Semaine du 2 février 2020

Domaine Joblot Givry 1er Cru Clos du Cellier Aux Moines 2016

Nez puissant avec des notes animales et un très beau fruit.  J'aurais cru avoir affaire à un Corton Clos du Roi, donc en Grand Cru.  La bouche est profonde et complexe.  Un vin d'un très grand équilibre.  Dans mes 3 plus beaux Joblot à vie.  Incroyable d’apprécier autant un vin qui ne coute que 49.25$.  Combien de vin de Bourgogne que je n’ai pas apprécié dans les 2xx$/3xx$ et qui étaient pourtant 4 à 6 le prix de ce Joblot……. « Food for thought ». 93/100

Sadie, Pofadder (cinsault), 2017;
Robe cerise translucide;
Nez principalement sur des notes de framboises, tout est en élégance & subtilité. Des notes terreuses/rocailleuses sont omniprésentes. Légère trame de parfums floraux & épices en arrière plan.
Bouche en premier temps sur les petits fruits rouges sauvages (framboise entre autre), la cerise foncé. Les notes fruités laisse place ensuite à des notes terreuses & des impressions de pierres concassées. Ensemble élégant, longue finale bien soutenue par une légère acidité.
Splendide

Pour me mettre dans le mood des millésimes difficiles à Bordeaux !

Château Gruaud Larose 2004, Saint-Julien 2iéme gcc, acheté en 2007, 65$.

En carafe 1 heure. Grenat bien soutenu, brillant, un peu brouille et ocré au ménisque. Bouquet expressif, végétal (branches), truffes, graphite, fruité rouge/noir confit, touche de vanille. Complexe, étagé, invitant.

En bouche, je suis ambigu...La texture est douce, grasse, il y a une tension qui apporte de la fraîcheur, les amers sont amicaux, mais le fruit est comme égaré quelque part...La finale est plutôt simple...Plus intéressant au nez qu'en bouche ! Fermé ? Je sais pas. Au final, avec le temps et la bouffe, voilà un vin rustique, austère, offrant peu ou pas de finesse et de plaisir, ceux-ci étant espérés pourtant étant donné son rang, quoi que ces rangs datant de 1855 on sait bien que ça veut rien dire !

Lendemain: bouquet semblable, peut-être un peu plus "sucré". en bouche et bien oui, c'est mieux ! pas de grande finesse, mais moins austère et moins rude...plus plaisant quoi !

Simon Dagenais a écrit:Sadie, Pofadder (cinsault), 2017;
Robe cerise translucide;
Nez principalement sur des notes de framboises, tout est en élégance & subtilité. Des notes terreuses/rocailleuses sont omniprésentes. Légère trame de parfums floraux & épices en arrière plan.
Bouche en premier temps sur les petits fruits rouges sauvages (framboise entre autre), la cerise foncé. Les notes fruités laisse place ensuite à des notes terreuses & des impressions de pierres concassées. Ensemble élégant, longue finale bien soutenue par une légère acidité.
Splendide

Ma cuvée préférée.

Alain Roy a écrit:Pour me mettre dans le mood des millésimes difficiles à Bordeaux !

Château Gruaud Larose 2004, Saint-Julien 2iéme gcc, acheté en 2007, 65$.

En carafe 1 heure. Grenat bien soutenu, brillant, un peu brouille et ocré au ménisque. Bouquet expressif, végétal (branches), truffes, graphite, fruité rouge/noir confit, touche de vanille. Complexe, étagé, invitant.

En bouche, je suis ambigu...La texture est douce, grasse, il y a une tension qui apporte de la fraîcheur, les amers sont amicaux, mais le fruit est comme égaré quelque part...La finale est plutôt simple...Plus intéressant au nez qu'en bouche ! Fermé ? Je sais pas. Au final, avec le temps et la bouffe, voilà un vin rustique, austère, offrant peu ou pas de finesse et de plaisir, ceux-ci étant espérés pourtant étant donné son rang, quoi que ces rangs datant de 1855 on sait bien que ça veut rien dire !

Lendemain: bouquet semblable, peut-être un peu plus "sucré". en bouche et bien oui, c'est mieux ! pas de grande finesse, mais moins austère et moins rude...plus plaisant quoi !

Il m'en reste une ou deux bouteilles. Je me demande si je vais attendre ou ouvrir d'urgence...

Vu que c'était meilleur le lendemain, je crois vraiment pas qu'il y ait urgence d'ouvrir Patrick. Moi il m'en reste une et je vais attendre 5 si c'est pas 10 ans avant de l'ouvrir !

Alain Roy a écrit:Vu que c'était meilleur le lendemain, je crois vraiment pas qu'il y ait urgence d'ouvrir Patrick. Moi il m'en reste une et je vais attendre 5 si c'est pas 10 ans avant de l'ouvrir !

Je note!

GROS coup de coeur le week-end dernier avec le retour du Morgon nature de Lapierre! C'est 2018 et c'est bon en simonac! Un peu funky au nez en ouverture, mais le tout se place rapidement. En bouche, tout est parfait. Matière lisse, acidité énergique, fruité abondant et précis. C'est long, gourmand et absolument délicieux. Longtemps que je n'ai pas eu autant de plaisir avec cette cuvée. Probablement aussi jouissif que le 2009 à sa sortie. 17/20 (40$ en i.p. chez RéZin)

Patrick Désy a écrit:GROS coup de coeur le week-end dernier avec le retour du Morgon nature de Lapierre! C'est 2018 et c'est bon en simonac! Un peu funky au nez en ouverture, mais le tout se place rapidement. En bouche, tout est parfait. Matière lisse, acidité énergique, fruité abondant et précis. C'est long, gourmand et absolument délicieux. Longtemps que je n'ai pas eu autant de plaisir avec cette cuvée. Probablement aussi jouissif que le 2009 à sa sortie. 17/20 (40$ en i.p. chez RéZin)

Je me suis presque laissé aller à commander ce vin, mais il faut faire des choix!

Patrick Ayotte a écrit:

Patrick Désy a écrit:GROS coup de coeur le week-end dernier avec le retour du Morgon nature de Lapierre! C'est 2018 et c'est bon en simonac! Un peu funky au nez en ouverture, mais le tout se place rapidement. En bouche, tout est parfait. Matière lisse, acidité énergique, fruité abondant et précis. C'est long, gourmand et absolument délicieux. Longtemps que je n'ai pas eu autant de plaisir avec cette cuvée. Probablement aussi jouissif que le 2009 à sa sortie. 17/20 (40$ en i.p. chez RéZin)

Je me suis presque laissé aller à commander ce vin, mais il faut faire des choix!

Suis resté fidèle à mon allocation... Vrai que depuis 2015, c'était, disons, moins envoûtant. Ayant entendu que de bons mots sur 2018 en Beaujolais, j'ai demandé à hausser mon allocation. Et grâce à des gens comme toi, j'en ai eu plus!

ps/ tu passeras à la maison, t'en filerai une!

Patrick Désy a écrit:

Patrick Ayotte a écrit:

Patrick Désy a écrit:GROS coup de coeur le week-end dernier avec le retour du Morgon nature de Lapierre! C'est 2018 et c'est bon en simonac! Un peu funky au nez en ouverture, mais le tout se place rapidement. En bouche, tout est parfait. Matière lisse, acidité énergique, fruité abondant et précis. C'est long, gourmand et absolument délicieux. Longtemps que je n'ai pas eu autant de plaisir avec cette cuvée. Probablement aussi jouissif que le 2009 à sa sortie. 17/20 (40$ en i.p. chez RéZin)

Je me suis presque laissé aller à commander ce vin, mais il faut faire des choix!

Suis resté fidèle à mon allocation... Vrai que depuis 2015, c'était, disons, moins envoûtant. Ayant entendu que de bons mots sur 2018 en Beaujolais, j'ai demandé à hausser mon allocation. Et grâce à des gens comme toi, j'en ai eu plus!

ps/ tu passeras à la maison, t'en filerai une!

Tant mieux! Je n'ai pas d'alloc sur ce produit, mais j'ai eu des bouteilles de 2017. À voir (ou boire) pour le futur!

Frederic Sornin Morgon Les Charmes 2018
Couleur violacé semi-opaque. Arômes de baies, d'épices, de terre avec aussi un côté végétal assez prononcé. Acide et astringent en bouche, le fruit est discret et l'aspect végétal revient. Pas mauvais, mais pas charmeur non plus. Bon+ (88)

Patrick Désy a écrit:

Patrick Ayotte a écrit:

Patrick Désy a écrit:GROS coup de coeur le week-end dernier avec le retour du Morgon nature de Lapierre! C'est 2018 et c'est bon en simonac! Un peu funky au nez en ouverture, mais le tout se place rapidement. En bouche, tout est parfait. Matière lisse, acidité énergique, fruité abondant et précis. C'est long, gourmand et absolument délicieux. Longtemps que je n'ai pas eu autant de plaisir avec cette cuvée. Probablement aussi jouissif que le 2009 à sa sortie. 17/20 (40$ en i.p. chez RéZin)

Je me suis presque laissé aller à commander ce vin, mais il faut faire des choix!

Suis resté fidèle à mon allocation... Vrai que depuis 2015, c'était, disons, moins envoûtant. Ayant entendu que de bons mots sur 2018 en Beaujolais, j'ai demandé à hausser mon allocation. Et grâce à des gens comme toi, j'en ai eu plus!

ps/ tu passeras à la maison, t'en filerai une!

C’est toujours disponible en ligne sur Rezin.

Bouteille retrouvée au fond d’un casier récemment et dégustée hier soir :

Jean Foillard Côte du Py morgon 2011 : Couleur encore assez foncée, peu évoluée même au ménisque, légèrement trouble. Nez ouvert, sur les fruits noirs et les fleurs, avec des touches sanguines. La bouche est pleine, veloutée, moyennement complexe. Finale de jolie longueur, dégageant une impression crayeuse, probablement due au caractère légèrement poudreux des tanins. Encore jeune. Pas le genre d’expérience qui va me convaincre de prendre de la place en cave pour les faire vieillir, mais une sympathique (re)trouvaille! Bien, voire plus.

Michel, le 5 février je buvais aussi un vin corse, sans doute un record sur la Paulée

Celui-ci, rapporté de voyage, fut toutefois décevant et non représentatif de la qualité des vins disponibles là-bas:

Domaine Saparale Vin de Corse Sartene Oenothèque 2010
Un vin qui me paraissait trop ambitieux en jeunesse et malheureusement, il confirme mes impressions

Un vin 100% sciacarello. Très épicé, assez puissant, rond en attaque, mais une rondeur d’alcool (14%), concentré, avec une finale extraite, plutôt dure, asséchante. Manque de fraîcheur, un fruit un peu cuit. J’avais nettement préféré leur autre cuvée.

Château Clinet Pomerol 1996
Nez charmeur de chocolat noir, touche de menthe. Bouche élégante et bien équilibrée, très civilisée. Un vin de finesse tout à fait charmant. Il n'a pas une grande complexité mais chaque gorgée est un plaisir pour le palais. 92 pts

Château Beauséjour (Duffau Lagarrosse) St. Émilion Grand Cru 2000
Bouteille similaire à la précédente, avec un nez envoûtant de truffes, de chocolat et fruit noir. Bouche assez puissante, charnue et épicée, belle complexité et longueur. C’est très bon et il en a encore sous la pédale. 92-93

Dow Porto Vintage Port 1994
Carafé six bonnes heures. Un vin droit qui fascine par sa jeunesse, sa fraicheur, avec une longue finale harmonieuse. Il parait en fait encore très jeune et n'a pas développé encore une grande complexité aromatique, ce qui n'empêche qu'il donne beaucoup de plaisir en l'état, avec cette structure et ce côté minéral évoquant presque bordeaux. Très bon et deviendra meilleur encore. 93+ pts


Quelqu'un d'autre que Kazou et moi boira un porto en 2020??

De retour du Portugal, mon frère m'a offert un Barros 1964, année de...Me semble qu'il devrait être à maturité en 2020 ?

D’Artagnan, je bois toujours quelques ´Porthos´ à chaque année.

Michel Therrien a écrit:

Alain Roy a écrit:De retour du Portugal, mon frère m'a offert un Barros 1964, année de...Me semble qu'il devrait être à maturité en 2020 ?

La bouteille ou le gars?

J'espère que la bouteille est pas passée date...et le gars non plus !

François Guyot a écrit:D’Artagnan, je bois toujours quelques ´Porthos´ à chaque année.

touché!

Faudra nous en parler alors!

Je continue ce soir d’explorer les coins sombres de la cave :

Clos des Papes châteauneuf-du-pape blanc 2013 : Couleur peu foncée, brillante. Nez de fruits blancs mûrs, avec des touches anisées, ouvert, moyennement complexe. Bouche ronde et texturée, sans lourdeur toutefois, sur des notes de calissons, de poire pochée et de liqueur d’herbes. Finale ample dont l’amertume est presque tannique, mais sans chaleur et réellement persistante. Un vin qui évolue assez peu à l’aération, qui se montre un bon compagnon à table, mais dont on souhaiterait soit davantage de complexité, soit davantage de buvabilité. Très bien.

Clos du Roy 2010, Corton gc, Antonin Guyon, acheté en 2014, 100$.

En carafe 1 heure. Superbe robe rubis tendance pêche, brillante, peu soutenue, limpide. Bouquet exoressif mais élégant, pinotant bellement tout plein de petites baies rouges fraîches, fleurs des champs, herbes fraîches, épices douces...wow quel bouquet.

Ça suit logiquement en bouche avec un menum dès la première sip. L'entrée est une caresse servie sur une texture de velours, puis le fruit prend toute la place qui lui revient, rouge frais un brin sucré, squattant le palais tout entier de plaisirs sensuels. La tension est idéale et les amers rehaussant. La finale fort longue, axée sur la générosité du fruit, me donne envie de me resservir aussitôt. Première de 3 bouteilles, ce vin de 10 ans est en pleine forme et en a encore beaucoup sous la pédale même s'il se livre très bien à l'instant. La prochaine pas avant 5 ans ! DRC aussi fait un Corton....mais là on peut pas comparer une Dodoche avec une Maserati !

Lendemain: quel bouquet de pinot racé...en bouche: splendide.