Octobre 2019 : Le mois bordelais!

Automne, vin rouge, un peu de canard.....

Laissez-vous aller à venir partager vos dégustations et accords.
En blanc, en rouge ou en moelleux.....laisser faire les rosés!

Est-ce qu'il y a une rive de choisie en particulier ou on s'amuse?

On s'amuse et demande aux amis....quelle rive?

Pourrait être intéressant de laisser la flexibilité au niveau de la rive pour favoriser la participation.

Mario Vaillancourt a écrit:Pourrait être intéressant de laisser la flexibilité au niveau de la rive pour favoriser la participation.

C'est ce que j'ai voulu dire.
Thématique de tout le bordealis!

En espérant que vous en dégusterez quelques uns.
On s'est lancé hier soir avec des poitrines de canard.
Quatre à table demande un Magnum.

Une des 4 marques du Haut-Médoc au Classement des Grands Crus Classés 1855 du Médoc avec La Lagune, La Tour Carnet et Camensac.


5 ème Grand Cru Classé Haut Médoc, Château BELGRAVE 2005
La robe est pourpre moyenne....on y voit à peine le doigt en son centre.
Bouquet intense de cerises, cassis, aiguisoir de classe d'école et d'encre.
Bouche droite et fraîche, tannins fins et abondants, petite mâche en son centre, impression de pureté et de bonheur. Certes pas le plus dense et le plus concentré mais vraiment très bon et sur le début de son plateau. 16,5-17/20.

Assemblage 53% Merlot, 43% Cabernet Sauvignon, 4% Petit Verdot.
Seulement un ruisseau sépare cette propriété de l'AOC Saint-Julien et du Château Lagrange.
https://www.google.com/maps/@45.1519746,-0.7778489,1269m/data=!3m1!1e3

Peut-être que cette bouteille attendait justement ce thème … possiblement une avec le plus d’ancienneté en cave, je l’ai ramenée d’un voyage en mai 2005, à Paris, mon premier en tant qu’adulte de l’autre côté de la flaque … la dernière bouteille des quatre que nous avions rapportées. Je me souviens encore de son lieu d’achat (Inno Montparnasse)!

Château Talbot st-julien 4e gcc 2000 : Bouchon impeccable, blanchi, mais à peine imbibé sur quelques millimètres. Couleur avec un léger début d’évolution. Nez dont l’intensité et la complexité m’étonnent, fruits mûrs, fleurs intenses, santal, tabac, encre, un peu de cuir et de champignons à l’aération. Je serais volontiers plus à Margaux qu’à St-Julien. Attaque plutôt ample, généreuse. Le milieu de bouche est un peu discret, creux, la finale se ressaisit, assez longue, fine. Le vin possède un côté aigre-doux qui le rend plus agréable, mais également impressionnant, à table. Peut-être ai-je préféré le nez à la bouche, mais cette bouteille nous a fait voyager dans le temps et fait passer un fort joli moment. Très bien, voire plus.

Hier, parmi les rosés, il y avait...  un bordelais!

Château Le Puy Bordeaux Côtes de Francs cuvée Rose Marie 2016 (Merlot 100%)
Robe rose bonbon foncé.
Le nez est très particulier, sur les fraises mais avec presqu’un côté sanguin.
En bouche, il est équilibré et complexe.  C’est drôle car ça ne goûte pas le rosé - dans un verre noir, on pourrait penser que c’est un rouge léger (le vigneron parle même d’un style « claret »).  Des notes légèrement nature selon certains avec un petit côté perlant (domaine en biodynamie mais je ne connais pas la philosophie du domaine à savoir si ça se veut nature ou non), une bouche pleine et croquante sur les fraises.  La finale rappelle des arômes de charcuterie: l’accord serait sûrement intéressant.  

Et on a eu quelques offrandes par la suite, dont un grand vin pour accompagner un grand repas (gigot d'agneau 7 heures):

Château Pichon-Longueville Comtesse de Lalande Pauillac 2004
Un vin d'âge moyen ( ) avec encore beaucoup d'arômes primaires de fruits noirs, mais des tannins légèrement fondus non astingents et probablement moins d'arômes secondaires d'élevage qu'en jeunesse.  Encore très croquant, une bouche pleine et séveuse, très loin du tertiaire mais quel compagnon idéal pour l'agneau (non pas de Pauillac mais du Québec)!

Bon j'ai assez bu de Bordeaux pour cette année!  Du pinot ce soir?  

Ce sondage m'avait donnée soif...de Bordeaux. Incapable d,attendre, cette thématique a donc débuté pour moi le 28 septembre. Sur un braisé de cerf rouge:

Château Canon Saint-Émilion Premier Grand Cru Classé 1989: Un bouchon impeccable imbibé à moins de 1/5. Robe grenat légèrement évoluée au pourtour orangé. Je m'attendais à y trouver quelques notes tertiaires mais ce ne fut pas le cas. Beau nez de cerises noires, de mûres, de cèdre (arôme dominant), de chocolat et de fumée. Après plus d'une heure, les notes de tabac font leurs apparitions. Bouche bien en chaire, d'une belle densité, et tout juste ce qu'il faut de richesse. Un vin d'une douceur exquise. Longue finale sur le chocolat noir. Encore une fois, un 89 qui ne déçoit pas. 93 pts.

Château Roc de Cambes 2010
Encore très jeune, mais 2 heures en carafe lui fait le plus grand bien. Ce vin est une bombe de fruits, cerises noires, mûres, cassis et prunes et quelques notes fumées. Belle structure tannique et un très bel effort pour ce millésime. Il pourra tenir la route encore longtemps. 91 pts.

En accompagnement de côtes d'agneau dimanche soir.



2 ème GCC Saint Julien, Château Léoville Barton 2002.
La robe est pourpre foncée sans vraiment évolution.
Le bouchon est imbibé de 1-2 mm tout au plus.....faudrait un jour m'expliquer cette étanchéité des bouchons servant à obturer les vins bordelais!
Bouquet de cèdre, cassis, liqueur de cerises et notes fumées.
Bouche plutôt cylindrique, dense, une belle mâche en son centre et finale longue épicée et de fruits noirs. Le contact avec l'agneau lui donne ampleur et rondeur sans minorer sa longueur. Vraiment un excellent compagnon de table. 17-17,5/20.

Le problème avec ce type de vin pour Natacha et moi.
Nous ne buvons jamais plus d'une bouteille à deux.
La mise en bouche comme apéro ou attente du plat est difficile et sévère mais quel beau vin à table!

Michel Therrien a écrit:En accompagnement de côtes d'agneau dimanche soir.



2 ème GCC Saint Julien, Château Léoville Barton 2002.
La robe est pourpre foncée sans vraiment évolution.
Le bouchon est imbibé de 1-2 mm tout au plus.....faudrait un jour m'expliquer cette étanchéité des bouchons servant à obturer les vins bordelais!
Bouquet de cèdre, cassis, liqueur de cerises et notes fumées.
Bouche plutôt cylindrique, dense, une belle mâche en son centre et finale longue épicée et de fruits noirs. Le contact avec l'agneau lui donne ampleur et rondeur sans minorer sa longueur. Vraiment un excellent compagnon de table. 17-17,5/20.

Le problème avec ce type de vin pour Natacha et moi.
Nous ne buvons jamais plus d'une bouteille à deux.
La mise en bouche comme apéro ou attente du plat est difficile et sévère mais quel beau vin à table!

D'accord avec toi sur ce point. Lorsque j'ouvre un Bordeaux, c'est définitivement pour la table et l'après. En apéro, j'ai l'habitude de prendre un verre de blanc, quitte à terminer la bouteille le lendemain.

Michel il faut se mettre à la biere!

Bon, je ne suis pas un fan du Bordelais mais pour notre sympathique modérateur Michel, je peux faire un effort.

Château Lagrange (St. Julien) 2000, Un très beau vin. Puissant sur des notes de fruits très noirs et de chocolat. J’aime bien mais je retrouve encore le petit côté vert qui m’agace trop souvent dans les vins du Bordelais.

Quand je bois hors-bourgogne, je repense souvent à cette splendide réplique de Julien Martel qui résume trop bien ma pensée et mes goûts:

'' … 9 fois sur 10, quand je vais en cave, ce que je souhaite boire c’est de la Bourgogne car c’est tout simplement bon, peu importe le prix ou l’étiquette.  Et la fois sur 10 où j’ouvre autre chose, je me couche le soir en rêvant à ce que j’aurais dû ouvrir à la place. ''

Si novembre = Meursault
Est-ce que décembre = Chambolle ?

J'avais envie de faire un CR ce soir... un excellent La Lagune 2005 servi avec du canard confit, qui évolue de façon surprenante.

Mais en lisant le dernier commentaire, je me dis "à quoi bon"?

Si 9 fois sur 10 on est complètement satisfait et que la dixième fois quand on sort enfin de son micro, micro, microcosme... on regrette! A quoi bon partager des impressions outre Bourgogne?

La messe est dite, vivement le consensus en version concerto en Novembre et Décembre...

Personnellement, je ne trouve pas cela splendide, mais bien une misère absolue du vin.

Mais voyons Olivier, 0,3% de la production mondiale de vin en Bourgogne, mais le reste est si moche...

Moi j'ai du La Lagune 2005, j'espère bien te lire!

Encore bien jeune sans doute?

Tu sais pertinemment qu'il n'y a pas que des bourguignols sur le site.

p.s.: ce n'est pas une référence à l'agence du même nom, le terme vise ces inconditionnels obsédés baptisés nus dans le pinot!

S'il y a une région que j'affectionne particulièrement, c'est bien Bordeaux.

Olivier, j'espère sincèrement pouvoir te lire au sujet de ce vin.

Je comprends ton point Olivier et le partage. Où je ne suis pas d'accord avec ton énoncé c'est l'abstention de faire un compte rendu pour un vin que tu as apprécié. Les comptes rendus ne sont pas si nombreux (j'en suis le premier coupable) mais lire les tiens ont toujours représenté pour moi une lecture enrichissante, instructive et même captivante. Il serait malheureux que tu ne nous fasses pas partager tes impressions à propos de ce Lagune 2005, à plus forte raison qu'elle permettrait d'obtenir une opinion pertinente et supplémentaire sur ce millésime et son évolution.

Olivier Collin a écrit:J'avais envie de faire un CR ce soir... un excellent La Lagune 2005 servi avec du canard confit, qui évolue de façon surprenante.

Mais en lisant le dernier commentaire, je me dis "à quoi bon"?

Si 9 fois sur 10 on est complètement satisfait et que la dixième fois quand on sort enfin de son micro, micro, microcosme... on regrette! A quoi bon partager des impressions outre Bourgogne?

La messe est dite, vivement le consensus en version concerto en Novembre et Décembre...

Personnellement, je ne trouve pas cela splendide, mais bien une misère absolue du vin.

Mon dieu. Je ne voulais surtout pas gâcher ta soirée !

Tout ce que voulait dire est que la Bourgogne est LA région qui me fait le plus souvent dire ‘maudit que c’est bon ça!’ Et c’est exactement ce que je recherche quand j’ouvre une bouteille.

Je retrouve cette sensation parfois en Californie du Nord, en Oregon, parfois dans le Piedmont, un peu dans le Rhône mais rarement à Bordeaux, et ce n’est pas par manque de tentatives. C'est assez perturbant quand tu n’aimes pas des vins qui sont adorés dans le monde entier ! La thématique d’octobre était une excellente opportunité de retester mes goûts. Je suis bon pour un bout maintenant !

Voilà. Une question d’émotion dans le verre ... c’est assez personnel à mon avis. Si c’est ça la ‘misère absolue du vin’, bien elle me convient très bien. Bonne journée.

Simon Labrosse a écrit:

'' … 9 fois sur 10, quand je vais en cave, ce que je souhaite boire c’est de la Bourgogne car c’est tout simplement bon, peu importe le prix ou l’étiquette. ''

On n'habite pas sur la même planète! Il y a beaucoup trop de mauvais Bourgogne à fort prix!

Frederick Blais a écrit:

Simon Labrosse a écrit:

'' … 9 fois sur 10, quand je vais en cave, ce que je souhaite boire c’est de la Bourgogne car c’est tout simplement bon, peu importe le prix ou l’étiquette.  ''

On n'habite pas sur la même planète!  Il y a beaucoup trop de mauvais Bourgogne à fort prix!

Peu importe la région, je ne connais pas de beaucoup de gens qui aiment acheter des mauvais vins à gros prix mais si c'est ton interprétation de sa phrase, libre à toi.

Cheers et merci pour les CR de porto.

Je ne suis simplement pas d'accord avec l'affirmation que peu importe l'étiquette ou le prix, la Bourgogne c'est bon.

Frederick Blais a écrit:Je ne suis simplement pas d'accord avec l'affirmation que peu importe l'étiquette ou le prix, la Bourgogne c'est bon.

Fred, je pense que Simon parle des étiquettes dans sa cave et pas de tous les produits en SAQ.  J'espère qu'il n'achète que des trucs qu'il aime!