Semaine de 28 juillet 2019....à une semaine ATP 1000 Montréal!

Nouvel arrivage...il faut ouvrir!

N.V. Champagne Extra Brut Grand cru Blanc de blancs, Lilbert père & fils
La robe est jaune paille. Les bulles sont fines et abondantes.
Bouquet de bonne intensité. Poires et pommes, citrons et fleurs blanches avec pointe mentholée.
Bouche droite, petit gras en milieu de bouche, finale de belle longueur crayeuse et finement saline.
Un bel arrivage. Dégorgement printemps 2019. Dosage 5 gr. 50% 2015 et 50% vin de réserve.
Des grands crus Cramant, Chouilly et Oiry. 100% Chardonnay.
I.P. des Bourguignols.
16,5-17/20.

Château Lagrange, St. Julien 1990
J’ai pris une merveilleuse bouteille de ce vin en 2009, or, celle-ci m’a déçu. Encore assez puissant, le vin est bien équilibré, certes, mais austère, beaucoup moins charmeur qu’à l’époque et les tanins ne sont pas complètement fondus. Il n’a pas développé la grande complexité des meilleurs terroir médocain, mais il n’en avait pas non plus le prix. Tout de même, le 1989 était largement supérieur l’an dernier. 88 pts

Alors qu'il fait chaud et humide et étant sur une fin de rhume, je me cherche une bouteille spéciale en cave pour accompagner une salade et un bagel fromage en crème et saumon fumé.

La dernière quille de ce Dönnhoff Niederhaüser Hermannshöhle Riesling Spatlese 2005 s'est révélée comme un pur bonheur. Bouchon en parfait état, légèrement imbibé sur le premier tiers, on le sert frais pour le plaisir du rafraîchissement, mais pas trop pour ne pas gommer la palette aromatique. D'une couleur or parfaitement brillante, on s'attend à un vin sur son plateau de maturité. L'aromatique à ce stade d'évolution est exceptionnelle: fruits à chaire blanche, groseille en première vague, puis des notes de verveine, de vanille, une légère touche fumée d'évolution, chaque verre servi repars la séquence avec une intensité qui ne diminuera pas au cours de la soirée. Au palais, c'est fin et épanoui. On sent l'année de belle richesse, l'acidité juste qui ceint une matière exubérante finement sucrée, le milieu de bouche révèle la patine amenée par les années de patience. La finale donne une rare impression d'un vin solaire où rien ne flanche, chaque élément ayant trouvé sa juste place. On revient constamment sur ce vin pour s"émerveiller de son équilibre. 94pts

Château Musar blanc 2007
Intéressant.  Cépages: Obaideh et Merwah (cépages antiques reliés au Chardonnay et au Sauvignon selon le site du domaine).  Des arômes de fruits mûrs (coing, melon); une touche de miel; pas de note oxydative.  Un vin de chaleur par les arômes mais une fraîcheur surprenante malgré le peu d’acidité apparente. Peu d’alcool volatil contrairement à beaucoup de blancs du Rhône septentrional.  Une texture différente aussi, plus fluide sans le côté cireux rhodanien.  Intéressant; excellent accord avec le repas libanais et le shish taouk.

Olivier Collin a écrit:Alors qu'il fait chaud et humide et étant sur une fin de rhume, je me cherche une bouteille spéciale en cave pour accompagner une salade et un bagel fromage en crème et saumon fumé.

La dernière quille de ce Dönnhoff Niederhaüser Hermannshöhle Riesling Spatlese 2005 s'est révélée comme un pur bonheur. Bouchon en parfait état, légèrement imbibé sur le premier tiers, on le sert frais pour le plaisir du rafraîchissement, mais pas trop pour ne pas gommer la palette aromatique. D'une couleur or parfaitement brillante, on s'attend à un vin sur son plateau de maturité. L'aromatique à ce stade d'évolution est exceptionnelle: fruits à chaire blanche, groseille en première vague, puis des notes de verveine, de vanille, une légère touche fumée d'évolution, chaque verre servi repars la séquence avec une intensité qui ne diminuera pas au cours de la soirée. Au palais, c'est fin et épanoui. On sent l'année de belle richesse, l'acidité juste qui ceint une matière exubérante finement sucrée, le milieu de bouche révèle la patine amenée par les années de patience. La finale donne une rare impression d'un vin solaire où rien ne flanche, chaque élément ayant trouvé sa juste place. On revient constamment sur ce vin pour s"émerveiller de son équilibre. 94pts

Il m'en reste encore une qui s'empoussière dans ma cave.

Pour ma part, j'ai ouvert de Grosses Gewachs plutôt jeune (2016), hier. Le Felsenberg de Dönnhoff et le Würzgarten de Loosen. Les deux vins ont été carafés une bonne heure avant le service.

Malgré la jeunesse des deux vins, le premier a survolé le seconde par son équilibre et sa finesse. Le GG de Loosen a souffert de la comparaison à cause d'une attaque un peu molle qui ne parvenait pas à ceindre (je copie Olivier pour l'utilisation appropriée de ce verbe ) la rondeur du fruit en milieu de bouche. La finale était davantage sur le sucre que l'amertume.

Avec le Felsenberg de Dönnhoff, nous sommes en présence d'un modèle de précision, et ce, du début à fin. L'attaque est franche et soutient un vin ample en milieu de bouche. Il m'a semblé plus riche que dans d'autres millésimes sans afficher la complexité d'un Hermannshöhle. Très belle finale minérale qui vient soutenir l'ensemble.

De mémoire, le meilleur Felsenberg que j'ai dégusté. J'avais acheté deux fioles, mais je vais en acheter d'autres. À ma grande surprise, il en reste encore neuf à Québec (ex-Signature). Dönnhoff semble "out" maintenant! Je ne comprends pas pourquoi ces vins ne s'envolent plus...

Stéphanie Chénier a écrit:Château Musar blanc 2007
Intéressant.  Cépages: Obaideh et Merwah (cépages antiques reliés au Chardonnay et au Sauvignon selon le site du domaine).

Le domaine se tire un peu de grand avec cette histoire de cépages antiques. J'ai consulté plusieurs sources à ce sujet dont le guide complet des cépages de Jancis Robinson. Obaideh est un clone de Chardonnay et le Merwah un clone du Sémillon.

J'ai constaté la semaine dernière que j'ai des GG Hermannshohle 2008, 2011, 2012 et 2013....à votre avis, quel est l'âge idéal de les boire?

Yves Martineau a écrit:J'ai constaté la semaine dernière que j'ai des GG Hermannshohle 2008, 2011, 2012 et 2013....à votre avis, quel est l'âge idéal de les boire?

Je bois généralement mes GG après un minimum de sept ans en bouteille. J'ai bu un excellent Hermannshöhle 2008 ce printemps qui était à mon avis prêt à boire.

Si tu as plusieurs bouteilles des autres millésimes, tu peux te permettre d'ouvrir ceux des millésimes 2011 et 2012.

Je suis confiant pour une garde d'au moins quinze ans pour le GG de Dönnhoff (et je suis conservateur). Certes, les GG sont une création récente (environ 15 ans) dans l'univers des vins allemands, mais ils ont démontré leur potentiel de vieillissement.

Merci Patrick.

D'ailleurs, c'est moi ou il me semble que ça fait longtemps que nous avons reçu un arrivage de Dönnhoff? Outre le GG (Felsenberg), rien vu passé en spätlese depuis un bon moment... Ou p-ê que j'au tout simplement la mémoire courte...

Simon Dagenais a écrit:D'ailleurs, c'est moi ou il me semble que ça fait longtemps que nous avons reçu un arrivage de Dönnhoff? Outre le GG (Felsenberg), rien vu passé en spätlese depuis un bon moment... Ou p-ê que j'au tout simplement la mémoire courte...

Il y a le Riesling Trocken Dönnhoff 2017 qui est arrivé sur les tablettes cette année. Plusieurs vins de Dönnhoff à venir dont un mousseux (pinot noir) et le GG Hermannshöhle 2018 via AB2vin.

Souper de filles hier, j’avais encore la lourde tâche de dénicher d’excellents vins sous la barre des 20 $.  Ou bien c’est moi qui lit trop Partrick Désy ou bien mon palais devient de moins en moins sélectif avec l’âge...  mais, je trouve qu’il est de plus en plus facile de prendre son pied à moindre coût.

Je pars avec une valeur sûre , le petit cava brut de Parés Baltà. Ok, les bulles sont moyennes mais c’est franchement épicé et sec. Bull’s eye à tous les coups! Comme il y avait une amie qui habite maintenant à Toronto, je voulais insérer dans la liste un vin du Québec. Je ne connais pas les vins du Québec et j’ai quelques paradigmes bien assumés. Je décide donc de faire appel au guide des 50 rosés de Patrick. Bon, mise à part son goût douteux pour le Blés Crianza.... , il a su me dépanner à quelques reprises. J’opte pour le vignoble près du 45e parallèle dont les vins, semble-t-il, sont les jumeaux cosmiques de la région de Malborough en Nouvelle-Zélande. Vignoble Rivière du Chêne Le Rosé Gabrielle 2018. Un rosé saumoné qui tire sur le orange. Le nez s’ouvre sur la banane rappelant les bons vieux gamays d’autrefois et heureusement cette odeur non désirée se dissipe pour laisser la place aux petits fruits rouges de fraises. Belle texture en bouche à l’acidité typiquement québécoise. Un rosé qui se boit comme un blanc. Surprise et étonnement, nous avons tous bien aimé! Suivra le très bon blanc de Jean-Luc Colombo Les Abeilles de Colombo Côtes-du-Rhône 2016. Arômes de pommes et de fleurs blanches. Une certaine rondeur en bouche, à l’acidité basse sur une petite finale amer. Top pour 18.50$...Avec cette chaleur, j’ai fermé la marche avec une autre valeur sûre, le Xinomavro Jeunes vignes 2017 du Domaine Thymiopoulos. Comment ne pas aimer cette petite bête?

Merci aux vignerons de faire de bons vins à petit prix pour mes soupers de filles!

Merci Michelle.
Ça donne des idées à ceux qui me demandent des vins à petits prix....je n'en bois pas assez!

Michelle Champagne a écrit:Souper de filles hier, j’avais encore la lourde tâche de dénicher d’excellents vins sous la barre des 20 $.  Ou bien c’est moi qui lit trop Partrick Désy ou bien mon palais devient de moins en moins sélectif avec l’âge...  mais, je trouve qu’il est de plus en plus facile de prendre son pied à moindre coût.

Je pars avec une valeur sûre , le petit cava brut de Parés Baltà. Ok, les bulles sont moyennes mais c’est franchement épicé et sec. Bull’s eye à tous les coups! Comme il y avait une amie qui habite maintenant à Toronto, je voulais insérer dans la liste un vin du Québec. Je ne connais pas les vins du Québec et j’ai quelques paradigmes bien assumés. Je décide donc de faire appel au guide des 50 rosés de Patrick. Bon, mise à part son goût douteux pour le Blés Crianza.... , il a su me dépanner à quelques reprises. J’opte pour le vignoble près du 45e parallèle dont les vins, semble-t-il, sont les jumeaux cosmiques de la région de Malborough en Nouvelle-Zélande. Vignoble Rivière du Chêne Le Rosé Gabrielle 2018. Un rosé saumoné qui tire sur le orange. Le nez s’ouvre sur la banane rappelant les bons vieux gamays d’autrefois et heureusement cette odeur non désirée se dissipe pour laisser la place aux petits fruits rouges de fraises. Belle texture en bouche à l’acidité typiquement québécoise. Un rosé qui se boit comme un blanc. Surprise et étonnement, nous avons tous bien aimé! Suivra le très bon blanc de Jean-Luc Colombo Les Abeilles de Colombo Côtes-du-Rhône 2016. Arômes de pommes et de fleurs blanches. Une certaine rondeur en bouche, à l’acidité basse sur une petite finale amer. Top pour 18.50$...Avec cette chaleur, j’ai fermé la marche avec une autre valeur sûre, le Xinomavro Jeunes vignes 2017 du Domaine Thymiopoulos. Comment ne pas aimer cette petite bête?

Merci aux vignerons de faire de bons vins à petit prix pour mes soupers de filles!

À ne pas manquer aussi, deux énormes coups de cœur de cet été sous les 20$:

Bodegas Los Frailes, Monastrell-Garnacha 2016, Valencia, Espagne
16,75 $ - Code SAQ 13846208

Domaine Papagiannakos, Savatiano 2018, Markopoulo, Grèce
16,75 $ - Code SAQ 11097451

Le rosé Gabrielle de chez Rivière du Chêne a beaucoup progressé depuis les dernières années. Un autre rosé de chez nous à ne pas rater (lui aussi de Rivière du Chêne): Le Rosé du Calvaire 2018, La Cantina, Vallée d'Oka pour 19,95$.

Meinklang Zweigelt Burgenland 2017 (IP La QV)

Rubis violacé. Arômes de petits fruits rouges avec notes herbacées, menthe puis d’épices. Petits fruits mûrs en bouche avant que l’acidité et les saveurs de rhubarbe perce puis laisse la place à une fine amertume. Il y a aussi les notes d’herbes qui reviennent tout comme les épices. À boire légèrement rafraîchi. Délicieux sans être un coup de cœur. Bien+ (88)

Hidden Bench Chardonnay Tête de Cuvée VQA Beamsville Bench 2013

Couleur dorée aux reflets verts. Arômes de fruits a chaire blanche, de notes grillées et épicées. Bouche ronde avec l'acidité qui perce en finale, qui elle dure assez longtemps. Même registre de saveurs qu’au nez. Excellent (91)

Alain Graillot Crozes-Hermitage La Guiraude 2009
Les tanins sont adoucis et nous laissent profiter d’un beau fruit presque primaire, floral, frais et savoureux. La bouteille fut bue trop vite, car il a plus de profondeur que ne le montre le premier verre. 92 pts

Jiménez Landi Méntrida Ataulfos Garnacha, 2013
Un vin 100% grenache, d'un terroir granitique à plus de 800 mètres d'altitude.

Un nez très rhodanien du sud, des épices à profusion et des dattes. La bouche est puissante, concentrée, avec un bon équilibre et une certaine retenue. Un vin sérieux, assez profond, intriguant, sans le fruit mûr de Chateauneuf, c'est plus minéral. La finale est toutefois passablement marquée par l’alcool. À l’aveugle il passerait sans doute pour un Chateauneuf, il en a l’aromatique et le taux d’alcool. Bien, mais pas à la hauteur des attentes aussi élevées que son terroir. Acheté en rabais, est-ce un cas de v.e.s? 88-89 pts

Patrick Ayotte a écrit:Hidden Bench Chardonnay Tête de Cuvée VQA Beamsville Bench 2013

Couleur dorée aux reflets verts. Arômes de fruits a chaire blanche, de notes grillées et épicées. Bouche ronde avec l'acidité qui perce en finale, qui elle dure assez longtemps. Même registre de saveurs qu’au nez. Excellent (91)

Salut Patrick ! J'ai bu récemment ma dernière bouteille de pinot noir 2010 de cette maison, presque 10 ans donc et j'ai adoré, tellement que je suis allé dégoter des 2016 ! Ciao.

Alain Roy a écrit:

Patrick Ayotte a écrit:Hidden Bench Chardonnay Tête de Cuvée VQA Beamsville Bench 2013

Couleur dorée aux reflets verts. Arômes de fruits a chaire blanche, de notes grillées et épicées. Bouche ronde avec l'acidité qui perce en finale, qui elle dure assez longtemps. Même registre de saveurs qu’au nez. Excellent (91)

Salut Patrick ! J'ai bu récemment ma dernière bouteille de pinot noir 2010 de cette maison, presque 10 ans donc et j'ai adoré, tellement que je suis allé dégoter des 2016 ! Ciao.

J'aime bien ce qu'ils font aussi

Patrick Ayotte a écrit:

Alain Roy a écrit:

Patrick Ayotte a écrit:Hidden Bench Chardonnay Tête de Cuvée VQA Beamsville Bench 2013

Couleur dorée aux reflets verts. Arômes de fruits a chaire blanche, de notes grillées et épicées. Bouche ronde avec l'acidité qui perce en finale, qui elle dure assez longtemps. Même registre de saveurs qu’au nez. Excellent (91)

Salut Patrick ! J'ai bu récemment ma dernière bouteille de pinot noir 2010 de cette maison, presque 10 ans donc et j'ai adoré, tellement que je suis allé dégoter des 2016 ! Ciao.

J'aime bien ce qu'ils font aussi

Est-ce que le style a changé? Mes expériences avec ce vin = boisé appuyé.

Patrick Désy a écrit:

Patrick Ayotte a écrit:

Alain Roy a écrit:

Patrick Ayotte a écrit:Hidden Bench Chardonnay Tête de Cuvée VQA Beamsville Bench 2013

Couleur dorée aux reflets verts. Arômes de fruits a chaire blanche, de notes grillées et épicées. Bouche ronde avec l'acidité qui perce en finale, qui elle dure assez longtemps. Même registre de saveurs qu’au nez. Excellent (91)

Salut Patrick ! J'ai bu récemment ma dernière bouteille de pinot noir 2010 de cette maison, presque 10 ans donc et j'ai adoré, tellement que je suis allé dégoter des 2016 ! Ciao.

J'aime bien ce qu'ils font aussi

Est-ce que le style a changé? Mes expériences avec ce vin = boisé appuyé.

C'est boisé oui, mais de façon équilibrée