Semaine du 1 janvier 2017
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Eric Lefebvre
Michelle Champagne
Alain Roy
Vincent Messier-Lemoyne
Stéphanie Chénier
Olivier Collin
Yves Martineau
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Re: Semaine du 1 janvier 2017
Saint-Joseph 2012, J.L.Chave, acheté en 2015, 75$.
Grenat bien dense, vif, légèrement brouille.
Superbe bouquet, exubérant la finesse, d'un fruité noir de confitures de mamies mijotant sur le rond de poêle (s'il y a des français qui nous lisent, rond de poêle = sur la cuisinière ), confitures de mûres/bleuts/fraises (je suis précis là là !), épices douces, vanille. Aucunes cochonnailles ici mais un parfum addictif. Pas de souvenirs bordelais non plus mais une rencontre nasale avec ma belle Syrah. Le bouquet m'envoûte littéralement.
Déjà presqu'achevé, je le suis au premier contact: tendresse, sensualité, fraîcheur...Je suis loin de la basse-cour, je suis à la cour royale ! Attaque de fée, sincère et porteuse. Lui succède un fruité pur et croquant. Cette festivité angélique danse sur de la fraîcheur et offre des amers pacifiques. La finale, sur le tout et un brin sur le caramel et un brin juvénile (sécheresse due j'en suis certain à la jeunesse du vin), appelle la prochaine rasade. Oui Stéphanie, c'est très bon !!!
Aucun rapport avec le 2005, et je me dis que ça s'peut que j'aie gaspillé beaucoup d'encre virtuelle pour décrire un vin...possiblement bretté !
Grenat bien dense, vif, légèrement brouille.
Superbe bouquet, exubérant la finesse, d'un fruité noir de confitures de mamies mijotant sur le rond de poêle (s'il y a des français qui nous lisent, rond de poêle = sur la cuisinière ), confitures de mûres/bleuts/fraises (je suis précis là là !), épices douces, vanille. Aucunes cochonnailles ici mais un parfum addictif. Pas de souvenirs bordelais non plus mais une rencontre nasale avec ma belle Syrah. Le bouquet m'envoûte littéralement.
Déjà presqu'achevé, je le suis au premier contact: tendresse, sensualité, fraîcheur...Je suis loin de la basse-cour, je suis à la cour royale ! Attaque de fée, sincère et porteuse. Lui succède un fruité pur et croquant. Cette festivité angélique danse sur de la fraîcheur et offre des amers pacifiques. La finale, sur le tout et un brin sur le caramel et un brin juvénile (sécheresse due j'en suis certain à la jeunesse du vin), appelle la prochaine rasade. Oui Stéphanie, c'est très bon !!!
Aucun rapport avec le 2005, et je me dis que ça s'peut que j'aie gaspillé beaucoup d'encre virtuelle pour décrire un vin...possiblement bretté !
Alain Roy- Messages : 3458
Date d'inscription : 25/06/2010
Localisation : montreal
Re: Semaine du 1 janvier 2017
Ton 2005 semblait effectivement pas mal plus victime des brettanomyces.
Ludwig Desjardins- Messages : 5774
Date d'inscription : 05/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 1 janvier 2017
Ouf - une chance que le 2012 était à la hauteur - dense, une bombe de fruits, mais super et potentiellement très intéressant!
Stéphanie Chénier- Messages : 2261
Date d'inscription : 26/04/2014
Re: Semaine du 1 janvier 2017
Margaret River, Chardonnay Prelude Vineyards 2015, Leeuwin Estate 32$
Tellement impressionné par Art Series 2011, je dois tenter son petit frère.
La robe est jaune or pâle.
Bouquet au boisé intense avec en arrière plan des pêches jaunes et des oranges. Peu de charme. La bouche est large et grasse, texture moelleuse avec une certaine chaleur, finale diffuse et lourde.
Vraiment peu aimé et caricatural. On laisse plus du tiers de la bouteille et l'évier est bien nettoyé.
Les vins de McGuigan en Shiraz et Chardonnay dans les prochains jours (cuvée Shortlist à 25$) qui sont bien notés par Halliday.....le Prelude l'était aussi????
Tellement impressionné par Art Series 2011, je dois tenter son petit frère.
La robe est jaune or pâle.
Bouquet au boisé intense avec en arrière plan des pêches jaunes et des oranges. Peu de charme. La bouche est large et grasse, texture moelleuse avec une certaine chaleur, finale diffuse et lourde.
Vraiment peu aimé et caricatural. On laisse plus du tiers de la bouteille et l'évier est bien nettoyé.
Les vins de McGuigan en Shiraz et Chardonnay dans les prochains jours (cuvée Shortlist à 25$) qui sont bien notés par Halliday.....le Prelude l'était aussi????
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WineBoy
La dégustation à l'aveugle est une grande leçon d'humilité.
Michel Therrien- Messages : 10010
Date d'inscription : 01/06/2009
Age : 61
Localisation : Joliette
Re: Semaine du 1 janvier 2017
Michel Therrien a écrit:Margaret River, Chardonnay Prelude Vineyards 2015, Leeuwin Estate 32$
Tellement impressionné par Art Series 2011, je dois tenter son petit frère.
La robe est jaune or pâle.
Bouquet au boisé intense avec en arrière plan des pêches jaunes et des oranges. Peu de charme. La bouche est large et grasse, texture moelleuse avec une certaine chaleur, finale diffuse et lourde.
Vraiment peu aimé et caricatural. On laisse plus du tiers de la bouteille et l'évier est bien nettoyé.
Les vins de McGuigan en Shiraz et Chardonnay dans les prochains jours (cuvée Shortlist à 25$) qui sont bien notés par Halliday.....le Prelude l'était aussi????
As-tu essayé le Coldstream Hills Yarra Valley 2014 Michel?
Je n'y ai pas senti la lourdeur ni la chaleur que tu mentionnes avec le Prelude. À 29,50$, il n'a pas la complexité du Art Series 2011 (90$) mais franchement, avec un élevage présent mais pas trop appuyé, on se croyait en Chassagne village. Bu avec Valérie, Alexandre et JC.
As-tu essayé le Art Series 2012? Même prix et disponible en ligne.
Stéphanie Chénier- Messages : 2261
Date d'inscription : 26/04/2014
Re: Semaine du 1 janvier 2017
Dans le pas cher mais bien fait:
Quinta do Pôpa Contos da Terra Douro 2015
Couleur rubis violacé moyen. Arômes de baies noires et rouges, de fumée, de fleurs, de cuir et de viande, très typique des vins portugais de cette gamme, et c'est bien ainsi! Le vin à de la poigne sans être rêche puisque la qualité du fruit, jumelé à des notes épicées et de cuir, puis perdure vers une finale qui se termine de façon soyeuse. Du solide pour le prix! Bien+ (88)
Quinta do Pôpa Contos da Terra Douro 2015
Couleur rubis violacé moyen. Arômes de baies noires et rouges, de fumée, de fleurs, de cuir et de viande, très typique des vins portugais de cette gamme, et c'est bien ainsi! Le vin à de la poigne sans être rêche puisque la qualité du fruit, jumelé à des notes épicées et de cuir, puis perdure vers une finale qui se termine de façon soyeuse. Du solide pour le prix! Bien+ (88)
Re: Semaine du 1 janvier 2017
Alain Roy a écrit:Saint-Joseph 2012, J.L.Chave, acheté en 2015, 75$.
Grenat bien dense, vif, légèrement brouille.
Superbe bouquet, exubérant la finesse, d'un fruité noir de confitures de mamies mijotant sur le rond de poêle (s'il y a des français qui nous lisent, rond de poêle = sur la cuisinière ), confitures de mûres/bleuts/fraises (je suis précis là là !), épices douces, vanille. Aucunes cochonnailles ici mais un parfum addictif. Pas de souvenirs bordelais non plus mais une rencontre nasale avec ma belle Syrah. Le bouquet m'envoûte littéralement.
Déjà presqu'achevé, je le suis au premier contact: tendresse, sensualité, fraîcheur...Je suis loin de la basse-cour, je suis à la cour royale ! Attaque de fée, sincère et porteuse. Lui succède un fruité pur et croquant. Cette festivité angélique danse sur de la fraîcheur et offre des amers pacifiques. La finale, sur le tout et un brin sur le caramel et un brin juvénile (sécheresse due j'en suis certain à la jeunesse du vin), appelle la prochaine rasade. Oui Stéphanie, c'est très bon !!!
Aucun rapport avec le 2005, et je me dis que ça s'peut que j'aie gaspillé beaucoup d'encre virtuelle pour décrire un vin...possiblement bretté !
Alain tu es un amateur de vin curieux qui n'hésite jamais à ouvrir une bouteille pour satisfaire cette curiosité. Ce modus operandi nous joue parfois des tours....Bien heureuse pour toi que ce St-Joseph remplisse tes attentes.
Michelle Champagne- Messages : 3079
Date d'inscription : 26/07/2009
Re: Semaine du 1 janvier 2017
Francois Carillon Puligny-Montrachet 1er Cru Les Champs-Gain 2010
Encore un peu d'élevage au nez avec des notes briochées, de l'abricot.
La bouche est puissante, assez grasse, dense et tendue. Il montre de l'ampleur, la longueur structurelle est bonne, mais la finale un peu lactique. C'est bon, mais je ne le trouve pas très complexe pour un premier cru et il n'a pas la précision de mes références de l'appellation. Il me semble aussi nettement inférieur à Jacques Carillon. 89 pts
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 1 janvier 2017
Alain Roy a écrit:Saint-Joseph 2005, J.L.Chave, acheté en 2008, 50$.
Grenat assez dense, brillant, limpide et légèrement tuilé au pourtour.
Bouquet exubérant que je qualifierais de bordelais: poussiéreux, un peu puant, bien élevé (bois), d'un fruité noir dense et cuit, un peu de sucre, un peu de fleurs, un peu de vanille. Ma mémoire olfactive est incapable d'associer ce vin à de la syrah.
En bouche, il me fait de même l'effet d'un jeune et rude bordelais. L'attaque est franche et souple, lui succède un fruité noir tout aussi exubérant qu'au nez. La tension est vive et la finale fort longue, mais assise sur des amers plutôt rudes. Malheureusement c'est une orpheline, je ne pourrai savoir si ce caractère de cochon disharmonieux est dû à son âge (11 ans tout de même, c'est pas si jeune) ou à une cuvée ordinaire. Je boufferais des rognons avec cette brute, mais j'ai pas prévu le coup !
Une heure plus tard: ça sent le fond de basse-cour pas à peu près et ça goûte même un peu le crottin de chevreau. Encore heureux que les crottins aient été largués dans un champs de mûres ! Y fais-tu du vin nature lui Chave ? Autres nouvelles demain, j'espère qu'il va se replacer.
Lendemain, la demie restante carafée une heure: arômes de proutt proutt drastiquement réduits mais encore présents. Plus civilisé mais encore vachement costaud. Ouais, j'ai affronté une vraie brute ! Pas mon genre de vino...
J'ai lu vos échanges concernant ce St-Joseph 2005 de Chave et les hypothèses de changement de style. Il faut rappeler que ce même vin a fait excellente figure dans cette dégustation comparative, face à des vins d'appellations plus prestigieuses:
http://www.lapaulee-enligne.com/t3925p50-rhone-nord-2005-jeudi-le-10-mars-2016
C'était tout un charmeur, ce qui semble confirmer qu'Alain avait une bouteille imparfaite.
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 1 janvier 2017
Stéphanie Chénier a écrit:Michel Therrien a écrit:Margaret River, Chardonnay Prelude Vineyards 2015, Leeuwin Estate 32$
Tellement impressionné par Art Series 2011, je dois tenter son petit frère.
La robe est jaune or pâle.
Bouquet au boisé intense avec en arrière plan des pêches jaunes et des oranges. Peu de charme. La bouche est large et grasse, texture moelleuse avec une certaine chaleur, finale diffuse et lourde.
Vraiment peu aimé et caricatural. On laisse plus du tiers de la bouteille et l'évier est bien nettoyé.
Les vins de McGuigan en Shiraz et Chardonnay dans les prochains jours (cuvée Shortlist à 25$) qui sont bien notés par Halliday.....le Prelude l'était aussi????
As-tu essayé le Coldstream Hills Yarra Valley 2014 Michel?
Je n'y ai pas senti la lourdeur ni la chaleur que tu mentionnes avec le Prelude. À 29,50$, il n'a pas la complexité du Art Series 2011 (90$) mais franchement, avec un élevage présent mais pas trop appuyé, on se croyait en Chassagne village. Bu avec Valérie, Alexandre et JC.
As-tu essayé le Art Series 2012? Même prix et disponible en ligne.
Pas encore dégusté le Art Series 2012....ça devrait survenir sous peu!
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WineBoy
La dégustation à l'aveugle est une grande leçon d'humilité.
Michel Therrien- Messages : 10010
Date d'inscription : 01/06/2009
Age : 61
Localisation : Joliette
Re: Semaine du 1 janvier 2017
Souper festif entre copains pour commencer l’année du bon pied (ou finir par finir les festivités de fin d’année!). Il n’y avait pas de thème et les vins étaient servis en pure aveugle. Quatre blancs pour commencer :
Henschke Julius riesling eden valley 2012 : Nez d’agrumes verts, de gelée de pétrole et d’épices. Bouche vive, après une attaque de belle ampleur. Finale d’impression crayeuse avec de l’amertume et une impression de maturité pas complètement aboutie (le vin fait 11.5% et n’affiche aucun sucre résiduel). J’étais sur un grüner federspiel d’Alzinger. Bien, voire plus.
Bonneau du Martray corton-charlemagne grand cru 2006 : Nez typique d’un Bonneau du Martray de quelques années … fatigué. On y trouve de la tire éponge, du caramel, des notes champignonnés sur fond de pomme brunie … rien de bien appétant. Attaque et milieu de bouche passablement plus intéressants, avec une belle matière et des notes aromatiques plus pures. La finale évoque malheureusement le nez et se montre déséquilibrée, voire décharnée. Un vin issu d’un millésime compliqué, il est vrai, et dont la couleur ne suggérait pas forcément qu’il fût précocement évolué, malheureusement il l’était (pour moi du moins, ce diagnostic n’ayant pas fait consensus).
François Cotat Grande Côte sancerre 2007 : Couleur pâle. Nez discret, mais complexe, avec quelque chose de captivant, dans un registre fumé, avec des touches de fruit blanc, de réglisse noire, de menthe douce, de coquillage et de cire chaude. Bouche ample et séveuse, finement satinée, avec de l’éclat et absolument aucune sensation sucrée, comme ça peut parfois être le cas sur cette cuvée. Longue finale cristalline et saline. Le nez m’envoyait de tous les côtés, mais la bouche a fini par me faire pencher pour un Chablis grand cru par sa densité sans sucrosité et sa salinité en finale … Faut toujours se méfier de ce fameux Cotat! Bien que sans être des plus typiques, je ne connais pas beaucoup de meilleurs sancerres qu’une GC de 10 ans! Excellent, si ce n’est davantage.
Château de Beaucastel Vieilles Vignes châteauneuf-du-pape 2013 : Nez de fruits exotiques à l’ouverture (banane, papaye, mangue) qui se tassera un peu à l’aération, alors que l’élevage ressortira un peu. On y trouve des fruits jaunes mûrs (abricots, ananas), des fleurs parfumées (jasmin), une minéralité fumée et du nougat. Bouche voluptueuse, avec un moelleux de texture rare et un aspect presque visqueux, sans que cela ne paraisse lourd, chaud ou mat. Finale complexe, détaillée, concentrée et harmonieuse. Le fond de bouteille (un petit verre) a magnifiquement tenu sur 24h, ne perdant rien de son éclat et de sa chair. À l’aveugle, les copains étaient du côté d’Hermitage … sont quand même forts! Excellent, voire plus, mon seul questionnement concerne cependant le potentiel de ce vin tant il se montre déjà complexe et harmonieux.
Les rouges suivront!
Henschke Julius riesling eden valley 2012 : Nez d’agrumes verts, de gelée de pétrole et d’épices. Bouche vive, après une attaque de belle ampleur. Finale d’impression crayeuse avec de l’amertume et une impression de maturité pas complètement aboutie (le vin fait 11.5% et n’affiche aucun sucre résiduel). J’étais sur un grüner federspiel d’Alzinger. Bien, voire plus.
Bonneau du Martray corton-charlemagne grand cru 2006 : Nez typique d’un Bonneau du Martray de quelques années … fatigué. On y trouve de la tire éponge, du caramel, des notes champignonnés sur fond de pomme brunie … rien de bien appétant. Attaque et milieu de bouche passablement plus intéressants, avec une belle matière et des notes aromatiques plus pures. La finale évoque malheureusement le nez et se montre déséquilibrée, voire décharnée. Un vin issu d’un millésime compliqué, il est vrai, et dont la couleur ne suggérait pas forcément qu’il fût précocement évolué, malheureusement il l’était (pour moi du moins, ce diagnostic n’ayant pas fait consensus).
François Cotat Grande Côte sancerre 2007 : Couleur pâle. Nez discret, mais complexe, avec quelque chose de captivant, dans un registre fumé, avec des touches de fruit blanc, de réglisse noire, de menthe douce, de coquillage et de cire chaude. Bouche ample et séveuse, finement satinée, avec de l’éclat et absolument aucune sensation sucrée, comme ça peut parfois être le cas sur cette cuvée. Longue finale cristalline et saline. Le nez m’envoyait de tous les côtés, mais la bouche a fini par me faire pencher pour un Chablis grand cru par sa densité sans sucrosité et sa salinité en finale … Faut toujours se méfier de ce fameux Cotat! Bien que sans être des plus typiques, je ne connais pas beaucoup de meilleurs sancerres qu’une GC de 10 ans! Excellent, si ce n’est davantage.
Château de Beaucastel Vieilles Vignes châteauneuf-du-pape 2013 : Nez de fruits exotiques à l’ouverture (banane, papaye, mangue) qui se tassera un peu à l’aération, alors que l’élevage ressortira un peu. On y trouve des fruits jaunes mûrs (abricots, ananas), des fleurs parfumées (jasmin), une minéralité fumée et du nougat. Bouche voluptueuse, avec un moelleux de texture rare et un aspect presque visqueux, sans que cela ne paraisse lourd, chaud ou mat. Finale complexe, détaillée, concentrée et harmonieuse. Le fond de bouteille (un petit verre) a magnifiquement tenu sur 24h, ne perdant rien de son éclat et de sa chair. À l’aveugle, les copains étaient du côté d’Hermitage … sont quand même forts! Excellent, voire plus, mon seul questionnement concerne cependant le potentiel de ce vin tant il se montre déjà complexe et harmonieux.
Les rouges suivront!
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"Mes goûts sont simples, je me contente aisément de ce qu'il y a de meilleur" - Winston Churchill
Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
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Re: Semaine du 1 janvier 2017
Norman Hardie County Cabernet Franc VQA Prince Edward County 2014
Couleur rubis assez dense. Arômes où se côtoient les petits fruits rouges et noirs, à peine de poivron rouge, des notes épicées et de terre argileuse. Frais et pourvu d’une bonne acidité, le fruit croquant fait saliver et les notes épicées du vin lui apporte un aspect sérieux qui n’enlève rien au plaisir de boire le vin! Encore jeune même si plus que délicieux, une petite année de repos au cellier devrait l’aider à montrer encore plus le côté jovial du vin! Très bien+ (90). Fait 10,9% d'alcool
Re: Semaine du 1 janvier 2017
Puis sept rouges qui laissent à penser que nous nous étions consultés, alors qu’il n’en est rien :
Armand Rousseau gevrey-chambertin 2013 : Belle couleur brillante. Nez de petits fruits rouges, de pivoine et de poivre blanc. Bouche gouleyante, fraîche et craquante, très pure et parfumée, bien que simple. Petite amertume en finale, sur des tanins très fins. Cette légèreté, ce caractère primeur/craquant et les notes de pivoine m’ont mené dans le Beaujolais. J’y voyais un joli Fleurie ou un Moulin-à-Vent très fin, issu d’un excellent vigneron pas nature à cause de l’absence totale de réduction! Bien, voire plus, mais ça me rappelle pourquoi je n’achète plus les villages de ce producteur …
Hubert Lignier clos-de-la-roche grand cru 2008 : Couleur pâle, bien brillante et limpide, sans évolution. Nez qui prendra un peu de temps à s’ouvrir sur des notes de petits fruits rouges frais (framboise, canneberge), de poivre blanc, de fleur mauve. Le tout est précis, profond, très pur, sans impression d’élevage, captivant bien qu’encore très jeune. Bouche intense, tendue, longue et précise. La finale dévoile une minéralité prégnante, des tanins fins, mais abondants. Pas un vin démonstratif ou charmeur, mais plutôt ciselé et racé dans un style épuré qui demande un peu d’attention. Chapeau à l’ami Yves qui a reconnu un Clos de la Roche, mentionnant que ce vin lui rappelait la dégustation qu’il a faite au domaine au printemps dernier! La complexité qu’a développée le fond de bouteille sur 24h m’incite à y voir beaucoup de potentiel. Excellent, voire plus.
De Vogüé bonnes-mares grand cru 2008 : Couleur d’un beau rubis, étincelante. Nez de fruits rouges, de réglisse de la même couleur, d’épices douces qui développera un très beau registre floral à l’aération, relevé d’un soupçon d’élevage. Bouche plus dense, plus veloutée, très jeune aussi, sans être pour autant fermée ou inaccessible. Supplément de chair et de longueur par rapport au précédent, dans un style un rien plus séducteur, avec ce côté glacé. Développe beaucoup de complexité à l’aération. Et malgré qu’il se soit montré plus accessible que ce que j’aurais cru, je recommanderais à ceux qui en ont de les attendre encore pour laisser ce grand vin éclore davantage. Assurément superbe à maturité.
Vieille Julienne Réservée châteauneuf-du-pape 2001 : Le nez me laisse peu de doute sur l’endroit d’où est issu ce vin … tarte à la farlouche, mélasse, herbes grillées, viande rôtie, poivre noir, anis, l’aération faisant même ressortir un côté exotique intriguant, sur le jasmin. Bouche baroque tout à fait digne du nez! Volumineuse, costaude, avec du moelleux et beaucoup de richesse. Le vin affiche toutefois un équilibre étonnant, comme si l’harmonie se trouvait entre toutes ces composantes (exubérance aromatique, richesse de texture, structure imposante et maturité poussée à l’extrême … le vin affiche 16%!) démesurées lorsqu’analysées individuellement, mais proportionnées entre elles. Finale interminable où ni l’alcool, ni l’amertume ne gêne, avec même une impression de fraîcheur apportée par ce millésime de génie. Pas forcément mon style de prédilection, mais ici, je m’incline tant le vin est grand. Superbe.
Château Rauzan-Ségla margaux 2e GCC 2003 : Le contraste nous fera errer au départ quant à l’origine du vin, mais nous récupérerons rapidement nos repères. Couleur pâle et étonnamment légère une fois que l’on sait l’identité du vin servi. Nez de fruits rouges et noirs mêlés, avec un côté rôti qui parle du millésime (mais pas suffisamment fort pour que nous l’identifions à l’aveugle … c’est fou comme on déguste mieux une fois la bouteille dévoilée!), de la boîte à cigare et un côté floral sur la violette qui nous aiguillera plutôt rapidement (en comparaison au temps que ça nous prendra trouver l’année!) sur Margaux. Bouche droite, classique, affichant un bon niveau de complexité et une jolie longueur. Devant les excès de l’année, le domaine l’a joué sur la retenue, tant en termes de maturité que d’extraction, ce qui fait paraître le vin possiblement plus âgé qu’il ne l’est réellement. S’il a réussi à éviter les écueils du millésime, il s’est également privé de ses grandeurs. Très bien, voire davantage.
Château Léoville-Poyferré st-julien 3e GCC 2003 : Quel hasard, et quel contraste! Nez de fruits noirs très mûrs, d’encens, de prune, de café même et un aspect ferrugineux qui me fera opter pour un rive droite. Bouche concentrée, puissante, très riche, encore incroyablement jeune. Le caractère un peu gommeux des tanins et la finale plutôt massive appellent encore à la garde. Potentiellement excellent, voire davantage, je demeure tout de même un peu interrogatif quant à l’harmonie et à la complexité que le vin arrivera à développer. En tout cas, un vin pour après-demain qui a été élaboré dans une perspective complètement à l’opposé du précédent.
La Mordorée Reine des Bois châteauneuf-du-pape 2001 : Fallait bien boucler la boucle avec nos trois paires parfaites issues d’un heureux hasard! Nez un peu évolué sur les fruits secs (dattes, figues, pruneaux), le thé, l’anis, le cacao et le jus de viande. Bouche un peu plus jeune, avec une certaine sucrosité maîtrisée, une structure conséquente, mais une impression mate et une peu défraîchie aromatiquement. Finale musclée, tannique, qui me semble asséchante. Si la bouche m’a semblé moins évoluée que le nez, elle ne possède pas la fraîcheur que j’en attendrais ni l’harmonie. Reste à savoir si c’est cette bouteille ou ce vin qui vieillit rapidement. Très bien, sans plus.
Si le temps me le permet, je reviendrai sur un sympathique quatuor dégusté en fin de soirée.
Armand Rousseau gevrey-chambertin 2013 : Belle couleur brillante. Nez de petits fruits rouges, de pivoine et de poivre blanc. Bouche gouleyante, fraîche et craquante, très pure et parfumée, bien que simple. Petite amertume en finale, sur des tanins très fins. Cette légèreté, ce caractère primeur/craquant et les notes de pivoine m’ont mené dans le Beaujolais. J’y voyais un joli Fleurie ou un Moulin-à-Vent très fin, issu d’un excellent vigneron pas nature à cause de l’absence totale de réduction! Bien, voire plus, mais ça me rappelle pourquoi je n’achète plus les villages de ce producteur …
Hubert Lignier clos-de-la-roche grand cru 2008 : Couleur pâle, bien brillante et limpide, sans évolution. Nez qui prendra un peu de temps à s’ouvrir sur des notes de petits fruits rouges frais (framboise, canneberge), de poivre blanc, de fleur mauve. Le tout est précis, profond, très pur, sans impression d’élevage, captivant bien qu’encore très jeune. Bouche intense, tendue, longue et précise. La finale dévoile une minéralité prégnante, des tanins fins, mais abondants. Pas un vin démonstratif ou charmeur, mais plutôt ciselé et racé dans un style épuré qui demande un peu d’attention. Chapeau à l’ami Yves qui a reconnu un Clos de la Roche, mentionnant que ce vin lui rappelait la dégustation qu’il a faite au domaine au printemps dernier! La complexité qu’a développée le fond de bouteille sur 24h m’incite à y voir beaucoup de potentiel. Excellent, voire plus.
De Vogüé bonnes-mares grand cru 2008 : Couleur d’un beau rubis, étincelante. Nez de fruits rouges, de réglisse de la même couleur, d’épices douces qui développera un très beau registre floral à l’aération, relevé d’un soupçon d’élevage. Bouche plus dense, plus veloutée, très jeune aussi, sans être pour autant fermée ou inaccessible. Supplément de chair et de longueur par rapport au précédent, dans un style un rien plus séducteur, avec ce côté glacé. Développe beaucoup de complexité à l’aération. Et malgré qu’il se soit montré plus accessible que ce que j’aurais cru, je recommanderais à ceux qui en ont de les attendre encore pour laisser ce grand vin éclore davantage. Assurément superbe à maturité.
Vieille Julienne Réservée châteauneuf-du-pape 2001 : Le nez me laisse peu de doute sur l’endroit d’où est issu ce vin … tarte à la farlouche, mélasse, herbes grillées, viande rôtie, poivre noir, anis, l’aération faisant même ressortir un côté exotique intriguant, sur le jasmin. Bouche baroque tout à fait digne du nez! Volumineuse, costaude, avec du moelleux et beaucoup de richesse. Le vin affiche toutefois un équilibre étonnant, comme si l’harmonie se trouvait entre toutes ces composantes (exubérance aromatique, richesse de texture, structure imposante et maturité poussée à l’extrême … le vin affiche 16%!) démesurées lorsqu’analysées individuellement, mais proportionnées entre elles. Finale interminable où ni l’alcool, ni l’amertume ne gêne, avec même une impression de fraîcheur apportée par ce millésime de génie. Pas forcément mon style de prédilection, mais ici, je m’incline tant le vin est grand. Superbe.
Château Rauzan-Ségla margaux 2e GCC 2003 : Le contraste nous fera errer au départ quant à l’origine du vin, mais nous récupérerons rapidement nos repères. Couleur pâle et étonnamment légère une fois que l’on sait l’identité du vin servi. Nez de fruits rouges et noirs mêlés, avec un côté rôti qui parle du millésime (mais pas suffisamment fort pour que nous l’identifions à l’aveugle … c’est fou comme on déguste mieux une fois la bouteille dévoilée!), de la boîte à cigare et un côté floral sur la violette qui nous aiguillera plutôt rapidement (en comparaison au temps que ça nous prendra trouver l’année!) sur Margaux. Bouche droite, classique, affichant un bon niveau de complexité et une jolie longueur. Devant les excès de l’année, le domaine l’a joué sur la retenue, tant en termes de maturité que d’extraction, ce qui fait paraître le vin possiblement plus âgé qu’il ne l’est réellement. S’il a réussi à éviter les écueils du millésime, il s’est également privé de ses grandeurs. Très bien, voire davantage.
Château Léoville-Poyferré st-julien 3e GCC 2003 : Quel hasard, et quel contraste! Nez de fruits noirs très mûrs, d’encens, de prune, de café même et un aspect ferrugineux qui me fera opter pour un rive droite. Bouche concentrée, puissante, très riche, encore incroyablement jeune. Le caractère un peu gommeux des tanins et la finale plutôt massive appellent encore à la garde. Potentiellement excellent, voire davantage, je demeure tout de même un peu interrogatif quant à l’harmonie et à la complexité que le vin arrivera à développer. En tout cas, un vin pour après-demain qui a été élaboré dans une perspective complètement à l’opposé du précédent.
La Mordorée Reine des Bois châteauneuf-du-pape 2001 : Fallait bien boucler la boucle avec nos trois paires parfaites issues d’un heureux hasard! Nez un peu évolué sur les fruits secs (dattes, figues, pruneaux), le thé, l’anis, le cacao et le jus de viande. Bouche un peu plus jeune, avec une certaine sucrosité maîtrisée, une structure conséquente, mais une impression mate et une peu défraîchie aromatiquement. Finale musclée, tannique, qui me semble asséchante. Si la bouche m’a semblé moins évoluée que le nez, elle ne possède pas la fraîcheur que j’en attendrais ni l’harmonie. Reste à savoir si c’est cette bouteille ou ce vin qui vieillit rapidement. Très bien, sans plus.
Si le temps me le permet, je reviendrai sur un sympathique quatuor dégusté en fin de soirée.
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"Mes goûts sont simples, je me contente aisément de ce qu'il y a de meilleur" - Winston Churchill
Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 1 janvier 2017
Les grands esprits....
2 grands crus bourguignons 2008
2 GCC bordelais 2003
2 grands castelneuvois 2001
Merci pour ton CR complet....blanc et rouge.
Ne restera que la supplémentaire
2 grands crus bourguignons 2008
2 GCC bordelais 2003
2 grands castelneuvois 2001
Merci pour ton CR complet....blanc et rouge.
Ne restera que la supplémentaire
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WineBoy
La dégustation à l'aveugle est une grande leçon d'humilité.
Michel Therrien- Messages : 10010
Date d'inscription : 01/06/2009
Age : 61
Localisation : Joliette
Re: Semaine du 1 janvier 2017
En supplémentaire donc chez un tannant notoire, mais de manière plus synthétique, la concentration y étant moins et la fatigue (tant du palais que de la tête) beaucoup plus! :
Pierre Péters Réserve Oubliée blanc de blancs grand cru brut champagne : Bulles abondantes. Côté rancio et légèrement boisé pour ce champagne vineux et complexe. Belle longueur et dosage maîtrisé pour ce pur chardonnay issu d’un magnifique terroir, donnant des vins pleins et puissants qui ne perdent pas en finesse aromatique. Très bien, voire plus. Et on ne dira jamais assez le bien que ça fait à un palais un peu fatigué!
Ramonet bâtard-montrachet grand cru 2008 : Nez de menthe, de fruits blancs, de maïs en crème avec des notes de fleur blanche anisée. Un nez signé! Un vin blanc puissant, texturé, gourmand, mais doté d’un bel éclat et d’une grande longueur. Il m’a semblé moins concentré et plus simple que lors de ma dernière dégustation (je le voyais en premier cru de milieu de coteau), mais je ne sais qui blâmer entre le vin et le dégustateur! Excellent.
L’Arlot romanée-st-vivant grand cru 2005 : Nez très parfumé, de petits fruits rouges et noirs, d’anis et de pot-pourri. Bouche nourrie, pleine et suave à la fois … une texture de grand cru. Peut-être pas aussi techniquement parfait que le Vogüé, mais sa complexité et ce petit quelque chose d’envoûtant m’ont beaucoup impressionné. Un vin qui a une âme, à n’en pas douter. Superbe.
Château Lafite-Rothschild pauillac 1er GCC 2003 : Que de générosité et de pédagogie. Ce vin constituant une synthèse (magnifiée certes, mais synthèse quand même) des forces des deux 2003 goûtés plus tôt dans la soirée. Profil aromatique complexe, année solaire assumée, mais sans excès, avec cette classe, ce raffinement tant aromatique que structurel et cette retenue des plus grands. Encore jeune, sans être inaccessible ou massif, il me semble à la fois préserver les qualités historiques de ce domaine sans se priver des largesses de ce millésime extraordinaire (sans le sens premier du terme). Superbe, voire davantage.
Pierre Péters Réserve Oubliée blanc de blancs grand cru brut champagne : Bulles abondantes. Côté rancio et légèrement boisé pour ce champagne vineux et complexe. Belle longueur et dosage maîtrisé pour ce pur chardonnay issu d’un magnifique terroir, donnant des vins pleins et puissants qui ne perdent pas en finesse aromatique. Très bien, voire plus. Et on ne dira jamais assez le bien que ça fait à un palais un peu fatigué!
Ramonet bâtard-montrachet grand cru 2008 : Nez de menthe, de fruits blancs, de maïs en crème avec des notes de fleur blanche anisée. Un nez signé! Un vin blanc puissant, texturé, gourmand, mais doté d’un bel éclat et d’une grande longueur. Il m’a semblé moins concentré et plus simple que lors de ma dernière dégustation (je le voyais en premier cru de milieu de coteau), mais je ne sais qui blâmer entre le vin et le dégustateur! Excellent.
L’Arlot romanée-st-vivant grand cru 2005 : Nez très parfumé, de petits fruits rouges et noirs, d’anis et de pot-pourri. Bouche nourrie, pleine et suave à la fois … une texture de grand cru. Peut-être pas aussi techniquement parfait que le Vogüé, mais sa complexité et ce petit quelque chose d’envoûtant m’ont beaucoup impressionné. Un vin qui a une âme, à n’en pas douter. Superbe.
Château Lafite-Rothschild pauillac 1er GCC 2003 : Que de générosité et de pédagogie. Ce vin constituant une synthèse (magnifiée certes, mais synthèse quand même) des forces des deux 2003 goûtés plus tôt dans la soirée. Profil aromatique complexe, année solaire assumée, mais sans excès, avec cette classe, ce raffinement tant aromatique que structurel et cette retenue des plus grands. Encore jeune, sans être inaccessible ou massif, il me semble à la fois préserver les qualités historiques de ce domaine sans se priver des largesses de ce millésime extraordinaire (sans le sens premier du terme). Superbe, voire davantage.
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Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
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