Dîner bourguignon d'avant les fêtes : 11 décembre
+13
Michelle Champagne
Patrick Ayotte
Pierre Beauregard
Simon Grenier
Vincent Messier-Lemoyne
Yves Martineau
Alain Roy
Frederick Blais
Francois Fontaine
Jérôme Berlinguette
Olivier Collin
Jonathan Marquis
Michel Therrien
17 participants
Page 3 sur 3
Page 3 sur 3 • 1, 2, 3
Re: Dîner bourguignon d'avant les fêtes : 11 décembre
Michelle, je ne crois pas qu'il y ait de réponse simple ni qu'une seule bonne réponse pour définir ce qu'est un vin de terroir, un vin typé ou encore un vin qui respecte le terroir.
J'ai plusieurs exemples qui me viennent en tête, je vais effleurer le sujet car je manque de temps ce soir.
Le phyloxéra a changé le terroir. Si l'on goûte un vin fait de vigne non-greffé, c'est incroyable la différence que cela apporte par rapport à un vin de la même parcelle fait de vignes greffés. Je crois que la première aberration au terroir se situe à cet endroit. Malheureusement pour des raisons évidente, dans la majorité des régions du monde doit avoir un porte greffe. Aberration parce que tout comme les levures, on peut choisir un porte greffe selon plusieurs critères...
Ensuite, Diamond Creek en Californie était un vin typé dans les années 80 mais aujourd'hui je crois que la majorité s'entend pour dire que c'est n'est pas un vin typé de Napa alors que le vin n'a pas vraiment changé. On le définira plutôt comme un vin Classique. Donc la typicité et la notion de vin de terroir a changé dans la région en un très court laps de temps
Les Lalala de Guigal, un super exemple car les vins ont une signature très forte du vigneron, plus forte que le terroir à mon avis. Cela n'empêche pas que je crois que ce sont des vins fait avec respect du terroir, de plus, chacune des parcelles s'expriment différemment à travers la même technique de vinification. Par contre, il est clair pour moi que dans ce terroir, c'est un extra-terrestre. Personne ne vas dire, si tu veux déguster un exemple classique de Côte-Rôtie, il faut que tu goutes à Guigal en premier... Jamais!
Mais encore là cette notion de terroir, de typicité a le droit de changer avec le temps et les modes, c'est pourquoi aujourd'hui il n'y a personne qui peut avoir raison.... à mon avis. Si on retourne 60 ans en arrière -peut-être plus- en Bourgogne, toute le monde utilisait la grappe entière, le pigeage manuel, pas de presse pneumatique pour les blancs. Évidemment que le terroir s'exprimait différemment et que la typicité devait être définie différemment.
Un autre exemple, dans le Barraida au Portugal, depuis des décennies qu'il n'y a pas de vins produits dans cette région qui mérite de vraiment s'y attardé. On produit un vin de Baga, souvent trop mur, trop dilué, oxydé, bretté ou même bouchonné tellement que l'on n'investit pas dans la salubrité des installations. J'ai gouté des vins fermé avec des twists caps de producteurs renommés qui étaient clairement bouchonné et on osait me dire que c'était le terroir du Barraida ahaha. Et puit il y a Niepoort qui arrive et qui fait attention à la vigne, attention à ses barriques, ses vinifications et en bout de ligne il fait un vin frais et pur qui ne ressemble en rien à ce qui a été produit dans la région depuis 40 ans et on lui tire dessus en disant que c'est un outrage à la région et au terroir. Pourtant il est en biodinamie, il n'utilise aucune barrique neuve, beaucoup de vieux foudre, levure indigène, bref tout pour laisser exprimer le terroir....
Même chose à Bordeaux, la rive droite se fait trop souvent passer pour la rive gauche et vice versa. Et ce n'est pas seulement à cause du réchauffement climatique, c'est le vouloir des vignerons. Si je vois des gens faire des vins à 12,5% dans le Douro à pleine maturité et sans gout vert, que l'on vienne pas me dire que c'est impossible à Bordeaux!
Bref tout cela se résume rapidement pour moi. À travers le temps, les modes changent, les définitions changent, les opinions changent, les approchent changent et les motivations changent aussi pour définir ces notions de typicité et de terroirs. Pour moi les plus grands vins dans plusieurs régions sont en fait ces extra-terrestres dont aucun vin de la région ne les ressemble. Parce que l'empreinte du vigneron est trop grande, parce qu'ils font plus attention au terroir que les autres, parce que les clones choisis après le phylloxéra sont différents, technique de vinification... who knows! Une chose est certaine, ces grands noms ont à coeur une notion, le RESPECT.
J'ai plusieurs exemples qui me viennent en tête, je vais effleurer le sujet car je manque de temps ce soir.
Le phyloxéra a changé le terroir. Si l'on goûte un vin fait de vigne non-greffé, c'est incroyable la différence que cela apporte par rapport à un vin de la même parcelle fait de vignes greffés. Je crois que la première aberration au terroir se situe à cet endroit. Malheureusement pour des raisons évidente, dans la majorité des régions du monde doit avoir un porte greffe. Aberration parce que tout comme les levures, on peut choisir un porte greffe selon plusieurs critères...
Ensuite, Diamond Creek en Californie était un vin typé dans les années 80 mais aujourd'hui je crois que la majorité s'entend pour dire que c'est n'est pas un vin typé de Napa alors que le vin n'a pas vraiment changé. On le définira plutôt comme un vin Classique. Donc la typicité et la notion de vin de terroir a changé dans la région en un très court laps de temps
Les Lalala de Guigal, un super exemple car les vins ont une signature très forte du vigneron, plus forte que le terroir à mon avis. Cela n'empêche pas que je crois que ce sont des vins fait avec respect du terroir, de plus, chacune des parcelles s'expriment différemment à travers la même technique de vinification. Par contre, il est clair pour moi que dans ce terroir, c'est un extra-terrestre. Personne ne vas dire, si tu veux déguster un exemple classique de Côte-Rôtie, il faut que tu goutes à Guigal en premier... Jamais!
Mais encore là cette notion de terroir, de typicité a le droit de changer avec le temps et les modes, c'est pourquoi aujourd'hui il n'y a personne qui peut avoir raison.... à mon avis. Si on retourne 60 ans en arrière -peut-être plus- en Bourgogne, toute le monde utilisait la grappe entière, le pigeage manuel, pas de presse pneumatique pour les blancs. Évidemment que le terroir s'exprimait différemment et que la typicité devait être définie différemment.
Un autre exemple, dans le Barraida au Portugal, depuis des décennies qu'il n'y a pas de vins produits dans cette région qui mérite de vraiment s'y attardé. On produit un vin de Baga, souvent trop mur, trop dilué, oxydé, bretté ou même bouchonné tellement que l'on n'investit pas dans la salubrité des installations. J'ai gouté des vins fermé avec des twists caps de producteurs renommés qui étaient clairement bouchonné et on osait me dire que c'était le terroir du Barraida ahaha. Et puit il y a Niepoort qui arrive et qui fait attention à la vigne, attention à ses barriques, ses vinifications et en bout de ligne il fait un vin frais et pur qui ne ressemble en rien à ce qui a été produit dans la région depuis 40 ans et on lui tire dessus en disant que c'est un outrage à la région et au terroir. Pourtant il est en biodinamie, il n'utilise aucune barrique neuve, beaucoup de vieux foudre, levure indigène, bref tout pour laisser exprimer le terroir....
Même chose à Bordeaux, la rive droite se fait trop souvent passer pour la rive gauche et vice versa. Et ce n'est pas seulement à cause du réchauffement climatique, c'est le vouloir des vignerons. Si je vois des gens faire des vins à 12,5% dans le Douro à pleine maturité et sans gout vert, que l'on vienne pas me dire que c'est impossible à Bordeaux!
Bref tout cela se résume rapidement pour moi. À travers le temps, les modes changent, les définitions changent, les opinions changent, les approchent changent et les motivations changent aussi pour définir ces notions de typicité et de terroirs. Pour moi les plus grands vins dans plusieurs régions sont en fait ces extra-terrestres dont aucun vin de la région ne les ressemble. Parce que l'empreinte du vigneron est trop grande, parce qu'ils font plus attention au terroir que les autres, parce que les clones choisis après le phylloxéra sont différents, technique de vinification... who knows! Une chose est certaine, ces grands noms ont à coeur une notion, le RESPECT.
Frederick Blais- Messages : 2987
Date d'inscription : 06/06/2009
Re: Dîner bourguignon d'avant les fêtes : 11 décembre
Vaudesir 2012 est mon premier millésime à Chablis et il est assez juste d'affirmer qu'il puisse porter en lui une sorte de "signature" liée au domaine. 2013 est de ce point de vue moins sous l'influence de nos vinifications - pourtant bien peu saillantes dans notre esprit - murisaltiennes et je puis sincèrement affirmer que Lys et Vaudesir 2014 sont vraiment à part dans ma production...
Il reste que souhaiter élever un Chablis 15 à 17 mois sous bois - de deux à quatre ans - est un choix assumé car je conçois leur création sur des fermentations lentes et une autolyse complète des levures.
Par ailleurs est-ce que l'emprunte terroir d'un cru doit provenir uniquement des modes de vinifications les plus communément observés dans une appellation? En d'autres termes la forme classique du Chablis d'aujourd'hui est elle automatiquement la plus vibrante? Vaste question...
Il reste que souhaiter élever un Chablis 15 à 17 mois sous bois - de deux à quatre ans - est un choix assumé car je conçois leur création sur des fermentations lentes et une autolyse complète des levures.
Par ailleurs est-ce que l'emprunte terroir d'un cru doit provenir uniquement des modes de vinifications les plus communément observés dans une appellation? En d'autres termes la forme classique du Chablis d'aujourd'hui est elle automatiquement la plus vibrante? Vaste question...
Re: Dîner bourguignon d'avant les fêtes : 11 décembre
Pour quelqu'un qui manquait de temps, excellent texte Fred!
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Dîner bourguignon d'avant les fêtes : 11 décembre
Frederick Blais a écrit:Michelle, je ne crois pas qu'il y ait de réponse simple ni qu'une seule bonne réponse pour définir ce qu'est un vin de terroir, un vin typé ou encore un vin qui respecte le terroir.
J'ai plusieurs exemples qui me viennent en tête, je vais effleurer le sujet car je manque de temps ce soir.
Le phyloxéra a changé le terroir. Si l'on goûte un vin fait de vigne non-greffé, c'est incroyable la différence que cela apporte par rapport à un vin de la même parcelle fait de vignes greffés. Je crois que la première aberration au terroir se situe à cet endroit. Malheureusement pour des raisons évidente, dans la majorité des régions du monde doit avoir un porte greffe. Aberration parce que tout comme les levures, on peut choisir un porte greffe selon plusieurs critères...
Ensuite, Diamond Creek en Californie était un vin typé dans les années 80 mais aujourd'hui je crois que la majorité s'entend pour dire que c'est n'est pas un vin typé de Napa alors que le vin n'a pas vraiment changé. On le définira plutôt comme un vin Classique. Donc la typicité et la notion de vin de terroir a changé dans la région en un très court laps de temps
Les Lalala de Guigal, un super exemple car les vins ont une signature très forte du vigneron, plus forte que le terroir à mon avis. Cela n'empêche pas que je crois que ce sont des vins fait avec respect du terroir, de plus, chacune des parcelles s'expriment différemment à travers la même technique de vinification. Par contre, il est clair pour moi que dans ce terroir, c'est un extra-terrestre. Personne ne vas dire, si tu veux déguster un exemple classique de Côte-Rôtie, il faut que tu goutes à Guigal en premier... Jamais!
Mais encore là cette notion de terroir, de typicité a le droit de changer avec le temps et les modes, c'est pourquoi aujourd'hui il n'y a personne qui peut avoir raison.... à mon avis. Si on retourne 60 ans en arrière -peut-être plus- en Bourgogne, toute le monde utilisait la grappe entière, le pigeage manuel, pas de presse pneumatique pour les blancs. Évidemment que le terroir s'exprimait différemment et que la typicité devait être définie différemment.
Un autre exemple, dans le Barraida au Portugal, depuis des décennies qu'il n'y a pas de vins produits dans cette région qui mérite de vraiment s'y attardé. On produit un vin de Baga, souvent trop mur, trop dilué, oxydé, bretté ou même bouchonné tellement que l'on n'investit pas dans la salubrité des installations. J'ai gouté des vins fermé avec des twists caps de producteurs renommés qui étaient clairement bouchonné et on osait me dire que c'était le terroir du Barraida ahaha. Et puit il y a Niepoort qui arrive et qui fait attention à la vigne, attention à ses barriques, ses vinifications et en bout de ligne il fait un vin frais et pur qui ne ressemble en rien à ce qui a été produit dans la région depuis 40 ans et on lui tire dessus en disant que c'est un outrage à la région et au terroir. Pourtant il est en biodinamie, il n'utilise aucune barrique neuve, beaucoup de vieux foudre, levure indigène, bref tout pour laisser exprimer le terroir....
Même chose à Bordeaux, la rive droite se fait trop souvent passer pour la rive gauche et vice versa. Et ce n'est pas seulement à cause du réchauffement climatique, c'est le vouloir des vignerons. Si je vois des gens faire des vins à 12,5% dans le Douro à pleine maturité et sans gout vert, que l'on vienne pas me dire que c'est impossible à Bordeaux!
Bref tout cela se résume rapidement pour moi. À travers le temps, les modes changent, les définitions changent, les opinions changent, les approchent changent et les motivations changent aussi pour définir ces notions de typicité et de terroirs. Pour moi les plus grands vins dans plusieurs régions sont en fait ces extra-terrestres dont aucun vin de la région ne les ressemble. Parce que l'empreinte du vigneron est trop grande, parce qu'ils font plus attention au terroir que les autres, parce que les clones choisis après le phylloxéra sont différents, technique de vinification... who knows! Une chose est certaine, ces grands noms ont à coeur une notion, le RESPECT.
C'est tout un cri du cœur! Je retiens trois choses:
tout pour laisser exprimer le terroir...., je crois que lorsqu'un producteur fait tout pour laisser exprimer le terroir (ce qui implique le moins d'intrant possible), il offre inévitablement un vin d'une certaine typicité, extra-terrestre ou non. Dans mon livre à moi , Niepoort a tracé la voie aux autres et a remit sur la map les Portos dans un style très classique!
c'est le vouloir des vignerons,dans un monde idéal, le vigneron produit un vin qu'il aime mais il peut arriver que la loi du marché lui dicte autre chose...en bout de ligne, peut importe ses motivations, le résultat correspond aux choix qu'il a fait...
À travers le temps, les modes changent, les définitions changent, les opinions changent, les approchent changent et les motivations changent aussi pour définir ces notions de typicité et de terroirs, ici, nous avons le marché. Ce marché ressemble à quoi?
Tranche de vie Je parcours présentement le marché de la restauration...Bien que je demeure en région, je pense qu'il correspond à une certaine réalité. La majeur partie des clients et les responsables des achats se contrefout de la typicité. Au fil du temps, je me rend compte qu'une infime partie de la clientèle connaît le vin. Je peux donc comprendre qu'au prix que le consommateur doit payer lors d'un repas au restaurant (soit 2.2 à 3 fois le prix) que celui-ci exige qu'il y est du vin dans le verre. Cela implique beaucoup de concentration, de bois et une petite pointe de sucre....Il ne faut pas oublier que les jeunes carburent aux cocktails présentement: alcool, fruits et sucres. Trois caractéristiques qui doivent se retrouver dans le vin.....Dans certain cas, les producteurs n'ont d'autre choix que de s'adapter....
Typicité et terroirs: deux mots en voie de disparition...
Michelle Champagne- Messages : 3079
Date d'inscription : 26/07/2009
Re: Dîner bourguignon d'avant les fêtes : 11 décembre
Francois Fontaine a écrit:Jonathan Marquis a écrit:Pour le batard, est-ce une mauvaise bouteille ou c'est le producteur qui cloche? L'appréciation semble asser faible pour une si grande parcelle... ?
C'est une excellente question Jonathan. J'ai acheté cette bouteille il y a plusieurs années en me basant sur l'appellation et la note Burghound. A ce moment, je ne connaissais pas les producteurs qualité++ vs les producteurs "moins hot" si on peut dire ainsi. 4 ans plus tard, soit hier, je me suis dit que j'apporterais cette bouteille précisément pour qu'elle se fasse juger devant comité. Comme cette bouteille était classé dans ma catégorie "Erreur d'achat de débutant". Je m'en suis servi pour me faire éduquer par les maitres présent hier sur ce qui clocherait surement avec celle-ci. J'ai donc rentabilisé mon investissement non pas par le plaisir que cette bouteille m'a procuré mais plutot avec l'enseignement qui m'a été donné. Donc ce ne serait pas tant une question de mauvaise bouteille mais plutot de producteur si je me fis à ce que les gens présent hier disait et aussi d'autres commentaire que j'avais recu de multiples autres sources dans le monde du vin.
Parfois j'apporte des belles bouteilles pour donner du plaisir et parfois ce sont des bouteilles pour faire travailler les gens et faire confirmer certain préjugés favorable ou non-favorable.
Superbe diner avec la gang hier. J'en suis encore sorti avec un grand sourire..
Deux Chevalier-Montrachet 2009 de Louis Latour ouverts à la Paulée de Meursault, en novembre. Les deux oxydatifs. Un Montrachet 2002, toujours de Louis Latour, ouvert en début d'année: même tendance oxydative. L'autre Montrachet 2002 ouvert l'an dernier: terriblement oxydé.
Un domaine qui, par ailleurs, continue de faire de la flash pasteurisation sur TOUS ses vins rouges, y compris les grands crus.
Comme Mike Therrien: qualité très en dessous des autres grands négociants (Bouchard, Drouhin, Jadot, Chanson, Bichot, etc.)
Invité- Invité
Re: Dîner bourguignon d'avant les fêtes : 11 décembre
Merci une fois de plus à tous les participants pour votre générosité et votre bonne humeur !!! Un "petit" dîner du temps des fêtes qui s'est terminé bien tard dans notre cas !!! Voici les vins ayant été ouvert au resto suite à votre départ :
Domaine de Marcoux Châteauneuf-du-Pape Vieilles Vignes 2010 Dès le premier nez, on sait qu'on vient de changer de région de par la richesse et l'exubérance de celui-ci qui s'éloigne légèrement de la dentelle des vins dégustés auparavant. Toutefois, avec l'aération, il gagne en complexité pour nous offrir un bouquet plus élégant allant même jusqu'à nous donner de délicates notes florales. La bouche nous surprend de par sa puissance et sa vigueur contenu dans un ensemble aux tanins souples mais bien présent ce qui nous donne une impression de légèreté malgré toute la densité de la matière. La finale est longue et chaleureuse sans être brûlante ce qui nous confirme que le vin a été bien maîtrisé. 91 pts (Merci Martin)
Domaine Hubert Lignier Morey-Saint-Denis Premier Cru Blanchards 2010 On revient immédiatement sur le chemin de la légèreté et de la finesse sans pour autant perdre en puissance puisque celui-ci n'a pas souffert d'être servi immédiatement après le C9P bien au contraire ! Le nez est des plus expressif dès l'ouverture de la bouteille et me séduit immédiatement avec ses parfums délicats et sa légère pointe de fumée qui ajoute complexité et élégance. La bouche est généreuse avec un fruit très doux et une magnifique persistance. Le boisé se fait légèrement sentir mais ne nuit aucunement à l'équilibre du vin. Très belle réussite d’ensemble qui me fait regretter de ne pas en avoir acheter d'avantage ! 93 pts (Mon offrande)
Domaine des Lambrays Clos des Lambrays Grand Cru 2009
Un domaine que j'affectionne particulièrement et qui est venu me chercher une fois de plus lors de ce dîner ! L'aveugle ne ment pas, on s'y découvre un peu plus à chaque fois !!! Le nez est dans la même ligné que le vin précédent avec un parfum des plus expressif et sensuel sur les fruits frais et les épices exotiques. La texture en bouche est des plus soyeuse et présente une intensité et une complexité qui se développe au fur et à mesure que le vin gagne en aération. L'équilibre y est malgré la jeunesse criante de celui-ci et le millésime jugé généreux et je crois qu'il nous offrira quelques choses de magique lorsqu'il atteindra sa pleine maturité. 94 pts (Merci François)
Merci à Martin pour la pizza de l'after et les quelques "petits" extra qui ont su agrémenter notre soirée !!!
Domaine de Marcoux Châteauneuf-du-Pape Vieilles Vignes 2010 Dès le premier nez, on sait qu'on vient de changer de région de par la richesse et l'exubérance de celui-ci qui s'éloigne légèrement de la dentelle des vins dégustés auparavant. Toutefois, avec l'aération, il gagne en complexité pour nous offrir un bouquet plus élégant allant même jusqu'à nous donner de délicates notes florales. La bouche nous surprend de par sa puissance et sa vigueur contenu dans un ensemble aux tanins souples mais bien présent ce qui nous donne une impression de légèreté malgré toute la densité de la matière. La finale est longue et chaleureuse sans être brûlante ce qui nous confirme que le vin a été bien maîtrisé. 91 pts (Merci Martin)
Domaine Hubert Lignier Morey-Saint-Denis Premier Cru Blanchards 2010 On revient immédiatement sur le chemin de la légèreté et de la finesse sans pour autant perdre en puissance puisque celui-ci n'a pas souffert d'être servi immédiatement après le C9P bien au contraire ! Le nez est des plus expressif dès l'ouverture de la bouteille et me séduit immédiatement avec ses parfums délicats et sa légère pointe de fumée qui ajoute complexité et élégance. La bouche est généreuse avec un fruit très doux et une magnifique persistance. Le boisé se fait légèrement sentir mais ne nuit aucunement à l'équilibre du vin. Très belle réussite d’ensemble qui me fait regretter de ne pas en avoir acheter d'avantage ! 93 pts (Mon offrande)
Domaine des Lambrays Clos des Lambrays Grand Cru 2009
Un domaine que j'affectionne particulièrement et qui est venu me chercher une fois de plus lors de ce dîner ! L'aveugle ne ment pas, on s'y découvre un peu plus à chaque fois !!! Le nez est dans la même ligné que le vin précédent avec un parfum des plus expressif et sensuel sur les fruits frais et les épices exotiques. La texture en bouche est des plus soyeuse et présente une intensité et une complexité qui se développe au fur et à mesure que le vin gagne en aération. L'équilibre y est malgré la jeunesse criante de celui-ci et le millésime jugé généreux et je crois qu'il nous offrira quelques choses de magique lorsqu'il atteindra sa pleine maturité. 94 pts (Merci François)
Merci à Martin pour la pizza de l'after et les quelques "petits" extra qui ont su agrémenter notre soirée !!!
Jean-Philip Journeault- Messages : 273
Date d'inscription : 02/02/2012
Re: Dîner bourguignon d'avant les fêtes : 11 décembre
Jean-Philip Journeault a écrit:
Domaine des Lambrays Clos des Lambrays Grand Cru 2009
Un domaine que j'affectionne particulièrement et qui est venu me chercher une fois de plus lors de ce dîner ! L'aveugle ne ment pas, on s'y découvre un peu plus à chaque fois !!! Le nez est dans la même ligné que le vin précédent avec un parfum des plus expressif et sensuel sur les fruits frais et les épices exotiques. La texture en bouche est des plus soyeuse et présente une intensité et une complexité qui se développe au fur et à mesure que le vin gagne en aération. L'équilibre y est malgré la jeunesse criante de celui-ci et le millésime jugé généreux et je crois qu'il nous offrira quelques choses de magique lorsqu'il atteindra sa pleine maturité. 94 pts (Merci François)
J'ai ouvert la même bouteille avec Martin samedi soir en ne sachant pas que vous l'aviez goûté la veille! Nez pas en place au départ qui s'est tranquillement mis en place au courant de la dégustation mais qui est demeuré tout de même assez effacé. Bouche vieillotte, beaucoup de feuilles morte et une touche de fourrure animal... Assez peu de fruit dans cette bouteille! Martin croyait à un 2004 au départ et grosse déception au dévoilement... Bouteille pas net vs variabilité dans les bouteilles? Ce n'est pas la première fois que j'ai des déceptions sur certaines bouteilles du Clos des Lambrays! À revoir...
Alexandre Deslauriers- Messages : 1283
Date d'inscription : 09/06/2009
Age : 41
Page 3 sur 3 • 1, 2, 3
Sujets similaires
» Un diner avant la période des fêtes ?
» Dîner des fêtes entre amis C&S
» C-R, dîner des fêtes entre potes
» C-R, diner des fêtes entre potes - Version 2011
» Dîner bourguignon au QG vendredi 21 mars
» Dîner des fêtes entre amis C&S
» C-R, dîner des fêtes entre potes
» C-R, diner des fêtes entre potes - Version 2011
» Dîner bourguignon au QG vendredi 21 mars
Page 3 sur 3
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Hier à 20:19 par Yves Martineau
» Semaine du 10 novembre 2024
Hier à 8:13 par Michel Therrien
» Les petites pépites pour le temps des fêtes?
Mer 13 Nov 2024 - 11:57 par Alain Roy
» Semaine du 17 mars 2024
Dim 10 Nov 2024 - 15:21 par Yves Martineau
» Un très beau mercurey blanc... en magnum!
Dim 10 Nov 2024 - 14:13 par Yves Martineau
» Semaine du 3 novembre 2024
Sam 9 Nov 2024 - 19:31 par Patrick Ayotte
» Semaine du 27 octobre 2024
Sam 9 Nov 2024 - 11:51 par Yves Martineau
» Semaine du 20 octobre 2024
Lun 4 Nov 2024 - 9:14 par Patrick Ayotte
» Événement Clos Rougeard (21 octobre 2024)
Mar 29 Oct 2024 - 16:57 par PeteVungoc
» Semaine du 13 octobre 2024
Lun 28 Oct 2024 - 20:22 par Frederick Blais
» Les loteries 2024
Ven 25 Oct 2024 - 18:04 par Ludwig Desjardins
» Rubrique thé de l'année
Dim 13 Oct 2024 - 12:09 par PeteVungoc
» Semaine du 6 octobre 2024
Sam 12 Oct 2024 - 10:57 par Yves Martineau
» Semaine 23 Septembre 2024
Mar 8 Oct 2024 - 18:38 par François Guyot
» Semaine du 29 septembre 2024
Mar 8 Oct 2024 - 18:12 par François Guyot