Puisqu'il faut boire: Semaine du 7 décembre!

Avez-vous commencé votre semaine?
De notre côté et pour accompagner les sushis,

Sonnenglanz 2002 Gewurztraminer, Domaine Bott-Geyl
Vin issu d'un des 51 "Alsace Grand Cru", il est situé sur la commune de Beblenheim avec un sol marneux-calcaire.
La robe est jaune vieil or avec teinte orangée....ça sera riche!
Litchi, miel, fleurs et écorces d'orange nous donnent un bouquet de grande intensité et fort complexe.
Une bouche qui offre un beau volume, une belle densité, un équilibre quasi moelleux (le domaine est en biodynamie depuis 2002 et travaille sur le modèle Zind Humbrecht) et sans lourdeur. Ce côté doucereux n'apporte pas un beau mariage avec les sushis si ce n'est que pour ceux ayant un peu "tempura". Le vin est riche, gras, moelleux et devrait meiux accompagner des fromages persillés. 16,5/20. On va finir le reste demain soir! Pas un "éclat de soleil" pour ma blonde.

Comme vous le savez, 4 cépages alsaciens dits nobles sont autorisés en grand cru: Riesling, Muscat, Pinot Gris et Gewurztraminer. Il y a 2-3 exceptions......

Je crois que c'est le Sylvaner qui est admis en grand cru depuis 2005 sur 2 lieu-dits spécifiques dont je ne me souviens pas du nom... mais je vais fouiller.

Mario

Voila la réponse trouvée sur le site des vins d'Alsace (http://www.vinsalsace.com/IMG/pdf/GrandCru.pdf):

- Un décret en 2005 autorise le Sylvaner sur le grand cru Zotzenberg et les vins d'assemblage sur le Grand cru Altenberg de Bergheim
- Un décret de 2007 autorise les vins d'assemblage sur le grand cru Kaefferkopf

Mario

Tout bon!
Je pensais que le Grand Cru Schoenenbourg pouvait faire un assemblage/complantation tout comme l'Altenberg de Bergheim, mais il semble que "pas encore".

Les bons chiliens, comme les vampires, viellissent-ils? Bue sur 2 jours, le Cabernet-sauvignon, Reserva de Familia, De Martino, 1999 ouvert hier m'a énormément plu. Une robe pourpre, séduisante, aux reflets plus rosacés qu'orangés au pourtour, précède un nez généreux, mentholé, aux effluves de sapinage, d'olives, de cassis. ("Sapinage"... si je suis franc, c'est proche du plant de tomates avec des aiguilles de sapin... ) , D'une jeunesse presque impossible. Thé des bois à l'aération, attachez-moi quelqu'un, je flippe, peut-être pris par surprise. La bouteille prélevée à la hâte au cellier ne me diictait pas plus que: "Tiens, un chilien de 10 ans, on va voir ce que ça dit...". En bouche, les tanins sont fins, tout juste un peu accrochants, lvrantg les petis fruits rouges et noirs à profusion. Une finale sucrée, confiturée, et je me dis: "Wow! J'en voudrais une caisse..." Bouteille unique, cependant. Manque de foi, ou d'audace. J'aurais du!!! Mon intérêt pour le Chili vient de se réveiller. Je suis à l'écoute. ZIn

(ET À QUI DE DROIT, si tu veux ouvrir une Foilard 2002 pour Noèl, va falloir opérer... )

Pour agrémenter la soporifique partie du CH lundi soir (mais victoire tout de même )

Auxey-Duresses DEux Montille 2006: Frais, belle texture, et bonne acidité. Je perçois du melon de miel en bouche. Pourra durer encore plusieurs années mais c’est déjà si bon. 16/20

Château Giscours Margaux 1976: Lorsque je le croyais mourir dans mon verre, il s’est relevé en forme. Signe que même les plus vieux vins ont parfois besoin d’aération (30 minutes dans ce cas) avant de livrer leurs secrets. Encore beaucoup de fruit pour l’année, cerises surettes avec des notes tertiaires, du thé, du sous bois. Toujours surprenant de voir une vieille bouteille avec autant de vie. 15/20

Château La Croix du Casse Pomerol 2000 : Mon WOW de la soirée. Beaucoup de fruits noirs, un peu de fumé, des tannins biens présents mais nobles. Bel équilibre et belle présence en bouche. Une longue finale sur les fruits noirs. À attendre encore quelques années, mais déjà superbe.17.5/20

Oreno 2005 : Bombe de fruits mais un bel équilibre. Fais très jeune Bordeaux. Tannins souples et finale d’une bonne longueur. Un peu guidoune. À attendre encore plusieurs années. 15/20

Rien encore cette semaine ... avec les Fêtes qui viennent on se surveille un peu plus ... Premier souper de Noël à La Montée ce soir par contre et party de bureau vendredi ... On ne boira pas grand, mais bien je crois.

Claude Boulanger a écrit:
(ET À QUI DE DROIT, si tu veux ouvrir une Foilard 2002 pour Noèl, va falloir opérer... )

Ben j'ai relu les clauses à l'endos et on parlait pourtant de 2005

Ça va finir en Cour....

À QUI DE DROIT: Oups le dernier "2" est à l'envers. Rappelle ton huissier! C'est tivident... du bojo de 7 ans, qui garderait ça dans sa cave...

ZIn

(T'Inquiètes, elles sont bien au frais...Mais, ne retarde pas trop, elles ont quand même 4 ans!!! )

Claude Boulanger a écrit:À QUI DE DROIT: Oups le dernier "2" est à l'envers. Rappelle ton huissier! C'est tivident... du bojo de 7 ans, qui garderait ça dans sa cave...

ZIn

(T'Inquiètes, elles sont bien au frais...Mais, ne retarde pas trop, elles ont quand même 4 ans!!! )

Moi, Claude

Tu pourrais être surpris...

Et qu'est-ce que vous faites avec le contenu...?

ZIn

(Daniel: Yves me dit la même chose...! Je lui tire la pipe.)

Souper de Noël d’une de nos filiales hier à La Montée :

Clos Marie Manon coteaux du languedoc 2005 : J’avais souvent entendu Karl Duval et Yves Martineau vanter ce blanc. J’ai donc sauté dessus lorsque je l’ai vu sur la carte. Première agréable surprise : l’étiquette affiche 12.5% d’alcool! Le nez est fruité, joyeux et doux sur le miel, la pêche, la mangue, l’amande et les agrumes mûrs. La bouche est caressante sans être lourde, riche sans être molle, douce, sans être unidimensionnelle. Beaucoup d’éclat et de fraîcheur tant au niveau des parfums que de la structure. Très bien.

Ayant rapidement éclusé les deux dernières bouteilles de 2005, on s’attaque à la dernière de 2004!

Clos Marie Manon coteaux du languedoc 2004 : Couleur nettement plus foncée que sur les 2005. Nez affichant un registre oxydatif sur le beurre, les fruits secs, les noix et les fleurs fanées. La bouche est droite, costaude, longue, mais ne possède pas le charme de la précédente. Je ne sais si c’est l’effet millésime ou la qualité de la bouteille, mais celle-ci, sans être désagréable, ne s’est pas montré aussi jouissive que les 2005. Bien.

N'en chercher plus, la cave est vide!

Philippe Bornard melon le rouge-queue arbois pupillin 2005 : Vin issu d’un cépage que je ne connaissais pas et qui semble être une variété de chardonnay. Son nom vient de la rafle qui rougit lorsque le raisin est mûr. Nez frais sur les agrumes, la crème fraîche, avec une pointe de menthe sauvage. La bouche est vigoureuse, tendue et fraîche, mais sans impression de minceur. La finale est longue, finement amère, mais de belle ampleur. Un vin qui a un peu de mal à passer après les Manon, mais qui révèle de bien belles qualités à l’aération. Bien.

Fabbrica di San Martino colline lucchesi rosso 2006 : 100% sangio, 100% bio et possiblement 0% de soufre! Nez explosif et parfumé sur la cerise noire, les fleurs fraîches, la réglisse et le tabac. La bouche est juteuse, fraîche et ample à la fois, affichant une belle maturité et une légère impression crémeuse. Un vin qui a ravi tout le monde avec une personnalité charmante, un côté clairement hédoniste, mais une pureté et un éclat du plus bel effet. Très bien.

On poursuit sur la lancée des soupers de Noël dès ce soir, avec un repas chez Jun I!

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:
Clos Marie Manon coteaux du languedoc 2005 : J’avais souvent entendu Karl Duval et Yves Martineau vanter ce blanc. J’ai donc sauté dessus lorsque je l’ai vu sur la carte. Première agréable surprise : l’étiquette affiche 12.5% d’alcool! Le nez est fruité, joyeux et doux sur le miel, la pêche, la mangue, l’amande et les agrumes mûrs. La bouche est caressante sans être lourde, riche sans être molle, douce, sans être unidimensionnelle. Beaucoup d’éclat et de fraîcheur tant au niveau des parfums que de la structure. Très bien.

Ayant rapidement éclusé les deux dernières bouteilles de 2005, on s’attaque à la dernière de 2004!

Clos Marie Manon coteaux du languedoc 2004 : Couleur nettement plus foncée que sur les 2005. Nez affichant un registre oxydatif sur le beurre, les fruits secs, les noix et les fleurs fanées. La bouche est droite, costaude, longue, mais ne possède pas le charme de la précédente. Je ne sais si c’est l’effet millésime ou la qualité de la bouteille, mais celle-ci, sans être désagréable, ne s’est pas montré aussi jouissive que les 2005. Bien.

N'en chercher plus, la cave est vide!

Coudonc Vincent ces produits sont de ma cave ou quoi ?...car selon CellarTracker il me reste 2 x 2005 et 1 x 2004

Je suis en accord avec tes commentaires...reste que le 2007 est encore supérieur au 2005 AMHA...je vais m'arranger pour t'y faire goûter lors d'une prochaine rencontre.

Karl Duval a écrit:Coudonc Vincent ces produits sont de ma cave ou quoi ?...car selon CellarTracker il me reste 2 x 2005 et 1 x 2004

Tu pourrais être surpris! Sans les mains, disait le magicien.

Quinta do Passadouro Reserva 2006:

Un vin sec du Douro dans le style Porto sec, beaucoup de fruits noirs bien mur, tout de même assez frais, tannins serré, poussiéreux, massif en jeunesse mais tellement bien équilibré et agréable, finale sur le fruit et la minéralité. 16.5/20

toute une soirée pour moi ce jeudi :

clos de l'obac 2004 : vraiment très surpris par ce vin, beaucoup de fruit et de matière c'est confituré mais c'est léger vs ce à quoi je m'attendais. Très bon pour commencer la soirée

Chateau Beauregard 1998 : la surprise de la soirée, un des meilleurs bordeaux bu dernièrement. rien à voir avec le fruit des premiers crus mais en ce moment tout est la , le fruit, la viande et pleins d'autres choses que je ne peux expliquer mais un nez et une longueur super, un équilibre parfait pour ce soir. bu sans repas. super

Pontet-Canet 1998: vraiment un bon bordeaux de qq années mais rien à voir avec le Beauregard. Par contre je vais m'en procurer 2 ou 3 autre pour m'aider a faire vieillir les autres bordeaux de ma réserve. Je n'ai commencer qu'a collectionner les bordeaux que lors du millésimes 2000

Carl

Domaine Jean-Louis Chave St. Joseph 2006
Nez parfumé très classique de violettes avec du poivre, un peu de chocolat et de cerises rouges.

Bouche d’une belle fraicheur, une texture aérienne digne des belles voisines du Nord. On sent l’élevage mais il ne laisse rien d’asséchant. Les saveurs sont discrètes, le vin est dense mais un peu fermé à ce stade, avec de beaux tanins fins et une belle minéralité. Il ne manque pas de fruit, la finale est harmonieuse et précise. Belle bouteille mais pas donnée pour l’appellation, même si elle est certainement dans le haut du panier. Un peu plus aérien que le très bon 2005. Revoir dans 3 à 5 ans. 91+ pts


Château Montus Madiran 2001
Nez explosif d’encre et de fruit noir frais, de la truffe. Il semble encore bien fringuant et fougueux avec une attaque sur le fruit noir, une bonne acidité. Il montre une jeunesse insolente. Le vin semble savoureux et prometteur, mais les tanins sont asséchants en finale, ce qui soulève bien des questions à huit ans d’âge. Ces tanins vont-ils se fondre et le vin arriver à maturité sans sécher? 87 (+?) pts

Yves Martineau a écrit:[Château Montus Madiran 2001
Ces tanins vont-ils se fondre et le vin arriver à maturité sans sécher? 87 (+?) pts

j'avais acheté une bonne quantité de ce vin a sa sortie et en boit une par année depuis... je partage ton avis, la masse tannique de ce vin semble évoluer très lentement, en esperant que le fruit sera persistant...

Sébastien, c'est un des rares vins dont j'ai acheté une caisse, en souhaitant retrouver la magie du 1989 qui avait été splendide en 1999 à dix ans d'âge. Je n'y toucherai plus avant 2011 voire 2012.

Mes notes antérieures en 2006 et 2007 parlaient d'un vin prometteur mais pas prêt à boire. Qu'il ne soit pas prêt en 2009, ça me va mais c'est la première fois qu'il me semble vraiment asséchant et ça m'inquiète un peu. Je croise les doigts et j'attendrai au moins deux ans.

Lors d’un souper chez Jun I hier :

Spy Valley marlborough riesling 2008 : Nez de lime fraîche, de gomme de pin, avec des nuances fumées de caillou chaud. La bouche affiche une belle rondeur, possiblement tributaire d’un poil de résiduels, mais également de l’éclat et de la vigueur. Pas complexe, ni exceptionnellement raffiné, ce vin est équilibré et plaisant. Bien.

Je pensais nous faire plaisir, hier soir, avec des brochettes de boeuf, en ouvrant un vin bordelais du millésime 2000. Une petite heure en carafe mais rien à faire! Je le redéguste ce soir car il en reste en ta...dans la carafe! Pas mieux et même dure.

Les Grands Chênes Médoc 2000
Une robe pourpre d'intensité moyenne. Un nez peu bavard avec poivron, une touche de cèdre et du cassis. La bouche est droite, mince, de bonne fraîcheur avec une longueur à ne pas essouffler le coureur du premier jour! Un vin qu'il ne faut plus attendre. 14/20 en étant généreux.

J'aurais dû lire un peu avant d'ouvrir cette bouteille dont plus de 50% se retrouve à l'évier maintenant. J'avais dégusté ce vin en 2005 et en retournant sur TWA, j'ai retrouvé mon CR de dégustation,

Date: le 28 novembre 2005,
Prix: 29.00$
Note: 84
50% MERLOT / 45% CS / 5% CF.
Ce n'est pas la cuvée Prestige que nous avons reçu au Québec.
Nez unidimensionnel de poivron avec peu de fruits noirs. Vin droit avec amertume et manque de chair. Me plaît nettement moins.

Parker semble avoir dégusté 2 vins différents à savoir celle plus haut cité ainsi qu'une cuvée prestige. Il note la première 86-87 et 88 pour la cuvée Prestige. Considérant l'admiration qu'a RP pour Bernard Magrez, ce vin est vraiment noté bas et ressemble pas mal à ma notation plutôt faible.

Un vendredi soir Michel... Tu te fais mal pour rien!

C'est signe d'un party de Noël réussi quand on ouvre un Domaine du Pegau entre 4:00 et 5:00am.

Mais c'est aussi annonciateur de lendemains moins faciles!

Yves Martineau a écrit:C'est signe d'un party de Noël réussi quand on ouvre un Domaine du Pegau entre 4:00 et 5:00am.

Mais c'est aussi annonciateur de lendemains moins faciles!

Tu te lèves ou pas encore couché

Marchesi di Frescobaldi Castelgiocondo Brunello di Montalcino 1990 (format 3L)

Bu d'une bouteille qu'un collègue a acheté il y a 13 ans et qu'il a conservé dans son bureau, debout...

Le moment de l'ouverture de la bouteille en est un d'exitation. Je n'ai jamais bu de vin italien aussi vieux, surtout conservé de cette facon. Le bouchon en parfait état se retire aisément et le vin sent bon dès ce moment...

La robe est d'un brun très foncé avec le tour du disque orangé. Au nez, on y percois du fruit comme la prune et la datte, le tout accompagné de senteur de feuilles mortes et de vieux cuir. En bouche, la prune prend une bonne place, tout comme les arômes tertiaires. Une certaine acidité est encore présente et le vin prend au moins 30 minutes avant que les tannins soient plus docile, la finale étant asséchante.

Je dirais que le vin a été à son mieux un bon 45 minutes après l'ouverture de la bouteille...Encore une belle expérience pour moi, même si moins agréable que celle vécue avec le Kirwan 1973 la semaine dernière. Tous les personnes présente ont aussi bien appréciés, en particulier le "propriétaire" de la dite bouteille qui a dit qu'il a bien fait de la partager !

Patrick