Buvez-vous cette semaine? 30 novembre.
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Pierre Beauregard
Frederick Blais
Frederik Boivin
Julien Martel
Luc Rodrigue
Gael Giraud
Claude Boulanger
Patrick Ayotte
Pascal Bricault
Ludwig Desjardins
Michel Larouche
Yves Martineau
Michel Therrien
17 participants
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Re: Buvez-vous cette semaine? 30 novembre.
Gevrey Chambertin 1er cru Combe aux moines René Leclerc 2001après l'ouverture, les notes tertiaires étaient dominantes voire envahissantes...mais en évoluant dans le verre on tombe de plus en plus sous le charme de ce vin, à maturité ++, soyeux, concentré, étonnant pour le millésime, comme quoi, on ne doit pas forcément dégager des conclusions générales d'un millésime mais bien y aller au cas par cas! nez de sous bois mélangé à la griotte, en bouche c'est suave, une belle sapidité, tapisse de saveurs le palais. un bourgogne comme ma mère aimerait, fin, sur un repas doit être magnifique. Je l'aurai peut être aimé 2 ans avant à moins que comme le Cazetiers de chez Bruno Clair, il est cette tendance à basculer rapidement sur des notes tertiaires...une marque du terroir dans ce coin là?
Invité- Invité
Re: Buvez-vous cette semaine? 30 novembre.
Ce soir, ce n'est pas un vendredi soir ordinaire. Il complète une semaine qui vient tout juste de boulverser ma vie, de la changer drastiquement, mais d'un dosage de bonheur hors du commun. J'ai su que je vais être père pour les 2e et 3e fois ! Et oui, des jumeaux seront à la maison (si tout va bien - ce que j'espère grandement) en juin prochain. Ce genre d'événement, ca se fête. Voici donc un CR du vin bu lorsque ma fille de 3 ans, future grande soeur, s'eut laisser endormir sous le regard fier de son père...
Château Kirwan 3e Grand Cru Classé, Margaux 1973
La robe est translucide et très clairement évoluée, sur le rouge orangé vieille brique. Le nez est impressionnant et bien présent, d'une classe que je ne connaissais pas encore. Un peu de fruit rouge est toujours présent, tout comme des notes d’épices douces comme la cannelle. Les notes tertiaires y sont aussi. Feuilles mortes, vieux bois, c’est difficile à décrire, mais c’est très beau. En bouche, je suis stupéfait. Il y a encore du fruit ! Cerise acidulée, fraise très mûre, un peu d’épices, caramel doux. En milieu de bouche, les saveurs vont tranquillement vers les notes de cèdre, de thé noir et de sous-bois, le tout sur une finale longue et tout en douceur. Quelle classe !
Plus le temps passe, plus le petit côté épicé et l’acidité présente en bouche me charme. Je remarque aussi des saveurs de mélasse en bouche. Trois heures après l’ouverture de la bouteille (qui fût pénible, le bouchon ayant cassé en deux et une partie de celui-ci a terminé dans la bouteille), le vin n’est pas encore mort, agrémentant mon plaisir. Toute une expérience !
Voici la robe :
Si tous les vieux vins offre une telle prestance, j’en veux d’autres ! Heureusement, j’ai aussi un Kirwan 1975 qui attends patiemment en cave…
Voici une partie du courriel recu de la part de Marielle Didry, Chargée de communication du Château Kirwan concernant mon questionnement sur l’acquisition de vieux millésimes de Kirwan. Voici ce qu’elle mentionnait sur le 1973 :
Monsieur Ayotte,
Nous vous remercions pour votre email et l'intérêt que vous portez à château Kirwan.
Il est vrai que nous n'avons aucun écrit détaillé sur ces millésimes, faute d'avoir eu cette exigence d'archive à l'époque. Pour tout vous dire 73 était loin d'être une excellente année à Bordeaux, très petite quantité de ce que j'en sais (grêle, raisins abîmés ??), donc un millésime aujourd'hui difficile à trouver.
Enfin, pour finaliser cette explication, le château subissait dans les années 70 des mauvais choix opérés précédemment, et la qualité du cru s'est "réveillée" dans le milieu des années 80. il a donc traversé un creux dans la vague dans les années 70.
Une chance que j'ai quand même pris la chance de me procurer cette bouteille, sinon je serais passé tout près d'une de mes plus belles expérience reliée au vin !
Bonne fin de semaine à tous !
Patrick
Château Kirwan 3e Grand Cru Classé, Margaux 1973
La robe est translucide et très clairement évoluée, sur le rouge orangé vieille brique. Le nez est impressionnant et bien présent, d'une classe que je ne connaissais pas encore. Un peu de fruit rouge est toujours présent, tout comme des notes d’épices douces comme la cannelle. Les notes tertiaires y sont aussi. Feuilles mortes, vieux bois, c’est difficile à décrire, mais c’est très beau. En bouche, je suis stupéfait. Il y a encore du fruit ! Cerise acidulée, fraise très mûre, un peu d’épices, caramel doux. En milieu de bouche, les saveurs vont tranquillement vers les notes de cèdre, de thé noir et de sous-bois, le tout sur une finale longue et tout en douceur. Quelle classe !
Plus le temps passe, plus le petit côté épicé et l’acidité présente en bouche me charme. Je remarque aussi des saveurs de mélasse en bouche. Trois heures après l’ouverture de la bouteille (qui fût pénible, le bouchon ayant cassé en deux et une partie de celui-ci a terminé dans la bouteille), le vin n’est pas encore mort, agrémentant mon plaisir. Toute une expérience !
Voici la robe :
Si tous les vieux vins offre une telle prestance, j’en veux d’autres ! Heureusement, j’ai aussi un Kirwan 1975 qui attends patiemment en cave…
Voici une partie du courriel recu de la part de Marielle Didry, Chargée de communication du Château Kirwan concernant mon questionnement sur l’acquisition de vieux millésimes de Kirwan. Voici ce qu’elle mentionnait sur le 1973 :
Monsieur Ayotte,
Nous vous remercions pour votre email et l'intérêt que vous portez à château Kirwan.
Il est vrai que nous n'avons aucun écrit détaillé sur ces millésimes, faute d'avoir eu cette exigence d'archive à l'époque. Pour tout vous dire 73 était loin d'être une excellente année à Bordeaux, très petite quantité de ce que j'en sais (grêle, raisins abîmés ??), donc un millésime aujourd'hui difficile à trouver.
Enfin, pour finaliser cette explication, le château subissait dans les années 70 des mauvais choix opérés précédemment, et la qualité du cru s'est "réveillée" dans le milieu des années 80. il a donc traversé un creux dans la vague dans les années 70.
Une chance que j'ai quand même pris la chance de me procurer cette bouteille, sinon je serais passé tout près d'une de mes plus belles expérience reliée au vin !
Bonne fin de semaine à tous !
Patrick
Re: Buvez-vous cette semaine? 30 novembre.
Agréables retrouvailles hier soir au Steak Frites, suit à un "call à Imar". Le thème choisi par Martial (Mlala dans une autre vie), sans surprise: 'Buvons grand, c'est Noel!". Alors, d'entrée de jeu, Daniel (Dom Pérignon) nous honore d'un Corton-Charlemagne, Bonneau du Martray, 1996, d'une magnifique robe jaune-or, présentait un nez plutôt fermé au début, évoluant sur des notes attendues de caramel au beurre, gras et beurré en bouche, d'une longueur persistante, sur le caramel. Il ne faut pas hésiter à carafer ces grands blancs, ils y gagnent toujours en expression. Excellent (Merci Daniel).
Confronté sans tarder au Chablis Fourchaumes VV (1er Cru), Laroche, 2005: ce dernier (mon offrande) fut le seul servi à l'aveugle, et Yvan et Daniel étaient sur le sauvignon, en Australie, et en Nouvelle-Zélande, bref dans le champs! Il est vrai que les jeunes chablis nous semblent un peu fûmés, aériens, citronnés, la minéralité nous trompant souvent sur l'origine. Martial, laissait les deux copains se fourvoyer, mais ne s'est pas fait leurrer: "il y du beurre là-dedans." Bien oui, mon Martial! Très éloigné du Corton-Charlemagne, cependant.
Ensuite les rouges, un Clos la Roche, Rousseau, 2002 ouvert par Martial, très expressif au nez, framboises sauvages, épices (clou de girofle?), ample, goulu, généreux, soyeux, en fait un blockbuster. Excellent, un pinot typé de très grande classe.
Yvan nous présente de suite son Diamond Creek, Gravely Meadows, 1996. Wow! Portion d'éternité. Charme total et élévation unanime! Graphite au premier nez, très Rive Gauche, acidité parfaitement balancée, aucun accroc, de la soie au palais, ce grand californien a reçu les éloges de la foule en délire! La perfection sur les bifteks et les champignons sautés. Plénitude, rendez-vous avec un vin à son apogée. Quant à moi, la mémoire est une faculté qui oublie, mais je le risque dans mon Top 10 des expériences de dégustations. Au fait, la bouteille s'est vidée le temps de le dire...
J'ouvre finalement mon Tignanello, Antinori, 1999. Malgré une belle robe rubis-grenat, aux pourtours teintés légèrement d'orangé, le gros toscan était fermé à l'ouverture, fermé sur le repas, fermé en fin de soirée. Malgré une tentative désespérée en carafe. Texture veloutée en bouche, notes de chocolat en finale, mais il nous a quand-même déçus... Pas ce à quoi le Tig nous avait habitué... Bon, sur l'échelle W-M-L.
Une sacrée belle soirée, sur le signe de l'amitié, de la simplicité et de l'authenticité. On remet ça les gars!
Je m'ennuie de ces soupers festifs à 4 ou 5. Vive les 'Calls à Imar"! Me semble qu'un certain Pierre serait dû pour une...
ZIn
Confronté sans tarder au Chablis Fourchaumes VV (1er Cru), Laroche, 2005: ce dernier (mon offrande) fut le seul servi à l'aveugle, et Yvan et Daniel étaient sur le sauvignon, en Australie, et en Nouvelle-Zélande, bref dans le champs! Il est vrai que les jeunes chablis nous semblent un peu fûmés, aériens, citronnés, la minéralité nous trompant souvent sur l'origine. Martial, laissait les deux copains se fourvoyer, mais ne s'est pas fait leurrer: "il y du beurre là-dedans." Bien oui, mon Martial! Très éloigné du Corton-Charlemagne, cependant.
Ensuite les rouges, un Clos la Roche, Rousseau, 2002 ouvert par Martial, très expressif au nez, framboises sauvages, épices (clou de girofle?), ample, goulu, généreux, soyeux, en fait un blockbuster. Excellent, un pinot typé de très grande classe.
Yvan nous présente de suite son Diamond Creek, Gravely Meadows, 1996. Wow! Portion d'éternité. Charme total et élévation unanime! Graphite au premier nez, très Rive Gauche, acidité parfaitement balancée, aucun accroc, de la soie au palais, ce grand californien a reçu les éloges de la foule en délire! La perfection sur les bifteks et les champignons sautés. Plénitude, rendez-vous avec un vin à son apogée. Quant à moi, la mémoire est une faculté qui oublie, mais je le risque dans mon Top 10 des expériences de dégustations. Au fait, la bouteille s'est vidée le temps de le dire...
J'ouvre finalement mon Tignanello, Antinori, 1999. Malgré une belle robe rubis-grenat, aux pourtours teintés légèrement d'orangé, le gros toscan était fermé à l'ouverture, fermé sur le repas, fermé en fin de soirée. Malgré une tentative désespérée en carafe. Texture veloutée en bouche, notes de chocolat en finale, mais il nous a quand-même déçus... Pas ce à quoi le Tig nous avait habitué... Bon, sur l'échelle W-M-L.
Une sacrée belle soirée, sur le signe de l'amitié, de la simplicité et de l'authenticité. On remet ça les gars!
Je m'ennuie de ces soupers festifs à 4 ou 5. Vive les 'Calls à Imar"! Me semble qu'un certain Pierre serait dû pour une...
ZIn
Claude Boulanger- Messages : 58
Date d'inscription : 19/06/2009
Re: Buvez-vous cette semaine? 30 novembre.
Bravo Patrick pour la bonne nouvelle, bravo Claude pour ce line up de rêve !
Grosse dégustation hier soir à la Colombe, mon repas de Noël d'amateurs de vin :
Mon podium :
1/ Rayas blanc 2005 : une finesse exemplaire, un vin soyeux et velouté tout en élégance et discrétion. Très long. A revoir dans 5 ans mais se boit déjà TRÈS facilement.
2/ Mouline 2000 : encore bien jeune, un vrai petit monstre sur les épices, le poivre. Ample, des tannins puissants. Long en bouche, gros travail sur la gencive !
3/ Climens 1989 ; un petit jeune qui joue dans le registre de la finesse et de l'élégance également. Très belle note sucrée pour conclure sur la délicieuse tarte aux bleuets.
Puis dans le désordre :
Gaja Costa Russi 1988 : très bien. Pas trop confituré, à point, belle matière, de la mâche, épices et fruits rouges, puissant. 1ère rencontre réussie avec cette grande maison.
Ducru Beaucaillou 1986 : un nez splendide et en bouche un vin que je trouve un poil dilué. De très beaux restes cependant, mais je pense qu'il ne pourra qu'évoluer négativement.
Cos d'Estournel 1988 :ne délivre pas grand chose au début puis avec l'aération reprend bien de la vigueur et nous offre un vin raffiné et à maturité. Comme pour Ducru, j'attendais un peu plus en matière de... matière.
Ermitage le Pavillon de Chapoutier 1994 : très beau vin. A point également. Puissant, épices et fruits rouges également, tannins fins. équilibré. Un Ermitage qui allie finesse et puissance.
Léoville Las Cases 2001 : superbe bouteille encore très jeune avec un nez exubérant qui dégage trop de vanille. En bouche ça explose, ça tapisse, ça repeint le palais et les dents sans vulgarité. A laisser tranquillement vieillir puis à regoûter dans 10 ans. Le type de bouteille que je veux dans ma cave.
En ce qui me concerne, c'est la dernière de l'année, la diète commence. Ca me fera pas de mal !
Bonne fêtes à tous
Gaël
Grosse dégustation hier soir à la Colombe, mon repas de Noël d'amateurs de vin :
Mon podium :
1/ Rayas blanc 2005 : une finesse exemplaire, un vin soyeux et velouté tout en élégance et discrétion. Très long. A revoir dans 5 ans mais se boit déjà TRÈS facilement.
2/ Mouline 2000 : encore bien jeune, un vrai petit monstre sur les épices, le poivre. Ample, des tannins puissants. Long en bouche, gros travail sur la gencive !
3/ Climens 1989 ; un petit jeune qui joue dans le registre de la finesse et de l'élégance également. Très belle note sucrée pour conclure sur la délicieuse tarte aux bleuets.
Puis dans le désordre :
Gaja Costa Russi 1988 : très bien. Pas trop confituré, à point, belle matière, de la mâche, épices et fruits rouges, puissant. 1ère rencontre réussie avec cette grande maison.
Ducru Beaucaillou 1986 : un nez splendide et en bouche un vin que je trouve un poil dilué. De très beaux restes cependant, mais je pense qu'il ne pourra qu'évoluer négativement.
Cos d'Estournel 1988 :ne délivre pas grand chose au début puis avec l'aération reprend bien de la vigueur et nous offre un vin raffiné et à maturité. Comme pour Ducru, j'attendais un peu plus en matière de... matière.
Ermitage le Pavillon de Chapoutier 1994 : très beau vin. A point également. Puissant, épices et fruits rouges également, tannins fins. équilibré. Un Ermitage qui allie finesse et puissance.
Léoville Las Cases 2001 : superbe bouteille encore très jeune avec un nez exubérant qui dégage trop de vanille. En bouche ça explose, ça tapisse, ça repeint le palais et les dents sans vulgarité. A laisser tranquillement vieillir puis à regoûter dans 10 ans. Le type de bouteille que je veux dans ma cave.
En ce qui me concerne, c'est la dernière de l'année, la diète commence. Ca me fera pas de mal !
Bonne fêtes à tous
Gaël
Gael Giraud- Messages : 2023
Date d'inscription : 07/06/2009
Age : 104
Localisation : Mtl-Marseille
Re: Buvez-vous cette semaine? 30 novembre.
Claude Boulanger a écrit:Agréables retrouvailles hier soir au Steak Frites, suit à un "call à Imar". Le thème choisi par Martial (Mlala dans une autre vie), sans surprise: 'Buvons grand, c'est Noel!". Alors, d'entrée de jeu, Daniel (Dom Pérignon)
Une sacrée belle soirée, sur le signe de l'amitié, de la simplicité et de l'authenticité. On remet ça les gars!
Je m'ennuie de ces soupers festifs à 4 ou 5. Vive les 'Calls à Imar"! Me semble qu'un certain Pierre serait dû pour une...
ZIn
Ah la gang du Sud!
La gang du Nord vous aime!
ps: Félicitations Patrick. Heureuse nouvelle.
ps: Claude, tu diras salut à Yvan......il me reste quelques vieux bordeaux 89 et 90 qui n'attendent que le moment de respirer un peu d'air!
_________________
WineBoy
La dégustation à l'aveugle est une grande leçon d'humilité.
Michel Therrien- Messages : 10010
Date d'inscription : 01/06/2009
Age : 61
Localisation : Joliette
Re: Buvez-vous cette semaine? 30 novembre.
Quelques vins dégustés O'Thym cette semaine.
Chablis Grand Cru, Vaudésir 2002, Louis Michel
Une robe jaune or pâle.
Un nez bien typé avec des notes lactées, pierres chaudes et du miel. Une bouche avec un "beau petit gras", une belle rondeur, un volume moyen et une acidité bonne à vive qui relance l'ensemble sec à la rétro miellée (ce mot avec l'évolution annoncée de la langue française pourra s'écrire miélée ou mièlée dans l'avenir!). J'avais évoqué un vin de Dauvissat dans le millésime 2002. 17,5/20. Merci Limonadier!
Spitzerberg 2006, Blaufränkisch, Carnuntum-Austria
Un vin importé par Labellebouteille et Frédérick Blais.
Un vin qui origine de la ville de Spitzerberg dans le sud de l'Autriche issu du cépage Blaufränkisch et vinifié par un ami de Kazou, Dirk Niepoort. Dégustation en pure aveugle mais le porteur est bien connu!
La robe est rubis pâle. Un bouquet de petits fruits rouges mais surtout des notes épicées et quelques peu herbacées. La bouche est souple, les tannins sont peu abondants, l'acidité est bonne, l'ensemble sec/fondu est agréable et d'une bonne élégance. La finale se veut plus amère et se prolonge par des épices. On doit maintenant se prononcer......on pense pinot noir d'ailleurs étant donné les épices qui dominent mais surtout l'amertume en finale....on vise conjointement Fred V et moi, pinot d'Autriche. Non ce n'est pas du pinot mais le rapprochement est facile entre ces 2 cépages. 16/20. Belle découverte et merci Kazou.
Chambolle Musigny Les Véroilles 2005, Bruno Clair
Un vin qui vient à peine d'arriver sur les tablettes.
Un assemblage de parcelles planté en 1989 par Bruno Clair au prix de durs labeurs....tout juste au dessus des Bonnes Mares. Une petite partie des parcelles est en 1er cru et pourrait mériter cette classification mais Bruno Clair préfère n'en faire qu'un village et ainsi une vinification simplifiée i:e un volume plus important.
La robe est rubis d'intensité moyenne avec quelques reflets violacés.
Un bouquet séduisant qui nous donne des framboises et des cerises un peu confites sur un fond discret de réglisse. La bouche affiche une texture veloutée, une belle fraicheur et une certaine mâche. La finale est de très bonne longueur avec des tannins plus fermes et une rétro sur les framboises qui perdurent le plaisir. Un chambolle assez masculin sous ses airs de jeunesse qui devrait donner une belle bouteille dans 3-5 ans. 16,5-17/20. Mon offrande.
Chablis Grand Cru, Vaudésir 2002, Louis Michel
Une robe jaune or pâle.
Un nez bien typé avec des notes lactées, pierres chaudes et du miel. Une bouche avec un "beau petit gras", une belle rondeur, un volume moyen et une acidité bonne à vive qui relance l'ensemble sec à la rétro miellée (ce mot avec l'évolution annoncée de la langue française pourra s'écrire miélée ou mièlée dans l'avenir!). J'avais évoqué un vin de Dauvissat dans le millésime 2002. 17,5/20. Merci Limonadier!
Spitzerberg 2006, Blaufränkisch, Carnuntum-Austria
Un vin importé par Labellebouteille et Frédérick Blais.
Un vin qui origine de la ville de Spitzerberg dans le sud de l'Autriche issu du cépage Blaufränkisch et vinifié par un ami de Kazou, Dirk Niepoort. Dégustation en pure aveugle mais le porteur est bien connu!
La robe est rubis pâle. Un bouquet de petits fruits rouges mais surtout des notes épicées et quelques peu herbacées. La bouche est souple, les tannins sont peu abondants, l'acidité est bonne, l'ensemble sec/fondu est agréable et d'une bonne élégance. La finale se veut plus amère et se prolonge par des épices. On doit maintenant se prononcer......on pense pinot noir d'ailleurs étant donné les épices qui dominent mais surtout l'amertume en finale....on vise conjointement Fred V et moi, pinot d'Autriche. Non ce n'est pas du pinot mais le rapprochement est facile entre ces 2 cépages. 16/20. Belle découverte et merci Kazou.
Chambolle Musigny Les Véroilles 2005, Bruno Clair
Un vin qui vient à peine d'arriver sur les tablettes.
Un assemblage de parcelles planté en 1989 par Bruno Clair au prix de durs labeurs....tout juste au dessus des Bonnes Mares. Une petite partie des parcelles est en 1er cru et pourrait mériter cette classification mais Bruno Clair préfère n'en faire qu'un village et ainsi une vinification simplifiée i:e un volume plus important.
La robe est rubis d'intensité moyenne avec quelques reflets violacés.
Un bouquet séduisant qui nous donne des framboises et des cerises un peu confites sur un fond discret de réglisse. La bouche affiche une texture veloutée, une belle fraicheur et une certaine mâche. La finale est de très bonne longueur avec des tannins plus fermes et une rétro sur les framboises qui perdurent le plaisir. Un chambolle assez masculin sous ses airs de jeunesse qui devrait donner une belle bouteille dans 3-5 ans. 16,5-17/20. Mon offrande.
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WineBoy
La dégustation à l'aveugle est une grande leçon d'humilité.
Michel Therrien- Messages : 10010
Date d'inscription : 01/06/2009
Age : 61
Localisation : Joliette
Re: Buvez-vous cette semaine? 30 novembre.
Pour regarder les célébrations du Centenaire je me suis permis d'ouvrir deux belles bouteilles. Ces célébrations m'ont retiré quelques larmes et ont soulevé une belle émotion parce que j'étais entre autres avec papa qui me nommait, un par un, les vieux joueurs de son époque. Même si je les connaissais tous, je lui laissait le plaisir de les nommer lui-même. Je pense qu'il ne s'attendait pas à de tels souvenirs. Pour compléter le symbole du transfert des générations, mon fils de 5 ans nous accompagnait et nous posait tout plein de questions auxquelles il nous faisait tant plaisir de répondre avec enthousiasme et nostalgie. Le tout s'est terminé avec une victoire bien travaillée, probablement la plus belle en 2009 ...! Cammalleri sera le nouveau C
Milly La Martine, Macon, Héritiers du Comte Lafon
Il présente une belle texture grasse et compacte. Les arômes sont légèrement citronnés. Il a un petit côté beurre et de fleurs blanches. Il tapisse la bouche d'une longueur très agréable et caressante. Très bien
La Colombière, Vosne Romanée, Comte Liger Bélair 2006
Ce vin offre un éclat de fruits trés étonnant, tant au nez qu'en bouche. Il présente un aspect quelque peu floral et d'orange sanguine. Serait-ce l'appellation VR, ou la signature de LB? Bref, un moment magique devant Boutch qui envoie des bisous à la foule. Excellent
Milly La Martine, Macon, Héritiers du Comte Lafon
Il présente une belle texture grasse et compacte. Les arômes sont légèrement citronnés. Il a un petit côté beurre et de fleurs blanches. Il tapisse la bouche d'une longueur très agréable et caressante. Très bien
La Colombière, Vosne Romanée, Comte Liger Bélair 2006
Ce vin offre un éclat de fruits trés étonnant, tant au nez qu'en bouche. Il présente un aspect quelque peu floral et d'orange sanguine. Serait-ce l'appellation VR, ou la signature de LB? Bref, un moment magique devant Boutch qui envoie des bisous à la foule. Excellent
Luc Rodrigue- Messages : 649
Date d'inscription : 03/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Buvez-vous cette semaine? 30 novembre.
Catherine et Claude Maréchal Savigny-lès-Beaune Vieilles Vignes 2006
Acheté en IP chez Balthazard pour 42,75$. Le style du producteur est palpable dès le premier nez. Ce dernier se livre rapidement sur des arômes typiques de l’appellation, avec un amalgame de fruits rouges, de jus de fraises, de cerises sûres et de crème fraîche. La pureté du fruit est à nouveau au rendez-vous. Malheureusement, le bouquet s’estompe rapidement, et nous oblige à nous verser davantage de vin pour lui redonner de la vigueur. La bouche suit avec une belle fraîcheur et un très bel équilibre malgré la jeunesse du cru. Une acidité et des tannins finement dosés offrent une finale ayant du caractère. Un vin de plaisir, sans prétention. Très bien. 89
Acheté en IP chez Balthazard pour 42,75$. Le style du producteur est palpable dès le premier nez. Ce dernier se livre rapidement sur des arômes typiques de l’appellation, avec un amalgame de fruits rouges, de jus de fraises, de cerises sûres et de crème fraîche. La pureté du fruit est à nouveau au rendez-vous. Malheureusement, le bouquet s’estompe rapidement, et nous oblige à nous verser davantage de vin pour lui redonner de la vigueur. La bouche suit avec une belle fraîcheur et un très bel équilibre malgré la jeunesse du cru. Une acidité et des tannins finement dosés offrent une finale ayant du caractère. Un vin de plaisir, sans prétention. Très bien. 89
Julien Martel- Messages : 1830
Date d'inscription : 03/06/2009
Age : 43
Localisation : Ville Mont-Royal
Re: Buvez-vous cette semaine? 30 novembre.
Félicitations Patrick!
Frederik Boivin- Messages : 1963
Date d'inscription : 02/06/2009
Age : 50
Localisation : montréal
Re: Buvez-vous cette semaine? 30 novembre.
Merci à tous !
J'ai bien hâte de voir comment le tout va se dérouler...un défi c'est certain, mais que nous relèverons en famille avec le sourire accroché aux lèvres !
Patrick
J'ai bien hâte de voir comment le tout va se dérouler...un défi c'est certain, mais que nous relèverons en famille avec le sourire accroché aux lèvres !
Patrick
Re: Buvez-vous cette semaine? 30 novembre.
Concernant mon expérience avec le Kirwan 73, avez-vous déjà eu de belles expériences avec de vieux vins de millésimes difficile ?
Patrick
Patrick
Re: Buvez-vous cette semaine? 30 novembre.
Talbot 76 était vraiment bien!Patrick Ayotte a écrit:Concernant mon expérience avec le Kirwan 73, avez-vous déjà eu de belles expériences avec de vieux vins de millésimes difficile ?
Patrick
Frederick Blais- Messages : 2987
Date d'inscription : 06/06/2009
Re: Buvez-vous cette semaine? 30 novembre.
Week end festif avec
Nicolas Potel Santenay 1978 : Pas la plus belle bouteille, un nez très intéressant, encore du fruit, sous bois, foin mouillé, fond sucré, en bouche malgré une attaque fruité, le reste s'effondre vers des saveurs de feuilles mortes et cendre, l'acidité mord et l'équilibre se perd. Une autre bouteille ouverte cet été à la pêche était vraiment plus trippante.
Louis Latour Batard Montrachet 2002 : Très riche, belle trame de noisette, long et vif en finale.
Qta Pellada 2000 : Un mixte entre Musar et Bonneau à partir de Touriga Nacional, j'adore! Avec l'osso boco, ce fut un réel succès!
Tignanello 1998 : Encore plusieurs années devant lui, beaucoup de réglisse, fruit rouge, tendu et long.
Taylor Fladgate 1992 : On aurait du le carafer plus longtemps!!! Un vin d'un équilibre parfait, encore tout d'un bloc, floral, épice et fruit des champs. Long et pour longtemps! À revoir dans 10 ans.
Nicolas Potel Santenay 1978 : Pas la plus belle bouteille, un nez très intéressant, encore du fruit, sous bois, foin mouillé, fond sucré, en bouche malgré une attaque fruité, le reste s'effondre vers des saveurs de feuilles mortes et cendre, l'acidité mord et l'équilibre se perd. Une autre bouteille ouverte cet été à la pêche était vraiment plus trippante.
Louis Latour Batard Montrachet 2002 : Très riche, belle trame de noisette, long et vif en finale.
Qta Pellada 2000 : Un mixte entre Musar et Bonneau à partir de Touriga Nacional, j'adore! Avec l'osso boco, ce fut un réel succès!
Tignanello 1998 : Encore plusieurs années devant lui, beaucoup de réglisse, fruit rouge, tendu et long.
Taylor Fladgate 1992 : On aurait du le carafer plus longtemps!!! Un vin d'un équilibre parfait, encore tout d'un bloc, floral, épice et fruit des champs. Long et pour longtemps! À revoir dans 10 ans.
Frederick Blais- Messages : 2987
Date d'inscription : 06/06/2009
Re: Buvez-vous cette semaine? 30 novembre.
Dégustation de vendredi soir : Les vins sont énumérés selon l'ordre du service :
Rayas Blanc 2005 : Un mélange de noisettes et de fleur blanche, gras avec une basse acidité.
Ducru Beaucaillou 1986 : Cassis, pain grillé, boisé, bouche ample un brin rustique au départ mais son évolution dans le verre le rend soyeux malgré toujours une bonne masse tannique.
Cos d'Estournel 1988 : Le nez typique à Cos, chocolat noir, café moka, bonne mâche, La finale est un brin plus courte que le Ducru. Voilà pourquoi mon ordre de préférence entre les deux. Mais j’ai passé la soirée à les inverser en tant que préférence.
Angelo Gaja – Costa Russi 1988 : Avec la Mouline, le nez de la soirée. Un mélange de fruits rouges dominés par la cerise et un mélange d’anis. Le vin se présente bien en bouche, tout en rondeur mais en finale des notes tertiaires de foin et de feuilles mouillées se manifestent lui enlevant des points à mon goût bien personnel.
Léoville Las Cases 2001 : Fumé, tabac, cassis. L'attaque est franche, ample, les tanins sont importants mais n'agressent pas. La finale est longue. Un LLC 2001 qui saura tenir plusieurs années encore. Bien content d'en avoir en cave.
M. Chapoutier – Pavillon 1994 : Un peu endormi au départ mais le temps libère des notes épicées et de mures. Avec le LLC, la masse tannique la plus imposante de la soirée. Va t’elle se fondre un jour ?
E. Guigal – La Mouline 2000 : Même si ce n’est pas le plus grand millésime dans le coin, il n’en demeure pas moins qu’on sait faire du très bon vin chez Guigal malgré les conditions climatiques défavorables. Nez puissant sur la fraise et le tabac blond. La bouche est élégante, très bien équilibré et sa principale qualité réside dans son éternel longueur en bouche.
Climens 1989 : Sans contredit un des meilleurs Climens bu jusqu’à présent avec les 1986 et 2001. Premier constat, l’explosion d’arômes tels que miel et abricot. La matière est imposante. Un vin qui s’exprime à son meilleur présentement et certainement pour encore plusieurs années.
Rayas Blanc 2005 : Un mélange de noisettes et de fleur blanche, gras avec une basse acidité.
Ducru Beaucaillou 1986 : Cassis, pain grillé, boisé, bouche ample un brin rustique au départ mais son évolution dans le verre le rend soyeux malgré toujours une bonne masse tannique.
Cos d'Estournel 1988 : Le nez typique à Cos, chocolat noir, café moka, bonne mâche, La finale est un brin plus courte que le Ducru. Voilà pourquoi mon ordre de préférence entre les deux. Mais j’ai passé la soirée à les inverser en tant que préférence.
Angelo Gaja – Costa Russi 1988 : Avec la Mouline, le nez de la soirée. Un mélange de fruits rouges dominés par la cerise et un mélange d’anis. Le vin se présente bien en bouche, tout en rondeur mais en finale des notes tertiaires de foin et de feuilles mouillées se manifestent lui enlevant des points à mon goût bien personnel.
Léoville Las Cases 2001 : Fumé, tabac, cassis. L'attaque est franche, ample, les tanins sont importants mais n'agressent pas. La finale est longue. Un LLC 2001 qui saura tenir plusieurs années encore. Bien content d'en avoir en cave.
M. Chapoutier – Pavillon 1994 : Un peu endormi au départ mais le temps libère des notes épicées et de mures. Avec le LLC, la masse tannique la plus imposante de la soirée. Va t’elle se fondre un jour ?
E. Guigal – La Mouline 2000 : Même si ce n’est pas le plus grand millésime dans le coin, il n’en demeure pas moins qu’on sait faire du très bon vin chez Guigal malgré les conditions climatiques défavorables. Nez puissant sur la fraise et le tabac blond. La bouche est élégante, très bien équilibré et sa principale qualité réside dans son éternel longueur en bouche.
Climens 1989 : Sans contredit un des meilleurs Climens bu jusqu’à présent avec les 1986 et 2001. Premier constat, l’explosion d’arômes tels que miel et abricot. La matière est imposante. Un vin qui s’exprime à son meilleur présentement et certainement pour encore plusieurs années.
Pierre Beauregard- Messages : 3105
Date d'inscription : 03/06/2009
Re: Buvez-vous cette semaine? 30 novembre.
Retour sur la dégustation de vendredi à la Colombe. Une de mes meilleure dégustation à vie.
La qualité des vins était très homogène, tous de grands vins et aucune déception.
Mon top 3:
Costa Russi Gaja Langhe 1988
Guigal Côte-Rôtie La Mouline 2000
Chapoutier Ermitage Le Pavillon 1994
Quelques notes de mémoire:
Rayas blanc 2005: Très suprenant, n'étant pas un fan de C9P blanc. Vraiment bien fait et capable de durer longtemps. 17/20
Ducru Beaucaillou 1986: À point, du tertiaire avec beaucoup de fruit. En plein comme j'aime mes vieux Bordeaux. Un autre exemple de la qualité de 1986. 17.5/20
Costa Russi Gaja Langhe 1988: Comme c'est bon du Gaja. Moi qui n'est habituellement pas un fan de Nebiolo, celui là m'a fait tomber en bas de ma chaise. Des couches de saveurs se succèdent en bouche vers une finale très longue. Ne fait pas son âge. 18/20
Cos d'Estournel 1988 : Assez rustique et complexe, même si je m'attendais à mieux pour un Cos d'une bonne année. 16/20
Léoville Las cases 2001: Beaucoup de matière, mais beaucoup trop jeune. S'accorde bien avec le repas. J'en veux pour boire dans 10 ans, ce sera un monstre. 17/20
Guigal Côte Rotie La Mouline 2000: Première expérience avec ce cru mythique. Beaucoup trop jeune mais d'un niveau qualitatif rivalisant avec les plus grands. Un boisé luxueux et une finale tellement longue. 18.5/20
Chapoutier Hermitage Le Pavillon 1994: Suprenant, puisqu'issue d'une petite année. Tout ce qu'on attend d'un Ermitage à maturité. Concentration, finesse, finale très longue. Pourra vieillir facilement un autre 5 à 10 ans. 18/20
Château Climens 1989 : Superbe et à point. Le sucre est bien intégré, la longueur en bouche est phénoménale. Grandiose. 18.5/20
La qualité des vins était très homogène, tous de grands vins et aucune déception.
Mon top 3:
Costa Russi Gaja Langhe 1988
Guigal Côte-Rôtie La Mouline 2000
Chapoutier Ermitage Le Pavillon 1994
Quelques notes de mémoire:
Rayas blanc 2005: Très suprenant, n'étant pas un fan de C9P blanc. Vraiment bien fait et capable de durer longtemps. 17/20
Ducru Beaucaillou 1986: À point, du tertiaire avec beaucoup de fruit. En plein comme j'aime mes vieux Bordeaux. Un autre exemple de la qualité de 1986. 17.5/20
Costa Russi Gaja Langhe 1988: Comme c'est bon du Gaja. Moi qui n'est habituellement pas un fan de Nebiolo, celui là m'a fait tomber en bas de ma chaise. Des couches de saveurs se succèdent en bouche vers une finale très longue. Ne fait pas son âge. 18/20
Cos d'Estournel 1988 : Assez rustique et complexe, même si je m'attendais à mieux pour un Cos d'une bonne année. 16/20
Léoville Las cases 2001: Beaucoup de matière, mais beaucoup trop jeune. S'accorde bien avec le repas. J'en veux pour boire dans 10 ans, ce sera un monstre. 17/20
Guigal Côte Rotie La Mouline 2000: Première expérience avec ce cru mythique. Beaucoup trop jeune mais d'un niveau qualitatif rivalisant avec les plus grands. Un boisé luxueux et une finale tellement longue. 18.5/20
Chapoutier Hermitage Le Pavillon 1994: Suprenant, puisqu'issue d'une petite année. Tout ce qu'on attend d'un Ermitage à maturité. Concentration, finesse, finale très longue. Pourra vieillir facilement un autre 5 à 10 ans. 18/20
Château Climens 1989 : Superbe et à point. Le sucre est bien intégré, la longueur en bouche est phénoménale. Grandiose. 18.5/20
Jean-Sebastien Rivard- Messages : 131
Date d'inscription : 08/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Buvez-vous cette semaine? 30 novembre.
Frederick Blais a écrit:Talbot 76 était vraiment bien!Patrick Ayotte a écrit:Concernant mon expérience avec le Kirwan 73, avez-vous déjà eu de belles expériences avec de vieux vins de millésimes difficile ?
Patrick
Merci de tes impressions !
Patrick
Re: Buvez-vous cette semaine? 30 novembre.
J'habite en Provence, faudrait quand même pas passer à coté de vins trop souvent oubliés par rapport au Rhône Parkerisé et au Languedoc en début de parkerisation, et même en oubliant Parker, le sud de la France ne se résume pas à Chateauneuf du pape...il y a Bandol bien sûr on n'en a déjà parlé!! et je suis sûr que l'on pourrait continuer à en parler sans assimiler/comparer aux voisins du nord.
Il y a les Coteaux d'Aix, les coteaux varois, les côtes de provence, les vins de Bellet, les Baux de provence, ceux de la montagne ste victoire, ceux en bordure maritime, dans la plaine du var, dans l'arrière pays, il y a Palette, les coteaux de Pierrevert, il ya les Cassis (faut pas l'oublier le domaine du Paternel avec un blanc d'enfer!) Je vais essayer d'aller fouiner un peu plus, même si j'en connais quelques uns, il faut profiter de les avoir devant chez soi non? je commence par un et pas le moindre
Domaine Hauvette 2004 Baux de Provence.
c'est d'un équilibre fantastique, un beau nez épicé, fruité noire, une attaque soyeuse, volumineuse, des tannins qui commence à bien s'enrober par cette matière transportée supportée par la fraicheur d'une nuit printannière dans les alpilles. un top de la région! à mettre en aveugle...surprise garantie
gouté aussi ce week end, très bon vin de repas, à maturité, il peut s'apprécier dès maintenant, mais peut encore gagner tant il est encore très structuré en finale (peut être qu'il restera comme cela d'ailleurs) Beaune 1er cru clos des Ursules 2000 L.Jadot. Robe encore fringuante, arômes de sous bois, belle bouche de concentration moyenne mais complexe, bien équilibré, une rétro olfaction vaporeuse comme dirait Michel, ca reste dans les narines un certain temps. c'est très bon! sans être exceptionnel Un bourgogne classique à découvrir quand il arrive comme cela à maturité.
Il y a les Coteaux d'Aix, les coteaux varois, les côtes de provence, les vins de Bellet, les Baux de provence, ceux de la montagne ste victoire, ceux en bordure maritime, dans la plaine du var, dans l'arrière pays, il y a Palette, les coteaux de Pierrevert, il ya les Cassis (faut pas l'oublier le domaine du Paternel avec un blanc d'enfer!) Je vais essayer d'aller fouiner un peu plus, même si j'en connais quelques uns, il faut profiter de les avoir devant chez soi non? je commence par un et pas le moindre
Domaine Hauvette 2004 Baux de Provence.
c'est d'un équilibre fantastique, un beau nez épicé, fruité noire, une attaque soyeuse, volumineuse, des tannins qui commence à bien s'enrober par cette matière transportée supportée par la fraicheur d'une nuit printannière dans les alpilles. un top de la région! à mettre en aveugle...surprise garantie
gouté aussi ce week end, très bon vin de repas, à maturité, il peut s'apprécier dès maintenant, mais peut encore gagner tant il est encore très structuré en finale (peut être qu'il restera comme cela d'ailleurs) Beaune 1er cru clos des Ursules 2000 L.Jadot. Robe encore fringuante, arômes de sous bois, belle bouche de concentration moyenne mais complexe, bien équilibré, une rétro olfaction vaporeuse comme dirait Michel, ca reste dans les narines un certain temps. c'est très bon! sans être exceptionnel Un bourgogne classique à découvrir quand il arrive comme cela à maturité.
Invité- Invité
Re: Buvez-vous cette semaine? 30 novembre.
Hauvette 2003 est un vin grandiose. Très bon domaine.
Gael Giraud- Messages : 2023
Date d'inscription : 07/06/2009
Age : 104
Localisation : Mtl-Marseille
Re: Buvez-vous cette semaine? 30 novembre.
Gael Giraud a écrit:Hauvette 2003 est un vin grandiose. Très bon domaine.
je vais le gouter peut être dans la semaine prochaine, j'avais le choix entre le 2003 et le 2004
Invité- Invité
Re: Buvez-vous cette semaine? 30 novembre.
Salut Arnaud,
Es-tu allé à la fête du millésime à Bandol, ce dimanche?
Es-tu allé à la fête du millésime à Bandol, ce dimanche?
_________________
WineBoy
La dégustation à l'aveugle est une grande leçon d'humilité.
Michel Therrien- Messages : 10010
Date d'inscription : 01/06/2009
Age : 61
Localisation : Joliette
Re: Buvez-vous cette semaine? 30 novembre.
Michel Therrien a écrit:Salut Arnaud,
Es-tu allé à la fête du millésime à Bandol, ce dimanche?
non malheureusement pas là, je voulais pas la rater cette année, et voilà c'est fait raté!
Invité- Invité
Re: Buvez-vous cette semaine? 30 novembre.
[quote="Patrick Ayotte"]Ce soir, ce n'est pas un vendredi soir ordinaire. Il complète une semaine qui vient tout juste de boulverser ma vie, de la changer drastiquement, mais d'un dosage de bonheur hors du commun. J'ai su que je vais être père pour les 2e et 3e fois ! Et oui, des jumeaux seront à la maison (si tout va bien - ce que j'espère grandement) en juin prochain. Ce genre d'événement, ca se fête. Voici donc un CR du vin bu lorsque ma fille de 3 ans, future grande soeur, s'eut laisser endormir sous le regard fier de son père...
Félicitations Patrick, ce sont toujours de grands moments qu'il faut fêter dignement.
Mario
Félicitations Patrick, ce sont toujours de grands moments qu'il faut fêter dignement.
Mario
Mario Vaillancourt- Messages : 1297
Date d'inscription : 03/06/2009
Re: Buvez-vous cette semaine? 30 novembre.
En fin de semaine:
Smith Haut Lafitte Blanc 2002: Couleur laissant présager une petite note oxydative qui se retrouve effectivement au nez, rien de trop sérieux mais juste assez pour déranger un peu, ananas confits au nez entre autres. L'attaque est ronde, belle acidité, assez équilibré avec une longueur moyenne se terminant sur l'amertume un peu. Ma 4e bouteille de ce vin dans ce millésime et la 1ere fois que je suis un peu déçu. Bon.
Bandol, Domaine Tempier, cuvée classique 2006: Nez moyennement aromatique sur les fruits noirs, la fumée, anis étoilée. La bouche est bien structurée, large et corsée mais avec une belle fraîcheur. Très Bon.
Mario
Smith Haut Lafitte Blanc 2002: Couleur laissant présager une petite note oxydative qui se retrouve effectivement au nez, rien de trop sérieux mais juste assez pour déranger un peu, ananas confits au nez entre autres. L'attaque est ronde, belle acidité, assez équilibré avec une longueur moyenne se terminant sur l'amertume un peu. Ma 4e bouteille de ce vin dans ce millésime et la 1ere fois que je suis un peu déçu. Bon.
Bandol, Domaine Tempier, cuvée classique 2006: Nez moyennement aromatique sur les fruits noirs, la fumée, anis étoilée. La bouche est bien structurée, large et corsée mais avec une belle fraîcheur. Très Bon.
Mario
Mario Vaillancourt- Messages : 1297
Date d'inscription : 03/06/2009
Re: Buvez-vous cette semaine? 30 novembre.
Château de Villegeorge Haut-Médoc cru bourgeois 2005 , Code SAQ : 10976146
La robe est d'un rubis sombre avec le contour rosé. Le vin crée des larmes lentes sur les parois du verre. Que c'est beau ! Le nez lui offre du fruit noir (mûres, bleuetrs, cerises), du tabac et du cèdre. Un petit côté chocolat / café fera appartion près de 2 heures après l'ouverture de la bouteille. En bouche, le fruit noir ouvre la marche, suivi par de beau arômes torréfiés, de cèdre bien intégré, un léger côté floral y est aussi, dans un ensemble séducteur et bien agréable. Un excellent vin pour le prix !
Informations sur le vin tirés du site internet du producteur:
PROPRIETAIRE: Marie-Laure Lurton
SUPERFICIE EN PRODUCTION: 18 ha sur graves pyrénéennes
AGE MOYEN DES VIGNES:25 ans
RENDEMENT MOYEN DU MILLESIME: 32,2 hl/ha
PRODUCTION: 59 326 bouteilles (comprenant magnums et demis)
CEPAGES DANS CE MILLESIME: 35 % Merlot, 65 % Cabernet Sauvignon
ÉLEVAGE: Barriques de chêne français pendant 11 mois et 6 mois en cuves
GARDE ANTICIPÉE: Boire de 2012 à 2020
http://www.marielaurelurton.com
Note Decanter: 4* --> Ripe, oaky nose. Great balance with delightful complexity. Long, warm finish will probably get even better. Drink 2010-13. (16.8 points)
Patrick
La robe est d'un rubis sombre avec le contour rosé. Le vin crée des larmes lentes sur les parois du verre. Que c'est beau ! Le nez lui offre du fruit noir (mûres, bleuetrs, cerises), du tabac et du cèdre. Un petit côté chocolat / café fera appartion près de 2 heures après l'ouverture de la bouteille. En bouche, le fruit noir ouvre la marche, suivi par de beau arômes torréfiés, de cèdre bien intégré, un léger côté floral y est aussi, dans un ensemble séducteur et bien agréable. Un excellent vin pour le prix !
Informations sur le vin tirés du site internet du producteur:
PROPRIETAIRE: Marie-Laure Lurton
SUPERFICIE EN PRODUCTION: 18 ha sur graves pyrénéennes
AGE MOYEN DES VIGNES:25 ans
RENDEMENT MOYEN DU MILLESIME: 32,2 hl/ha
PRODUCTION: 59 326 bouteilles (comprenant magnums et demis)
CEPAGES DANS CE MILLESIME: 35 % Merlot, 65 % Cabernet Sauvignon
ÉLEVAGE: Barriques de chêne français pendant 11 mois et 6 mois en cuves
GARDE ANTICIPÉE: Boire de 2012 à 2020
http://www.marielaurelurton.com
Note Decanter: 4* --> Ripe, oaky nose. Great balance with delightful complexity. Long, warm finish will probably get even better. Drink 2010-13. (16.8 points)
Patrick
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