Semaine du 4 janvier 2015
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Michel Therrien
Patrick Essa
Julien Martel
Frederick Blais
Patrick Ayotte
Michelle Champagne
Stéphanie Chénier
Yves Martineau
12 participants
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Semaine du 4 janvier 2015
Un domaine réputé d'Orégon, j'en avais acheté une bouteille à Boston l'an dernier. Une belle découverte.
Evening Land Vineyards Pinot Noir La Source Seven Springs Vineyard 2010
Joli nez, un peu fermier à l'ouverture, qui pinotte, avec des notes de rose et de griottes.
La bouche est pure et fraiche, résolument Bourguignonne, avec une belle vigueur, un style peu concentré, une finale en finesse. Il a un style aérien que l'on placerait à Volnay, voire sur un Chambolle village (ce fut le cas pour la cobaille!). Très malin qui le mettrait ailleurs que sur la Bourgogne, en fait, il n'a aucune sucrosité ni le coté bonbon qu'on associe souvent au pinot d'ailleurs, encore moins d'alcool démesuré. Un des bons pinots d'Orégon que j'ai pris, toutefois il est plutôt cher pour un joli vin fin qui manque un peu de profondeur (69$)
91 pts
Evening Land Vineyards Pinot Noir La Source Seven Springs Vineyard 2010
Joli nez, un peu fermier à l'ouverture, qui pinotte, avec des notes de rose et de griottes.
La bouche est pure et fraiche, résolument Bourguignonne, avec une belle vigueur, un style peu concentré, une finale en finesse. Il a un style aérien que l'on placerait à Volnay, voire sur un Chambolle village (ce fut le cas pour la cobaille!). Très malin qui le mettrait ailleurs que sur la Bourgogne, en fait, il n'a aucune sucrosité ni le coté bonbon qu'on associe souvent au pinot d'ailleurs, encore moins d'alcool démesuré. Un des bons pinots d'Orégon que j'ai pris, toutefois il est plutôt cher pour un joli vin fin qui manque un peu de profondeur (69$)
91 pts
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 4 janvier 2015
J'ai une question pour vous:
Voici ce qu'il y avait sur le bouchon du Michel Gros MSD En la rue Vergy 2010 ouvert ce soir:
Des particules blanchâtres de texture pâteuse ressemblant à de la moisissure. Difficile à décrire le goût mais assez horrible. Semblable à des noix rancies, avec un arrière-goût de caoutchouc. Qu'en pensez-vous? Merci!
Voici ce qu'il y avait sur le bouchon du Michel Gros MSD En la rue Vergy 2010 ouvert ce soir:
Des particules blanchâtres de texture pâteuse ressemblant à de la moisissure. Difficile à décrire le goût mais assez horrible. Semblable à des noix rancies, avec un arrière-goût de caoutchouc. Qu'en pensez-vous? Merci!
Stéphanie Chénier- Messages : 2261
Date d'inscription : 26/04/2014
Re: Semaine du 4 janvier 2015
Yves Martineau a écrit:Un domaine réputé d'Orégon, j'en avais acheté une bouteille à Boston l'an dernier. Une belle découverte.
Evening Land Vineyards Pinot Noir La Source Seven Springs Vineyard 2010
Joli nez, un peu fermier à l'ouverture, qui pinotte, avec des notes de rose et de griottes.
La bouche est pure et fraiche, résolument Bourguignonne, avec une belle vigueur, un style peu concentré, une finale en finesse. Il a un style aérien que l'on placerait à Volnay, voire sur un Chambolle village (ce fut le cas pour la cobaille!). Très malin qui le mettrait ailleurs que sur la Bourgogne, en fait, il n'a aucune sucrosité ni le coté bonbon qu'on associe souvent au pinot d'ailleurs, encore moins d'alcool démesuré. Un des bons pinots d'Orégon que j'ai pris, toutefois il est plutôt cher pour un joli vin fin qui manque un peu de profondeur (69$)
91 pts
Personnellement, j'aime bien les produits d'Evening Land Vineyards où Isabelle Meunier, originaire de St-Tite , y travaille avec brio. Son Seven Springs à 53$ (Courrier vinicole) était très bien, un beau pinot très "clean".
Michelle Champagne- Messages : 3079
Date d'inscription : 26/07/2009
Re: Semaine du 4 janvier 2015
Quelques vins bus dernièrement:
Domaine René Bouvier Gevrey-Chambertin La Justice 2012
Le vin est jeune d’apparence, rubis bien brillant. Au nez, mélanges d’arômes de baies noires et rouges, d’épices de saison (anis, cannelle), de sève d’arbre sur fond légèrement végétal. En bouche, il y a une certaine puissance, mais demeure sous contrôle. Suit des saveurs de fruits plus noirs que rouges, les mêmes épices que celles perçues au nez, un peu de terre sablonneuse et une touche végétale. Moyennement long, se complexifie à l’aération. Belle gâterie sur le bord du foyer lors d’une journée froide ! Très bien +
Fruits venant d’un vignoble de 2ha en Gevrey-Chambertin La Justice. Élevage en fûts, avec 30 % de fûts neufs, pendant 18 mois. Taux d’alcool de 13%
Ridge Vineyards Santa Cruz Moutains Estate 2007
Couleur rubis très sombre. Nez très aromatique dès l’ouverture de la bouteille (on sent le vin de loin!) sur les fruits noirs, le poivre, l’anis, la terre et la fumée. En bouche, matière assez dense mais équilibrée par une belle acidité et un brin de fraicheur. Note de tarte aux petits fruits, d’épices (anis), la menthe et du bois de cèdre. Vraiment un beau vin, malheureusement non disponible au Québec. Excellent +
Fait de 58% Cabernet-Sauvignon et de 42% de merlot. Élevage de 17 mois en barriques de chêne américain (48% neuves, 30% d’une ou deux usages et 22% âgées de 3 à 4 ans). Taux d’alcool de 13,3%
Krug Grande Cuvée Brut Champagne
Belle couleur dorée, très fines bulles, peu de mousse. Nez intrigant et riche de pain aux fruits séchés, de noix, de brioche et de fruits exotiques. En bouche, bulles fines encore une fois, saveurs de noisettes, pain brioché aux raisins de Corinthe, c’est riche, texturé, loin de ce que j’avais bu comme Champagne auparavant. Malgré toute cette richesse d’arômes, on sent une certaine retenue. Doit encore vieillir pour mieux se déguster. Excellent +
Fait de 142 vins de 11 années différentes, allant de 1990 à 2006. La composition du vin est de 44% Pinot Noir, 35% Chardonnay et 21% Pinot Meunier. Dégorgé fin 2010 début 2011. ID Krug 11101 (indiqué derrière la bouteille. Il est possible d’utiliser ce code avec l’application mobile de Krug pour avoir les informations sur le vin en question – ce que j’ai fait pour obtenir les données citées).
Domaine René Bouvier Gevrey-Chambertin La Justice 2012
Le vin est jeune d’apparence, rubis bien brillant. Au nez, mélanges d’arômes de baies noires et rouges, d’épices de saison (anis, cannelle), de sève d’arbre sur fond légèrement végétal. En bouche, il y a une certaine puissance, mais demeure sous contrôle. Suit des saveurs de fruits plus noirs que rouges, les mêmes épices que celles perçues au nez, un peu de terre sablonneuse et une touche végétale. Moyennement long, se complexifie à l’aération. Belle gâterie sur le bord du foyer lors d’une journée froide ! Très bien +
Fruits venant d’un vignoble de 2ha en Gevrey-Chambertin La Justice. Élevage en fûts, avec 30 % de fûts neufs, pendant 18 mois. Taux d’alcool de 13%
Ridge Vineyards Santa Cruz Moutains Estate 2007
Couleur rubis très sombre. Nez très aromatique dès l’ouverture de la bouteille (on sent le vin de loin!) sur les fruits noirs, le poivre, l’anis, la terre et la fumée. En bouche, matière assez dense mais équilibrée par une belle acidité et un brin de fraicheur. Note de tarte aux petits fruits, d’épices (anis), la menthe et du bois de cèdre. Vraiment un beau vin, malheureusement non disponible au Québec. Excellent +
Fait de 58% Cabernet-Sauvignon et de 42% de merlot. Élevage de 17 mois en barriques de chêne américain (48% neuves, 30% d’une ou deux usages et 22% âgées de 3 à 4 ans). Taux d’alcool de 13,3%
Krug Grande Cuvée Brut Champagne
Belle couleur dorée, très fines bulles, peu de mousse. Nez intrigant et riche de pain aux fruits séchés, de noix, de brioche et de fruits exotiques. En bouche, bulles fines encore une fois, saveurs de noisettes, pain brioché aux raisins de Corinthe, c’est riche, texturé, loin de ce que j’avais bu comme Champagne auparavant. Malgré toute cette richesse d’arômes, on sent une certaine retenue. Doit encore vieillir pour mieux se déguster. Excellent +
Fait de 142 vins de 11 années différentes, allant de 1990 à 2006. La composition du vin est de 44% Pinot Noir, 35% Chardonnay et 21% Pinot Meunier. Dégorgé fin 2010 début 2011. ID Krug 11101 (indiqué derrière la bouteille. Il est possible d’utiliser ce code avec l’application mobile de Krug pour avoir les informations sur le vin en question – ce que j’ai fait pour obtenir les données citées).
Re: Semaine du 4 janvier 2015
Zambujero 2005, Alentejo : Un vin encore à la robe rubis étincelante, un nez marqué par un élevage bien dosé sur la vanille et le café mocha, le cassis et une pointe florale. En bouche, l'attaque est suave, suivit de tannins dodus et des saveurs de fruits noirs et réglisse, finale longue. Même si le vin tire 15% on reste sur un registre frais et équilibré, mais comme plusieurs de ces vins, avec le temps le maquillage s'intègre et on laisse un creux en milieu de bouche. 16/20
Frederick Blais- Messages : 2987
Date d'inscription : 06/06/2009
Re: Semaine du 4 janvier 2015
Domaine des Lambrays Clos des Lambrays 2007
Ce vin représente pour moi l’exemple parfait d’un grand vin dans un millésime difficile : de la gourmandise à souhait, un bouquet au charme indéniable, un équilibre impeccable, une abondance de fruits rouges, une grande buvabilité et suavité, sans jamais négliger une concentration digne de son rang. Un plaisir immédiat. Absolument délicieux. 93
Ce vin représente pour moi l’exemple parfait d’un grand vin dans un millésime difficile : de la gourmandise à souhait, un bouquet au charme indéniable, un équilibre impeccable, une abondance de fruits rouges, une grande buvabilité et suavité, sans jamais négliger une concentration digne de son rang. Un plaisir immédiat. Absolument délicieux. 93
Julien Martel- Messages : 1830
Date d'inscription : 03/06/2009
Age : 43
Localisation : Ville Mont-Royal
Re: Semaine du 4 janvier 2015
Stéphanie Chénier a écrit:J'ai une question pour vous:
Voici ce qu'il y avait sur le bouchon du Michel Gros MSD En la rue Vergy 2010 ouvert ce soir:
Des particules blanchâtres de texture pâteuse ressemblant à de la moisissure. Difficile à décrire le goût mais assez horrible. Semblable à des noix rancies, avec un arrière-goût de caoutchouc. Qu'en pensez-vous? Merci!
Stéphanie,
En premier lieu ne JAMAIS remettre un bouchon du mauvais côté sur une bouteille. En général la partie la plus large doit être introduite en premier. Ici on voit nettement que votre vin à été stocké dans un endroit frais qui a généré un dépôt de bitartrate de potassium qui a cristallisé sur la partie imbibée du bouchon. Cela n'est ni grave pour le vin, ni pour vous. En revanche la partie haute du bouchon agrège souvent des moisissures qui gâtent n'importe quel vin en moins de six heures...
Re: Semaine du 4 janvier 2015
Merci beaucoup Patrick! Je ne referai plus l'erreur du bouchon à 180 degrés!
Je suis rassurée pour le dépôt de bitartrate de K+. C'est vrai qu'il fait froid chez nous ces jours-ci (moins 29 degrés aujourd'hui) donc je ne ferai plus de pique-nique dehors l'hiver avec une bonne bouteille de Bourgogne! Ha! Ha!
Je suis rassurée pour le dépôt de bitartrate de K+. C'est vrai qu'il fait froid chez nous ces jours-ci (moins 29 degrés aujourd'hui) donc je ne ferai plus de pique-nique dehors l'hiver avec une bonne bouteille de Bourgogne! Ha! Ha!
Stéphanie Chénier- Messages : 2261
Date d'inscription : 26/04/2014
Re: Semaine du 4 janvier 2015
Salut Stéphanie,
Cette cristallisation peut-être survenue pendant tout le transport du vin de la cave du vigneron à ta cave.
Cette cristallisation peut-être survenue pendant tout le transport du vin de la cave du vigneron à ta cave.
_________________
WineBoy
La dégustation à l'aveugle est une grande leçon d'humilité.
Michel Therrien- Messages : 10010
Date d'inscription : 01/06/2009
Age : 61
Localisation : Joliette
Re: Semaine du 4 janvier 2015
Domaine Joblot Givry 1er Cru Clos de la Servoisine 2006
Un vin que j’aurai en définitive attendu près de 7 ans, et qui se livre enfin avec beaucoup d’éclat, de fruits rouges, de terre et d’épices, le tout en harmonie et pour mon plus grand plaisir, quoique culminant sur une finale très acidulée. Un vin qui semble à point. 89-90
Un vin que j’aurai en définitive attendu près de 7 ans, et qui se livre enfin avec beaucoup d’éclat, de fruits rouges, de terre et d’épices, le tout en harmonie et pour mon plus grand plaisir, quoique culminant sur une finale très acidulée. Un vin qui semble à point. 89-90
Julien Martel- Messages : 1830
Date d'inscription : 03/06/2009
Age : 43
Localisation : Ville Mont-Royal
Re: Semaine du 4 janvier 2015
Michel Therrien a écrit:Salut Stéphanie,
Cette cristallisation peut-être survenue pendant tout le transport du vin de la cave du vigneron à ta cave.
Merci beaucoup Michel.
J'apprends de nouvelles choses toutes les semaines.
Stéphanie Chénier- Messages : 2261
Date d'inscription : 26/04/2014
Re: Semaine du 4 janvier 2015
Pour finir les vacances en beauté!
Château Pichon Longueville Comtesse de Lalande 1978
Le pourtour est orange voire un peu brunâtre, le vin parait très évolué.
Le nez de cave humide laisse place à des arômes de cuir, de poivron, de cèdre, du tabac. La bouche est ronde, (trop) évoluée, on perçoit tout de même la densité que le vin devait avoir il y a 10 ou 20 ans. Il a encore de la tenue en bouche, les arômes sont tertiaires, il reste du poivron mûr, de la terre humide. Il a encore une belle texture mais dans un style austère, qui manque de charme à ce stade de sa vie. Bien, mais ce vin était sans doute superbe il y a 10 ans. 88 pts
Celle-ci est trop évolué à mon goût, mais mieux qu’une bouteille précédente prise il y a 10 jours, qui était finie.
Château Guiraud Sauternes 2003
Un Sauternes qui affiche sans surprise une basse acidité, mais c’est bien le seul reproche qu’on peut lui faire. Une texture riche, presque visqueuse, des arômes généreux de pêche rôtie, avec une longue finale qui s’étire sur des notes salines. Délicieux. 92 pts
Château Pichon Longueville Comtesse de Lalande 1978
Le pourtour est orange voire un peu brunâtre, le vin parait très évolué.
Le nez de cave humide laisse place à des arômes de cuir, de poivron, de cèdre, du tabac. La bouche est ronde, (trop) évoluée, on perçoit tout de même la densité que le vin devait avoir il y a 10 ou 20 ans. Il a encore de la tenue en bouche, les arômes sont tertiaires, il reste du poivron mûr, de la terre humide. Il a encore une belle texture mais dans un style austère, qui manque de charme à ce stade de sa vie. Bien, mais ce vin était sans doute superbe il y a 10 ans. 88 pts
Celle-ci est trop évolué à mon goût, mais mieux qu’une bouteille précédente prise il y a 10 jours, qui était finie.
Château Guiraud Sauternes 2003
Un Sauternes qui affiche sans surprise une basse acidité, mais c’est bien le seul reproche qu’on peut lui faire. Une texture riche, presque visqueuse, des arômes généreux de pêche rôtie, avec une longue finale qui s’étire sur des notes salines. Délicieux. 92 pts
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 4 janvier 2015
Stéphanie, désolé je ne voulais ni me moquer ni te froisser. Je pensais juste à l'acheminement du vin.
Re: Semaine du 4 janvier 2015
Hier soir en accompagnement d'une bavette de bœuf et servi en pure aveugle.
Vraiment pas de robe en me le faisant servir. Grenat, orangé avec décoloration progressive. Nez complexe et intense. Au départ des tomates et du clou de girofle puis de la volatile. J'hésite à dire CNP âgé. La bouche est quasi moelleuse, riche avec une bonne acidité. Une mâche certaine et une bonne longueur avec apparition de poivre blanc, de réglisse et autres épices. Je ne sais plus quoi penser. J'hésite entre Musar et Bonneau à CNP...........vers 2000. Pas bu cela souvent, vraiment déroutant, nez déviant mais superbe bouche.......mais je suis plus un buveur qu'un senteur! J'ai beaucoup aimé, le vin a culminé environ 30-45 minutes après son ouverture mais après 80-90 minutes...la mort arrive. 17+/20. Merci Vince.
Château Musar 1994.....année de Tamara qu'elle a bien appréciée avec des tannins bien fondus et cet ensemble charmeur / sucrailleux à la limite. Des sucres résiduels?
Vraiment pas de robe en me le faisant servir. Grenat, orangé avec décoloration progressive. Nez complexe et intense. Au départ des tomates et du clou de girofle puis de la volatile. J'hésite à dire CNP âgé. La bouche est quasi moelleuse, riche avec une bonne acidité. Une mâche certaine et une bonne longueur avec apparition de poivre blanc, de réglisse et autres épices. Je ne sais plus quoi penser. J'hésite entre Musar et Bonneau à CNP...........vers 2000. Pas bu cela souvent, vraiment déroutant, nez déviant mais superbe bouche.......mais je suis plus un buveur qu'un senteur! J'ai beaucoup aimé, le vin a culminé environ 30-45 minutes après son ouverture mais après 80-90 minutes...la mort arrive. 17+/20. Merci Vince.
Château Musar 1994.....année de Tamara qu'elle a bien appréciée avec des tannins bien fondus et cet ensemble charmeur / sucrailleux à la limite. Des sucres résiduels?
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WineBoy
La dégustation à l'aveugle est une grande leçon d'humilité.
Michel Therrien- Messages : 10010
Date d'inscription : 01/06/2009
Age : 61
Localisation : Joliette
Re: Semaine du 4 janvier 2015
Patrick Essa a écrit:Stéphanie, désolé je ne voulais ni me moquer ni te froisser. Je pensais juste à l'acheminement du vin.
Je n'étais aucunement insultée! Je suis toujours contente d'en apprendre davantage, et de recevoir du feedback.
Stéphanie Chénier- Messages : 2261
Date d'inscription : 26/04/2014
Re: Semaine du 4 janvier 2015
Un repas familial pendant les fêtes
Champagne : Jacquesson 2002
Servi avec petits feuilletés variés
Dosage : 3,5 gr/l, dégorgement deuxième trimestre 2010, bouteille conservée en cave fraîche et humide.
La robe or soutenu est traversée par un cordon de bulles très fines. Le nez intense et avenant évoque, les fruits jaunes, la pomme légèrement rôtie, les épices douces, les noisettes, l’amande, et les viennoiseries (brioche dominante). La bouche laisse apparaitre une matière élégamment « rassie » veloutée, doté d’une texture délicate se développant dans un centre très vineux et fruité, mis en valeur par une effervescence bien dosée. La finale est longue, fraîche, tonique, d’un très bon maintien, complexe, crayeuse et saline. Noté 17, même note plaisir
Alsace : Louis Sipp : Riesling Osterberg 2010
Servi avec un welsh maison ( chester fondu au vin blanc)
La robe de couleur or clair est brillante, l’olfaction, expressive et nette est encore un peu simple, avec des arômes de naphte fin et léger, d’agrumes (citrons et oranges) de fleurs sauvages (genet). La bouche est tonique, très charnue, pleine, dense, très fruitée dans un milieu de bouche portée par une belle acidité mûre qui allonge une finale dynamique, pure, soutenue, soulignée par des saveurs d’agrumes et des parfums floraux et une pointe d’épices douces, très saline en ultime sensation. Note potentielle 17, note plaisir 16,5. Le vin se goûte très sec.
Pessac Léognan : Malartic Lagravière 2000
Servi avec une pintade et ravioles aux olives noires et à la féta
Le vin a été mis en carafe trois heures avant la dégustation
La robe est profonde, avec un liseré de couleur sanguine à pourpre. Le bouquet, net et expressif, évoque un élevage de qualité pas encore entièrement fondu ; qui fait place à l’aération à des arômes de fruits purs (cassis et cerises) de boites à épices, et des notes fumées. L’attaque est très veloutée et charnu, les tannins fins et mûrs se trament dans un corps plein et dense, finement texturé, agrémenté de fruits intenses. La finale est longue, fraîche, énergique (cœur de grain tannique plus ferme, mais le contour reste enrobé), très persistante (fruits intenses, fines épices, et notes florales). Noté 17, note plaisir 16,5. Peut être attendu en toute sérénité.
Sauternes : Suduiraut 1990
Servi avec une salade de fruits exotiques
La robe est ambrée, avec des larmes bien dessinées. Le ne intense et net évoque le caramel (nettement), l’abricot, les dattes, la cire, les épices orientales. La bouche est onctueuse, très charnue, large, ample, volumineuse, souligné par des fruits rôtis. La finale est longue, opulente, assez lascive, complexe, avec de légers amers en ultime sensation. Noté 15,5, même note plaisir. J’avais goûté, il y a cinq ou six ans, ce vin très boisé ; l’élevage est fondu, mais les saveurs soutenues de caramel nuisent à l’équilibre et à l’harmonie de la finale.
Champagne : Jacquesson 2002
Servi avec petits feuilletés variés
Dosage : 3,5 gr/l, dégorgement deuxième trimestre 2010, bouteille conservée en cave fraîche et humide.
La robe or soutenu est traversée par un cordon de bulles très fines. Le nez intense et avenant évoque, les fruits jaunes, la pomme légèrement rôtie, les épices douces, les noisettes, l’amande, et les viennoiseries (brioche dominante). La bouche laisse apparaitre une matière élégamment « rassie » veloutée, doté d’une texture délicate se développant dans un centre très vineux et fruité, mis en valeur par une effervescence bien dosée. La finale est longue, fraîche, tonique, d’un très bon maintien, complexe, crayeuse et saline. Noté 17, même note plaisir
Alsace : Louis Sipp : Riesling Osterberg 2010
Servi avec un welsh maison ( chester fondu au vin blanc)
La robe de couleur or clair est brillante, l’olfaction, expressive et nette est encore un peu simple, avec des arômes de naphte fin et léger, d’agrumes (citrons et oranges) de fleurs sauvages (genet). La bouche est tonique, très charnue, pleine, dense, très fruitée dans un milieu de bouche portée par une belle acidité mûre qui allonge une finale dynamique, pure, soutenue, soulignée par des saveurs d’agrumes et des parfums floraux et une pointe d’épices douces, très saline en ultime sensation. Note potentielle 17, note plaisir 16,5. Le vin se goûte très sec.
Pessac Léognan : Malartic Lagravière 2000
Servi avec une pintade et ravioles aux olives noires et à la féta
Le vin a été mis en carafe trois heures avant la dégustation
La robe est profonde, avec un liseré de couleur sanguine à pourpre. Le bouquet, net et expressif, évoque un élevage de qualité pas encore entièrement fondu ; qui fait place à l’aération à des arômes de fruits purs (cassis et cerises) de boites à épices, et des notes fumées. L’attaque est très veloutée et charnu, les tannins fins et mûrs se trament dans un corps plein et dense, finement texturé, agrémenté de fruits intenses. La finale est longue, fraîche, énergique (cœur de grain tannique plus ferme, mais le contour reste enrobé), très persistante (fruits intenses, fines épices, et notes florales). Noté 17, note plaisir 16,5. Peut être attendu en toute sérénité.
Sauternes : Suduiraut 1990
Servi avec une salade de fruits exotiques
La robe est ambrée, avec des larmes bien dessinées. Le ne intense et net évoque le caramel (nettement), l’abricot, les dattes, la cire, les épices orientales. La bouche est onctueuse, très charnue, large, ample, volumineuse, souligné par des fruits rôtis. La finale est longue, opulente, assez lascive, complexe, avec de légers amers en ultime sensation. Noté 15,5, même note plaisir. J’avais goûté, il y a cinq ou six ans, ce vin très boisé ; l’élevage est fondu, mais les saveurs soutenues de caramel nuisent à l’équilibre et à l’harmonie de la finale.
Re: Semaine du 4 janvier 2015
Le Grand Clos 2010, Saumur-Champigny, Château de Villeneuve, acheté en 2014, 40$.
Ça mousse en masse, d'un étincelant rubis moyennement profond et d'une pure limpidité. Nez poussiéreux et subtilement branché, bien épicé, à peine fruité. Frais, vif, tendre et savoureux en bouche, poli, avenant et de bonne famille (de poivrons, pas de poivrots), fruité, un brin sucré, et laissant de nobles amers comme carte de visite en finale. Miam. Grappe d'or du Guide Phaneuf, que j'ai toujours adoré (le guide, pas Phaneuf !), et que j'aime tout autant depuis la relève de Nadine (elle par contre...), quoique je ne suis pas d'accord qu'il n'y ait aucune verdeur dans ce vin. Aucun rapport avec le Clos de Rougeard dégusté récemment, mais je commence à me demander si dernier n'aurait pas été tout à fait net.
Château Sociando-Mallet 2009, Ht-Médoc, acheté en 2012, 65$.
Simon G. m'a donné le goût d'en ouvrir une, une première, et je ne le regrette pas ! Grenat plein de vie, assez dense, plutôt net. Nez bien frais, fruits noirs, légère poussière. Corsé, fringant, presqu'exhubérant, c'est un adolescent qui bouge sans être écervelé, dont on est fier et sur qui l'on peut compter. Agréable à côtoyer, assumé, il quitte laissant une amertume de bon aloi nous incitant à croire que ce sera un mec super dans quelques années. Sur quelques jours de camaraderie, il devient de plus en plus sympa.
J'éprouve beaucoup de respect pour cette maison qui n'a pas à ce jour succombé aux tendances inflationnistes abusives de certaines propriétés bordelaises, et ce malgré son enviable réputation.
Ça mousse en masse, d'un étincelant rubis moyennement profond et d'une pure limpidité. Nez poussiéreux et subtilement branché, bien épicé, à peine fruité. Frais, vif, tendre et savoureux en bouche, poli, avenant et de bonne famille (de poivrons, pas de poivrots), fruité, un brin sucré, et laissant de nobles amers comme carte de visite en finale. Miam. Grappe d'or du Guide Phaneuf, que j'ai toujours adoré (le guide, pas Phaneuf !), et que j'aime tout autant depuis la relève de Nadine (elle par contre...), quoique je ne suis pas d'accord qu'il n'y ait aucune verdeur dans ce vin. Aucun rapport avec le Clos de Rougeard dégusté récemment, mais je commence à me demander si dernier n'aurait pas été tout à fait net.
Château Sociando-Mallet 2009, Ht-Médoc, acheté en 2012, 65$.
Simon G. m'a donné le goût d'en ouvrir une, une première, et je ne le regrette pas ! Grenat plein de vie, assez dense, plutôt net. Nez bien frais, fruits noirs, légère poussière. Corsé, fringant, presqu'exhubérant, c'est un adolescent qui bouge sans être écervelé, dont on est fier et sur qui l'on peut compter. Agréable à côtoyer, assumé, il quitte laissant une amertume de bon aloi nous incitant à croire que ce sera un mec super dans quelques années. Sur quelques jours de camaraderie, il devient de plus en plus sympa.
J'éprouve beaucoup de respect pour cette maison qui n'a pas à ce jour succombé aux tendances inflationnistes abusives de certaines propriétés bordelaises, et ce malgré son enviable réputation.
Alain Roy- Messages : 3458
Date d'inscription : 25/06/2010
Localisation : montreal
Re: Semaine du 4 janvier 2015
Alain Roy a écrit:J'éprouve beaucoup de respect pour cette maison qui n'a pas à ce jour succombé aux tendances inflationnistes abusives de certaines propriétés bordelaises, et ce malgré son enviable réputation.
Bien d'accord avec toi Alain. Je me suis toujours demandé pourquoi son prix restait si bas malgré la très grande qualité du vin (c'est le seul Bordeaux que j'ai en cave). Tant mieux pour nous !
Sébastien Desforges- Messages : 410
Date d'inscription : 25/07/2012
Age : 38
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 4 janvier 2015
Sébastien Desforges a écrit:Alain Roy a écrit:J'éprouve beaucoup de respect pour cette maison qui n'a pas à ce jour succombé aux tendances inflationnistes abusives de certaines propriétés bordelaises, et ce malgré son enviable réputation.
Bien d'accord avec toi Alain. Je me suis toujours demandé pourquoi son prix restait si bas malgré la très grande qualité du vin (c'est le seul Bordeaux que j'ai en cave). Tant mieux pour nous !
Et ça vieillit tellement bien ! Un 1996 bu il y a deux était magique... et les nombreux 2010 en cave le seront sûrement aussi
Re: Semaine du 4 janvier 2015
Les amateurs de Sociando-Mallet, que pensent-ils du millésime 2000 de cette propriété ?
Re: Semaine du 4 janvier 2015
daniel.seriot a écrit:Les amateurs de Sociando-Mallet, que pensent-ils du millésime 2000 de cette propriété ?
Pas eu l'occasion de goûter ce millésime et je n'en ai pas en cave...
Re: Semaine du 4 janvier 2015
daniel.seriot a écrit:Les amateurs de Sociando-Mallet, que pensent-ils du millésime 2000 de cette propriété ?
J'ai dû goûter une dizaine de fois au 2001, mais (correction) une seule fois au 2000....Une seule bouteille dort en cave. Tu en penses quoi?
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 4 janvier 2015
Pour moi, le 2000 est très végétal et poivronné, il n'est pas à la hauteur de cet excellent millésime. je me suis séparé des bouteilles que j'avais acquises ( sans avoir goûté avant d'acheter !). Par contre je trouve le 2001 très bon à excellent
Re: Semaine du 4 janvier 2015
C'est en tout cas ce que croyait Parker: 2001 supérieur à 2000...
À suivre!
À suivre!
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 4 janvier 2015
Si ma mémoire est bonne, il m'avait semblé que Paker avait noté ces deux millésimes 2000 et 2001 au même niveau ( 93 points), sauf révision que je n'aurais pas vu.
Pour ma part 2000 serait autour de 88 points en note Parker...
Pour ma part 2000 serait autour de 88 points en note Parker...
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