Semaine du 21 septembre 2014
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Patrick Ayotte
Yves Martineau
Vincent Messier-Lemoyne
Michel Therrien
daniel.seriot
Alain Roy
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Semaine du 21 septembre 2014
Château Clerc Milon 2005, Pauillac 5ième GCC, acheté en 2008, 70$.
J'ai attendu 6 ans avant d'ouvrir une première bouteille ! Robe grasse, douillette, d'automne. Nez d'automne aussi, après la pluie, dans un champs de fraises. Ouais, c'est bon ! Typique bordelais, du fond fondu, pointe sucrée fusionnée à une amertume de bon aloi, bien fruité et légèrement asséchant en finale. Au final, ouais, c'est bon !
Les Beaux Monts 2002, Vosne 1er cru, L.Jadot, acheté vers 2010, $?.
Robe limpide mais démontrant quelques signes d'évolution par sa couleur, c'est-à-dire rubis assagi, avec au collet des reflets orangés. Ça pinote au nez avec de la sagesse acquise. La fraîcheur des origines s'est un peu compotée et teintée d'arômes de sous-bois. Toutes ces impressions ne me font pas peur, je désire la bouche. Je reviens au nez car à peine quelques minutes dans le verre, l'hypocrite, il m'envoûte. Je me précipite sur la bouche (c'est drôlement formulé ça, aucune dame dans les alentours !): ça fait mal tellement je suis seul à goûter ce nectar. Il me comble presque comme de la nourriture, je m'y abreuverais entièrement sans bouffer, il me rafraîchit de ses brises fruitées et me réchauffe de son souffle fumé, il chasse le mal par le mal, l'amertume par l'amertume, et tout ce qu'il me donne envie de faire, c'est partager. Hey, les colocs ?
J'ai attendu 6 ans avant d'ouvrir une première bouteille ! Robe grasse, douillette, d'automne. Nez d'automne aussi, après la pluie, dans un champs de fraises. Ouais, c'est bon ! Typique bordelais, du fond fondu, pointe sucrée fusionnée à une amertume de bon aloi, bien fruité et légèrement asséchant en finale. Au final, ouais, c'est bon !
Les Beaux Monts 2002, Vosne 1er cru, L.Jadot, acheté vers 2010, $?.
Robe limpide mais démontrant quelques signes d'évolution par sa couleur, c'est-à-dire rubis assagi, avec au collet des reflets orangés. Ça pinote au nez avec de la sagesse acquise. La fraîcheur des origines s'est un peu compotée et teintée d'arômes de sous-bois. Toutes ces impressions ne me font pas peur, je désire la bouche. Je reviens au nez car à peine quelques minutes dans le verre, l'hypocrite, il m'envoûte. Je me précipite sur la bouche (c'est drôlement formulé ça, aucune dame dans les alentours !): ça fait mal tellement je suis seul à goûter ce nectar. Il me comble presque comme de la nourriture, je m'y abreuverais entièrement sans bouffer, il me rafraîchit de ses brises fruitées et me réchauffe de son souffle fumé, il chasse le mal par le mal, l'amertume par l'amertume, et tout ce qu'il me donne envie de faire, c'est partager. Hey, les colocs ?
Alain Roy- Messages : 3458
Date d'inscription : 25/06/2010
Localisation : montreal
Re: Semaine du 21 septembre 2014
Plus je déguste certains crus du nord Médoc dans le millésime 2002, plus je m’aperçois que certains critiques ont sous-estimé la qualité de certains vins, en tenant compte essentiellement du fait d’avoir eu un été plutôt frais. Ils n’ont pas pris en compte le remarquable été indien avec des nuits fraîches et un temps sec qui a limité la taille et le poids des baies provocant une concentration par un phénomène de sécheresse et un murissement lent. A ceci s’ajoute de faibles rendements résultant d’une floraison qui a provoqué de la coulure et du millerandage. Les propriétés qui ont retardé leur vendange au maximum ont produit des vins bien centrés et denses, beaucoup plus riches et pleins qu’une très grande majorité des vins de ce millésime. Léoville Barton 2002 me parait appartenir à cette catégorie des meilleurs vins.
Haut-Médoc : Cornélie 2009
Bouteille épaulée deux heures avant la première dégustation
La robe est profonde, de teinte sanguine à reflets violines. Le nez net et expressif évoque les cerises mûres, le cassis écrasé, les fines épices, avec des notes florales. La bouche est élégante, veloutée, dans une construction allongée, avec un corps fuselé, bien construit, plein, et délicatement charnu, agrémenté de fruits gourmands. La finale est très persistante, très fraîche, avec des tannins un peu plus fermes dans le cœur du grain, d’une bonne allonge, d’un bon maintien, et expressive (fruits, épices, et note florale). Note potentielle 16, note plaisir 15,5
Saint Julien : Léoville Barton 2002
Le commentaire est celui de la dégustation 24 heures après l'ouverture de la bouteille
La robe est profonde, avec un liseré de couleur sanguine, sans signe d’évolution. Le bouquet est net et intense, avec des arômes de jus de cassis, de légères cerises, de boites à épices, avec des notes de résine, de cèdre et de léger tabac brun. La bouche est très velouté en attaque, les tannins enrobés par une chair bien formée, sont tramé fins et serrés, dans un centre puissant et ample, d’une très bonne densité rehaussé d’exquis fruits épicés. La finale est longue, fraîche, bien tenue par une structure tannique un peu plus ferme, dynamique, mis en valeur par les très expressives et nettes saveurs aromatiques décelées à l’olfaction. Noté 17, note plaisir 16,5
Haut-Médoc : Cornélie 2009
Bouteille épaulée deux heures avant la première dégustation
La robe est profonde, de teinte sanguine à reflets violines. Le nez net et expressif évoque les cerises mûres, le cassis écrasé, les fines épices, avec des notes florales. La bouche est élégante, veloutée, dans une construction allongée, avec un corps fuselé, bien construit, plein, et délicatement charnu, agrémenté de fruits gourmands. La finale est très persistante, très fraîche, avec des tannins un peu plus fermes dans le cœur du grain, d’une bonne allonge, d’un bon maintien, et expressive (fruits, épices, et note florale). Note potentielle 16, note plaisir 15,5
Saint Julien : Léoville Barton 2002
Le commentaire est celui de la dégustation 24 heures après l'ouverture de la bouteille
La robe est profonde, avec un liseré de couleur sanguine, sans signe d’évolution. Le bouquet est net et intense, avec des arômes de jus de cassis, de légères cerises, de boites à épices, avec des notes de résine, de cèdre et de léger tabac brun. La bouche est très velouté en attaque, les tannins enrobés par une chair bien formée, sont tramé fins et serrés, dans un centre puissant et ample, d’une très bonne densité rehaussé d’exquis fruits épicés. La finale est longue, fraîche, bien tenue par une structure tannique un peu plus ferme, dynamique, mis en valeur par les très expressives et nettes saveurs aromatiques décelées à l’olfaction. Noté 17, note plaisir 16,5
Re: Semaine du 21 septembre 2014
daniel.seriot a écrit:Plus je déguste certains crus du nord Médoc dans le millésime 2002, plus je m’aperçois que certains critiques ont sous-estimé la qualité de certains vins, en tenant compte essentiellement du fait d’avoir eu un été plutôt frais. Ils n’ont pas pris en compte le remarquable été indien avec des nuits fraîches et un temps sec qui a limité la taille et le poids des baies provocant une concentration par un phénomène de sécheresse et un murissement lent. A ceci s’ajoute de faibles rendements résultant d’une floraison qui a provoqué de la coulure et du millerandage. Les propriétés qui ont retardé leur vendange au maximum ont produit des vins bien centrés et denses, beaucoup plus riches et pleins qu’une très grande majorité des vins de ce millésime. Léoville Barton 2002 me parait appartenir à cette catégorie des meilleurs vins.
Ici au Québec, un célèbre avocat et preux chevalier, Yves Martineau de d'Artagnan a régulièrement sous estimé également ce dit millésime......
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WineBoy
La dégustation à l'aveugle est une grande leçon d'humilité.
Michel Therrien- Messages : 10010
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Re: Semaine du 21 septembre 2014
Daniel, quand ces 2002 seront-ils à leur apogée?
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"Mes goûts sont simples, je me contente aisément de ce qu'il y a de meilleur" - Winston Churchill
Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
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Re: Semaine du 21 septembre 2014
Quelle coïncidence Daniel, j'ai un Léoville Barton 2002 dans la carafe pour le repas!
p.s.: le Baron a, encore une fois, tout faux!
Je l'avais remis à sa place lorsqu'il affirmait à l'époque que les critiques avaient préféré 2002 à 2001 et sur ce point, il ne pourra jamais avoir raison.....par contre j'ai pris plusieurs excellents 2002, incluant le Barton que j'ai toujours trouvé superbe! (à suivre)
p.s.: le Baron a, encore une fois, tout faux!
Je l'avais remis à sa place lorsqu'il affirmait à l'époque que les critiques avaient préféré 2002 à 2001 et sur ce point, il ne pourra jamais avoir raison.....par contre j'ai pris plusieurs excellents 2002, incluant le Barton que j'ai toujours trouvé superbe! (à suivre)
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 21 septembre 2014
Chers preux Chevalier, Baron, et Petit Prince,
Si l’on raisonne globalement et même rive à rive, 2001 est plus réussi que 2002. Dans une région viticole aussi vaste que Bordeaux, ce qui me semble intéressant pour l’amateur, c’est de rechercher la nuance, et j’ai toujours été interpellé et regardé de près la comparaison entre certains crus du nord Médoc du millésime 2001 et 2002. Après quelques dégustations, voici ce que je peux en dire
Léoville Barton : il me semble aujourd’hui que Léoville Barton 2002 est légèrement supérieur à 2001 ( tannins plus mûrs, plus de matière en milieu de bouche, garde supérieure, évolution plus lente en bouteille ). La dernière dégustation de Léoville Barton 2001 laisse à penser que le vin est presque sur son plateau de maturité, alors que 2002 ne devrait l’atteindre que dans 5 à 6 ans.
Mouton Rothschild 2002 est largement supérieur à 2001, Lafite Rothschild 2001 ne m’a pas paru très mûr, je n’ai pas encore ouvert Lafite 2002 ( une seule bouteille en cave), et avec la flambée des prix de Lafite, je n’ai pas pu m’approvisionner. Latour 2001 avait largement dominé Lafite et Mouton du même millésime lors de notre dégustation de fin 2011, je n’ai pas encore dégusté Latour 2002. Compte tenu des rendements et des dates de vendanges du millésime 2002, des Premiers Crus Classés du médoc je pense que les trois Premiers Crus Classés de Pauillac sont de qualité supérieure en 2002 par rapport à 2001 et de plus longue garde
Si l’on raisonne globalement et même rive à rive, 2001 est plus réussi que 2002. Dans une région viticole aussi vaste que Bordeaux, ce qui me semble intéressant pour l’amateur, c’est de rechercher la nuance, et j’ai toujours été interpellé et regardé de près la comparaison entre certains crus du nord Médoc du millésime 2001 et 2002. Après quelques dégustations, voici ce que je peux en dire
Léoville Barton : il me semble aujourd’hui que Léoville Barton 2002 est légèrement supérieur à 2001 ( tannins plus mûrs, plus de matière en milieu de bouche, garde supérieure, évolution plus lente en bouteille ). La dernière dégustation de Léoville Barton 2001 laisse à penser que le vin est presque sur son plateau de maturité, alors que 2002 ne devrait l’atteindre que dans 5 à 6 ans.
Mouton Rothschild 2002 est largement supérieur à 2001, Lafite Rothschild 2001 ne m’a pas paru très mûr, je n’ai pas encore ouvert Lafite 2002 ( une seule bouteille en cave), et avec la flambée des prix de Lafite, je n’ai pas pu m’approvisionner. Latour 2001 avait largement dominé Lafite et Mouton du même millésime lors de notre dégustation de fin 2011, je n’ai pas encore dégusté Latour 2002. Compte tenu des rendements et des dates de vendanges du millésime 2002, des Premiers Crus Classés du médoc je pense que les trois Premiers Crus Classés de Pauillac sont de qualité supérieure en 2002 par rapport à 2001 et de plus longue garde
Re: Semaine du 21 septembre 2014
Des vins dégustés et bus avec des copains
Alsace : Domaine Zind Humbrecht : Gewurztraminer Clos Windsbuhl 1989
La robe est dorée, le bouquet intense et complexe évoque l’abricot, l’orange confite, la mirabelle chaude, la pâte de coing, les épices orientales (safran et léger curry) de fruits secs (dattes). L’attaque est charnue, la bouche est concentrée, intense, d’une belle puissance aromatique, dans son milieu. La finale est très persistante, d’une bonne fraîcheur, sèche tant dans le peu de perception de sucres résiduels que dans un léger manque de chair par rapport à l’entrée de bouche, elle est soulignée par les intenses et complexes saveurs décelées à l’olfaction. Noté 17, même note plaisir
Alsace : Kientzler :Riesling : Cuvée François Alphonse 2011
La robe est jaune pale, avec des reflets or clair, Le nez est net et expressif, avec des arômes de citron, de pamplemousse, nuancés d’épices douces et de notes florales. L’attaque est tonique, le jus est fin et élégant, le centre, avec une légère sensation tannique, est mis en exergue par une belle acidité mûre, et rehaussé de fruits expressifs. La finale est allongée, très fraîche, sans sensation de sucres résiduels, dynamique, soutenue, épurée, soulignée par des agrumes enlevés, des notes épicés et florales, et très saline dans son ultime expression. Noté 16,5, note plaisir 16
Alsace : Domaine Zind Humbrecht : Gewurztraminer Clos Windsbuhl 1989
La robe est dorée, le bouquet intense et complexe évoque l’abricot, l’orange confite, la mirabelle chaude, la pâte de coing, les épices orientales (safran et léger curry) de fruits secs (dattes). L’attaque est charnue, la bouche est concentrée, intense, d’une belle puissance aromatique, dans son milieu. La finale est très persistante, d’une bonne fraîcheur, sèche tant dans le peu de perception de sucres résiduels que dans un léger manque de chair par rapport à l’entrée de bouche, elle est soulignée par les intenses et complexes saveurs décelées à l’olfaction. Noté 17, même note plaisir
Alsace : Kientzler :Riesling : Cuvée François Alphonse 2011
La robe est jaune pale, avec des reflets or clair, Le nez est net et expressif, avec des arômes de citron, de pamplemousse, nuancés d’épices douces et de notes florales. L’attaque est tonique, le jus est fin et élégant, le centre, avec une légère sensation tannique, est mis en exergue par une belle acidité mûre, et rehaussé de fruits expressifs. La finale est allongée, très fraîche, sans sensation de sucres résiduels, dynamique, soutenue, épurée, soulignée par des agrumes enlevés, des notes épicés et florales, et très saline dans son ultime expression. Noté 16,5, note plaisir 16
Re: Semaine du 21 septembre 2014
Pour encourager la consommation des produits d’ici, je me donne comme objectif de boire un vin d'ici par mois. Afin d’aller dans ce sens, je suis allé visiter le Vignoble du Domaine du Fleuve situé sur les rives du Fleuve Saint-Laurent, à Varennes sur la rive-sud de Montréal.
Domaine du Fleuve Blanc Réserve, Varennes 2013
Le vin est clair avec de légers reflets verts. Au nez, arômes de citron, pamplemousse rose, de roche mouillée et un rien de sapinage. En bouche, une belle acidité et une bonne tenue mélangé aux arômes de citron, d’agrumes et ce côté minéral / poussière de roche rendent ce vin plutôt agréable (suis repartie avec une bouteille !).
Le vin est composé de Riesling, Pinot Gris et Chardonnay, tous de jeunes vignes du Domaine. Élevage en cuve inox pour environ un an. Fait 12,5% d’alcool.
Sinon, dimanche et hier:
Chanson Père & fils Viré-Clessé Bastion de l'Oratoire 2012
Le vin est de couleur paille léger. Nez de citron, de fruits à chair blanche avec une touche saline. En bouche, les saveurs perçues au nez y sont, accompagnées d’une belle acidité juste assez présente pour demeurer du côté de la fraicheur plutôt que d’être incisive. A bien accompagné un plat où le fromage dominait (mac’n’cheese fait maison). Fait 13% d’alcool.
Fontodi Chianti Classico DOCG 2010
Le vin est rubis relativement sombre. Nez fragrant de petits fruits rouges, d’épices (la cannelle et la muscade particulièrement) ainsi qu’une touche de bois. En bouche, belle acidité jumelée à une réelle gourmandise (à quatre personnes, la bouteille s’est vidée rapidement !), des tannins soyeux mais présent, de belles saveurs de cerises et d’épices sur une bonne longueur. Bref, un coup de cœur pour ce vin qui est un bon compagnon de table, mais qui a aussi du potentiel d’amélioration !
Fait de Sangiovese à 100%, est élevé 12 mois en barriques de chêne français (Allier) et fait 14% d’alcool.
Domaine du Fleuve Blanc Réserve, Varennes 2013
Le vin est clair avec de légers reflets verts. Au nez, arômes de citron, pamplemousse rose, de roche mouillée et un rien de sapinage. En bouche, une belle acidité et une bonne tenue mélangé aux arômes de citron, d’agrumes et ce côté minéral / poussière de roche rendent ce vin plutôt agréable (suis repartie avec une bouteille !).
Le vin est composé de Riesling, Pinot Gris et Chardonnay, tous de jeunes vignes du Domaine. Élevage en cuve inox pour environ un an. Fait 12,5% d’alcool.
Sinon, dimanche et hier:
Chanson Père & fils Viré-Clessé Bastion de l'Oratoire 2012
Le vin est de couleur paille léger. Nez de citron, de fruits à chair blanche avec une touche saline. En bouche, les saveurs perçues au nez y sont, accompagnées d’une belle acidité juste assez présente pour demeurer du côté de la fraicheur plutôt que d’être incisive. A bien accompagné un plat où le fromage dominait (mac’n’cheese fait maison). Fait 13% d’alcool.
Fontodi Chianti Classico DOCG 2010
Le vin est rubis relativement sombre. Nez fragrant de petits fruits rouges, d’épices (la cannelle et la muscade particulièrement) ainsi qu’une touche de bois. En bouche, belle acidité jumelée à une réelle gourmandise (à quatre personnes, la bouteille s’est vidée rapidement !), des tannins soyeux mais présent, de belles saveurs de cerises et d’épices sur une bonne longueur. Bref, un coup de cœur pour ce vin qui est un bon compagnon de table, mais qui a aussi du potentiel d’amélioration !
Fait de Sangiovese à 100%, est élevé 12 mois en barriques de chêne français (Allier) et fait 14% d’alcool.
Re: Semaine du 21 septembre 2014
Daniel,
Un plaisir de vous lire. Vous me rappelez ce qui est encore à ce jour mon plus grand souvenir d’Alsace … un pinot gris Rangen de Thann Clos St-Urbain 1989 de Zind-Humbrecht … un monument!
Patrick,
Très intéressant … moi qui pensais bien innocemment que seul les Pervenches avait planté des vitis vinifera au Québec.
Un plaisir de vous lire. Vous me rappelez ce qui est encore à ce jour mon plus grand souvenir d’Alsace … un pinot gris Rangen de Thann Clos St-Urbain 1989 de Zind-Humbrecht … un monument!
Patrick,
Très intéressant … moi qui pensais bien innocemment que seul les Pervenches avait planté des vitis vinifera au Québec.
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Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
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Localisation : Montréal
Re: Semaine du 21 septembre 2014
daniel.seriot a écrit:Chers preux Chevalier, Baron, et Petit Prince,
Si l’on raisonne globalement et même rive à rive, 2001 est plus réussi que 2002. Dans une région viticole aussi vaste que Bordeaux, ce qui me semble intéressant pour l’amateur, c’est de rechercher la nuance, et j’ai toujours été interpellé et regardé de près la comparaison entre certains crus du nord Médoc du millésime 2001 et 2002. Après quelques dégustations, voici ce que je peux en dire
Léoville Barton : il me semble aujourd’hui que Léoville Barton 2002 est légèrement supérieur à 2001 ( tannins plus mûrs, plus de matière en milieu de bouche, garde supérieure, évolution plus lente en bouteille ). La dernière dégustation de Léoville Barton 2001 laisse à penser que le vin est presque sur son plateau de maturité, alors que 2002 ne devrait l’atteindre que dans 5 à 6 ans.
Intéressant Daniel. Je suis d'accord quant au Léoville Barton 2002. J'aimerais beaucoup avoir une opinion sur les 1er crus de Pauillac, mais je n'ai jamais goûté aux 2001...
Par contre, le seul premier cru que j'ai goûté dans les deux millésimes est Haut-Brion et j'ai trouvé le 2001 nettement supérieur au 2002.
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 21 septembre 2014
Vincent Messier-Lemoyne a écrit:
Patrick,
Très intéressant … moi qui pensais bien innocemment que seul les Pervenches avait planté des vitis vinifera au Québec.
Ils font présentement plusieurs essais avec divers cépages européen. Présentement, il y a, outre les cépages mentionnés, du Gewurztramier, du Pinot Noir, du Cabernet Franc il me semble et possiblement d'autres, mais je n'ai pas tout noté. Bref, un vignoble d'ici à suivre, surtout que c'est à 15 minutes de la maison !
Re: Semaine du 21 septembre 2014
Yves Martineau a écrit:daniel.seriot a écrit:Chers preux Chevalier, Baron, et Petit Prince,
Si l’on raisonne globalement et même rive à rive, 2001 est plus réussi que 2002. Dans une région viticole aussi vaste que Bordeaux, ce qui me semble intéressant pour l’amateur, c’est de rechercher la nuance, et j’ai toujours été interpellé et regardé de près la comparaison entre certains crus du nord Médoc du millésime 2001 et 2002. Après quelques dégustations, voici ce que je peux en dire
Léoville Barton : il me semble aujourd’hui que Léoville Barton 2002 est légèrement supérieur à 2001 ( tannins plus mûrs, plus de matière en milieu de bouche, garde supérieure, évolution plus lente en bouteille ). La dernière dégustation de Léoville Barton 2001 laisse à penser que le vin est presque sur son plateau de maturité, alors que 2002 ne devrait l’atteindre que dans 5 à 6 ans.
Intéressant Daniel. Je suis d'accord quant au Léoville Barton 2002. J'aimerais beaucoup avoir une opinion sur les 1er crus de Pauillac, mais je n'ai jamais goûté aux 2001...
Par contre, le seul premier cru que j'ai goûté dans les deux millésimes est Haut-Brion et j'ai trouvé le 2001 nettement supérieur au 2002.
Yves, pas surprenant concernant Haut-Brion quand on considère la proportion de merlot ... 2001 ayant grandement avantagé ce cépage en comparaison à 2002.
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Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
Date d'inscription : 12/05/2009
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Re: Semaine du 21 septembre 2014
D'accord avec toi Vincent.
Mais il y a tout de même pas mal de vins ayant une bonne proportion de merlot en Graves et dans le Médoc....
Mais il y a tout de même pas mal de vins ayant une bonne proportion de merlot en Graves et dans le Médoc....
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 21 septembre 2014
à propos du Barton:
Château Léoville Barton St-Julien 2002
Personnellement je trouve que ce vin commence sa période de maturité. Le fruit est avenant, les tanins ronds, il commence à développer une belle complexité, avec une belle finale d'une minéralité presque saline. Aucun doute qu'il pourra vivre encore vingt ans, mais je lui trouve beaucoup de charme en l'état. 92 pts
Château Léoville Barton St-Julien 2002
Personnellement je trouve que ce vin commence sa période de maturité. Le fruit est avenant, les tanins ronds, il commence à développer une belle complexité, avec une belle finale d'une minéralité presque saline. Aucun doute qu'il pourra vivre encore vingt ans, mais je lui trouve beaucoup de charme en l'état. 92 pts
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
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Re: Semaine du 21 septembre 2014
Philip Togni Black Muscat Ca' Togni 2007
Un nez de menthol, de fruit rouge confit, floral, avec des notes de cannelle, girofle (comme du vin chaud). Un vin passerillé qui tire seulement 14.1 %, très original, avec une texture veloutée, c’est bien sucré, ample et gourmand, avec une belle persistance en bouche. Cher, mais c'est un produit unique, fort sympathique, sans toutefois la complexité d'un grand vin. 91 pts
Un nez de menthol, de fruit rouge confit, floral, avec des notes de cannelle, girofle (comme du vin chaud). Un vin passerillé qui tire seulement 14.1 %, très original, avec une texture veloutée, c’est bien sucré, ample et gourmand, avec une belle persistance en bouche. Cher, mais c'est un produit unique, fort sympathique, sans toutefois la complexité d'un grand vin. 91 pts
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 21 septembre 2014
Yves, Vincent,
Comme vous, je considère Haut Brion 2001 supérieur à 2002, actuellement.
Cette discussion m’a conduit à faire quelques recherches sur le site de la propriété notamment.
L’encépagement du vignoble est le suivant : Merlot : 42%, Cabernet Sauvignon : 45%, Cabernet franc : 13%
D’après Parker, l’assemblage du millésime 2001 comprend : Merlot 52%, Cabernet Sauvignon 36%, Cabernet franc 12%.
La propriété n’indique pas sur son site la proportion des assemblages. Jean-Philippe Delmas mentionne dans son intervention sur le site qu’il y a à chaque millésime un cépage majoritaire. J’ai perçu lors de la dégustation d’une bouteille 2002, bue mi-juin 2014 un vin un peu austère et assez tannique, je ne serai pas étonné que, dans ce millésime peu favorable au Merlot, le Cabernet Sauvignon qui a pu mûrir très convenablement à fort bien grâce à un superbe mois de septembre soit majoritaire dans l’assemblage du Haut Brion 2002. Si c’est le cas, le différentiel entre Haut Brion 2001 et Haut Brion 2002 que nous percevons actuellement pourrait être comblé (tout ou partie) lors du vieillissement du millésime 2002.
Comme vous, je considère Haut Brion 2001 supérieur à 2002, actuellement.
Cette discussion m’a conduit à faire quelques recherches sur le site de la propriété notamment.
L’encépagement du vignoble est le suivant : Merlot : 42%, Cabernet Sauvignon : 45%, Cabernet franc : 13%
D’après Parker, l’assemblage du millésime 2001 comprend : Merlot 52%, Cabernet Sauvignon 36%, Cabernet franc 12%.
La propriété n’indique pas sur son site la proportion des assemblages. Jean-Philippe Delmas mentionne dans son intervention sur le site qu’il y a à chaque millésime un cépage majoritaire. J’ai perçu lors de la dégustation d’une bouteille 2002, bue mi-juin 2014 un vin un peu austère et assez tannique, je ne serai pas étonné que, dans ce millésime peu favorable au Merlot, le Cabernet Sauvignon qui a pu mûrir très convenablement à fort bien grâce à un superbe mois de septembre soit majoritaire dans l’assemblage du Haut Brion 2002. Si c’est le cas, le différentiel entre Haut Brion 2001 et Haut Brion 2002 que nous percevons actuellement pourrait être comblé (tout ou partie) lors du vieillissement du millésime 2002.
Re: Semaine du 21 septembre 2014
Daniel, en règle général, j'ai l'impression que Haut-Brion suit davantage les grands millésimes de la rive droite (1989, 1995, 1998,) que ceux de la rive gauche (1990, 1996) ... j'avais associé ce constat à sa forte proportion de merlot.
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Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
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Re: Semaine du 21 septembre 2014
Je qualifierai les vins des Graves ( Pessac Léognan compris ) de profil intermédiaire entre la rive droite et le Médoc, avec notamment un encépagement non négligeable en Cabernet Sauvignon, qui peut aller jusqu'à 65% à Haut Bailly. Les sous-sols sont constitués de sables, argiles et graves ( ressemblance avec Pomerol et une grande partie des meilleurs crus du médoc). A mon avis quand la proportion de Cabernet Sauvignon est élevée on a un profil plus médocain. La question c'est d'avoir des Cabernets Sauvignon mûrs. Si la proportion de Merlot s'approche des 50%, on peut obtenir des vins réussis, comme en 2012, alors que le Médoc à souffert. Un autre avantage pour les vignobles près de Bordeaux, une température annuelle supérieure d'un degré à 1,5° sur l'année par rapport aux vignobles éloignés, ce qui n'est pas négligeable pour raccourcir un peu le cycle annuel.
Re: Semaine du 21 septembre 2014
Niepoort Vertente 2011: De retour sur nos tablettes, un vin que j'affectionne particulièrement et un solide rapport qualité prix, en plus il se conserve très bien! Couleur rubis pourpre, nez moyennement expressif mais déjà complexe sur les notes de moka, fruits des champs, café, herbes et cuir. En bouche, l'attaque dodue, le tout se raffine en milieu de bouche et déploie son attirail aromatique, finale sur les tannins fins, mais tissés serré, bonne longueur sur des notes de fruits rouges et menthol. Pointe chaleureuse qui ne dérange pas du tout, équilibre est présente même si le vin présente la rusticité de la région. 16.5/20
Frederick Blais- Messages : 2987
Date d'inscription : 06/06/2009
Re: Semaine du 21 septembre 2014
Frederick Blais a écrit:Niepoort Vertente 2011: De retour sur nos tablettes, un vin que j'affectionne particulièrement et un solide rapport qualité prix, en plus il se conserve très bien! Couleur rubis pourpre, nez moyennement expressif mais déjà complexe sur les notes de moka, fruits des champs, café, herbes et cuir. En bouche, l'attaque dodue, le tout se raffine en milieu de bouche et déploie son attirail aromatique, finale sur les tannins fins, mais tissés serré, bonne longueur sur des notes de fruits rouges et menthol. Pointe chaleureuse qui ne dérange pas du tout, équilibre est présente même si le vin présente la rusticité de la région. 16.5/20
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Invité- Invité
Re: Semaine du 21 septembre 2014
Quelques vins goûtés à la SAQ Signature la semaine dernière:
Château Bouscaut Blanc Pessac-Leognan 2010 Code SAQ : 11520714
Le vin est de couleur paille, un léger doré. Nez d’herbes, de fruits tels pamplemousse et citron. En bouche les saveurs de fruits montrent une certaine maturité, opulence et rondeur, des notes d’abricot, de noix de Grenoble et une faible acidité. Plus Sémillon que Sauvignon Blanc (ratio de 50/50). Fait 14% d’alcool.
Château Lynch Moussas 5e Grand Cru Classé Pauillac 2010 Code SAQ : 11549921
Le vin est violacé. Nez assez puissant de fruits noirs, de tabac, d’épices (anis) et de cèdre. En bouche, c’est un beau mélange de saveurs de fruits noirs et rouges (dont la cerise), une certaine rondeur et finesse en milieu de bouche et un peu asséchant et rugueux en finale. Bon RQP avec un potentiel de garde moyen (8-10 ans).
Fait de Cabernet-Sauvignon (70%) et de Merlot (30%). Élevage de 14 à 18 mois en barriques de chêne. Fait 13,5% d’alcool.
Château Rauzan-Ségla 2e Grand Cru Classé Margaux 2010 Code SAQ : 11519633
De couleur pourpre. Beaucoup de finesse au nez, du fruit noir et une boisé riche mais bien dosé. En bouche, fruits noirs sur une impression soyeuse, épices douces, tabac, une belle finesse, mais le côté sucré aussi présent vient enlever une partie du charme au vin. Note de 98 points de Robert Parker Jr. farfelue même si c’est un excellent vin. Potentiel de garde moyen (le côté sucré).
Fait de Cabernet-Sauvignon (60%), Merlot (37%), Cabernet Franc (2%) et Petit Verdot (1%). Élevage de 18 mois dont 60% des barriques de chêne sont neuves. Fait 14% d’alcool.
Château Beychevelle 4e Grand Cru Classé St-Julien Code SAQ : 11549921
De couleur violet sombre et fait de belles larmes sur les parois du verre. Nez de petits fruits noirs, de fumée, de terre, d’épices (muscade, cardamone). En bouche, le fruit est là, mais la structure aussi, le vin est bien sec, il y a une bonne acidité, une belle amertume et une longue finale où le vin se resserre. Classique et tout à fait délicieux ! Bon après une bonne aération (2-3 heures de carafe) ou lors des 10 à 15 années à venir. Mon choix parmi les dégustés.
Fait de Cabernet-Sauvignon (54%), de Merlot (38%), Cabernet Franc (6%) et Petit Verdot (2%). Élevage de 18 mois en barriques de chêne dont la moitié sont neuves. Fait 14% d’alcool.
Château Bouscaut Blanc Pessac-Leognan 2010 Code SAQ : 11520714
Le vin est de couleur paille, un léger doré. Nez d’herbes, de fruits tels pamplemousse et citron. En bouche les saveurs de fruits montrent une certaine maturité, opulence et rondeur, des notes d’abricot, de noix de Grenoble et une faible acidité. Plus Sémillon que Sauvignon Blanc (ratio de 50/50). Fait 14% d’alcool.
Château Lynch Moussas 5e Grand Cru Classé Pauillac 2010 Code SAQ : 11549921
Le vin est violacé. Nez assez puissant de fruits noirs, de tabac, d’épices (anis) et de cèdre. En bouche, c’est un beau mélange de saveurs de fruits noirs et rouges (dont la cerise), une certaine rondeur et finesse en milieu de bouche et un peu asséchant et rugueux en finale. Bon RQP avec un potentiel de garde moyen (8-10 ans).
Fait de Cabernet-Sauvignon (70%) et de Merlot (30%). Élevage de 14 à 18 mois en barriques de chêne. Fait 13,5% d’alcool.
Château Rauzan-Ségla 2e Grand Cru Classé Margaux 2010 Code SAQ : 11519633
De couleur pourpre. Beaucoup de finesse au nez, du fruit noir et une boisé riche mais bien dosé. En bouche, fruits noirs sur une impression soyeuse, épices douces, tabac, une belle finesse, mais le côté sucré aussi présent vient enlever une partie du charme au vin. Note de 98 points de Robert Parker Jr. farfelue même si c’est un excellent vin. Potentiel de garde moyen (le côté sucré).
Fait de Cabernet-Sauvignon (60%), Merlot (37%), Cabernet Franc (2%) et Petit Verdot (1%). Élevage de 18 mois dont 60% des barriques de chêne sont neuves. Fait 14% d’alcool.
Château Beychevelle 4e Grand Cru Classé St-Julien Code SAQ : 11549921
De couleur violet sombre et fait de belles larmes sur les parois du verre. Nez de petits fruits noirs, de fumée, de terre, d’épices (muscade, cardamone). En bouche, le fruit est là, mais la structure aussi, le vin est bien sec, il y a une bonne acidité, une belle amertume et une longue finale où le vin se resserre. Classique et tout à fait délicieux ! Bon après une bonne aération (2-3 heures de carafe) ou lors des 10 à 15 années à venir. Mon choix parmi les dégustés.
Fait de Cabernet-Sauvignon (54%), de Merlot (38%), Cabernet Franc (6%) et Petit Verdot (2%). Élevage de 18 mois en barriques de chêne dont la moitié sont neuves. Fait 14% d’alcool.
Re: Semaine du 21 septembre 2014
Bonjour Patrick,
J'ai lu avec intérêt votre commentaire sur Rauzan-Ségla 2010.
Cette sensation sucrée est due, je pense à des choix de barriques, j'avais pour ma part noté un côté un peu astringent en fin de bouche (conflit pour un vin très jeune entre tannins et élevage). Ce qui m'étonne le plus dans votre conclusion c'est le "potentiel de garde moyen". Je pense pour ce vin, comme pour nombreux 2010 réussis de la rive gauche que les vins sont dotés d'un grand potentiel de garde. Si vous avez l'opportunité de goûter ce vin dans une bonne quinzaine d'années, vous pourrez en apprécier son extrême jeunesse, et je ne suis pas certain qu'il ait encore atteint son plateau de maturité. Les vins du millésime 2010 sont des vins d'évolution lente, comme ceux du millésime 2005.
Mon commentaire de Rauzan-Ségla 2010 dégusté mi-mai 2013 :
http://rivedroite.canalblog.com/archives/2013/10/02/28128646.html
J'ai lu avec intérêt votre commentaire sur Rauzan-Ségla 2010.
Cette sensation sucrée est due, je pense à des choix de barriques, j'avais pour ma part noté un côté un peu astringent en fin de bouche (conflit pour un vin très jeune entre tannins et élevage). Ce qui m'étonne le plus dans votre conclusion c'est le "potentiel de garde moyen". Je pense pour ce vin, comme pour nombreux 2010 réussis de la rive gauche que les vins sont dotés d'un grand potentiel de garde. Si vous avez l'opportunité de goûter ce vin dans une bonne quinzaine d'années, vous pourrez en apprécier son extrême jeunesse, et je ne suis pas certain qu'il ait encore atteint son plateau de maturité. Les vins du millésime 2010 sont des vins d'évolution lente, comme ceux du millésime 2005.
Mon commentaire de Rauzan-Ségla 2010 dégusté mi-mai 2013 :
http://rivedroite.canalblog.com/archives/2013/10/02/28128646.html
Re: Semaine du 21 septembre 2014
daniel.seriot a écrit:Bonjour Patrick,
J'ai lu avec intérêt votre commentaire sur Rauzan-Ségla 2010.
Cette sensation sucrée est due, je pense à des choix de barriques, j'avais pour ma part noté un côté un peu astringent en fin de bouche (conflit pour un vin très jeune entre tannins et élevage). Ce qui m'étonne le plus dans votre conclusion c'est le "potentiel de garde moyen". Je pense pour ce vin, comme pour nombreux 2010 réussis de la rive gauche que les vins sont dotés d'un grand potentiel de garde. Si vous avez l'opportunité de goûter ce vin dans une bonne quinzaine d'années, vous pourrez en apprécier son extrême jeunesse, et je ne suis pas certain qu'il ait encore atteint son plateau de maturité. Les vins du millésime 2010 sont des vins d'évolution lente, comme ceux du millésime 2005.
Mon commentaire de Rauzan-Ségla 2010 dégusté mi-mai 2013 :
http://rivedroite.canalblog.com/archives/2013/10/02/28128646.html
Je comprends et je suis certains que les Bordeaux 2010 vont se garder longtemps, mais cette impression de sucre dans le vin de Rauzan ne m'est pas familier à Bordeaux (surtout pour un rive-gauche) et ne me laisse au final un gros doute quand au potentiel de garde de ce vin bien spécifiquement. De toute façon, le prix ici me laisse de glace (200$ - selon moi vraiment trop cher pour ce vin !)
Re: Semaine du 21 septembre 2014
Patrick, beaucoup de gens avaient clamé la mort prématurée des Bordeaux 1982 justement à cause de leur côté accessible, tendre et sucré ... Robert Parker a d'ailleurs établi sa réputation en lisant bien le millésime et en lui prévoyant une grande garde, justement à cause de sa maturité. Le temps lui a donné raison.
_________________
"Mes goûts sont simples, je me contente aisément de ce qu'il y a de meilleur" - Winston Churchill
Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
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Localisation : Montréal
Re: Semaine du 21 septembre 2014
Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Patrick, beaucoup de gens avaient clamé la mort prématurée des Bordeaux 1982 justement à cause de leur côté accessible, tendre et sucré ... Robert Parker a d'ailleurs établi sa réputation en lisant bien le millésime et en lui prévoyant une grande garde, justement à cause de sa maturité. Le temps lui a donné raison.
Tant mieux su je me trompes ! Jamais bu de 1982 ou de vraiment de vieux grands milléimes (à quelques exceptions près, mais pas un grand échantillon....)
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