Semaine du 14 septembre 2014
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Michelle Champagne
Patrick Ayotte
Stéphanie Chénier
daniel.seriot
Yves Martineau
Pierre Beauregard
Michel Therrien
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Semaine du 14 septembre 2014
Excellent repas hier arrosé de ces vins.
Une Goutte d'Or à point et délicieuse afin de souligner le début des vendanges chez Buisson-Charles......petit pincement au cœur avec tant de souvenirs!
J'y reviendrai.....
Champagne Brut Blanc de blancs 2004, Joseph Perrier
Puligny-Montrachet Les Enseignères 2008, Prudhon
Meursault 1er cru Goutte d'Or 2008, Buisson-Charles
Chassagne-Montrachet 1er cru Les Boudriottes 2009, Domaine Ramonet
Vosne-Romanée 1er cru Les Beaumonts 2008, Emmanuel Rouget
Corton- Perrières 2005, Vincent Girardin
Sancerre Monts Damnés 2007, Gerard Boulay
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WineBoy
La dégustation à l'aveugle est une grande leçon d'humilité.
Michel Therrien- Messages : 10010
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Re: Semaine du 14 septembre 2014
En effet, belle soirée hier entre ami(e)s au cours de laquelle plusieurs bons moments se sont produits, dont entre autres, boire ces excellents vins :
Très beau champagne que la cuvée Brut Blanc de Blancs 2004 de Joseph Perrier. C'était pour moi une première et assurément pas la dernière considérant l'excellence de cette cuvée et de ce producteur. Au départ, on est sur la brioche et les figues. La bouche est expansive et se déguste avec un beau enrobage qui nous tapisse la bouche entièrement. J'en achète, certain.
À compter d'ici, tous les vins sont servis à l'aveugle.
On attaque le saumon poché avec deux très beaux blancs. Le premier nez du Prudhon, Puligny-Montrachet Les Enseignères 2008 m'enlignait directement à Meursault avec son côté légèrement beurré et sur la noisette. Au cours de son évolution, ces notes ont disparu et ont laissé place aux fruits jaunes. La bouche minérale nous donne beaucoup de plaisir. Prudhon fait bon ... très bon.
Une autre belle expérience avec la Goutte d’Or 2008 de Buisson Charles que je buvais pour la 2e fois en 3 semaines. Quelle belle réussite. Au départ je m’enlignais sur Chablis de par son acidité bien présente mais la bouche le trahit. Bel ampleur, fruits jaunes, une intensité qui lui donne une grande longueur. Bravo l’ami !
Le prochain blanc nous dévoile d’entrée de jeu une grande intensité aromatique de fleurs blanches, de pain grillé et un peu d’élevage qui se dissipera à l’aération. Un vin de plaisir tant il en donne. Un peu désolant que l’on doive s’expatrier ailleurs pour mettre la main sur une bouteille de Ramonet. La cuvée hier soir était Boudriotte du millésime 2009 et bien content d’en avoir encore en cave.
Très beau champagne que la cuvée Brut Blanc de Blancs 2004 de Joseph Perrier. C'était pour moi une première et assurément pas la dernière considérant l'excellence de cette cuvée et de ce producteur. Au départ, on est sur la brioche et les figues. La bouche est expansive et se déguste avec un beau enrobage qui nous tapisse la bouche entièrement. J'en achète, certain.
À compter d'ici, tous les vins sont servis à l'aveugle.
On attaque le saumon poché avec deux très beaux blancs. Le premier nez du Prudhon, Puligny-Montrachet Les Enseignères 2008 m'enlignait directement à Meursault avec son côté légèrement beurré et sur la noisette. Au cours de son évolution, ces notes ont disparu et ont laissé place aux fruits jaunes. La bouche minérale nous donne beaucoup de plaisir. Prudhon fait bon ... très bon.
Une autre belle expérience avec la Goutte d’Or 2008 de Buisson Charles que je buvais pour la 2e fois en 3 semaines. Quelle belle réussite. Au départ je m’enlignais sur Chablis de par son acidité bien présente mais la bouche le trahit. Bel ampleur, fruits jaunes, une intensité qui lui donne une grande longueur. Bravo l’ami !
Le prochain blanc nous dévoile d’entrée de jeu une grande intensité aromatique de fleurs blanches, de pain grillé et un peu d’élevage qui se dissipera à l’aération. Un vin de plaisir tant il en donne. Un peu désolant que l’on doive s’expatrier ailleurs pour mettre la main sur une bouteille de Ramonet. La cuvée hier soir était Boudriotte du millésime 2009 et bien content d’en avoir encore en cave.
Pierre Beauregard- Messages : 3105
Date d'inscription : 03/06/2009
Re: Semaine du 14 septembre 2014
M. Chapoutier St. Joseph Les Granits 2011
Un nez un brin animal à l'ouverture, qui s'estompe et devient très floral ensuite, violettes, cerises. Il y a de l'élevage, mais qui n'écrase pas le fruit. En fait, il pinotte presque!
Un vin de corps léger, parfumé, aérien, tout en finesse. Il y a là une précision des tanins rare et une belle pureté. Un St-Joseph de haute couture, très maitrisé, un peu travaillé, mais c'est diablement bon et charmeur, d'un équilibre magnifique. J'adore! 92 pts
Un nez un brin animal à l'ouverture, qui s'estompe et devient très floral ensuite, violettes, cerises. Il y a de l'élevage, mais qui n'écrase pas le fruit. En fait, il pinotte presque!
Un vin de corps léger, parfumé, aérien, tout en finesse. Il y a là une précision des tanins rare et une belle pureté. Un St-Joseph de haute couture, très maitrisé, un peu travaillé, mais c'est diablement bon et charmeur, d'un équilibre magnifique. J'adore! 92 pts
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 14 septembre 2014
Pour accompagner le repas d'anniversaire de mon épouse, j'ai ouvert une bouteille de ce cru qu'elle aime beaucoup qui a accompagné des brochettes de ris de veau maintenus par des bâtons de citronnelle laqués avec un miel de châtaignier, un vinaigre balsamique à la truffe et de l'huile d'olive à la truffe.
Le bouchon est impeccable, aucun signe d'oxydation, mais en vin en cours d'évolution.
Pessac-Léognan : Domaine de Chevalier blanc 2001
Dégusté à l’ouverture et mis en carafe une heure avant la dégustation
La robe jaune or soutenue est brillante. Le nez intense et net est dominé par de puissants arômes de truffe blanche, à l’agitation apparaissent des parfums de pamplemousse, d’oranges, de fruits de la passion, d’épices orientales et des notes fumées. La bouche est riche, pleine et dense, sans se départir d’un élégant velouté de texture, agrémenté de saveurs très expressives de fruits exotiques et de truffe blanche. La finale est longue, fraîche, intense, très soutenue, soulignée par la rémanence des saveurs décelées à l’olfaction, avec une expression moins intense de la truffe blanche. Elle est ponctuée par de légers amers nobles (peaux de fruits). Noté 17, même note plaisir. Une évolution aromatique, sans signe d’oxydation, qui peut ne pas plaire à tout le monde et qui fait de ce millésime, désormais un vin de gastronomie.
Des Côtes d'agneau cuites sur les sarments de vigne ont accompagné le plat suivant.
Haut-Médoc : La Lagune 1989
Dégusté et épaulé deux heures avant le service.
La robe est assez profonde, de couleur grenat, évoluée au bord du verre. Le bouquet intense et séduisant évoque les fruits mûrs et frais (cassis, baies de sureau, et cerises), les épices douces, le sous-bois, le tabac bond, avec des prémices de truffe noire. La bouche est généreuse, les tannins fondus enrobés d’une chair bien formée, sont bien tramés dans corps plein, bien charpenté, rehaussé des fruits intenses. La finale est allongée, avec des tannins au grain un peu plus perceptible, énergique, fraîche, d’une puissance domptée, avec d’intenses et complexes saveurs (très beaux fruits mûrs et « jeunes » notamment) déjà observée à l’olfaction. Noté 17, même note plaisir. A boire sans se presser, si les bouteilles de première main ont été bien conservées
Le bouchon est impeccable, aucun signe d'oxydation, mais en vin en cours d'évolution.
Pessac-Léognan : Domaine de Chevalier blanc 2001
Dégusté à l’ouverture et mis en carafe une heure avant la dégustation
La robe jaune or soutenue est brillante. Le nez intense et net est dominé par de puissants arômes de truffe blanche, à l’agitation apparaissent des parfums de pamplemousse, d’oranges, de fruits de la passion, d’épices orientales et des notes fumées. La bouche est riche, pleine et dense, sans se départir d’un élégant velouté de texture, agrémenté de saveurs très expressives de fruits exotiques et de truffe blanche. La finale est longue, fraîche, intense, très soutenue, soulignée par la rémanence des saveurs décelées à l’olfaction, avec une expression moins intense de la truffe blanche. Elle est ponctuée par de légers amers nobles (peaux de fruits). Noté 17, même note plaisir. Une évolution aromatique, sans signe d’oxydation, qui peut ne pas plaire à tout le monde et qui fait de ce millésime, désormais un vin de gastronomie.
Des Côtes d'agneau cuites sur les sarments de vigne ont accompagné le plat suivant.
Haut-Médoc : La Lagune 1989
Dégusté et épaulé deux heures avant le service.
La robe est assez profonde, de couleur grenat, évoluée au bord du verre. Le bouquet intense et séduisant évoque les fruits mûrs et frais (cassis, baies de sureau, et cerises), les épices douces, le sous-bois, le tabac bond, avec des prémices de truffe noire. La bouche est généreuse, les tannins fondus enrobés d’une chair bien formée, sont bien tramés dans corps plein, bien charpenté, rehaussé des fruits intenses. La finale est allongée, avec des tannins au grain un peu plus perceptible, énergique, fraîche, d’une puissance domptée, avec d’intenses et complexes saveurs (très beaux fruits mûrs et « jeunes » notamment) déjà observée à l’olfaction. Noté 17, même note plaisir. A boire sans se presser, si les bouteilles de première main ont été bien conservées
Re: Semaine du 14 septembre 2014
Autour des rouges :
Vosne Romanée Les Beaumont 2008 d'Emmanuel Rouget, la robe est pale, délicate. Beaucoup de fruits au nez, le vin présente une belle fraicheur et se présente avec une grande amplitude. Long et fin. Belle bouteille.
Le Corton Perrières 2005 de Vincent Girardin tant qu'à lui présentait une robe très foncée, on aurait dit un vin du bordelais. Cependant, les arômes sont sur les fruits rouges tels que la cerise et les fraises et ajouté d'un soupçon de moka. La buche présente beaucoup de matière et la finale est souple, soyeuse. Un des premiers grands 2005 accessibles.
Pour terminer, notre Kafir national est vraiment devenu maître du sabre et ce, du premier coup. Un coup sec et pof. Quel beau poffff
Vosne Romanée Les Beaumont 2008 d'Emmanuel Rouget, la robe est pale, délicate. Beaucoup de fruits au nez, le vin présente une belle fraicheur et se présente avec une grande amplitude. Long et fin. Belle bouteille.
Le Corton Perrières 2005 de Vincent Girardin tant qu'à lui présentait une robe très foncée, on aurait dit un vin du bordelais. Cependant, les arômes sont sur les fruits rouges tels que la cerise et les fraises et ajouté d'un soupçon de moka. La buche présente beaucoup de matière et la finale est souple, soyeuse. Un des premiers grands 2005 accessibles.
Pour terminer, notre Kafir national est vraiment devenu maître du sabre et ce, du premier coup. Un coup sec et pof. Quel beau poffff
Pierre Beauregard- Messages : 3105
Date d'inscription : 03/06/2009
Re: Semaine du 14 septembre 2014
J'ai osé...
Je suis relativement conservatrice, mais j'ai osé essayer...
Un blanc avec la sauce tomate!
Inspirée d'une chronique passée de Mathieu Turbide le collègue de Patrick des Méchants Raisins, j'ai osé ouvrir un blanc, un sauvignon blanc, avec des pâtes sauce rosée. Chapeau à mon mari qui a fait la meilleure sauce rosée que j'ai jamais goûté, avec de la béchamel au lieu de la crème, et un pincée de cannelle...
Surprenament un accord des plus intéressants avec le Sancerre Moussière d'Alphonse Mellot 2012. L'acidité des tomates semble effacer celle du Sauvignon: on perd les agrumes et on peut mieux apprécier les abricots et pêches, ainsi qu'une rondeur insoupçonnée pour un vin si jeune... Mieux qu'avec la clef des vins ou le petit sou noir. Il ne reste que les fruits, la crème, et les tomates, avec la finale de cannelle. On pense servir le tout en entrée, garnie d'une crevette saisie dans l'huile d'olive et l'ail.
Je suis relativement conservatrice, mais j'ai osé essayer...
Un blanc avec la sauce tomate!
Inspirée d'une chronique passée de Mathieu Turbide le collègue de Patrick des Méchants Raisins, j'ai osé ouvrir un blanc, un sauvignon blanc, avec des pâtes sauce rosée. Chapeau à mon mari qui a fait la meilleure sauce rosée que j'ai jamais goûté, avec de la béchamel au lieu de la crème, et un pincée de cannelle...
Surprenament un accord des plus intéressants avec le Sancerre Moussière d'Alphonse Mellot 2012. L'acidité des tomates semble effacer celle du Sauvignon: on perd les agrumes et on peut mieux apprécier les abricots et pêches, ainsi qu'une rondeur insoupçonnée pour un vin si jeune... Mieux qu'avec la clef des vins ou le petit sou noir. Il ne reste que les fruits, la crème, et les tomates, avec la finale de cannelle. On pense servir le tout en entrée, garnie d'une crevette saisie dans l'huile d'olive et l'ail.
Stéphanie Chénier- Messages : 2261
Date d'inscription : 26/04/2014
Re: Semaine du 14 septembre 2014
En fin de semaine, un pour accompagner le 1er feu de foyer de la saison fraiche qui s'installe, l'autre pour me jeter à terre:
La Face Cachée de la Pomme Neige Première cidre de glace 2009
Le cidre est ambré et d’une couleur caramel. Nez de pommes bien mûres ainsi qu'un peu d’arômes d'abricot et de caramel. En bouche les saveurs de pommes sont bien présentes avec une touche d'oxydation, l'abricot séché y est aussi tout comme du caramel légèrement épicé et salé. L’acidité vient équilibrer la finale où le sucre se fait sentir, mais sans lourdeur. Très beau produit ! Fait de pomme McIntosh (80%) et Spartan (20%), fait 12% d’alcool et a été élevé 6 mois en cuve de stainless.
Philippe Bornard Le Ginglet Arbois Pupillin 2011
Le vin est grenat très pâle. Nez sur le fruit rouge avec des épices (muscade), un côté animal intriguant, du cuir, mais c’est beau, profond. En bouche, c’est l’équilibre entre la pureté du fruit, de pâte de tomate, un côté aérien bien charmeur et cette rusticité qui apporte une touche d’amertume sur une finale assez longue. Bref, un vin fascinant et délicieux ! Fait de Trousseau et fait 12% d’alcool.
La Face Cachée de la Pomme Neige Première cidre de glace 2009
Le cidre est ambré et d’une couleur caramel. Nez de pommes bien mûres ainsi qu'un peu d’arômes d'abricot et de caramel. En bouche les saveurs de pommes sont bien présentes avec une touche d'oxydation, l'abricot séché y est aussi tout comme du caramel légèrement épicé et salé. L’acidité vient équilibrer la finale où le sucre se fait sentir, mais sans lourdeur. Très beau produit ! Fait de pomme McIntosh (80%) et Spartan (20%), fait 12% d’alcool et a été élevé 6 mois en cuve de stainless.
Philippe Bornard Le Ginglet Arbois Pupillin 2011
Le vin est grenat très pâle. Nez sur le fruit rouge avec des épices (muscade), un côté animal intriguant, du cuir, mais c’est beau, profond. En bouche, c’est l’équilibre entre la pureté du fruit, de pâte de tomate, un côté aérien bien charmeur et cette rusticité qui apporte une touche d’amertume sur une finale assez longue. Bref, un vin fascinant et délicieux ! Fait de Trousseau et fait 12% d’alcool.
Re: Semaine du 14 septembre 2014
Yves Martineau a écrit:M. Chapoutier St. Joseph Les Granits 2011
Un nez un brin animal à l'ouverture, qui s'estompe et devient très floral ensuite, violettes, cerises. Il y a de l'élevage, mais qui n'écrase pas le fruit. En fait, il pinotte presque!
Un vin de corps léger, parfumé, aérien, tout en finesse. Il y a là une précision des tanins rare et une belle pureté. Un St-Joseph de haute couture, très maitrisé, un peu travaillé, mais c'est diablement bon et charmeur, d'un équilibre magnifique. J'adore! 92 pts
Un premier 2011 qui te fait vibrer et qui semble avoir des airs de 2010! As-tu bien regardé l'étiquette?
Michelle Champagne- Messages : 3079
Date d'inscription : 26/07/2009
Re: Semaine du 14 septembre 2014
Pierre Beauregard a écrit:Pour terminer, notre Kafir national est vraiment devenu maître du sabre et ce, du premier coup. Un coup sec et pof. Quel beau poffff
Tu as retrouvé le bouchon en bas du 3 e étage et dans le fleuve.......WOW!
J'aurais aimé te voir en pirogue.....
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La dégustation à l'aveugle est une grande leçon d'humilité.
Michel Therrien- Messages : 10010
Date d'inscription : 01/06/2009
Age : 61
Localisation : Joliette
Re: Semaine du 14 septembre 2014
Michelle Champagne a écrit:
Un premier 2011 qui te fait vibrer et qui semble avoir des airs de 2010! As-tu bien regardé l'étiquette?
Michelle,
Mes réserves exprimées sur les 2011 visaient le Rhône sud. Jusqu'ici, je suis plutôt charmé par les 2011 en Rhône nord, mais ce n'est basé que sur quelques vins, comme les très beaux Cornas de Courbis et Allemand. À suivre, the jury is still out!
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 14 septembre 2014
Stéphanie Chénier a écrit:J'ai osé...
Je suis relativement conservatrice, mais j'ai osé essayer...
Un blanc avec la sauce tomate!
Inspirée d'une chronique passée de Mathieu Turbide le collègue de Patrick des Méchants Raisins, j'ai osé ouvrir un blanc, un sauvignon blanc, avec des pâtes sauce rosée. Chapeau à mon mari qui a fait la meilleure sauce rosée que j'ai jamais goûté, avec de la béchamel au lieu de la crème, et un pincée de cannelle...
Surprenament un accord des plus intéressants avec le Sancerre Moussière d'Alphonse Mellot 2012. L'acidité des tomates semble effacer celle du Sauvignon: on perd les agrumes et on peut mieux apprécier les abricots et pêches, ainsi qu'une rondeur insoupçonnée pour un vin si jeune... Mieux qu'avec la clef des vins ou le petit sou noir. Il ne reste que les fruits, la crème, et les tomates, avec la finale de cannelle. On pense servir le tout en entrée, garnie d'une crevette saisie dans l'huile d'olive et l'ail.
Intéressant et pas si ésotérique Stéphanie, à première vue quand il y a de la crème, les accords recommandés sont plus souvent en blanc il me semble (ex. veau ou poulet sauce crème). Alors s'il y a des crevettes en plus, ça règle le cas.
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 14 septembre 2014
Sauf que Moussière de Mellot 2012, c'est serré pas à peu près en ce moment... Une grande réussite! Vais attendre les miennes encore 3-5 ans. 2013 est plus tendre et accessible.
Invité- Invité
Re: Semaine du 14 septembre 2014
Patrick Ayotte a écrit:Philippe Bornard Le Ginglet Arbois Pupillin 2011
Le vin est grenat très pâle. Nez sur le fruit rouge avec des épices (muscade), un côté animal intriguant, du cuir, mais c’est beau, profond. En bouche, c’est l’équilibre entre la pureté du fruit, de pâte de tomate, un côté aérien bien charmeur et cette rusticité qui apporte une touche d’amertume sur une finale assez longue. Bref, un vin fascinant et délicieux ! Fait de Trousseau et fait 12% d’alcool.
En ai ouvert deux bouteilles durant le week-end. Trouvé que le vin avait une "rondeur" que je n'avais pas perçu la première fois. Rien de dérangeant, mais pas aussi "sec" à ce quoi je m'attendais et l'impression d'avoir un poil moins de complexité. Ça reste une superbe aubaine et un vin qui se boit comme du petit-lait. Note revue légèrement à la baisse : 16,5-17/20.
Invité- Invité
Re: Semaine du 14 septembre 2014
Patrick Désy a écrit:Patrick Ayotte a écrit:Philippe Bornard Le Ginglet Arbois Pupillin 2011
Le vin est grenat très pâle. Nez sur le fruit rouge avec des épices (muscade), un côté animal intriguant, du cuir, mais c’est beau, profond. En bouche, c’est l’équilibre entre la pureté du fruit, de pâte de tomate, un côté aérien bien charmeur et cette rusticité qui apporte une touche d’amertume sur une finale assez longue. Bref, un vin fascinant et délicieux ! Fait de Trousseau et fait 12% d’alcool.
En ai ouvert deux bouteilles durant le week-end. Trouvé que le vin avait une "rondeur" que je n'avais pas perçu la première fois. Rien de dérangeant, mais pas aussi "sec" à ce quoi je m'attendais et l'impression d'avoir un poil moins de complexité. Ça reste une superbe aubaine et un vin qui se boit comme du petit-lait. Note revue légèrement à la baisse : 16,5-17/20.
J'ai bien aimé son caractère différent et malgré le côté rustique, la grande buvabilité. Bref, content qu'il m'en reste, mais une caisse de 12 aurait été de trop...
Re: Semaine du 14 septembre 2014
Patrick Désy a écrit:Patrick Ayotte a écrit:Philippe Bornard Le Ginglet Arbois Pupillin 2011
Le vin est grenat très pâle. Nez sur le fruit rouge avec des épices (muscade), un côté animal intriguant, du cuir, mais c’est beau, profond. En bouche, c’est l’équilibre entre la pureté du fruit, de pâte de tomate, un côté aérien bien charmeur et cette rusticité qui apporte une touche d’amertume sur une finale assez longue. Bref, un vin fascinant et délicieux ! Fait de Trousseau et fait 12% d’alcool.
En ai ouvert deux bouteilles durant le week-end. Trouvé que le vin avait une "rondeur" que je n'avais pas perçu la première fois. Rien de dérangeant, mais pas aussi "sec" à ce quoi je m'attendais et l'impression d'avoir un poil moins de complexité. Ça reste une superbe aubaine et un vin qui se boit comme du petit-lait. Note revue légèrement à la baisse : 16,5-17/20.
Alors, il s'agit d'un vin à boire impérativement après un Échezeaux 2005 de Girardin, un Musigny 2008 de Jadot, un Chambertin 2007 de Mortet et un Vosne Beaux Monts 1999 de Leroy......
Michelle Champagne- Messages : 3079
Date d'inscription : 26/07/2009
Re: Semaine du 14 septembre 2014
Michelle Champagne a écrit:
Alors, il s'agit d'un vin à boire impérativement après un Échezeaux 2005 de Girardin, un Musigny 2008 de Jadot, un Chambertin 2007 de Mortet et un Vosne Beaux Monts 1999 de Leroy......
Ou encore, après un splendide Mouton 1997 et un ratoureux de Sassi 1998
Invité- Invité
Re: Semaine du 14 septembre 2014
Patrick,
Tu n'as tout de même pas utilisé Le Ginglet Arbois Pupillin 2011 de Philippe Bornard pour aviner les verres de service du Mouton Rothschild 1997 ?
Une réussite dans ce millésime ( Mouton Rothschild 1997)
Tu n'as tout de même pas utilisé Le Ginglet Arbois Pupillin 2011 de Philippe Bornard pour aviner les verres de service du Mouton Rothschild 1997 ?
Une réussite dans ce millésime ( Mouton Rothschild 1997)
Re: Semaine du 14 septembre 2014
daniel.seriot a écrit:Patrick,
Tu n'as tout de même pas utilisé Le Ginglet Arbois Pupillin 2011 de Philippe Bornard pour aviner les verres de service du Mouton Rothschild 1997 ?
Une réussite dans ce millésime ( Mouton Rothschild 1997)
lol
Sérieux, grande surprise que ce Mouton 97, une première pour moi dans ce millésime. Juste à point. Autour de 18/20.
Sassi 98 plus en retrait avec un côté plus sévère. Autour de 17-17,5/20
Invité- Invité
Re: Semaine du 14 septembre 2014
Pour clôturer le repas évoqué hier, le premier vin commenté a accompagné un dessert à base de fruits exotiques et de léger curry.
Intéressé par le compte rendu d'Yves sur le Rieussec 2003, j'en ai ouvert une bouteille pour voir comment je le percevais.
Les vins ont été mis en carafe une à deux heures avant la dégustation
Sauternes : Lafaurie Peyraguey 1986
La robe dorée assez soutenue est brillante. Le bouquet intense et séduisant évoque l’abricot rôti, la mangue, l’orange, le safran, les fruits secs, les fleurs séchées, avec une pointe de safran. La bouche est onctueuse, le vin se développe avec une puissance maîtrisée, la liqueur est serrée et pure dans un centre dense et ample, rehaussé d’intenses fruits rôtis soulignant un botrytis de qualité. La longue finale est moelleuse, pleine, rayonnante, d’une très bonne fraîcheur qui participe à l’harmonie, savoureuse, et complexe (fruits rôtis, épices orientales, fruits secs). Noté 17,5, même note plaisir
Sauternes : Rieussec 2003
La robe offre une teinte légèrement dorée, le nez est intense et très élégant, avec des arômes de fruits rôtis (abricots et oranges) d’épices orientales (safran dominant) de morilles séchées et de caramel au beurre salé. La bouche est très riche, la liqueur est raffinée, pure et délicate, le milieu de bouche est puissant, concentré, onctueux agrémenté de fruits parfaitement rôtis. La finale est longue, précise, très pure, extravertie, d’une grande harmonie grâce à la fraîcheur de bon aloi, qui donne un superbe équilibre à ce vin issu d’un millésime d’une grande générosité. Elle est soulignée par les intenses et séduisantes saveurs décelées à l’olfaction. Note potentielle 18, voire plus, note plaisir 17,5. Une réussite majeure dans le millésime par sa fraîcheur en finale qui n’est pas la caractéristique principale des Sauternes de ce millésime. A attendre pour davantage de complexité.
Intéressé par le compte rendu d'Yves sur le Rieussec 2003, j'en ai ouvert une bouteille pour voir comment je le percevais.
Les vins ont été mis en carafe une à deux heures avant la dégustation
Sauternes : Lafaurie Peyraguey 1986
La robe dorée assez soutenue est brillante. Le bouquet intense et séduisant évoque l’abricot rôti, la mangue, l’orange, le safran, les fruits secs, les fleurs séchées, avec une pointe de safran. La bouche est onctueuse, le vin se développe avec une puissance maîtrisée, la liqueur est serrée et pure dans un centre dense et ample, rehaussé d’intenses fruits rôtis soulignant un botrytis de qualité. La longue finale est moelleuse, pleine, rayonnante, d’une très bonne fraîcheur qui participe à l’harmonie, savoureuse, et complexe (fruits rôtis, épices orientales, fruits secs). Noté 17,5, même note plaisir
Sauternes : Rieussec 2003
La robe offre une teinte légèrement dorée, le nez est intense et très élégant, avec des arômes de fruits rôtis (abricots et oranges) d’épices orientales (safran dominant) de morilles séchées et de caramel au beurre salé. La bouche est très riche, la liqueur est raffinée, pure et délicate, le milieu de bouche est puissant, concentré, onctueux agrémenté de fruits parfaitement rôtis. La finale est longue, précise, très pure, extravertie, d’une grande harmonie grâce à la fraîcheur de bon aloi, qui donne un superbe équilibre à ce vin issu d’un millésime d’une grande générosité. Elle est soulignée par les intenses et séduisantes saveurs décelées à l’olfaction. Note potentielle 18, voire plus, note plaisir 17,5. Une réussite majeure dans le millésime par sa fraîcheur en finale qui n’est pas la caractéristique principale des Sauternes de ce millésime. A attendre pour davantage de complexité.
Re: Semaine du 14 septembre 2014
Ce soir, pour le plaisir :
Lucien Boillot Cherbaudes gevrey-chambertin 1er cru 2011 : Belle couleur, jeune, brillante et parfaitement translucide. Nez un peu renfrogné au départ, qui dévoilera une réelle race à l’aération. Fruits noirs frais, lys, épices douces et réglisse signent ce bouquet profond. Bouche ciselée, précise et détaillée, pas des plus amples, mais le grain demeure fin et le milieu de bouche dévoile une réelle concentration. Finale sérieuse, mais sans sévérité, longue et salivante. Je l’ai mieux goûté ce soir que lors de mon passage au domaine en octobre 2013. Pierre Boillot fait des vins classiques, qui demandent un peu d’attention, mais qui possèdent une pureté rare et un caractère envoûtant. Très bien, voire plus.
Lucien Boillot Cherbaudes gevrey-chambertin 1er cru 2011 : Belle couleur, jeune, brillante et parfaitement translucide. Nez un peu renfrogné au départ, qui dévoilera une réelle race à l’aération. Fruits noirs frais, lys, épices douces et réglisse signent ce bouquet profond. Bouche ciselée, précise et détaillée, pas des plus amples, mais le grain demeure fin et le milieu de bouche dévoile une réelle concentration. Finale sérieuse, mais sans sévérité, longue et salivante. Je l’ai mieux goûté ce soir que lors de mon passage au domaine en octobre 2013. Pierre Boillot fait des vins classiques, qui demandent un peu d’attention, mais qui possèdent une pureté rare et un caractère envoûtant. Très bien, voire plus.
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"Mes goûts sont simples, je me contente aisément de ce qu'il y a de meilleur" - Winston Churchill
Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 14 septembre 2014
Suite au Saint-Joseph pris samedi, j'ai voulu goûter au Croze-Hermitage
M. Chapoutier Crozes-Ermitage Les Varonniers 2011
Un nez expressif de jambon fumé, cerise plutôt bonbon, vanille, avec des violettes et du poivre. Charmeur, mais moins suave et subtil que mon souvenir du Saint-Joseph.
En bouche, le vin est ouvert et bien savoureux, un peu racoleur, avec une belle concentration, de la fraicheur, un fruit pur. C'est un très bon Croze, forcément plus puissant, mais sans la finesse et la précision du St-Joseph. J'aime ce vin, mais je suis étonné de la note ronflante donnée par Jeb Dunnuck du W.A. et du fait qu'il ait mis un point de moins au Saint-Joseph. 90-91 + pts
p.s.: ceci dit, chapeau à la maison Chapoutier pour ces vins impeccables, j'aimerais beaucoup goûter à leurs grandes cuvées sur ce millésime.
M. Chapoutier Crozes-Ermitage Les Varonniers 2011
Un nez expressif de jambon fumé, cerise plutôt bonbon, vanille, avec des violettes et du poivre. Charmeur, mais moins suave et subtil que mon souvenir du Saint-Joseph.
En bouche, le vin est ouvert et bien savoureux, un peu racoleur, avec une belle concentration, de la fraicheur, un fruit pur. C'est un très bon Croze, forcément plus puissant, mais sans la finesse et la précision du St-Joseph. J'aime ce vin, mais je suis étonné de la note ronflante donnée par Jeb Dunnuck du W.A. et du fait qu'il ait mis un point de moins au Saint-Joseph. 90-91 + pts
p.s.: ceci dit, chapeau à la maison Chapoutier pour ces vins impeccables, j'aimerais beaucoup goûter à leurs grandes cuvées sur ce millésime.
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 14 septembre 2014
Il semble en rester à la SAQ Yves.
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Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
Date d'inscription : 12/05/2009
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Localisation : Montréal
Re: Semaine du 14 septembre 2014
Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Ce soir, pour le plaisir :
Lucien Boillot Cherbaudes gevrey-chambertin 1er cru 2011 : Belle couleur, jeune, brillante et parfaitement translucide. Nez un peu renfrogné au départ, qui dévoilera une réelle race à l’aération. Fruits noirs frais, lys, épices douces et réglisse signent ce bouquet profond. Bouche ciselée, précise et détaillée, pas des plus amples, mais le grain demeure fin et le milieu de bouche dévoile une réelle concentration. Finale sérieuse, mais sans sévérité, longue et salivante. Je l’ai mieux goûté ce soir que lors de mon passage au domaine en octobre 2013. Pierre Boillot fait des vins classiques, qui demandent un peu d’attention, mais qui possèdent une pureté rare et un caractère envoûtant. Très bien, voire plus.
Seulement le 2010 en cave....et j'ai l'intention de l'attendre un bon moment !
Re: Semaine du 14 septembre 2014
Patrick Désy a écrit:Michelle Champagne a écrit:
Alors, il s'agit d'un vin à boire impérativement après un Échezeaux 2005 de Girardin, un Musigny 2008 de Jadot, un Chambertin 2007 de Mortet et un Vosne Beaux Monts 1999 de Leroy......
Ou encore, après un splendide Mouton 1997 et un ratoureux de Sassi 1998
J'aime bien le Trousseau que j'ai redécouvert cette année. Sa couleur de faible intensité, sa fraîcheur en bouche où les saveurs explosent savamment. Je trouve très audacieux de le boire après un Pauillac et un Sass. Je comprend mieux maintenant la rondeur perçue.....
C'est un peu comme au hockey, il est facile pour un coach de faire mal paraître un joueur; il suffit de le faire jouer sur la même ligne que Paros....
Michelle Champagne- Messages : 3079
Date d'inscription : 26/07/2009
Re: Semaine du 14 septembre 2014
Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Il semble en rester à la SAQ Yves.
J'ai dit "goûter", pas acheter!
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
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