Les 75 meilleurs vins sous 15$

Je cherche à obtenir la participation de 3 ou 4 personnes pour une dégustation chez moi, ce jeudi 14 août. Il y aura une trentaine/quarantaine de vins.

Par message privé.

Complet. Merci.

on goute la gamme raveneau?

Frederick Blais a écrit:on goute la gamme raveneau?

Je lui ai demandé la même chose en PM?   

Trentaine/quarantaine de vins ... c'est trois ou quatre horizontales qu'il vous réserve!

Cette soirée a-t-elle eu lieu? Comment étaient les Raveneau?

C'est plutôt ça qui s'est passé

http://blogues.journaldemontreal.com/mechantsraisins/vins/cest-vin-dredi-palmares-des-vins-sous-15-en-action/

Belle après-dégusse aussi. Preuses 2010 de Fèvre, Grenouilles 2008 de La Chablisienne et Vin de Constance 1995 ont volé la vedette.

Et Le St-Jo de Chave 2011, beaucoup trop cher par contre...

Patrick Désy (sur Méchants Raisins) a écrit:Merci au Raisin Turbide de m’avoir lancé dans une telle aventure!

On ne sait pas trop si c'est une petite ironie que ce remerciement, mais en tous cas merci pour le bon rire qu'il a provoqué!

Sérieusement, Patrick... Tu es un garçon intelligent, certes toujours à l'affût de la bonne occase de placement, mais qui a besoin que tu (voire plusieurs personnes!) dégustent des vins à 15$ ou moins pour ensuite en faire des recommandations. Il y a beaucoup de gens qui en boivent de ces vins, et je respecte cela tout à fait, mais le trait commun que l'on y voit c'est justement qu'ils n'en font pas un chichi, ils s'en rincent le gosier ou encore s'initient patiemment au vin en dégustant à peu de frais. Ont-ils vraiment besoin de se faire décliner une palette aromatique imaginaire, de se faire vanter une "longueur en bouche" inexistante et de se faire dire qu'il s'agit d'un "excellent rapport qualité/prix" à acheter "les yeux fermés"?

Il y a un peu plus de 700 vins disponibles en format de 750ml sur SAQ.com à 14.99$ ou moins. Ca commence par le Pisse-Dru de Noémie Vernaux (14.95$) pour se conclure avec le Botter Novello en liquidation à 8.55$. La SAQ a ses chimistes et panels de sélection - ainsi que la loi du marché - pour assurer un minimum de suivi de la qualité. A-t-on besoin de plus? Ferait-on une analyse comparative fine des petits produits surgelés vendus à bas prix dans les supermarchés? Ou de la douceur tactile et l'élasticité du papier hygiénique? Non, les gens sont bien assez grands pour faire cela eux-mêmes, sans parler qu'ils peuvent toujours se fier aux pastilles de goût SAQ et aux nombreux employés qui connaissent sûrement déjà les meilleurs produits, ou les moins mauvais selon le point de vue.

Que la critique vinicole mange ses croûtes pour avoir accès à quelques bonbons occasionnels de la part de la SAQ, des agents, de bureaux interprofessionnels, etc, je le comprends. Mais où s'arrêtera-t-on dans l'asservissement de vos palais, plumes et imagination à l'industrie du vin?

En plus, je parie que les meilleurs produits seront déjà dans le guide passé ou à venir de Jean Aubry, qui présente à chaque année les meilleurs vins à 25$ ou moins (un concept déjà plus viable et digne d'intérêt).   

A moins que tu ne trouves vraiment l'équivalent qualitatif d'Aragon en matière de vin parmi ces produits de (très) grande distribution, auquel cas je serai le premier à crier au génie.

Olivier,

Tu ne crois pas que ça correspond davantage à ce que les lecteurs de journaux veulent lire, i.e. quoi acheter parmi ces 700 vins à prix modestes?


p.s.: le Pisse-Dry, c'est la version bière du Pisse-Dru?  

Yves a mis le doigt dessus: c'est ce que veut lire une partie de mon lectorat. Il ne faut pas avoir fait son cours de Math 434 pour comprendre la "valeur marchande" de ce genre d'info pour un quotidien comme le Journal de Montréal.

Quelques chiffres:

- Pas moins de 3k partages Facebook de l'ancien palmarès fait par Mathieu Turbide (en 2008), cela en moins de 48h il y a trois semaines.

- 79% des Québécois ont un profil Facebook, de ceux-ci 50% le consulte chaque jour.

Bref, au-delà de l'insignifiance que prête le professeur au sujet, je lui laisse imaginer le trafic que cela entraîne sur le blogue et revoir la pertinence de son commentaire qui, malheureusement, témoigne à nouveau d'un snobisme mal placé.

Au demeurant - et les dégustateurs du forum ayant accepté gentiment de participer pourront eux-mêmes en témoigner - l'exercice s'est avéré fort intéressant et... surprenant!

ps/ En effet, Ludwig, le St-Jo de Chave est affreusement cher en regard de la qualité et du plaisir qu'apporte le vin.

Donc, ce genre de dégustation n'a pas sa place sur ce site....

Parle à ton lectorat (ou celui de ton employeur) de la folie Raveneau ou tout autre vin du genre le jeudi matin à la Signature et des jérimiades concernant le nombre de bouteilles à Québec versus Montréal.... Ils ne comprendront absolument rien...

Tanné de tes attaques personnelles.... Tu sais, personne ne te force à intervenir ici Patrick.. Tu peux aller sur l'autre site. 

Richard Philippe Guay a écrit:Donc, ce genre de dégustation n'a pas sa place sur ce site....

Parle à ton lectorat (ou celui de ton employeur) de la folie Raveneau ou tout autre vin du genre le jeudi matin à la Signature et des jérimiades concernant le nombre de bouteilles à Québec versus Montréal.... Ils ne comprendront absolument rien...

Tanné de tes attaques personnelles.... Tu sais, personne ne te force à intervenir ici Patrick.. Tu peux aller sur l'autre site. 

Pas sa place ici ?

Attaques?

Forcer d'intervenir?

Pas certain de te suivre sur celle-là...   Mais bon...

Messieurs, un peu de calme svp!

On peut discuter de la pertinence ou non de cette dégustation sans s'invectiver.

Richard, à mon avis ce genre de dégustation a sa place sur le site autant qu'une verticale de DRC. Personnellement, je bois rarement des vins de moins de 15$, mais quand même beaucoup plus souvent que des Petrus ou DRC.

À chacun de lire ce qu'il préfère.

Patrick Désy a écrit:[...] témoigne à nouveau d'un snobisme mal placé.

Je la voyais venir à cent lieues celle-là...   

J'avais bien pris la peine, pourtant, de bien préciser que ce n'était pas du tout les vins que je questionnais, mais bien l'exercice disproportionné autour de ceux-ci.

C'est là le vrai snobisme, tel que tu le retrouveras dans le merveilleux classique de William Thackeray The Book of Snobs ou, plus récemment dans le livre Histoire du snobisme de Frédéric Rouvillois...

Pour ce qui est des statistiques de bon petit lobbyiste de Québecor, je vois mal en quoi elles annoncent un début d'argument pour valider l'exercice...

Yves Martineau a écrit:Olivier,

Tu ne crois pas que ça correspond davantage à ce que les lecteurs de journaux veulent lire, i.e. quoi acheter parmi ces 700 vins à prix modestes?

Dire aux gens quoi acheter quand il s'agit de vins dispendieux, recherchés, des vins qui pourraient être tributaires d'une certaine expérience en dégustation a un sens à mes yeux. Quoique l'on se rend bien souvent compte qu'il y a beaucoup de vent dans la presse et, même dans les meilleurs des cas, il faut bien connaître le palais du dégustateur pour que la recommandation ait un sens pour l'acheteur et ses propres papilles.

Dire aux gens quoi acheter dans cette gamme de prix est infantilisant, voire l'occasion de faire des blagues de mauvais goût ("il y a beaucoup de m... oins bons vins") et si je me base sur un échantillon assez grand de gens achetant des vins à 20$ ou moins parmi ceux que je connais (famille et amis) ils trouvent quelques bons vins dans la catégorie - ce qui est assez facile - et s'y tiennent pendant longtemps, toujours satisfaits du plaisir qu'ils donnent. Ainsi il en va pour les Clos La Coutale, Château Pajzos Furmint, Jaboulet Les Traverses, etc.

Le moindrement que la personne s'intéresse vraiment à une variété de vins dans cette gamme, il n'a plus vraiment besoin de conseils d' "experts" dont ils ne connaissent rien des palais.   

Recommander un cru doit pouvoir se faire à n'importe quel niveau de prix. Tout comme décrire un vin et l'evaluer. À chaque instant son besoin...

Amen.

Pour avoir fait partie des 'torturés' qui se sont enfilé 20 rouges et 10 blancs je peux dire que l'exercice m'a bien plu.

Je n'achète jamais de vin à sous les 15$ (ou si rarement) mais mes amis me demandent constamment de leur conseiller quelque chose... je ne sais jamais quoi répondre. Maintenant je sais. Parmi les 30 vins, 3 se sont démarqué et étaient tout à fait honnêtes. 4 ou 5 autres étaient buvables, le reste je ne cuisinerais même pas avec par crainte de sur-sucrer inutilement la recette...

ps. On a également ouvert un Savigny 1er cru La Dominode de Pavelot 2009 qui s'est révélé superbe amha.

Matias Duque a écrit:
ps. On a également ouvert un Savigny 1er cru La Dominode de Pavelot 2009 qui s'est révélé superbe amha.

  
Pas trop jeune ou tannique Matias?

Assez accessible le Pavelot, tanins enrobés, rien n'accroche.

Olivier Collin a écrit:
Le moindrement que la personne s'intéresse vraiment à une variété de vins dans cette gamme, il n'a plus vraiment besoin de conseils d' "experts" dont ils ne connaissent rien des palais.   

Je pense que c'est justement là l'intérêt de ce que Patrick fait... les gens répetent sans cesse le même achat parce qu'ils ont peur de se tromper, alors ils se campent là où ils sont confortables. En leur donnant quelques suggestions, on leur donne une certaine confiance qui pourrait leur permettre d'élargir leurs horizons.

Sans nécessairement y attacher d'importance personnellement, j'aime bien ce type d'exercice. Au même titre que le Top 100 du "Wine Speculator". Et je vais sans doute essayer le vin que Patrick mettra en haut de sa liste, par curiosité!

Yves Martineau a écrit:

Matias Duque a écrit:
ps. On a également ouvert un Savigny 1er cru La Dominode de Pavelot 2009 qui s'est révélé superbe amha.

  
Pas trop jeune ou tannique Matias?

Jeune peut-être, mais un vin qui s'est amélioré rapidement dans le verre et qui était assez facile d'approche. On est loin d'un infanticide et certainement avec une plus longue aération il en aurait donné encore plus. J'avoue quand même que les circonstances étaient favorables à ce qu'il paraisse bien.

En toute franchise, une dégustation à laquelle j'aurais bien aimé participer, mais le "timing" n'était pas bon...

Eric Lefebvre a écrit:

Olivier Collin a écrit:
Le moindrement que la personne s'intéresse vraiment à une variété de vins dans cette gamme, il n'a plus vraiment besoin de conseils d' "experts" dont ils ne connaissent rien des palais.   

Je pense que c'est justement là l'intérêt de ce que Patrick fait...  les gens répetent sans cesse le même achat parce qu'ils ont peur de se tromper, alors ils se campent là où ils sont confortables.  En leur donnant quelques suggestions, on leur donne une certaine confiance qui pourrait leur permettre d'élargir leurs horizons.

Je suis tout à fait d'accord avec toi, Éric. Pour comprendre ce type d'exercice, il faut avoir débuté dans le monde du vin par des vins modestes. Ce qui ne semble pas le cas de plusieurs intervenants sur le site.  Cela dit, je déplore le fait que l'auteur n'y croit pas vraiment car il étanche sa soif avec deux vins de plus de 30$....