Semaine du 30 juin 2014
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Frederik Boivin
Vincent Messier-Lemoyne
Patrick Ayotte
daniel.seriot
Michel Therrien
9 participants
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Semaine du 30 juin 2014
Côtes-de-Castillon, Domaine de l’A 2005, Stéphane Derenoncourt Payé 55$ (69$ le 2009)
La robe est pourpre foncée avec léger dégradé mais encore fort jeune.
Un bouquet de fruits confits dont les fraises avec des prunes et un côté épicé/fumé. surprenant....sommes-nous en Espagne?
La bouche est charnue et juteuse, les tannins sont dodus, beau volume, l'acidité est en retrait, la finale est pleine et gourmande mais l'ensemble manque de densité et de définition à mon palais. Un beau plaisir mais la fraicheur n'y est pas. Certes un millésime chaud et de la rive droite mais j'aime mes vins bordelais un peu plus sérieux ou avec une certaine austérité.
16/20.
Un vin de Paulée ou encore au style Pat Désy.....faut l'agacer un peu avant sa 1ère Paulée!
Assemblage 60% merlot, 20% CF et 20% CS.
_________________
WineBoy
La dégustation à l'aveugle est une grande leçon d'humilité.
Michel Therrien- Messages : 10010
Date d'inscription : 01/06/2009
Age : 61
Localisation : Joliette
Re: Semaine du 30 juin 2014
Pour avoir un peu plus d'austérité, dans les vins de la rive droite dans les millésimes solaires ou de sécheresse, Michel, il faut rechercher des vins avec davantage de Cabernet franc, c'est plutôt rare dans les vins de Côtes.
Re: Semaine du 30 juin 2014
Deux Barolos, excellents voire plus, dotés d'une séduisante palette aromatique, mais dont la structure tannique n'a commencé à se patiner que le lendemain, pour n'être vraiment domptée que 48 heures après l'ouverture des bouteilles.
Claudio Alario : Barolo : Sorano 2008
La robe de teinte rubis à grenat, avec des nuances orangées est assez soutenue. Le bouquet net et intense, évoque les cerises légèrement kirschées, les épices variées (dont un léger poivre), les herbes aromatiques, les roses, avec des notes de café, de chocolat, et une pointe de réglisse. L’attaque est délicate, les sensations sont ascendantes, le vin prend de la consistance et de la puissance dans un centre aux tannins un peu plus fermes, enrobés par une chair fine, et très aromatique (fruits, épices). La finale est très persistante, d’une bonne fraîcheur, allongée, avec la rémanence des saveurs complexes décelées à l’olfaction. Note potentielle 17/ 17,5, note plaisir 16
Claudio Alario : Barolo : Riva Rocca 2008
La robe est moyennement soutenue, de couleur grenat, et évoluée au bord du verre. Le nez bien ouvert évoque les fleurs (roses, pivoines), les cerises (fruits et noyaux), la boite à épices, avec des notes balsamiques, de léger café, et une pointe de cacao. L’attaque est assez veloutée, les tannins sont bien tramés dans un milieu de bouche finement charnu, plein et fuselé, agrémenté de fruits épicés. La finale est très persistante, avec des tannins plus fermes, d’une bonne harmonie, soulignée par des saveurs de cerises, de griotte, d’épices et de baies de genièvres, elle est ponctuée par des notes d’amertume (noyau de fruits). Note potentielle 16,5/17, note plaisir 16
Claudio Alario : Barolo : Sorano 2008
La robe de teinte rubis à grenat, avec des nuances orangées est assez soutenue. Le bouquet net et intense, évoque les cerises légèrement kirschées, les épices variées (dont un léger poivre), les herbes aromatiques, les roses, avec des notes de café, de chocolat, et une pointe de réglisse. L’attaque est délicate, les sensations sont ascendantes, le vin prend de la consistance et de la puissance dans un centre aux tannins un peu plus fermes, enrobés par une chair fine, et très aromatique (fruits, épices). La finale est très persistante, d’une bonne fraîcheur, allongée, avec la rémanence des saveurs complexes décelées à l’olfaction. Note potentielle 17/ 17,5, note plaisir 16
Claudio Alario : Barolo : Riva Rocca 2008
La robe est moyennement soutenue, de couleur grenat, et évoluée au bord du verre. Le nez bien ouvert évoque les fleurs (roses, pivoines), les cerises (fruits et noyaux), la boite à épices, avec des notes balsamiques, de léger café, et une pointe de cacao. L’attaque est assez veloutée, les tannins sont bien tramés dans un milieu de bouche finement charnu, plein et fuselé, agrémenté de fruits épicés. La finale est très persistante, avec des tannins plus fermes, d’une bonne harmonie, soulignée par des saveurs de cerises, de griotte, d’épices et de baies de genièvres, elle est ponctuée par des notes d’amertume (noyau de fruits). Note potentielle 16,5/17, note plaisir 16
Re: Semaine du 30 juin 2014
Domaine de La Charmoise Touraine Gamay 2012
Du p'tit bonheur en bouteille ! Tel qu'écrit sur la bouteille, "vin très fruité", rafraîchissant, se siffle en un rien de temps. Et dire qu'il doit moins s'en vendre que le Brouilly de Duboeuf...
Joh. Jos. Christoffel Erben Urziger Wurzgarten Riesling Spatlese Mosel 2009
Pas d'équilibre et sucre écrasant. Un gros bof. Rien à voir avec certains vins de Donnhoff...
Villa Cafaggio Chianti-Classico 2010
Rubis assez opaque. Nez sur le fruit rouge, les épices, le cuir et le bois de cèdre. En bouche, le vin n’est pas agressant mais possède tout de même la matière qu’il faut pour soutenir un plat de pâte un peu plus relevé (comme une lasagne sauce à la viande avec, entre autre, de la cannelle dans la recette). Saveurs de fruits (cerise rouge, fraises mûres), d’épices (cannelle, muscade), de viande cuite et de bois, le tout avec une finale ou les épices ressortent et une acidité moyenne. Fait 13% d’alcool. Produit disponible à la SAQ Dépôt (donc admissible à un 15% de rabais - ce qui aide parce qu'un peu cher à prix régulier).
Thirty Bench Riesling Beamsville Bench VQA 2012
Vin à peine coloré. Nez de citron, d’eau de mer et de poussière de roche. En bouche il y a une belle acidité (parfait pour rafraichir lors d’une chaude journée d’été comme aujourd’hui !), des saveurs d’agrumes (citron confit, clémentines), de minéralité et juste pour dire un peu d’épices. Que j’aime ces vins à faible taux d’alcool (celui-ci fait seulement 10,6%)! Un autre produit qui n’est malheureusement pas encore disponible au Québec (mais l’est chez nos voisins ontarien). Vaut la peine d’en prendre si vous passer par là
Perrin Vinsobres Les Cornuds 2009
Vin de couleur assez soutenue. Nez sur les fruits noirs (bleuets, mûres), la viande fumée, les épices et le cuir. En bouche, le fruit est en avant plan même si le côté épicé est bien présent avec des saveurs d’anis, de girofle et de poivre. L’aspect viande fumée y est aussi, tout comme un léger trait végétal. Le peu de temps ou cette bouteille a été gardée en cave aura « poli » ses angles en faisant un vin moins rugueux qu’à sa sortie. Très bon compagnon pour les grillades et/ou un steak (ce fut justement les mets que le vin a accompagné!). Fait 14,5% d’alcool et est composé de 50% Grenache et 50% Syrah.
Du p'tit bonheur en bouteille ! Tel qu'écrit sur la bouteille, "vin très fruité", rafraîchissant, se siffle en un rien de temps. Et dire qu'il doit moins s'en vendre que le Brouilly de Duboeuf...
Joh. Jos. Christoffel Erben Urziger Wurzgarten Riesling Spatlese Mosel 2009
Pas d'équilibre et sucre écrasant. Un gros bof. Rien à voir avec certains vins de Donnhoff...
Villa Cafaggio Chianti-Classico 2010
Rubis assez opaque. Nez sur le fruit rouge, les épices, le cuir et le bois de cèdre. En bouche, le vin n’est pas agressant mais possède tout de même la matière qu’il faut pour soutenir un plat de pâte un peu plus relevé (comme une lasagne sauce à la viande avec, entre autre, de la cannelle dans la recette). Saveurs de fruits (cerise rouge, fraises mûres), d’épices (cannelle, muscade), de viande cuite et de bois, le tout avec une finale ou les épices ressortent et une acidité moyenne. Fait 13% d’alcool. Produit disponible à la SAQ Dépôt (donc admissible à un 15% de rabais - ce qui aide parce qu'un peu cher à prix régulier).
Thirty Bench Riesling Beamsville Bench VQA 2012
Vin à peine coloré. Nez de citron, d’eau de mer et de poussière de roche. En bouche il y a une belle acidité (parfait pour rafraichir lors d’une chaude journée d’été comme aujourd’hui !), des saveurs d’agrumes (citron confit, clémentines), de minéralité et juste pour dire un peu d’épices. Que j’aime ces vins à faible taux d’alcool (celui-ci fait seulement 10,6%)! Un autre produit qui n’est malheureusement pas encore disponible au Québec (mais l’est chez nos voisins ontarien). Vaut la peine d’en prendre si vous passer par là
Perrin Vinsobres Les Cornuds 2009
Vin de couleur assez soutenue. Nez sur les fruits noirs (bleuets, mûres), la viande fumée, les épices et le cuir. En bouche, le fruit est en avant plan même si le côté épicé est bien présent avec des saveurs d’anis, de girofle et de poivre. L’aspect viande fumée y est aussi, tout comme un léger trait végétal. Le peu de temps ou cette bouteille a été gardée en cave aura « poli » ses angles en faisant un vin moins rugueux qu’à sa sortie. Très bon compagnon pour les grillades et/ou un steak (ce fut justement les mets que le vin a accompagné!). Fait 14,5% d’alcool et est composé de 50% Grenache et 50% Syrah.
Re: Semaine du 30 juin 2014
Bon, à mon tour "d'agacer" Mike...
Vendredi, une soirée hors norme avec un petit groupe de passionnés:
Salon Brut Blanc de Blancs Le Mesnil 1997 Champagne
Tout en fraîcheur et en délicatesse sur des notions de fruits blancs. Le côté pâtissier prendra le relais, sans l’aspect brioché à l’anglaise. Ample et aérien avec finale saline et longue. Grand.
18/20
Krug Clos d'Ambonnay 1998 Champagne
Blanc de noirs donnant une robe légèrement saumonée. Nez époustouflant d’intensité, de définition et de profondeur. Bouche majestueuse, vineuse avec la caresse Krug. Monumental. Possiblement le plus grand champagne dégusté avec le DomPé 1969 et dans le Top 3 de plusieurs dégustateurs.
19/20
Domaine des Comtes Lafon Charmes 2002 Meursault Premier Cru
Grande fraîcheur, tout en jeunesse avec un nez plus en retrait, mais délicat et racé. Bouche fine, encore tendue et qu’on aurait souhaité un poil plus profonde. Finale de grande élégance.
18/20
Lucien Le Moine Corton-Charlemagne 2010 Grand Cru
Nez travaillé et plutôt monolithique avec des notes de caramel et de bois mouillé. Bouche opulente, manquant de précision et paraissant pataude en finale avec des notes de bois. Pourtant une grande bouteille en jeunesse. À revoir.
16-17?/20
Domaine Ramonet Bâtard-Montrachet 2004 Grand Cru
On passe dans un tout autre monde. Envoûtant, intense et grillé, il m’a rappelé le Corton-Charlemagne de Leroy du même millésime. Bouche large et grasse, à la Bâtard, quoi, mais avec une tension et une finesse de trame hors du commun. Magnifique finale, possiblement la plus longue des blancs avec le d’Ambonnay.
18,5-19/20
Louis Latour Montrachet 2002 Grand Cru
Malheureusement oxydé.
Domaine de la Romanée-Conti Montrachet 2001 Grand Cru
Robe dorée et visqueuse. Nez étourdissant de complexité et de profondeur. Bouche riche, impression de botrytis, mais tout en restant bien sèche, grasse et texturée avec longue finale devenant vineuse. Une expérience proprement magique.
19,5/20
Domaine de Montille Les Malconsorts Cuvée Christiane 2007 Vosne-Romanée Premier Cru
Peu de robe. Grande finesse, tout en fraîcheur avec un nez qui renarde. Pur et précis, son côté féminin rappelle plus un cru de Musigny que de Vosne. Superbe.
18,5/20
Domaine du Comte Liger-Bélair Aux Reignots 2005 Vosne-Romanée Premier Cru
Robe beaucoup plus saturée. Nez gourmand, bien travaillé sur le pain d’épices, le cacao et les fruits noirs mûrs. Bouche plus lissée que le Christiane, plus moderne, moins pure, mais aussi sensuelle et richement constituée. Moins d’allonge que son voisin, ça reste fort délicieux.
17,5-18/20
Domaine Rossignol-Trapet Chambertin 2005 Grand Cru
Mes craintes se sont révélées justes : un vin fermé à double tour, puissant avec une matière profonde, mais un profil aujourd’hui trop sévère pour que le vin puisse pleinement être apprécié. Il n’a d’ailleurs jamais été aussi bon le lendemain en affichant plus de nuances. À attendre encore de longues années, mais potentiel indéniable.
17-19?/20
Château Rayas 2005 Châteauneuf-du-Pape
Le seul intrus de la soirée, et quel intrus! Robe plus sombre qu’à l’habitude. Un nez exaltant d’olive, de garrigue et de fruits noirs. Bouche concise, riche et puissante tout en demeurant ciselée et culminant sur une finale kilométrique. Un bébé donnant néanmoins aujourd’hui un plaisir hors du commun! Wow!
19/20
Domaine Leroy Clos de Vougeot 2001 Grand Cru
Un bouchon imbibé. Toujours aussi peu de robe. Un nez ahurissant aux accents exotiques et floraux. Bouche magique par sa finesse, sa concision, sa puissance et sa finale vaporeuse. On aurait pu souhaiter un peu plus de chair, mais c’est vraiment chipoter.
19/20
Domaine de la Romanée-Conti Romanée-Conti 2004 Grand Cru
Que faire pour suivre après autant de vin? On ouvre une « La ». Un vin qui dépasse l’imaginaire et les souhaits les plus fous. Une robe encore jeune et de bonne saturation. Nez magique aux parfums envoûtants qui ne cessent de se magnifier. Bouche sensuelle, précise, d’un volume sidérant avec une finale explosive, mais tout en retenue, comme si elle avait les moyens de perdurer. On ne fait pas que toucher la perfection, on la sent s’emparer de soi-même.
20/20
Gunderloch Nackenheimer Rothenberg Riesling Trockenbeerenauslese 2002
Un sirop éternel. Je ne sais pas combien de SR, mais suffit à lui-même comme dessert. Peut-être pas aussi énergique que le 1996 d’Egon Müller bu l’an dernier, mais d’une formidable concentration tout en montrant une fraîcheur en bouche stupéfiante. Finale caressante et explosive qui ne semble vouloir ne jamais s’essouffler.
18/20
Bref, une soirée joyeuse dans la décadence! Hâte à cette fameuse Paulée!
Vendredi, une soirée hors norme avec un petit groupe de passionnés:
Salon Brut Blanc de Blancs Le Mesnil 1997 Champagne
Tout en fraîcheur et en délicatesse sur des notions de fruits blancs. Le côté pâtissier prendra le relais, sans l’aspect brioché à l’anglaise. Ample et aérien avec finale saline et longue. Grand.
18/20
Krug Clos d'Ambonnay 1998 Champagne
Blanc de noirs donnant une robe légèrement saumonée. Nez époustouflant d’intensité, de définition et de profondeur. Bouche majestueuse, vineuse avec la caresse Krug. Monumental. Possiblement le plus grand champagne dégusté avec le DomPé 1969 et dans le Top 3 de plusieurs dégustateurs.
19/20
Domaine des Comtes Lafon Charmes 2002 Meursault Premier Cru
Grande fraîcheur, tout en jeunesse avec un nez plus en retrait, mais délicat et racé. Bouche fine, encore tendue et qu’on aurait souhaité un poil plus profonde. Finale de grande élégance.
18/20
Lucien Le Moine Corton-Charlemagne 2010 Grand Cru
Nez travaillé et plutôt monolithique avec des notes de caramel et de bois mouillé. Bouche opulente, manquant de précision et paraissant pataude en finale avec des notes de bois. Pourtant une grande bouteille en jeunesse. À revoir.
16-17?/20
Domaine Ramonet Bâtard-Montrachet 2004 Grand Cru
On passe dans un tout autre monde. Envoûtant, intense et grillé, il m’a rappelé le Corton-Charlemagne de Leroy du même millésime. Bouche large et grasse, à la Bâtard, quoi, mais avec une tension et une finesse de trame hors du commun. Magnifique finale, possiblement la plus longue des blancs avec le d’Ambonnay.
18,5-19/20
Louis Latour Montrachet 2002 Grand Cru
Malheureusement oxydé.
Domaine de la Romanée-Conti Montrachet 2001 Grand Cru
Robe dorée et visqueuse. Nez étourdissant de complexité et de profondeur. Bouche riche, impression de botrytis, mais tout en restant bien sèche, grasse et texturée avec longue finale devenant vineuse. Une expérience proprement magique.
19,5/20
Domaine de Montille Les Malconsorts Cuvée Christiane 2007 Vosne-Romanée Premier Cru
Peu de robe. Grande finesse, tout en fraîcheur avec un nez qui renarde. Pur et précis, son côté féminin rappelle plus un cru de Musigny que de Vosne. Superbe.
18,5/20
Domaine du Comte Liger-Bélair Aux Reignots 2005 Vosne-Romanée Premier Cru
Robe beaucoup plus saturée. Nez gourmand, bien travaillé sur le pain d’épices, le cacao et les fruits noirs mûrs. Bouche plus lissée que le Christiane, plus moderne, moins pure, mais aussi sensuelle et richement constituée. Moins d’allonge que son voisin, ça reste fort délicieux.
17,5-18/20
Domaine Rossignol-Trapet Chambertin 2005 Grand Cru
Mes craintes se sont révélées justes : un vin fermé à double tour, puissant avec une matière profonde, mais un profil aujourd’hui trop sévère pour que le vin puisse pleinement être apprécié. Il n’a d’ailleurs jamais été aussi bon le lendemain en affichant plus de nuances. À attendre encore de longues années, mais potentiel indéniable.
17-19?/20
Château Rayas 2005 Châteauneuf-du-Pape
Le seul intrus de la soirée, et quel intrus! Robe plus sombre qu’à l’habitude. Un nez exaltant d’olive, de garrigue et de fruits noirs. Bouche concise, riche et puissante tout en demeurant ciselée et culminant sur une finale kilométrique. Un bébé donnant néanmoins aujourd’hui un plaisir hors du commun! Wow!
19/20
Domaine Leroy Clos de Vougeot 2001 Grand Cru
Un bouchon imbibé. Toujours aussi peu de robe. Un nez ahurissant aux accents exotiques et floraux. Bouche magique par sa finesse, sa concision, sa puissance et sa finale vaporeuse. On aurait pu souhaiter un peu plus de chair, mais c’est vraiment chipoter.
19/20
Domaine de la Romanée-Conti Romanée-Conti 2004 Grand Cru
Que faire pour suivre après autant de vin? On ouvre une « La ». Un vin qui dépasse l’imaginaire et les souhaits les plus fous. Une robe encore jeune et de bonne saturation. Nez magique aux parfums envoûtants qui ne cessent de se magnifier. Bouche sensuelle, précise, d’un volume sidérant avec une finale explosive, mais tout en retenue, comme si elle avait les moyens de perdurer. On ne fait pas que toucher la perfection, on la sent s’emparer de soi-même.
20/20
Gunderloch Nackenheimer Rothenberg Riesling Trockenbeerenauslese 2002
Un sirop éternel. Je ne sais pas combien de SR, mais suffit à lui-même comme dessert. Peut-être pas aussi énergique que le 1996 d’Egon Müller bu l’an dernier, mais d’une formidable concentration tout en montrant une fraîcheur en bouche stupéfiante. Finale caressante et explosive qui ne semble vouloir ne jamais s’essouffler.
18/20
Bref, une soirée joyeuse dans la décadence! Hâte à cette fameuse Paulée!
Dernière édition par Patrick Désy le Jeu 3 Juil 2014 - 19:54, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Semaine du 30 juin 2014
Après la brillante dégustation de Patrick ( Désy), nous allons redescendre sur terre.
Nous avons organisé avec notre club de dégustation une séance, à l’aveugle, dédiée aux vins de Bordeaux de la rive gauche du millésime 2011 ( prix inférieur à 30 euros la bouteille). Nous n’étions pas très optimistes sur la qualité des vins, mais ce fut vraiment décevant. Les vins ont été mis en carafe deux heures avant la dégustation, puis regoûté 24 heures et 48 heures plus tard ( conservés entre temps dans une cave fraîche). Aucune amélioration notable, et même certains vins se sont avérés encore plus faibles.
1) Pessac- Léognan : Bouscaut 2011
Le nez est ouvert avec des arômes de légers cassis, des notes fumées et un élevage soutenu. L’attaque est assez souple, les tannins deviennent fermes dans un centre assez charnu, mais peu fruité. La finale est élancée, asséchante, amère avec des notes végétales et des fruits très discrets. Note plaisir : 12,5, moyenne du groupe : 13,07
2) Haut Médoc : Saint Paul 2011
L’olfaction est nette et assez expressive, avec au premier plan des arômes de jus de cassis, nuancé de notes de cerises et d’épices douces, et d’élevage de bonne qualité. La bouche est veloutée, les tannins mûrs se trament dans un centre d’une bonne tenue et fruité. La finale est persistante, fraîche, avec des fruits épicés plaisants, des notes d’élevage et de légers amers qui ne sont pas rédhibitoires. Note plaisir : 14, moyenne du groupe : 14
3) Pauillac : Haut Bages Monpelou 2011
Des parfums toastés et de café couvrent des senteurs fruitées et légèrement florales. La bouche est assez tannique avec des saveurs réservées de fruits très discrets sous un élevage appuyé. La finale est très tannique, amères, asséchante, très pudique dans son expression aromatique. Note plaisir : 12, moyenne du groupe : 12,35
4) Haut- Médoc : Cantemerle 2011
Le bouquet ouvert évoque le cassis, avec des notes florales et épicées, et d’élevage net en retrait. L’attaque est délicate, avec une chair fine, les tannins sont assez granuleux et très fermes dans un centre dans la continuité de l’attaque assez fruité. La finale est fraîche, aérienne, avec des fruits peu expressifs, astringente, amère, et un élevage assez sensible. Note plaisir : 13, moyenne du groupe : 12,92
5) Pessac-Léognan : Pontac Monplaisir 2011
L’olfaction est marquée par l’élevage, des arômes de cerises et de légères épices s’expriment à l’aération. Le vin assez charnu dans sa première partie de bouche devient tannique dans un milieu de bouche à l’expression aromatique peu expressive dominée par le goût de merrain. La finale est tannique, astringente, amère, un peu végétale, avec un élevage qui écrase des fruits très discrets. Note plaisir : 12,5, moyenne du groupe : 12,64
6) Moulis : Poujeaux 2011
Le nez est ouvert et assez élégant, avec des arômes de cassis, et de cerises nuancés de notes florales (roses) et légèrement épicées, l’élevage de bonne qualité est en retrait. La bouche est souple, finement charnue, assez veloutée, longiligne, avec des fruits d’une bonne expression. La finale est persistante, fraîche, fruitée et finement épicée, avec des tannins plus fermes, et de légers amers, et des notes d’élevage qui se fondront. Note plaisir : 14, moyenne du groupe : 13,78
Nous avons organisé avec notre club de dégustation une séance, à l’aveugle, dédiée aux vins de Bordeaux de la rive gauche du millésime 2011 ( prix inférieur à 30 euros la bouteille). Nous n’étions pas très optimistes sur la qualité des vins, mais ce fut vraiment décevant. Les vins ont été mis en carafe deux heures avant la dégustation, puis regoûté 24 heures et 48 heures plus tard ( conservés entre temps dans une cave fraîche). Aucune amélioration notable, et même certains vins se sont avérés encore plus faibles.
1) Pessac- Léognan : Bouscaut 2011
Le nez est ouvert avec des arômes de légers cassis, des notes fumées et un élevage soutenu. L’attaque est assez souple, les tannins deviennent fermes dans un centre assez charnu, mais peu fruité. La finale est élancée, asséchante, amère avec des notes végétales et des fruits très discrets. Note plaisir : 12,5, moyenne du groupe : 13,07
2) Haut Médoc : Saint Paul 2011
L’olfaction est nette et assez expressive, avec au premier plan des arômes de jus de cassis, nuancé de notes de cerises et d’épices douces, et d’élevage de bonne qualité. La bouche est veloutée, les tannins mûrs se trament dans un centre d’une bonne tenue et fruité. La finale est persistante, fraîche, avec des fruits épicés plaisants, des notes d’élevage et de légers amers qui ne sont pas rédhibitoires. Note plaisir : 14, moyenne du groupe : 14
3) Pauillac : Haut Bages Monpelou 2011
Des parfums toastés et de café couvrent des senteurs fruitées et légèrement florales. La bouche est assez tannique avec des saveurs réservées de fruits très discrets sous un élevage appuyé. La finale est très tannique, amères, asséchante, très pudique dans son expression aromatique. Note plaisir : 12, moyenne du groupe : 12,35
4) Haut- Médoc : Cantemerle 2011
Le bouquet ouvert évoque le cassis, avec des notes florales et épicées, et d’élevage net en retrait. L’attaque est délicate, avec une chair fine, les tannins sont assez granuleux et très fermes dans un centre dans la continuité de l’attaque assez fruité. La finale est fraîche, aérienne, avec des fruits peu expressifs, astringente, amère, et un élevage assez sensible. Note plaisir : 13, moyenne du groupe : 12,92
5) Pessac-Léognan : Pontac Monplaisir 2011
L’olfaction est marquée par l’élevage, des arômes de cerises et de légères épices s’expriment à l’aération. Le vin assez charnu dans sa première partie de bouche devient tannique dans un milieu de bouche à l’expression aromatique peu expressive dominée par le goût de merrain. La finale est tannique, astringente, amère, un peu végétale, avec un élevage qui écrase des fruits très discrets. Note plaisir : 12,5, moyenne du groupe : 12,64
6) Moulis : Poujeaux 2011
Le nez est ouvert et assez élégant, avec des arômes de cassis, et de cerises nuancés de notes florales (roses) et légèrement épicées, l’élevage de bonne qualité est en retrait. La bouche est souple, finement charnue, assez veloutée, longiligne, avec des fruits d’une bonne expression. La finale est persistante, fraîche, fruitée et finement épicée, avec des tannins plus fermes, et de légers amers, et des notes d’élevage qui se fondront. Note plaisir : 14, moyenne du groupe : 13,78
Re: Semaine du 30 juin 2014
Pat,
Merci de nous faire rêver!
Hier soir, chez Leméac :
Domaine Vacheron sancerre rosé 2013 : Couleur pâle, peau d’oignon. Nez de fraise, de framboise avec de petites touches végétales, comme mentholées. Bouche fine et aromatique, peu dense, assez fine et acide. Finale racinaire sur des notes de gentiane. Sympathique et tout à fait adapté tant à la terrasse qu’à la température qui y régnait. Bien.
Clos Marie Manon coteaux-du-languedoc 2012 : Nez de fruits blancs frais et confits, de fenouil, de réglisse noire et de fumée. Bouche texturée certes, mais fraîche et dotée d’une étonnante tension pour un vin méridional. Finale qui se resserre, éclatante et saline. Pas une longueur à tout casser ni une grande densité, mais un fort beau vin, classique dans ses proportions et son équilibre, tout en livrant une gamme aromatique plutôt originale. Bien, voire plus.
Nicolas Rossignol Les Fichots pernand-vergelesses 1er cru 2010 : Un cru que je ne connaissais pas, contigu au Vergelesses ou sous Îles de Vergelesses, faisant face au Charlemagne. Couleur violine, mais sans opacité. Attaque franche, nourrie avec une belle matière fruitée parfumée. Les tanins se font davantage sentir par la suite, mais sans rudesse. Finale de jolie longueur qui, quoique serrée, se révèle parfumée et d’une belle pureté. Belle découverte et très adapté également à la canicule. Très bien.
Merci de nous faire rêver!
Hier soir, chez Leméac :
Domaine Vacheron sancerre rosé 2013 : Couleur pâle, peau d’oignon. Nez de fraise, de framboise avec de petites touches végétales, comme mentholées. Bouche fine et aromatique, peu dense, assez fine et acide. Finale racinaire sur des notes de gentiane. Sympathique et tout à fait adapté tant à la terrasse qu’à la température qui y régnait. Bien.
Clos Marie Manon coteaux-du-languedoc 2012 : Nez de fruits blancs frais et confits, de fenouil, de réglisse noire et de fumée. Bouche texturée certes, mais fraîche et dotée d’une étonnante tension pour un vin méridional. Finale qui se resserre, éclatante et saline. Pas une longueur à tout casser ni une grande densité, mais un fort beau vin, classique dans ses proportions et son équilibre, tout en livrant une gamme aromatique plutôt originale. Bien, voire plus.
Nicolas Rossignol Les Fichots pernand-vergelesses 1er cru 2010 : Un cru que je ne connaissais pas, contigu au Vergelesses ou sous Îles de Vergelesses, faisant face au Charlemagne. Couleur violine, mais sans opacité. Attaque franche, nourrie avec une belle matière fruitée parfumée. Les tanins se font davantage sentir par la suite, mais sans rudesse. Finale de jolie longueur qui, quoique serrée, se révèle parfumée et d’une belle pureté. Belle découverte et très adapté également à la canicule. Très bien.
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Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
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Re: Semaine du 30 juin 2014
@Pat
tab@rn*K!!!
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Frederik Boivin- Messages : 1963
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Age : 50
Localisation : montréal
Re: Semaine du 30 juin 2014
Avec cette chaleur un bon Tawny froid ca fait la job! Niepoort Colheita 1984 embouteillé en 2011. Jolie couleur ambrée clair, au nez c'est concentré et intense mais pas très complexe, sur des notes de caramel, noix de muscade et zeste d'agrumes avec des effluves de liqueur. En bouche, c'est plutôt droit pour un Porto, probablement moins sucré que les Colheita habituel, du moins c'est l'impression qu'il donne avec des saveurs similaires au nez, s'il est plutôt timide a l'entrée de bouche, la finale est parfumée et très longue. Un tawny très élégant avec des notes de Cognac. 16.5/20
Frederick Blais- Messages : 2987
Date d'inscription : 06/06/2009
Re: Semaine du 30 juin 2014
Trois très beaux vins en famille la fin de semaine dernière :
Gérard Boulay Sancerre Clos de Beaujeu 2012
Sans surprise il se montre un peu plus riche, tendre que le Monts Damnés 2012 du même producteur. Belle matière fruitée avec une bonne longueur qui s'étire sur des notes d'herbes et de citron confit. Une force tranquille. Belle précision et un magnifique équilibre. Il n'a pas l'énergie et le coté spectaculaire du Monts Damnés, à ce stade, mais possède un potentiel similaire. Excellent. 92+ pts
Jean-Paul & Benoit Droin Chablis Grand Cru Valmur 2012
Le nez évoque le citron et un peu de vanille, discret.
La bouche est dense et minérale, ronde et suave. Un vin puissant et fin à la fois, avec une bonne concentration et un très bel équilibre. Un peu fermé au niveau aromatique, mais doté d'un potentiel magnifique. 93+ pts
Domaine Courbis Cornas Les Eygats 2010
Un grand vin. Un brin moderne mais le fruit est mûr, les tanins tendres, la bouche fraiche et le vin se montre d'une grande profondeur, délicieux même si tellement jeune. Le prix pour un tel vin est dérisoire. 94-95 + pts
Gérard Boulay Sancerre Clos de Beaujeu 2012
Sans surprise il se montre un peu plus riche, tendre que le Monts Damnés 2012 du même producteur. Belle matière fruitée avec une bonne longueur qui s'étire sur des notes d'herbes et de citron confit. Une force tranquille. Belle précision et un magnifique équilibre. Il n'a pas l'énergie et le coté spectaculaire du Monts Damnés, à ce stade, mais possède un potentiel similaire. Excellent. 92+ pts
Jean-Paul & Benoit Droin Chablis Grand Cru Valmur 2012
Le nez évoque le citron et un peu de vanille, discret.
La bouche est dense et minérale, ronde et suave. Un vin puissant et fin à la fois, avec une bonne concentration et un très bel équilibre. Un peu fermé au niveau aromatique, mais doté d'un potentiel magnifique. 93+ pts
Domaine Courbis Cornas Les Eygats 2010
Un grand vin. Un brin moderne mais le fruit est mûr, les tanins tendres, la bouche fraiche et le vin se montre d'une grande profondeur, délicieux même si tellement jeune. Le prix pour un tel vin est dérisoire. 94-95 + pts
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 30 juin 2014
Champagne : Francis Boulard et fille : Grande Montagne (ex Mailly-Champagne) : Extra Brut
Dégorgement : 14/03/2014
La robe jaune à or léger est traversée par un cordon de bulles très fines. L’olfaction est expressive et séduisante, avec des arômes de légères viennoiseries, floraux (verveine et tilleul), d’agrumes, de petits fruits rouges et des notes de noisettes. La bouche est allongée, raffinée, très élégante, vineuse, rehaussée d’une chair délicate et de fruits avenants, bien mis en valeur par une effervescence justement dosée qui donne de la tonicité à une finale très persistante, pure, d’une très bonne allonge, fruitée, florale, et saline. Noté 17, même note plaisir
Dégorgement : 14/03/2014
La robe jaune à or léger est traversée par un cordon de bulles très fines. L’olfaction est expressive et séduisante, avec des arômes de légères viennoiseries, floraux (verveine et tilleul), d’agrumes, de petits fruits rouges et des notes de noisettes. La bouche est allongée, raffinée, très élégante, vineuse, rehaussée d’une chair délicate et de fruits avenants, bien mis en valeur par une effervescence justement dosée qui donne de la tonicité à une finale très persistante, pure, d’une très bonne allonge, fruitée, florale, et saline. Noté 17, même note plaisir
Re: Semaine du 30 juin 2014
Quelques bon RQP bus dans les derniers jours:
Yalumba The Guardian Shiraz/Viognier Eden Valley 2010
Le vin est très foncé sur fond violacé. Arômes de raisins Concord, de bleuets, de mûres, de la fumée et un côté floral est présent aussi. Ce vin est gourmand dans un style fruité affirmé, bien balancé, mais sans tomber du côté lourd, alcooleux et pataud du vin. Bien aimé cette rencontre avec un pays que j'ai pratiquement cessé de visiter pour ses vins...
Vina Ijalba Genoli Rioja 2013
Le vin est à peine coloré. Nez de citron, d'herbe et de roches mouillées, très Sauvignon Blanc de profil. En bouche, c'est croquant, vif, sur la pomme verte, le zeste de citron avec un petit côté salin. Beaucoup de fraîcheur à petit prix ! 100% fait de Viura, 13% d'alcool.
Gérard Boulay Sancerre Chavignol 2011
La demie bouteille, un format que j'aime bien, parfait pour l'apéro ou pour boire lorsque sel. Vin à peine doré, arômes d'agrumes, d'air de bord de mer et d'ananas. Acidité est équilibrée et le vin rafraîchissant. Vive l'été et les vins à faible taux d'alcool 12,5% dans ce cas-ci).
Yalumba The Guardian Shiraz/Viognier Eden Valley 2010
Le vin est très foncé sur fond violacé. Arômes de raisins Concord, de bleuets, de mûres, de la fumée et un côté floral est présent aussi. Ce vin est gourmand dans un style fruité affirmé, bien balancé, mais sans tomber du côté lourd, alcooleux et pataud du vin. Bien aimé cette rencontre avec un pays que j'ai pratiquement cessé de visiter pour ses vins...
Vina Ijalba Genoli Rioja 2013
Le vin est à peine coloré. Nez de citron, d'herbe et de roches mouillées, très Sauvignon Blanc de profil. En bouche, c'est croquant, vif, sur la pomme verte, le zeste de citron avec un petit côté salin. Beaucoup de fraîcheur à petit prix ! 100% fait de Viura, 13% d'alcool.
Gérard Boulay Sancerre Chavignol 2011
La demie bouteille, un format que j'aime bien, parfait pour l'apéro ou pour boire lorsque sel. Vin à peine doré, arômes d'agrumes, d'air de bord de mer et d'ananas. Acidité est équilibrée et le vin rafraîchissant. Vive l'été et les vins à faible taux d'alcool 12,5% dans ce cas-ci).
Re: Semaine du 30 juin 2014
Samedi soir, entre amis :
Selosse rosé champagne brut : Couleur très pâle pour un rosé, plutôt orangée en fait. Nez avec des notes salines et épicées, à la manière d’un amontillado, puis de fruits rouges, de sablé aux amandes et des notes fumées. Comme souvent avec Selosse, c’est en bouche que la magie opère. Des bulles fines et abondantes, une impression presque crémeuse, une texture vineuse, mais fine, comme satinée et une très longue finale, large et tactile, ni trop acide, ni trop dosée … Le meilleur rosé que j’ai bu! Superbe.
Lopez de Heredia Vina Tondonia Gran Reserva rioja 1981 : Nez qui évoque un vieux bourgogne, sur des fruits rouges compotés, de la rose fanée et des notes épicées/terreuses. Bouche fine, élancée, sans être mince, fondue, certes, mais tonifiée par une saine acidité. Finale salivante, de bonne longueur et plutôt parfumée. À la fin de la bouteille, le vin semblait moins intense, mais à part ça, je n’aurais jamais dit à l’aveugle qu’il avait plus de 30 ans! Très bien, voire plus.
Matarredonda Libranza toro 2006 : Nez de fruits noirs, de liqueur de cassis, de charbon et de poivre noir, avec des relents boisés et cacaotés. Bouche charnue, ample, aux tanins présents, mais mûrs et enrobés. Impression de maturité élevée, mais sans excès et sans perception chaleureuse malgré les 14.5% affichés. Longueur correcte, un peu mate, mais pas gommeuse. Ce vin ambitieux et plutôt moderne évoque à mon sens les écueils potentiels d’un tel style, mais l’ensemble est lisse et peu lassant pour tout dire … Bien, voire plus.
Chave hermitage 1988 : Après une première bouteille oxydée il y a quelques mois, la deuxième et dernière s’est révélée magnifique! Couleur bien jeune et brillante, à peine dégradée au pourtour. On sent des notes de fruits rouges et noirs sauvages, de viande grillée, d’encens, avec des nuances sanguines et florales en arrière-plan. Bouche ravissante, patinée et volumineuse, très fraîche, mais finement arrondie par le passage du temps. Alors que l’on sent que la fougue a été maîtrisée, le caractère et la noblesse demeurent. Seul tout petit bémol, une finale que j’aurais aimé plus aromatique et longue, mais je chipote, car nous nous sommes régalés! Superbe.
Henri Germain Charmes meursault 1er cru 2007 : Difficile casting direz-vous … nous n’étions pas rendus au dessert, avions encore soif … et comme l’ordre des plats a été un peu inversé par l’horaire des enfants … nous avons fini par le début et donc bu ce blanc après trois rouges, juste avant le dessert! Si l’ordre ne l’a assurément pas aidé à paraître sous son meilleur jour, nous l’avons quand même bien apprécié. Nez de crème fraîche, avec des nuances grillées, et un profil aromatique dominé par les agrumes et une minéralité fumée. Bouche droite, tonique, mais puissante, encore serrée et plutôt jeune. Finale un rien vive pour ce cru il me semble, mais c’est là la signature du millésime. Pas aussi abouti que le 2005 servi à la Paulée de jeudi, mais encore en pleine forme! Très bien, voire plus.
Loosen Erdener Prälat auslese 2004 : Nez aromatique, parfumé et franc, qui nous envoie tout de suite en Allemagne : bonbon à la pomme verte, abricot, pêche en sirop, lilas, huile à lampe et poivre blanc. Bouche gracieuse, éclatante, rendue savoureuse par son habile mélange de richesse et de tension. Si la profondeur et la complexité aromatique ne sont pas complètement au rendez-vous l’indicible légèreté et l’incroyable équilibre compensent largement, et la persistance est étonnante. Ça se boit comme du petit lait, même sans soif! Excellent.
Selosse rosé champagne brut : Couleur très pâle pour un rosé, plutôt orangée en fait. Nez avec des notes salines et épicées, à la manière d’un amontillado, puis de fruits rouges, de sablé aux amandes et des notes fumées. Comme souvent avec Selosse, c’est en bouche que la magie opère. Des bulles fines et abondantes, une impression presque crémeuse, une texture vineuse, mais fine, comme satinée et une très longue finale, large et tactile, ni trop acide, ni trop dosée … Le meilleur rosé que j’ai bu! Superbe.
Lopez de Heredia Vina Tondonia Gran Reserva rioja 1981 : Nez qui évoque un vieux bourgogne, sur des fruits rouges compotés, de la rose fanée et des notes épicées/terreuses. Bouche fine, élancée, sans être mince, fondue, certes, mais tonifiée par une saine acidité. Finale salivante, de bonne longueur et plutôt parfumée. À la fin de la bouteille, le vin semblait moins intense, mais à part ça, je n’aurais jamais dit à l’aveugle qu’il avait plus de 30 ans! Très bien, voire plus.
Matarredonda Libranza toro 2006 : Nez de fruits noirs, de liqueur de cassis, de charbon et de poivre noir, avec des relents boisés et cacaotés. Bouche charnue, ample, aux tanins présents, mais mûrs et enrobés. Impression de maturité élevée, mais sans excès et sans perception chaleureuse malgré les 14.5% affichés. Longueur correcte, un peu mate, mais pas gommeuse. Ce vin ambitieux et plutôt moderne évoque à mon sens les écueils potentiels d’un tel style, mais l’ensemble est lisse et peu lassant pour tout dire … Bien, voire plus.
Chave hermitage 1988 : Après une première bouteille oxydée il y a quelques mois, la deuxième et dernière s’est révélée magnifique! Couleur bien jeune et brillante, à peine dégradée au pourtour. On sent des notes de fruits rouges et noirs sauvages, de viande grillée, d’encens, avec des nuances sanguines et florales en arrière-plan. Bouche ravissante, patinée et volumineuse, très fraîche, mais finement arrondie par le passage du temps. Alors que l’on sent que la fougue a été maîtrisée, le caractère et la noblesse demeurent. Seul tout petit bémol, une finale que j’aurais aimé plus aromatique et longue, mais je chipote, car nous nous sommes régalés! Superbe.
Henri Germain Charmes meursault 1er cru 2007 : Difficile casting direz-vous … nous n’étions pas rendus au dessert, avions encore soif … et comme l’ordre des plats a été un peu inversé par l’horaire des enfants … nous avons fini par le début et donc bu ce blanc après trois rouges, juste avant le dessert! Si l’ordre ne l’a assurément pas aidé à paraître sous son meilleur jour, nous l’avons quand même bien apprécié. Nez de crème fraîche, avec des nuances grillées, et un profil aromatique dominé par les agrumes et une minéralité fumée. Bouche droite, tonique, mais puissante, encore serrée et plutôt jeune. Finale un rien vive pour ce cru il me semble, mais c’est là la signature du millésime. Pas aussi abouti que le 2005 servi à la Paulée de jeudi, mais encore en pleine forme! Très bien, voire plus.
Loosen Erdener Prälat auslese 2004 : Nez aromatique, parfumé et franc, qui nous envoie tout de suite en Allemagne : bonbon à la pomme verte, abricot, pêche en sirop, lilas, huile à lampe et poivre blanc. Bouche gracieuse, éclatante, rendue savoureuse par son habile mélange de richesse et de tension. Si la profondeur et la complexité aromatique ne sont pas complètement au rendez-vous l’indicible légèreté et l’incroyable équilibre compensent largement, et la persistance est étonnante. Ça se boit comme du petit lait, même sans soif! Excellent.
_________________
"Mes goûts sont simples, je me contente aisément de ce qu'il y a de meilleur" - Winston Churchill
Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 30 juin 2014
Voici les deux derniers qui vins ont terminé notre dégustation : rive gauche de Bordeaux 2011. Deux participants ont fait une entorse sur la question des prix ( moins de 30 euros la bouteille), ils nous ont évité grâce à un des deux derniers vins de sombrer dans la morosité...
Pauillac : Duhart-Milon 2011
L’olfaction ouverte et assez avenante évoque le cassis, les épices douces, avec des notes florales, et un élevage de qualité qui reste en retrait. La bouche est élégante assez charnue, avec des tannins fins, assez bien centré et fruitée. La finale est persistante, assez fraîche, un peu plus marquée par l’élevage, fruitée et épicée. Note plaisir 15, moyenne du groupe 13,5. Le vin s’avère liégeux 4 heures plus tard
10) Saint Julien : Léoville Barton 2011
Le bouquet, expressif et séduisant, évoque le cassis écrasé, les cerises mûres et fraîches, avec des notes de violettes, de très légères épices orientales, et un bel élevage bien en retrait. La bouche est très veloutée en attaque, les tannins fins sont enrobés par une chair de bon aloi et se trament dans un corps fusiforme délicat et bien dessiné, agrémenté de fruits séduisants. La finale est allongée, bien tenue par les tannins au toucher velouté, élancée, fraîche souligné par les saveurs décelées à l’olfaction. Note plaisir 17, moyenne du groupe 16, 60 . Un vin dans un style plus élégant que puissant.
Pauillac : Duhart-Milon 2011
L’olfaction ouverte et assez avenante évoque le cassis, les épices douces, avec des notes florales, et un élevage de qualité qui reste en retrait. La bouche est élégante assez charnue, avec des tannins fins, assez bien centré et fruitée. La finale est persistante, assez fraîche, un peu plus marquée par l’élevage, fruitée et épicée. Note plaisir 15, moyenne du groupe 13,5. Le vin s’avère liégeux 4 heures plus tard
10) Saint Julien : Léoville Barton 2011
Le bouquet, expressif et séduisant, évoque le cassis écrasé, les cerises mûres et fraîches, avec des notes de violettes, de très légères épices orientales, et un bel élevage bien en retrait. La bouche est très veloutée en attaque, les tannins fins sont enrobés par une chair de bon aloi et se trament dans un corps fusiforme délicat et bien dessiné, agrémenté de fruits séduisants. La finale est allongée, bien tenue par les tannins au toucher velouté, élancée, fraîche souligné par les saveurs décelées à l’olfaction. Note plaisir 17, moyenne du groupe 16, 60 . Un vin dans un style plus élégant que puissant.
Re: Semaine du 30 juin 2014
Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Lopez de Heredia Vina Tondonia Gran Reserva rioja 1981 : Nez qui évoque un vieux bourgogne, sur des fruits rouges compotés, de la rose fanée et des notes épicées/terreuses. Bouche fine, élancée, sans être mince, fondue, certes, mais tonifiée par une saine acidité. Finale salivante, de bonne longueur et plutôt parfumée. À la fin de la bouteille, le vin semblait moins intense, mais à part ça, je n’aurais jamais dit à l’aveugle qu’il avait plus de 30 ans! Très bien, voire plus.
Intéressant j'ai bu le 1994 samedi... Une belle bouteille qui m'a également fait penser à un bourgogne au premier contact. Nez très complexe sur le safran, le cuir et les épices. Une légèreté en bouche, très fin, une belle finale avec du fond et de la matière qui laisse entrevoir un avenir intéressant. À ce prix pour un vin de qualité de vingt ans... rien à redire.
Ludwig Desjardins- Messages : 5774
Date d'inscription : 05/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 30 juin 2014
Ludwig Desjardins a écrit:Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Lopez de Heredia Vina Tondonia Gran Reserva rioja 1981 : Nez qui évoque un vieux bourgogne, sur des fruits rouges compotés, de la rose fanée et des notes épicées/terreuses. Bouche fine, élancée, sans être mince, fondue, certes, mais tonifiée par une saine acidité. Finale salivante, de bonne longueur et plutôt parfumée. À la fin de la bouteille, le vin semblait moins intense, mais à part ça, je n’aurais jamais dit à l’aveugle qu’il avait plus de 30 ans! Très bien, voire plus.
Intéressant j'ai bu le 1994 samedi... Une belle bouteille qui m'a également fait penser à un bourgogne au premier contact. Nez très complexe sur le safran, le cuir et les épices. Une légèreté en bouche, très fin, une belle finale avec du fond et de la matière qui laisse entrevoir un avenir intéressant. À ce prix pour un vin de qualité de vingt ans... rien à redire.
C'est la beauté du Tempranillo du Rioja!
Michelle Champagne- Messages : 3079
Date d'inscription : 26/07/2009
Re: Semaine du 30 juin 2014
Quand c'est travaillé de la sorte!
_________________
"Mes goûts sont simples, je me contente aisément de ce qu'il y a de meilleur" - Winston Churchill
Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 30 juin 2014
Ludwig Desjardins a écrit:Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Lopez de Heredia Vina Tondonia Gran Reserva rioja 1981 :
Intéressant j'ai bu le 1994 samedi... Une belle bouteille qui m'a également fait penser à un bourgogne au premier contact. Nez très complexe sur le safran, le cuir et les épices. Une légèreté en bouche, très fin, une belle finale avec du fond et de la matière qui laisse entrevoir un avenir intéressant. À ce prix pour un vin de qualité de vingt ans... rien à redire.
Bouteille de l'arrivage de jeudi dernier?
J'en ai acheté quelques unes.....année de naissance de notre fille!
_________________
WineBoy
La dégustation à l'aveugle est une grande leçon d'humilité.
Michel Therrien- Messages : 10010
Date d'inscription : 01/06/2009
Age : 61
Localisation : Joliette
Re: Semaine du 30 juin 2014
Michel Therrien a écrit:Ludwig Desjardins a écrit:Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Lopez de Heredia Vina Tondonia Gran Reserva rioja 1981 :
Intéressant j'ai bu le 1994 samedi... Une belle bouteille qui m'a également fait penser à un bourgogne au premier contact. Nez très complexe sur le safran, le cuir et les épices. Une légèreté en bouche, très fin, une belle finale avec du fond et de la matière qui laisse entrevoir un avenir intéressant. À ce prix pour un vin de qualité de vingt ans... rien à redire.
Bouteille de l'arrivage de jeudi dernier?
J'en ai acheté quelques unes.....année de naissance de notre fille!
Exactement, très bel achat!
Ce qui est étonnant c'est l'absence complète de dépôt, est-ce que vous savez pourquoi?
Ludwig Desjardins- Messages : 5774
Date d'inscription : 05/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 30 juin 2014
Mise en bouteille récente?
Je n'ai pas lu contre étiquette mais quelle belle bouteille et cirée!
Je n'ai pas lu contre étiquette mais quelle belle bouteille et cirée!
_________________
WineBoy
La dégustation à l'aveugle est une grande leçon d'humilité.
Michel Therrien- Messages : 10010
Date d'inscription : 01/06/2009
Age : 61
Localisation : Joliette
Re: Semaine du 30 juin 2014
Michel Therrien a écrit:Mise en bouteille récente?
Je n'ai pas lu contre étiquette mais quelle belle bouteille et cirée!
Stock déjà tout écoulé
Re: Semaine du 30 juin 2014
Le 1981 non plus n'avait pas de dépôt.
Il faut toutefois rappeler que les Gran Reserva sont élevés 10 ans en barriques, en plus d'être soutirés deux fois l'an, avant la mise en bouteille. Ça laisse amplement le temps aux lies et sédiments de se déposer et d'être éliminés avant la mise.
Il faut toutefois rappeler que les Gran Reserva sont élevés 10 ans en barriques, en plus d'être soutirés deux fois l'an, avant la mise en bouteille. Ça laisse amplement le temps aux lies et sédiments de se déposer et d'être éliminés avant la mise.
_________________
"Mes goûts sont simples, je me contente aisément de ce qu'il y a de meilleur" - Winston Churchill
Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 30 juin 2014
Michel Therrien a écrit:Mise en bouteille récente?
Je n'ai pas lu contre étiquette mais quelle belle bouteille et cirée!
Mis en bouteille à 10 ans je crois, mais quand même je m'attendais à un dépôt.
Ludwig Desjardins- Messages : 5774
Date d'inscription : 05/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 30 juin 2014
Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Le 1981 non plus n'avait pas de dépôt.
Il faut toutefois rappeler que les Gran Reserva sont élevés 10 ans en barriques, en plus d'être soutirés deux fois l'an, avant la mise en bouteille. Ça laisse amplement le temps aux lies et sédiments de se déposer et d'être éliminés avant la mise.
Merci pour l'explication.
Ludwig Desjardins- Messages : 5774
Date d'inscription : 05/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 30 juin 2014
Je préfère les blancs chez Lopez de Heredia.
Le Vina Tondonia Reserva blanc 1999 devrait bientôt débarquer chez Signature...
Le Vina Tondonia Reserva blanc 1999 devrait bientôt débarquer chez Signature...
Invité- Invité
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