Semaine du 2 juin 2014

Pour clôturer un séjour en Alsace, nous avons dîné à la Taverne Alsacienne qui possède une très belle cave à prix plutôt doux. Cette bouteille a accompagné de façon évidente un carpaccio de saumon cru, pour les uns, une terrine de canard au foie gras pour les autres.

Alsace : Trimbach : Frédéric Emile 1995
La robe dorée est brillante, le bouquet est complexe et intense avec des arômes de mirabelles, de mandarines, d’épices orientales ( dont la muscade), de naphte raffiné, avec des notes fumées et de miel. La bouche est éclatante, riche, très charnue, se développant des un corps dense, savoureux et complexe, l’acidité sous jacente mûre, offre un équilibre et une harmonie d’une grande justesse dans une longue finale, d’une puissance domptée, très séduisante dans son expression aromatique rappelant les saveurs décelées à l’olfaction, ponctuée de notes salines salivantes. Note plaisir 18. Un vin désormais à maturité, donc à attendre près de vingt ans !

Les copains qui nous ont accompagnés en Alsace souhaitaient déguster un vin de Coche-Dury. Ce vin a été servi sur un dos de sandre aux petits légumes à la Taverne Alsacienne d'Inguersheim ( près de Colmar).

Bourgogne : Coche Dury : Puligny Montrachet : Les Enseignères 2010
La robe or clair est brillante, le nez est dominé par des arômes grillés et une légère note de soufre qui masquent en grande partie la palette aromatique, quelques notes d’agrumes et d’amande apparaissent, après une longue aération. La bouche est charnue, avec une bonne présence dans sa première partie, le centre est tenu par une colonne vertébrale acide (sans excès), agrémentée d’agrumes très frais, qui donne du tonus, beaucoup de fraîcheur et d’allonge à une finale soulignée par du citron vert, des notes florales, d’amande, et saline. Note potentielle 17, voire un peu plus, note plaisir 16

Question indiscrète Daniel ... combien le restaurant vendait-il ce cru?

ça n'a rien d'indiscret, Vincent : 125 Euros sur table la bouteille de Coche-Dury, et 75 Euros Frédéric Emile 1995 de Trimbach. Une très belle carte des vins dans cet établissement  : Clos sainte Hune, Rayas, et d'autres Bourgogne de notoriété.

daniel.seriot a écrit:Les copains qui nous ont accompagnés en Alsace souhaitaient déguster un vin de Coche-Dury. Ce vin a été servi sur un dos de sandre aux petits légumes à la Taverne Alsacienne d'Inguersheim ( près de Colmar).

Bourgogne : Coche Dury : Puligny Montrachet : Les Enseignères 2010
La robe or clair est brillante, le nez est dominé par des arômes grillés et une légère note de soufre qui masquent en grande partie la palette aromatique, quelques notes d’agrumes et d’amande apparaissent, après une longue aération. La bouche est charnue, avec une bonne présence dans sa première partie, le centre est tenu par une colonne vertébrale acide (sans excès), agrémentée d’agrumes très frais, qui donne du tonus, beaucoup de fraîcheur et d’allonge à une finale soulignée par du citron vert, des notes florales, d’amande, et saline. Note potentielle 17, voire un peu plus, note plaisir 16

Bonjour Daniel, je ne suis pas ceinture noire en Puligny, mais pour moi, un Puligny est plus soyeux en bouche que charnu. Est-ce que c'est le millésime, le producteur ou tout simplement, le fait que j'ai une fausse perception d'un Puligny?

Merci

Chablis Les Grands Terroirs 2012, Samuel Billaud SAQ
Vin de valise à prendre en apéro et en vacances sur notre balcon.
Robe jaune pâle aux reflets verts.
Un premier nez sur les agrumes puis un peu d'embruns marins.
Bouche droite, petit volume, fraicheur, belle longueur sur les agrumes.
Un vin précis et simple avec grande buvabilité et fraicheur.
Que demander plus à un vin de valise et de balcon?
Peut-être un Bourgogne Aligoté 2012 de Buisson-Charles......il arrivera quand?

Enseignères est un cru de bas de coteau, directement sous Bienvenues et Bâtard. Ces crus donnent habituellement des vins plus riches que ceux du haut du coteau. Un bel exemple de comparaison à faire, dans le village voisin de Meursault, est de comparer un Limozin (bas) avec un Tessons (haut).

Aussi, Coche-Dury, du peu que j'en ai bu, fait des vins assez tactiles.

Jean-Claude Lapalu Brouilly Croix des Rameaux 2012
Pour faire suite à une discussion antérieure, après quelques essais, 2012 me parait assurément un millésime mince dans la région….ce qui n'empêche pas évidemment qu'on puisse faire bon.

Ce domaine a bien négocié le millésime, il offre un vin léger, qui possède toutefois une belle fraicheur, un fruit pas très concentré mais joli, avec un équilibre impressionnant et une finale harmonieuse, minérale. C’est léger et aérien, parfumé, on se laisse bercer et on le boit tellement facilement, sans se casser la tête. Un petit délice. 89 pts

Bonjour Michelle,
Pour rester sur l'aspect sensoriel, quand j'évoque la chair c'est une sensation de matière, comme maigre, svelte, musclé, ou gras...
Soyeux, velouté, etc., pour ma part cela concerne le toucher de la matière.
Je ne pratique pas suffisamment les vins de Puligny-Montrachet pour généraliser quelques idées fortes. A lire les études de Patrick Essa, il semble y avoir tout de même des différences notables entre les climats de ce finage, que Vincent corrobore.
Pour en revenir à ce vin de Coche-Dury, la première partie de bouche m'évoque la possibilité de sols à tendance argileuse pour les vignes de ce cru ( ce n'est bien sûr qu'une hypothèse).

  Un 2e essai, pas plus concluant que le premier....

Château des Tours Vacqueyras 2006
Un nez évoquant le gewurztraminer, comme parfois Rayas, quelques arômes de fraises. Ensuite ça se gâte avec un milieu de bouche et une finale d’une sévérité inhabituelle, amère, sans charme et qui laisse une impression de vin légèrement défectueux, ou simplement raté. 83-84? pts

Acheté au dernier CV, est-ce que quelqu'un a eu plus de chance avec sa bouteille?

Yves Martineau a écrit:  Un 2e essai, pas plus concluant que le premier....

Château des Tours Vacqueyras 2006
Un nez évoquant le gewurztraminer, comme parfois Rayas, quelques arômes de fraises. Ensuite ça se gâte avec un milieu de bouche et une finale d’une sévérité inhabituelle, amère, sans charme et qui laisse une impression de vin légèrement défectueux, ou simplement raté. 83-84? pts

Acheté au dernier CV, est-ce que quelqu'un a eu plus de chance avec sa bouteille?

Je vais en ouvrir une pour la science, ce soir..... Cr à venir.... 

Yves Martineau a écrit:  Un 2e essai, pas plus concluant que le premier....

Château des Tours Vacqueyras 2006
Un nez évoquant le gewurztraminer, comme parfois Rayas, quelques arômes de fraises. Ensuite ça se gâte avec un milieu de bouche et une finale d’une sévérité inhabituelle, amère, sans charme et qui laisse une impression de vin légèrement défectueux, ou simplement raté. 83-84? pts

Acheté au dernier CV, est-ce que quelqu'un a eu plus de chance avec sa bouteille?

Bu il y a 2-3 semaines, ma bouteille était superbe... On reconnait le style de la maison, le vin était vraiment plaisant, assez aérien tout en ayant une profondeur digne d'un grand vin. Fin et complexe, vraiment pas sévère comme tu le décris.

Bu seul avec ma conjointe, on aurait eu besoin d'un magnum ce soir-là, la bouteille était vide en un clin d'oeil! Bref, si vous en avez et que vous ne les voulez pas, je suis acheteur!

Yves Martineau a écrit:  Un 2e essai, pas plus concluant que le premier....

Château des Tours Vacqueyras 2006
Un nez évoquant le gewurztraminer, comme parfois Rayas, quelques arômes de fraises. Ensuite ça se gâte avec un milieu de bouche et une finale d’une sévérité inhabituelle, amère, sans charme et qui laisse une impression de vin légèrement défectueux, ou simplement raté. 83-84? pts

Acheté au dernier CV, est-ce que quelqu'un a eu plus de chance avec sa bouteille?

Une mauvaise bouteille de mon côté.

Et une autre assez infecte merci après la dernière dégustation riesling avec Alain Bélanger...

Un des pires vins que j'ai bus!

Olivier Collin a écrit:Et une autre assez infecte merci après la dernière dégustation riesling avec Alain Bélanger...

Donc deux pour moi!

Voici, à mon avis, les meilleurs Saint Emilion du millésime 2011, dégustés à l'UGC, sachant que les 4 Premiers Grands Crus Classés A ne présentaient pas leur vin, comme Valandraud et La Mondotte

Canon 2011
Le nez est intense et séduisant, avec des arômes de roses, de violettes, de fruits frais et mûrs, et des notes d’élevage assez discret. La bouche est élégante, fuselée, tenue par des tannins fins et ciselés, bien tramés dans un corps d’une bonne densité, charnu, avec des fruits expressifs. La finale est très persistante, avec des tannins un rien plus fermes, étirée, fraîche, soutenu, soulignée par les saveurs décelées à l’olfaction. Noté 17

Canon-La-Gaffelière 2011
L’olfaction, avenante et d’une bonne intensité évoque les fruits mûrs (cerises et cassis), nuancés d’épice douces, de notes florales et d’élevage de qualité. La bouche est délicate, les tannins fins et mûrs, enrobés par une chair bien formée se trament dans un corps fuselé et plein, d’un agréable velouté de texture, rehaussé de fruits purs et expressifs. La finale est allongée, d’un bon maintien, délicieusement charnue, très fruitée, épicée, avec des notes florales. Noté 17

Château-Figeac 2011
Des arômes de fruits frais et mûrs, nuancés de fines épices, de notes de violettes, et d’élevage en retrait soulignent une olfaction d’une bonne intensité. La bouche est très élégante, des tannins fins et mûrs se trament dans un centre fusiforme, bien formé, très velouté et très fruité. La finale est allongée, fraîche, précise, bien dessinée, savoureuse (fruits, épices, notes florales). Noté 17


Clos Fourtet 2011
Le bouquet est intense et séduisant avec des arômes de cerises, de cassis, de notes florales et d’élevage de qualité en retrait. La bouche est délicieuse, soyeuse en attaque, le vin se développe dans un corps fuselé, plein, à la chair pulpeuse, rehaussé de fruits intenses et murs. La finale est longue, d’un séduisant velouté de texture, appuyée, fraîche, savoureuse (fruits, épices, notes florales). Noté 17/17,5

Pavie Macquin 2011
Le nez expressif et net, offre une palette de fruits variés mûrs (cerises et cassis dominants) nuancés d’épices douces, de notes florales, et d’élevage de qualité en retrait. L’ attaque est veloutée, les sensations sont ascendantes, assez sphérique dans un milieu de bouche, très bien tenu par des tannins mûrs et serrés ( dans le contexte du millésime), bien en chair, rehaussé de fruits intenses et gourmands. La finale est longue, appuyée, d’un très bon maintien assuré par des tannins légèrement «  crayeux » fraîche,  savoureuse (fruits, épices, léger floral) ponctuée de notes salines. Noté 17/17,5


Troplong Mondot 2011
L’olfaction caractérisée par des arômes de fruits noirs, de boite à épices, de réglisse, et d’élevage de qualité est nette et intense. La bouche est riche, très veloutée, dense, presque puissante, dans un centre charnu rehaussé de fruits épicés très expressifs. La longue finale est , généreuse, pulpeuse, très soutenue, d’une bonne fraîcheur, soulignée par les saveurs décelées à l’olfaction. Note potentielle 17,5/18, si tout se fond avec harmonie

Entre amis, hier soir :

Samuel Billaud Montée de Tonnerre chablis 1er cru 2012 : Nez de crème fraîche, de bord de mer, de citron frais, de pomme verte, avec une petite touche de fougère. Bouche élégante, sur la longueur, mais avec une impression de chair délicate quasi vaporeuse en milieu de bouche. Finale qui se resserre, minérale et saline, mais sans être mince ou raide. Un vin très jeune, mais déjà plaisant, cristallin, mais parfumé. La texture de ce vin, et j’avais eu la même impression avec le Mont de Milieu, et la gamme aromatique ne sont pas sans me rappeler la patte de Raveneau. Très bien, voire plus.

Thierry Allemand Reynard cornas 2008 : Couleur sombre, brillante et translucide. Nez un peu réservé, mais pas réduit, qui demandera de l’air pour s’exprimer avec pureté, éclat et détail sur des notes de bleuet, de mûre, de poivre concassé, de violette, d’encens et de viande rôtie. La bouche est à l’imagine du nez, pure et détaillée, fine et savoureuse, dotée d’une réelle race et d’un éclat rare. Pas un vin dur ni sauvage, seulement un cru plein, mais élégant. Tanins polis, fuselés et très belle persistance aromatique. Un grand vin issu d’un mauvais millésime. Un tour de force, vraiment. Excellent, voire plus.

Yves Martineau a écrit:  Un 2e essai, pas plus concluant que le premier....

Château des Tours Vacqueyras 2006
Un nez évoquant le gewurztraminer, comme parfois Rayas, quelques arômes de fraises. Ensuite ça se gâte avec un milieu de bouche et une finale d’une sévérité inhabituelle, amère, sans charme et qui laisse une impression de vin légèrement défectueux, ou simplement raté. 83-84? pts

Acheté au dernier CV, est-ce que quelqu'un a eu plus de chance avec sa bouteille?

J'ai finalement bu ce Château des Tours hier. N'ayant eu qu'une seule bouteille, je n'arrivais pas à la trouver......D'un rubis d'intensité moyenne, je partage tes impressions sur le premier nez mais je n'ai cependant pas de fruit, beaucoup d'épices, de poivre appuyés par des notes balsamiques.  Ce qui me déroute, c'est cette odeur de "pâte à modelée" qui diminue avec le temps.  Malgré cela, j'adore ce nez.  L'attaque est légèrement soyeuse, saline.  Les tanins sont en retrait et soutenus par une belle acidité.  Le vin n'a pas une longueur olympique mais il y a tellement de poivre et de pin en bouche que cela étire le plaisir.  Personnellement, j'ai bien aimé ce vin. 

Niepoort Batuta 2008 : Un vin dans un "sweet spot" en ce moment. Nez expressif, intense, large, sur la fin de l'élevage, fruit noir, terreux, truffé, fumé. En bouche, c'est droit, les tannins encore jeune, d'un joli grain, serré, mais légèrement anguleux, beaucoup de fruit, le bois est digéré, longue finale, minérale sur le cassis. 17.5/20

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Entre amis, hier soir :


Thierry Allemand Reynard cornas 2008 : Couleur sombre, brillante et translucide. Nez un peu réservé, mais pas réduit, qui demandera de l’air pour s’exprimer avec pureté, éclat et détail sur des notes de bleuet, de mûre, de poivre concassé, de violette, d’encens et de viande rôtie. La bouche est à l’imagine du nez, pure et détaillée, fine et savoureuse, dotée d’une réelle race et d’un éclat rare. Pas un vin dur ni sauvage, seulement un cru plein, mais élégant. Tanins polis, fuselés et très belle persistance aromatique. Un grand vin issu d’un mauvais millésime. Un tour de force, vraiment. Excellent, voire plus.

Les cornas 2008 on été beaucoup moins affecté par ce millésime et on su très bien tirer leur jeu comparé aux autres villages!

Isole e Olena Cepparello Toscana IGT 1998
Un nez qui évoque le Chianti...terre noire humide, cuir, prunes, cannelle
Un vin de corps moyen, terreux, assez austère, avec un bel équilibre, une finale harmonieuse, pas très complexe, mais bien fait. 89 pts


Domaine Bois de Boursan Châteauneuf-du-Pape 2010
Nez de viande grillée, d’herbes de Provence.
La bouche est pleine et large, avec une bonne concentration, un style un brin rustique, c'est un excellent Ch9 de style traditionnel. Il est bien doté en fruit mais garde un petit coté austère. Il est bien proportionné, savoureux maintenant, mais bien doté pour affronter une décennie ou plus sans problème. Après une heure en carafe, il s’exprime très bien. 90 + pts

Maculan Torcolato 1998
En demie...Un nez de gâteau aux fruits, de confiture d'abricots.
Belle liqueur en bouche, c'est savoureux avec une bonne fraicheur, de la complexité sur des notes de crayon. Fort bon. 90 pts

J'ai eu la chance de goûter hier les derniers arrivages du Domaine Alain Gras. Un domaine méconnu, qui offre des vins charmeurs et racés, à l'élevage discret, privilégiant l'expression du fruit.

Alain Gras St. Romain blanc 2012
Un nez assez discret mais joliment parfumé, sur le melon, un peu de miel. La bouche est fraiche, avec (sans jeu de mot) du gras, une pureté, belle dimension. Excellent. 89 pts

Alain Gras St. Romain 2012
Bonne acidité avec du fruit croquant, c'est léger et aérien avec un coté vif, fringuant et élégant à la fois. Ce vin laisse une impression de pureté, il est de longueur moyenne, mais que de plaisir il offre! Très bien, à carafer ou attendre deux ou trois ans. 90-91 + pts

Alain Gras Auxey-Duresses Très Vieilles Vignes 2012
Nez de fruit noir, floral, ça pinotte.
Issu de vignes centenaires, ce vin a plus de corps que le St. Romain, tout en ayant une parenté évidente de style, avec cette pureté, le fruit croquant et la fraicheur. Très beau vin typé, aux tanins soyeux et discrets. 91 pts

J'aime beaucoup les vins d'Alain Gras!

Pol Roger Winston Churchill 2000: pour honorer la mémoire des enfants fauchés lors du débarquement en Normandie. Nez très délicatement levurien centré sur les fruits blancs séchés. Bouche incisive, pure et droite qui séduit le palais avec finesse et nervosité et qui termine longuement. Bulles très fines, dosage imperceptible, grande race. Un vin parfait pour oublier les horreurs guerrières.

Pomerol - Vieux Château Certan 1995: la facture classique de ce vin l'a toujours beaucoup plu. Ici, à parfaite maturité sa proportion de cabernet lui procure une assise tannique remarquable qui donne de l'épaisseur à sa trame vigoureuse. Un vin de maturité un peu froide qui possède un cœur d'une rare énergie et une complexité finement truffée d'une personnalité remarquable. Vin profond, imposant et élégant et d'une longueur proverbiale. Excellent.

Saint Emilion 1CC A Cheval Blanc 1995: robe encore fort jeune, nez frais de tabac blond et de fruits noirs mêlés pour ce cru qui immédiatement signe son lignage en nous emportant à l'aveugle sur des sentiers " stratosphériques"! Une bouteille parfaite qui a parfaitement accompagné un gigot cuit à cœur et qui prouve que le terroir de graves du secteur associé au cabernet franc a fait des miracles dans ce millésime très classique du libournais. Texture soyeuse, fruité chocolaté et boisé présent et en retrait font de ce. On une formidable réussite.

Deux vins de la rive droite à prix doux ( 15 et 12 euros)

Côtes de Bourg : Clos Alphonse Dubreuil 2008
La robe est assez profonde de couleur violine. Le bouquet séduisant et ouvert évoque le cassis, les cerises, la violette, des notes épicées, et d’élevage net bien en retrait. L’attaque est très veloutée, presque soyeuse, les tannins fins et mûrs, enrobés d’une chair délicate sont tramés dans un corps fuselé, bien rempli, rehaussé de fruits mûrs et expressifs. La finale est allongée, fraîche, bien tenue par des tannins un peu plus fermes, élégamment dessinée, avec des saveurs de fruits légèrement épicés et des notes florales. Note potentielle 16, note plaisir 15,5

Côtes de Bourg :  Haut Guiraud : Péché du Roy 2012
La robe est profonde, avec un liseré de couleur violine. L’olfaction est avenante et expressive, avec des arômes de cassis, de myrtilles, des notes de cerises, d’épices douces, et sanguine ; l’élevage de bonne facture est en arrière plan. L’attaque est veloutée, les tannins se font un peu plus fermes dans un centre assez rond agrémenté de fruits gourmands. La finale un peu plus tannique est persistante, appuyée, fraîche, fruitée, florale et épicée. Note potentielle 15/15,5, note plaisir 14,5