Semaine du 6 avril 2014

Gérard Boulay Sancerre La Comtesse Monts Damnés 2011

Cuvée issue d'une parcelle de vieilles vignes sur Monts damnés. Nez de sorbet au citron, floral et très expressif. Je suis étonné par la richesse de ce vin, Boulay récoltant tard mais généralement sur un mode plus tranchant que les Cotat. Une certaine sucrosité domine en bouche, mais la finale est saline, avec une pointe d'acidité bienvenue et surtout une très longue persistance. Un vin étonnant, plus imposant que les autres cuvées de Boulay sur ce millésime, une bête qui gagnera probablement en équilibre avec les années. 92

Ludwig Desjardins a écrit:Gérard Boulay Sancerre La Comtesse Monts Damnés

Cuvée issue d'une parcelle de vieilles vignes sur Monts damnés. Nez de sorbet au citron, floral et très expressif. Je suis étonné par la richesse de ce vin, Boulay récoltant tard mais généralement sur un mode plus tranchant que les Cotat. Une certaine sucrosité domine en bouche, mais la finale est saline, avec une pointe d'acidité bienvenue et surtout une très longue persistance. Un vin étonnant, plus imposant que les autres cuvées de Boulay sur ce millésime, une bête qui gagnera probablement en équilibre avec les années. 93

2011 ?

Oui 2011!

Ce soir, c'est la fête à mon chum! Il aime les Côte-Rôtie, c'est son petit côté féminin....j'ai donc ouvert un bon Shiraz.  Mais non, c'est une blague, j'ai ouvert un Jamet 2007.  Couleur cerise rouge avec reflet rosé, aucune trace d'évolution.  Le nez s'ouvre sur l'olive noire puis le poivre noir, le thym, le romarin. La bouche est d'un équilibre époustouflant, la matière est supportée par une acidité enveloppante où les épices nous transportent sur une finale saline.  C'était mon dernier Jamet, car son prix et surtout son mode de distribution me donne pas vraiment de chance....mais j'ai d'autres Côte-Rôtie, il faut toujours avoir un plan B... 

daniel.seriot a écrit:J'ai comme d'habitude acheté mes quelques bouteilles( cette année millésime 2011) de Châteauneuf du Pape chez Laurent Charvin. Je n'en ai pas encore ouvertes . Connaissant l'habilité et le savoir faire de Laurent Charvin, même dans les millésimes moyens, je reste optimiste sur la qualité des flacons de 2011, qui dormiront tranquillement en cave quelques années, avant une première ouverture, et qui n'offriront que ce que le millésime peut donner.

Exactement ce que je pense Daniel!   

Jean-Michel Gerin Côte-Rôtie Champin le Seigneur 2011
Nez de café moka, bois brûlé, violettes, beaucoup d'élevage.
La bouche a une belle texture, de la fraicheur et un équilibre très correct. Mais franchement trop d'élevage. Pourquoi? Ce vin n'a pas la structure et le fond pour vieillir. Décevant. Va-t-il intégrer ce bois?
88 (+?) pts

Ludwig Desjardins a écrit:Oui 2011!

Merci !

Bu sur 3 jours, Dal Forno Romano Valpolicella Superiore 2003 : Je n'aurais jamais cru faire un aussi grand infanticide. Couleur rubis profonde avec un pourtour jeune grenat. Le nez est enivrant, frais, des odeurs de fleurs, réglisse, épices, herbes fraiches, cacao, fruits noirs. En bouche c'est riche et corsé, comme si on mordait le cassis et le noyaux de raisins, gras, chocolaté en milieu de bouche, finale sur l'amertume de peau d'agrume et grain de café, très long. 17/20?

Un vin plein,intense et complexe, on verra avec le temps si le tout se fondra bien ensemble!

P.S. Il tache les dents autant qu'un jeune vintage!

Un prince




Un roi




Une bien froide

Pat, tu vas nous parler un peu des vins? C'est pas Facebook ici  

Hier soir, entre amis, après un fort bon chablis 2012 de Samuel Billaud et un toujours réjouissant Bollinger en apéro :

Comtes Lafon Clos de la Barre meursault 2009 : Nez de croissants qui sortent du four : pâtissier et beurrer, sur fond d’agrumes. Bouche savoureuse, finement satinée, mais pure et élancée, surtout dans le contexte du millésime. Finale parfumée, minérale. Un villages de haut niveau, très fin. Très bien, voire plus.

Dauvissat Forêt chablis 1er cru 2005 : Nez de fruit jaune mûr, avec une fine touche d’ananas, de laine mouillée, de fleur blanche et de cailloux frottés. Bouche éclatante, volumineuse, mais précise. Beaucoup de complexité sur le mousseron, les agrumes, le silex et l’ananas frais. Finale très, très longue, svelte et fougueuse, intense. Dauvissat fait des vins de garde et il me semble particulièrement bien tirer son épingle du jeu sur des millésimes baroques. Grand vin. Excellent, voire plus.

Château Margaux margaux 1er GCC 1999 : Nez complexe sur la viande crue, le havane, le cassis, la violette et les épices douces. La bouche est nourrie, savoureuse, d’impression juvénile, avec un fruité riche, mais sans lourdeur. Tanins très fins, fuselés, mais abondants qui, jumelés à la riche matière fruitée, confèrent une impression veloutée des plus agréables. Vin racé, harmonieux et pulpeux. Que demander de plus? Un classique indémodable. Dommage que ces vins soient devenus inabordables car j’aimerais en boire plus souvent. Superbe.

Guigal Château d’Ampuis côte-rôtie 1999 : Nez de mûre, de viande fumée, de poivre et d’encens. La bouche est déliée, acide, d’impression aérienne. Tanins fondus, mais l’ensemble demeure vigoureux compte tenu de la grande fraîcheur du vin. Finale de bonne longueur, qu’on aimerait un rien plus enveloppée, l’acidité la faisant paraître un rien vive. Un vin encore fringuant qui a peut-être eu le défaut d’en suivre un plus riche. Très bien, voire plus.

Ce soir, sur les premiers crabes des neiges de la saison :

Buisson-Charles Les Cras meursault 1er cru 2011 : Nez qui demande un peu d’air, mais qui se révèle expressif sur la poire william, l’abricot, l’acacia et le jasmin. Bouche droite, contenue, longue, dotée d’un caractère séveux. Finale saline, salivante, de fort belle longueur. Une des belles réussites de la part du domaine sur ce cru il me semble. Très bel accord avec le crabe à la fois sucré et salin. Très bien, voire plus.

Richard Leroy Les Noëls de Montbenault anjou 2007 : Couleur finement dorée, brillante. Registre aromatique céréalier, sur le houblon, le sarrasin, les herbes infusées et les zestes d’orange confits. Bouche tendue, assez large, mais peu grasse. Grande persistance aromatique, dans un registre tourbé. Vin de caractère, pas très séduisant, mais richement doté en personnalité! Très bien.

Yves Martineau a écrit:Pat, tu vas nous parler un peu des vins? C'est pas Facebook ici  

Tu as raison.

Le Musigny était princier, le Charlemagne complètement royal et la Coors Light... se buvait mieux bien froide, vraiment bien froide.


ps: en passant, tu te trompes avec Instagram  

Je ne me trompe pas car tu as mis les mêmes photos sur FB. Peut-être aussi sur Instagram, j'ignore. Mais franchement ça n'a aucun intérêt si tu ne parles pas des vins.

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:

Richard Leroy Les Noëls de Montbenault anjou 2007 : Couleur finement dorée, brillante. Registre aromatique céréalier, sur le houblon, le sarrasin, les herbes infusées et les zestes d’orange confits. Bouche tendue, assez large, mais peu grasse. Grande persistance aromatique, dans un registre tourbé. Vin de caractère, pas très séduisant, mais richement doté en personnalité! Très bien.

Ce vin semble assez "bizarroïde"! Est-ce que c'est un vin typé de ce producteur ou une erreur de parcours?

Je trouve souvent des composantes houblonnées et tourbées dans les chenins, surtout ceux de Saumur. Ce registre m’a semblé peut-être un plus appuyé que ce que j’attendais, mais ça ne m’a pas paru atypique.

Yves Martineau a écrit:Je ne me trompe pas car tu as mis les mêmes photos sur FB. Peut-être aussi sur Instagram, j'ignore. Mais franchement ça n'a aucun intérêt si tu ne parles pas des vins.

Sur Instagram d'abord qui les publie ensuite automatiquement sur FB

Que tu peux être soupe au lait, parfois! Je vais y revenir sous peu, t'inquiète  

Pour le moment, le match parfait du week-end:

Hatzidakis Assyrtiko 2012 Santorin
Grande réussite. Complexité, densité, fraîcheur, équilibre, le tout à 13,5% alors qu'on est plus souvent près de 15%. Avec salade de crabe, fraise, concombre, avocado, lime et croûtons maisons. J'en ai mis une caisse de côté pour le 10% de jeudi...
16,5/20

Comment se compare cette cuvée à Cuvée No 15? Et quid 2012 par rapport à 2011?

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Comment se compare cette cuvée à Cuvée No 15? Et quid 2012 par rapport à 2011?

La Cuvée No 15, un assemblage de ses meilleures parcelles, est habituellement plus riche, plus opulente tout en restant bien sec. Le vin fait aussi un séjour en foudre alors que, sauf erreur, la simple cuvée assyrtiko ne voit que de l'inox.

Je n'ai pas encore comparé directement les deux millésimes, mais j'ai trouvé une grande précision de fruité dans le 2012 ainsi qu'un côté salin moins marqué que sur 2011.

Dans un cas comme dans l'autre, Hatzidakis survole encore la mêlée et figure parmi les meilleurs producteurs de Grèce.

Son Mavrotragano 2010 ouvert le week-end dernier était renversant.

Ton père ouvre de belles bouteilles ces jours-ci, Pat!

Frederik Boivin a écrit:Ton père ouvre de belles bouteilles ces jours-ci, Pat!

Nope...

Yves Martineau a écrit:Pat, tu vas nous parler un peu des vins? C'est pas Facebook ici  

Voici :

http://blogues.journaldemontreal.com/mechantsraisins/vins/le-roi-charlemagne-et-la-magie-du-musigny/

Moi je voulais un cr de la coors

C'est plus long, Jonathan, mais j'y travaille.

Patrick Désy a écrit:

Yves Martineau a écrit:Pat, tu vas nous parler un peu des vins? C'est pas Facebook ici  

Voici :

http://blogues.journaldemontreal.com/mechantsraisins/vins/le-roi-charlemagne-et-la-magie-du-musigny/

Il me semble que de verser la totalité de la bouteille dans 2 verres ne fait pas très sérieux....à moins que le but soit de former ses biceps!

Les verres, des Sommeliers Black Tie Grand cru Bourgogne de Riedel, peuvent contenir 37 oz. Une bouteille fait 26 oz, donc un peu moins de 13 par verre si on laisse un fond de dépôt.

Ça peut paraître beaucoup, mais une fois dans le verre, c'est plutôt agréable, même que vu leur dimension, c'est pratiquement l'idéal!