18 avril 2014 - Dîner bourguignon au Quartier Général

Très intéressant à lire. Tib et moi c'est un peu comme deux mains d'une même personne tant nous évoluons ensemble aux mêmes rythmes. Amitié et respect entre deux types qui vivent le vin ensemble, 2009 est simplement plus près mais si vous observez bien les coteaux Tessons et Romanee sont un peu copiés/collés: des jumeaux de la Côte des blancs, l'un la commence, l'autre la fini...ou l'inverse!

Colossal Messieurs!
Merci pour les CRs!!!
Quel belle formule que ces lunchs...

*Pat Essa - tu ravives des souvenirs... on avait visité "Tib" et toi dans la même journée, il y a un an... et tous deux, vous vous étiez mentionnés l'un l'autre, dans un plus grand respect du travail de l'autre...

J'avais dégusté l'Echezeaux 2008 de Mongeard-Mugneret, il y a deux ans qui m'avait bien plu. J'ai pu acquérir quelques bouteilles du même climat en 2010 que vous avez fort bien goûté, je m'en réjouis.
Un point qui m'interpelle, c'est l'extrême accessibilité de ce vin dans sa jeunesse...

daniel.seriot a écrit:J'avais dégusté l'Echezeaux 2008 de Mongeard-Mugneret, il y a deux ans qui m'avait bien plu. J'ai pu acquérir quelques bouteilles du même climat en 2010 que vous avez fort bien goûté, je m'en réjouis.
Un point qui m'interpelle, c'est l'extrême accessibilité de ce vin dans sa jeunesse...

J'ai aussi été surpris. Par contre, plus l'aération faisait son effet, plus le vin devenais sérieux et montrait son potentiel. Par peur de garder les autres bouteilles que j'ai en cave pour un bon moment encore (lire longue garde)...

Michelle,
En effet, c'est ce que j'avais noté de prime abord, mais la différence n'était finalement pas si visible que ça avec l'autre robe... J'ai oublié de le supprimer dans mon CR papier, et je l'ai recopié sans y faire attention.

C'étais efffectivement un superbe diner en bonne compagnie. J'aimerais d'ailleurs remercier Patrick, Jérôme, Frédéric, Simon et Yvan pour leurs offrandes. Étant donné que j'encave des vins depuis 2-3 ans à peine, je me sens toujours privilégié de pouvoir goûter à des vins de millésimes plus "vieux" (et j'inclus même 2009 là-dedans car j'achetais peu de Bourgogne à ce moment).

Je ne reviendrai pas en détails sur chaque vin car Patrick et Frédéric et Simon ont très bien décrit les vins. Je dois cependant dire, que malgré sa réserve, Le clos des Lambrays m'a vraiment renversé ! J'ai goûté au 2011 lors de la dégustation du Courier Vinicole et jamais je ne l'aurais reconnu. Il y a effectivement un rapprochement à faire avec le Rhône Nord. Mon préféré du lot.

Patrick Ayotte a écrit:

daniel.seriot a écrit:J'avais dégusté l'Echezeaux 2008 de Mongeard-Mugneret, il y a deux ans qui m'avait bien plu. J'ai pu acquérir quelques bouteilles du même climat en 2010 que vous avez fort bien goûté, je m'en réjouis.
Un point qui m'interpelle, c'est l'extrême accessibilité de ce vin dans sa jeunesse...

J'ai aussi été surpris. Par contre, plus l'aération faisait son effet, plus le vin devenais sérieux  et montrait son potentiel. Par peur de garder les autres bouteilles que j'ai en cave pour un bon moment encore (lire longue garde)...

Je suis d'accord. Sans dire qu'il s'est refermé, à la fin du repas il paraissait effectivement plus sérieux.

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Merci pour vos CRs messieurs ... Un plaisir à lire.

Je plussoie.
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Buvons-nous nos vins trop jeunes ?

À la lumière de ce diner, à part l'Échezeaux étonnamment accessible, les autres vins étaient encore dans leur couffin. Avec le magnifique Volnay 99, abouti et d'un grand spectre olfactif et gustatif, comment ne pas se poser cette question ?

Mon grand plaisir de ce midi fut dans ce vin et dans les 2 blancs. Les autres, quoique très prometteur ne m'ont pas transcendé. En dégustant le 99, je trouvais là, enfin, l'expression idéale de la notion que je me fais d'un grand Bourgogne ! Il a offert le meilleur de lui-même avec sa plénitude, l'intégration parfaite de ses composantes et l'aboutissement de son pédigrée.

C'est dans ces moments là que j'aime la Bourgogne !