Dîner Quartier Général Tao : jeudi 18 février

Un dîner différent.
Montréal en Lumières section gastronomie débute ce jeudi.

Le menu n'est pas encore disponible mais fort probablement épices, riz, poissons, porc.....

Endroit : Quartier Général....TAO

Date : jeudi le 18 février à midi

Thème : Bulles ou blancs ou rouge...........pouvant se marier à la cuisine Shenzhen.

Participants : 6 personnes

Confirmés:

Olivier Collin.............en blanc
Natacha Vanasse......un rouge
Michel Therrien........un Champagne et un vin blanc
Martin Letarte...........à déterminer
Sébastien Letarte......à déterminer
Vincent Messier-Lemoyne.......en blanc ou en rouge selon menu

oui....pourquoi pas...

Martin Letarte a écrit:oui....pourquoi pas...

J'inscris aussi Sébastien comme convenu....il y a qques secondes au téléphone!

Et vos couleurs les boys afin de s'harmoniser!

La princesse et moi pour les deux dernières!

J'ai déjà réservé pour lundi le 22 pour ma copine et moi. Vous me donnerez des nouvelles du menu. Je vous souhaite un très bon dîner!

Nous serons 6....message initial.
Nous aurons un Champagne + un vin blanc sec + un rouge.

Et vos couleurs les boys afin de s'harmoniser!

En blanc pour moi.

J'aurai du blanc et du rouge ... on verra avec le menu.

Vraiment un bon repas.
D'excellentes entrées.
Un virus affectant mes muqueuses rend difficile un CR des vins mais les voici,

Les blancs.....il manque Clos Ste-Hune 2003 sur la photo.




Les rouges......il manque Chambolle-Musigny 1er cru Les Sentiers 2010, Groffier




Et un gars gêné....

Ça prend bien un Olivier pour piéger les gens avec un Bojo!

Comment a-t-il paru? (le Fleurie, pas Olivier!)

Est-ce Vincent qui vide sa cave des Clos des Papes 2000?

Belle photo !!

Le Fleurie a bien paru, mais il a été facilement identifié. Friand, ciselé et parfumé, peu tannique et long, mais harmonieux et digeste. Un bel achat à ce prix.

Le Clos des Papes 2000 a été servi par Martin ... également bouchonné!

Yves Martineau a écrit:Ça prend bien un Olivier pour piéger les gens avec un Bojo!

Comment a-t-il paru?

Je voulais surtout déguster ce Bojo pour voir combien j'en achèterais, puisqu'il vient d'arriver à la SAQ dans sa version 2013. C'est un bon petit vin, gouleyant, mais la Cuvée Spéciale vaut nettement plus en termes de profondeur et ne coûte que $34.25.

J'ai ouvert une bouteille de la Cuvée Spéciale samedi dernier et le vin n'était pas très expressif. Un coup de carafe l'a aidé un peu mais je pense qu'il est mieux de laisser le laisser se reposer quelque temps.

Le 2012 que j'ai bu l'année dernière était beaucoup plus ouvert...

A ce stade de sa vie, il faut un peu travailler le vin...

Ouvert 6 heures à l'avance avec aération partielle à la Charvin (retrait d'un bon 150ml puis remise dans la bouteille après quelques minutes) nous a permis d'avoir une Cuvée Spéciale très expressive, dominée par un puissant registre floral, un élevage très fin donnant de discrètes notes fumées pouvant amener le dégustateur vers le Rhône nord.

Bref retour sur ce lunch qui le mérite amplement :

Pascal Doquet Le Mesnil sur Oger blanc de blancs grand cru champagne 2005 : Nez de fruits blancs mûrs et exotiques, avec même un peu de noix de coco, rappelant à la fois le cépage et la richesse du millésime. Bouche pleine, vineuse, un peu visqueuse même, sans être lourde, bien que je préfère les champagnes, surtout les blanc de blancs, plus toniques. Très bien. Merci Natacha et Michel.

Dönnhoff Oberhaüser Leistenberg riesling kabinett trocken nahe 2005 : Nez léger et parfumé, sur la pomme verte, la pêche blanche et une touche de lilas. Bouche arrondie, mais encore là légère, sèche, harmonieuse et dotée d’une noble amertume en finale (qui me l’a fait mettre en Autriche plutôt qu’en Allemagne). Bien, voire plus. Merci Olivier.

Trimbach Clos Ste-Hune riesling alsace 2003 : Nez fumé et naphté, sur fond de fruits jaunes, de poivre blanc et d’une touche de résine de pin. Bouche ample, riche, mais sèche, avec un bel éclat. Le vin a conservé une très belle fraîche et montre une palette aromatique riche et nuancée à la fois. La finale est longue et parfumée, harmonieuse. Une très belle réussite compte tenu du millésime. Excellent, voire plus. Mon offrande.

Roulot Clos des Bouchères meursault 1er cru 2011 : Nez un peu grillé et lacté aux premiers abords, et qui s’ouvrira sur des notes d’agrumes fins, de fruits blancs frais et de fleur blanche. La bouche est ciselée certes, mais le grain dévoile une impression tactile d’une certaine suavité. Finale où l’élevage suggère sa présence, longue et salivante. Encore un peu monolithique aromatiquement, il dévoile de réelles qualités structurelles. Sans contredit, un vin de table, car il se montre un rien mordant en dégustation pure. Merci Sébastien et Martin.

Marcel Deiss Schoenenbourg alsace 2007 : Couleur plus dorée que le précédent, mais en ligne avec le Ste-Hune. Nez de fruits jaunes bien mûrs avec des relents exotiques, un peu d’eau de fleur d’oranger et de l’encens. La bouche est opulente et savoureuse, dévoilant un équilibre demi-sec à mon palais, mais conservant un éclat magnifique et beaucoup de complexité. Finale très longue, gourmande et racée. À part sur les fromages, pas évident à placer au cours d’un repas, mais pris pour soi-même ce vin est ravissant. Excellent. Merci Natacha et Michel.

Chignard Les Moriers fleurie 2013 : Nez de raisin frais, de pivoine, avec une petite touche poivrée qui m’amène dès le départ sur un gamay. Bouche friande, fraîche et gouleyante, qui montre une réelle finesse et beaucoup d’éclat (ce qui manque parfois aux cuvées plus en vogue chez les vignerons natures). Vin simple, mais précis et équilibré. Du bel ouvrage malgré la modestie des proportions. Des plus recommandables à ce prix. Bien, voire plus. Merci Olivier.

Domaine de la Romanée-Conti Cuvée Duvault-Blochet vosne-romanée 1er cru 2006 : Nez de fruits rouges et noirs, d’anis et de terre brune. Bouche nourrie, de bonne ampleur, avec une impression de mâche. Le vin me semble plus dense que lors de ma dernière dégustation, comme s’il avait pris du poids en bouteille (ce qui arrive souvent je trouve, avec les vins de ce producteur). Cela fait quelques fois que je goûte cette cuvée, et si je l’ai toujours appréciée, j’y trouve toujours aussi peu de parenté avec le reste de la gamme. Excellent, voire plus. Merci Natacha et Michel.

Clos des Papes châteauneuf-du-pape 2000 : Malheureusement bouchonnée. Merci Sébastien et Martin.

Bouchard Père et Fils corton grand cru 2006 : Nez parfumé et floral, avec un peu de verdeur, qui m’évoque la vendange entière (alors que je doute que ce vin ne soit pas égrappé). Bouche robuste, concentrée et minérale, mais aux tanins plus fins et à l’amertume moins prononcée qu’à mon souvenir. Belle longueur et tenue pour ce vin encore dans la force de l’âge. Excellent. Merci Sébastien et Martin.

Robert Groffier Les Sentiers chambolle-musigny 1er cru 2010 : Un peu de réduction à l’ouverture (viandeux, fourrure) qui s’ouvre sur un fruité noir sauvage, de la menthe, de l’encens et des notes fumées. La bouche est séveuse, la matière mûre et gourmande, mais avec de l’éclat. Finale complexe, longue et parfumée. Me semble bien plus proche d’un Bonnes-Mares qui borde ce cru à l’ouest, que des autres premiers crus de la commune. Excellent, voire plus. Mon offrande.

Nicolas Potel ruchottes-chambertin grand cru 2005 : Nez épicé, de fleur mauve et de fruit noir, très éclatant, avec des touches de cacao en arrière-plan. La bouche est détaillée, musclée, mais fraîche, le fruit se montrant croquant. Encore très jeune, ce vin svelte et complexe, m’évoque davantage un 2010 qu’un 2005! Excellent, voire plus. Merci Sébastien et Martin.