Dégustation Lienhardt-Joblot 10 février
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Vincent Messier-Lemoyne
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Re: Dégustation Lienhardt-Joblot 10 février
Domaine Antoine Lienhardt :
Antoine reprend les vignes de son grand-père et produit son premier millésime en 2011. Le domaine se base sur les préceptes du domaine Joblot, préconisant un cahier de charges « de grand cru » : ébourgeonnage sévère, vendanges en vert, labours, faibles rendements, lutte raisonnée, etc.
Bourgogne Chardonnay 2012
D’une production confidentielle, soit une seule pièce (300 bouteilles). Une robe jaune pâle cristalline aux reflets verts. Le nez est d’abord opulent, sur la pêche, les fruits jaunes, avec un léger caramel et un zeste de citron ; une longue aération lui donnera un profil floral intense. L’attaque est plutôt ronde, s’appuyant sur une belle allonge et une touche de « tang ». Finale conséquente. Bien+.
Côtes-de-Nuits-Villages Les Plantes aux Bois 2011
Climat de 2,92 ha (dont 1,36 ha, la portion la plus haute, reste boisée) exposé est-sud-est s’élevant de 250 m à 280 m avec un sol de 30 cm d’argile reposant sur le calcaire dur. Le domaine possède 1,35 ha d’un seul tenant, dont la vigne est orientée nord-sud. La robe est d’un rubis vieux rose léger, un peu mat. Le nez donne sur les fruits rouges, un trait vert de vendanges entières, de poivre rose et de pivoine. L’attaque est plutôt souple, mais le milieu de bouche reprend rapidement le dessus par la fermeté de riches tannins. Finale sur la structure, à attendre quelques années. Moyen.
Côtes-de-Nuits-Villages Les Essards 2012
Climat de 6,24 ha situé juste au sud des Plantes aux Bois (même exposition) s’élevant de 240 m à 270 m. La robe est d’un rubis rosé profond, limpide et brillant. Un panier de fruits noirs et rouges s’offre au nez, accompagné de pivoine et d’un léger côté animal ; le nez le plus ouvert de la série. En bouche, le vin est tellurique, structuré, sur des tannins plus polis et toute l’acidité nécessaire à la fraîcheur, notes de cerises et café. Belle finale fruitée assez longue. Bien.
Côtes-de-Nuits-Villages Les Plantes aux Bois 2012
Un œil rubis moyen au disque violacé, limpide et brillant. Le nez le plus mûr et profond de la série, mûres, sental, notes de cèdre. L’attaque est souple, fruitée, soutenue en milieu de bouche par une grande matière puissante et les tannins les plus fins, notes de violette. Très beau touché de bouche. Belle finale avec une rétro sur les fruits. Bien+.
Antoine reprend les vignes de son grand-père et produit son premier millésime en 2011. Le domaine se base sur les préceptes du domaine Joblot, préconisant un cahier de charges « de grand cru » : ébourgeonnage sévère, vendanges en vert, labours, faibles rendements, lutte raisonnée, etc.
Bourgogne Chardonnay 2012
D’une production confidentielle, soit une seule pièce (300 bouteilles). Une robe jaune pâle cristalline aux reflets verts. Le nez est d’abord opulent, sur la pêche, les fruits jaunes, avec un léger caramel et un zeste de citron ; une longue aération lui donnera un profil floral intense. L’attaque est plutôt ronde, s’appuyant sur une belle allonge et une touche de « tang ». Finale conséquente. Bien+.
Côtes-de-Nuits-Villages Les Plantes aux Bois 2011
Climat de 2,92 ha (dont 1,36 ha, la portion la plus haute, reste boisée) exposé est-sud-est s’élevant de 250 m à 280 m avec un sol de 30 cm d’argile reposant sur le calcaire dur. Le domaine possède 1,35 ha d’un seul tenant, dont la vigne est orientée nord-sud. La robe est d’un rubis vieux rose léger, un peu mat. Le nez donne sur les fruits rouges, un trait vert de vendanges entières, de poivre rose et de pivoine. L’attaque est plutôt souple, mais le milieu de bouche reprend rapidement le dessus par la fermeté de riches tannins. Finale sur la structure, à attendre quelques années. Moyen.
Côtes-de-Nuits-Villages Les Essards 2012
Climat de 6,24 ha situé juste au sud des Plantes aux Bois (même exposition) s’élevant de 240 m à 270 m. La robe est d’un rubis rosé profond, limpide et brillant. Un panier de fruits noirs et rouges s’offre au nez, accompagné de pivoine et d’un léger côté animal ; le nez le plus ouvert de la série. En bouche, le vin est tellurique, structuré, sur des tannins plus polis et toute l’acidité nécessaire à la fraîcheur, notes de cerises et café. Belle finale fruitée assez longue. Bien.
Côtes-de-Nuits-Villages Les Plantes aux Bois 2012
Un œil rubis moyen au disque violacé, limpide et brillant. Le nez le plus mûr et profond de la série, mûres, sental, notes de cèdre. L’attaque est souple, fruitée, soutenue en milieu de bouche par une grande matière puissante et les tannins les plus fins, notes de violette. Très beau touché de bouche. Belle finale avec une rétro sur les fruits. Bien+.
Dernière édition par Alex Bélanger le Jeu 13 Fév 2014 - 23:38, édité 1 fois
Re: Dégustation Lienhardt-Joblot 10 février
Domaine Joblot Clos de la Servoisine :
Le domaine ne demande plus de présentation… juste une précision sur le matériel végétal : les vignes ont une moyenne d’âge de trente ans. Le domaine utilise une combinaison des clones 115 et 848 sur porte-greffe 161/49 pour plus de complexité dans les vins. De plus, les vignes sont espacées de 120 cm x 90 cm pour permettre une meilleure aération.
En deux vagues : 2010–2009–2006–2005 et 1999–1995–1993
2010
Premier millésime complet pour Juliette. Un œil limpide et brillant d’un rubis pâle au disque vieux rose. Le nez est tout en finesse, sur les fruits rouges, la cerise, des notes florales et poivrées avec un trait végétal noble. La bouche est soyeuse avec une belle matière, d’un grand équilibre ; tannins fins, profondeur, finesse, aérien, incarné, long. Très bien+.
2009
Robe rubis brillant, légèrement trouble. Nez de fruits rouges, avec des épices douces et un léger grillé. Bouche large, soyeuse et riche, avec un côté fard à joues. Plus serrée/acide que 2010. Longue finale. Demande du temps. Très bien (TB+ pour l’avenir).
2006
La robe est d’un rubis pâle et brillant. Le nez est fermé avec une impression poudreuse. La bouche est élégante et souple avec des petites griottes. Belle finale fruitée. Bien++.
2005
La robe la plus évoluée du 1er lot, même plus que les 99 et 95 qui suivront, d’un rubis-grenat profond et brillant au disque orangé. Nez de millésime mûr, exubérant de fraises chaudes et de fleurs. La bouche est serrée et concentrée, d’un grand équilibre. Longue finale fruitée et soyeuse. Très bien++.
1999
Une robe rubis tirant sur le grenat presque mate et de moyenne profondeur. Le nez présente des fruits noirs, cuir, tabac brun, sous-bois, champignons et une note discordante de caoutchouc. La bouche suit, dense et serrée avec tannins plus texturés. Une finale un peu carrée avec une rétro de fruits rouges. Bien++.
1995
Un œil rubis brillant de moyenne intensité au disque grenat, ayant de nombreux dépôts en suspension. Très beau nez de fruit, de ronce, de feuilles mortes, de truffe et de tabac blond. L’attaque est simple et ça tombe rapidement sur la structure pour ne pas dire décharné (j’imagine qu’il s’agit de l’effet des dépôts suite aux commentaires des autres dégustateurs ; plusieurs ayant salué la jeunesse démontrée par ce vin de près de 20 ans). Bien+.
1993
La robe d’un grenat moyen-profond tourne presque à l’acajou. Un nez résolument évolué sans être pour autant fatigué, thé, champignon, sous-bois. La bouche est souple et montre toujours un bel équilibre. Longue finale. Pourquoi bouder son plaisir? Très bien.
Le domaine ne demande plus de présentation… juste une précision sur le matériel végétal : les vignes ont une moyenne d’âge de trente ans. Le domaine utilise une combinaison des clones 115 et 848 sur porte-greffe 161/49 pour plus de complexité dans les vins. De plus, les vignes sont espacées de 120 cm x 90 cm pour permettre une meilleure aération.
En deux vagues : 2010–2009–2006–2005 et 1999–1995–1993
2010
Premier millésime complet pour Juliette. Un œil limpide et brillant d’un rubis pâle au disque vieux rose. Le nez est tout en finesse, sur les fruits rouges, la cerise, des notes florales et poivrées avec un trait végétal noble. La bouche est soyeuse avec une belle matière, d’un grand équilibre ; tannins fins, profondeur, finesse, aérien, incarné, long. Très bien+.
2009
Robe rubis brillant, légèrement trouble. Nez de fruits rouges, avec des épices douces et un léger grillé. Bouche large, soyeuse et riche, avec un côté fard à joues. Plus serrée/acide que 2010. Longue finale. Demande du temps. Très bien (TB+ pour l’avenir).
2006
La robe est d’un rubis pâle et brillant. Le nez est fermé avec une impression poudreuse. La bouche est élégante et souple avec des petites griottes. Belle finale fruitée. Bien++.
2005
La robe la plus évoluée du 1er lot, même plus que les 99 et 95 qui suivront, d’un rubis-grenat profond et brillant au disque orangé. Nez de millésime mûr, exubérant de fraises chaudes et de fleurs. La bouche est serrée et concentrée, d’un grand équilibre. Longue finale fruitée et soyeuse. Très bien++.
1999
Une robe rubis tirant sur le grenat presque mate et de moyenne profondeur. Le nez présente des fruits noirs, cuir, tabac brun, sous-bois, champignons et une note discordante de caoutchouc. La bouche suit, dense et serrée avec tannins plus texturés. Une finale un peu carrée avec une rétro de fruits rouges. Bien++.
1995
Un œil rubis brillant de moyenne intensité au disque grenat, ayant de nombreux dépôts en suspension. Très beau nez de fruit, de ronce, de feuilles mortes, de truffe et de tabac blond. L’attaque est simple et ça tombe rapidement sur la structure pour ne pas dire décharné (j’imagine qu’il s’agit de l’effet des dépôts suite aux commentaires des autres dégustateurs ; plusieurs ayant salué la jeunesse démontrée par ce vin de près de 20 ans). Bien+.
1993
La robe d’un grenat moyen-profond tourne presque à l’acajou. Un nez résolument évolué sans être pour autant fatigué, thé, champignon, sous-bois. La bouche est souple et montre toujours un bel équilibre. Longue finale. Pourquoi bouder son plaisir? Très bien.
Dernière édition par Alex Bélanger le Ven 21 Fév 2014 - 23:24, édité 1 fois (Raison : précisions)
Re: Dégustation Lienhardt-Joblot 10 février
Alex Bélanger a écrit:Domaine Antoine Lienhardt :
Antoine reprend les vignes de son grand-père et produit son premier millésime en 2011. Le domaine se base sur les préceptes du domaine Joblot, préconisant un cahier de charges « de grand cru » : éborougennage sévère, vendanges en vert, labours, faibles rendements, lutte raisonnée, etc.
Tu m'expliqueras Alex......
Merci des Crs...............je ne pouvais malheureusement y être.
_________________
WineBoy
La dégustation à l'aveugle est une grande leçon d'humilité.
Michel Therrien- Messages : 10010
Date d'inscription : 01/06/2009
Age : 61
Localisation : Joliette
Re: Dégustation Lienhardt-Joblot 10 février
ébourgeonnage....
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Dégustation Lienhardt-Joblot 10 février
dyslexie momentanée!!!
Quant au cahier de charges « de grand cru », c’est l’expression même d’Antoine Lienhardt… voulant signifier qu’il porte les mêmes soins à ses vignes de côtes-de-Nuits-Villages que ce qui se fait pour un grand cru et s’impose leurs cahiers de charges (densité, rendements, sucre, alcool, etc.). Donc, des rendements plus près de 35-40 hL/ha que de 60…
Quant au cahier de charges « de grand cru », c’est l’expression même d’Antoine Lienhardt… voulant signifier qu’il porte les mêmes soins à ses vignes de côtes-de-Nuits-Villages que ce qui se fait pour un grand cru et s’impose leurs cahiers de charges (densité, rendements, sucre, alcool, etc.). Donc, des rendements plus près de 35-40 hL/ha que de 60…
Re: Dégustation Lienhardt-Joblot 10 février
Alex Bélanger a écrit:
1995
Un œil rubis brillant de moyenne intensité au disque grenat, ayant de nombreux dépôts en suspension. Très beau nez de fruit, de ronce, de feuilles mortes, de truffe et de tabac blond. L’attaque est simple et ça tombe rapidement sur la structure pour ne pas dire décharné (j’imagine qu’il s’agit de l’effet des dépôts suite aux commentaires des autres dégustateurs ; plusieurs ayant salué la jeunesse démontrée par ce vin de près de 20 ans). Bien+.
Ah Martin L. était là!
J'ai un peu de mal avec cette théorie qui pardonne un peu facilement....Je trouve au contraire que ta description correspond à ce qu'on pourrait s'attendre d'un tel millésime pas facile et souvent très tannique, n'est-ce pas plutôt l'explication plausible?
Excellent cr, merci! As-tu l'impression que le 2005 a atteint sa maturité?
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Dégustation Lienhardt-Joblot 10 février
Le 1995 avait effectivement une structure plus imposante mais j'aurais tendance j'aurais tendance à dire qu'il s'agit d'une caractéristique du millésime puisque le fruit et l'équilibre y était toujours. Cela dit, je ne connais pas du tout les caractéristiques du millésimes 1995 en général.
Un bon exemple pour appuyer ce que je dis est justement le millésime 2005. Il avait une masse tannique encore bien présente et d'après moi il la conservera même en vieillissant, bien qu'elle s’assouplira.
Si tu as plusieurs 2005 en cave, je n'hésiterais pas à en ouvrir une car il est tout de même très ouvert et procure beaucoup de plaisir dans son état actuel même s'il n'a pas atteint son plein potentiel. Ce ne sera pas un sacrifice !
Un bon exemple pour appuyer ce que je dis est justement le millésime 2005. Il avait une masse tannique encore bien présente et d'après moi il la conservera même en vieillissant, bien qu'elle s’assouplira.
Si tu as plusieurs 2005 en cave, je n'hésiterais pas à en ouvrir une car il est tout de même très ouvert et procure beaucoup de plaisir dans son état actuel même s'il n'a pas atteint son plein potentiel. Ce ne sera pas un sacrifice !
Sébastien Desforges- Messages : 410
Date d'inscription : 25/07/2012
Age : 38
Localisation : Montréal
Re: Dégustation Lienhardt-Joblot 10 février
Yves Martineau a écrit:Alex Bélanger a écrit:
1995
Un œil rubis brillant de moyenne intensité au disque grenat, ayant de nombreux dépôts en suspension. Très beau nez de fruit, de ronce, de feuilles mortes, de truffe et de tabac blond. L’attaque est simple et ça tombe rapidement sur la structure pour ne pas dire décharné (j’imagine qu’il s’agit de l’effet des dépôts suite aux commentaires des autres dégustateurs ; plusieurs ayant salué la jeunesse démontrée par ce vin de près de 20 ans). Bien+.
Ah Martin L. était là!
J'ai un peu de mal avec cette théorie qui pardonne un peu facilement....Je trouve au contraire que ta description correspond à ce qu'on pourrait s'attendre d'un tel millésime pas facile et souvent très tannique, n'est-ce pas plutôt l'explication plausible?
Excellent cr, merci! As-tu l'impression que le 2005 a atteint sa maturité?
Je pense que c'est plus qu'une théorie Yves, et plutôt une réalité. J'ai à quelques occasions à des bouteilles qui avait eu le mal du transport: des finales poussiéreuses, asséchantes.
Je ne peux me prononcer sur la bouteille en question (le 1995), mais je me permettrai de te partager une anecdote: une bouteille avec ses dépôts en suspension passé au filtre à café. Nous avions devant nous la version filtrée et non-filtrée. C'était le jour et la nuit.
Donc, apportez vos filtres à café lors de dégustations! On sait jamais!
Invité- Invité
Re: Dégustation Lienhardt-Joblot 10 février
Je ne mets pas en doute ce que tu dis Ian, mais de là à en expliquer le fait que le vin paraisse simple et court?
Il me semble que les dépôts ont le dos un peu large
Il me semble que les dépôts ont le dos un peu large
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Dégustation Lienhardt-Joblot 10 février
Je ne prononçais pas sur cette bouteille en particulier Yves.
Ceci dit, mes mauvaises expériences personnelles font que je prends beaucoup plus de précaution lorsque j'ai à faire voyager une bouteille, surtout une plus vieille.
Ceci dit, mes mauvaises expériences personnelles font que je prends beaucoup plus de précaution lorsque j'ai à faire voyager une bouteille, surtout une plus vieille.
Invité- Invité
Re: Dégustation Lienhardt-Joblot 10 février
Yves,
Martin L. n’y était pas, mais c’est un phénomène que j’ai vécu à plus d’une occasion… généralement sur des vins plus âgés, qui y sont peut-être plus sensibles (?). Un verre provenant du tiers supérieur a généralement plus d’éclat que celui venant du fond de la bouteille (versés en même temps, donc aération comparable). Le phénomène est évidemment encore plus marqué si la bouteille s’est déplacée juste avant. Aussi, quand je parle de dépôt, je parle ici de particules bien visibles à l’œil nu (~0,1–0,5mm). Lorsqu’il s’agit d’un nuage brumeux de particules fines, je note plutôt des finales poussiéreuses et asséchantes comme le remarque Ian. Dans le cas du 95, beaucoup l’ont trouvé d’une jeunesse folle, mais ce ne fut pas le cas pour quelques-uns d’entre nous.
Quant au 2005, même s’il est vrai que le nez était plus ouvert que je ne l’attendais, je ne me fais pas de soucis car la bouche était encore très serrée, je dirais qu’il entame tout juste un long plateau, mais qu’il n’a pas, à mon sens, atteint son plein potentiel (i.e. quelques années de plus pour « l’affiner » davantage).
Martin L. n’y était pas, mais c’est un phénomène que j’ai vécu à plus d’une occasion… généralement sur des vins plus âgés, qui y sont peut-être plus sensibles (?). Un verre provenant du tiers supérieur a généralement plus d’éclat que celui venant du fond de la bouteille (versés en même temps, donc aération comparable). Le phénomène est évidemment encore plus marqué si la bouteille s’est déplacée juste avant. Aussi, quand je parle de dépôt, je parle ici de particules bien visibles à l’œil nu (~0,1–0,5mm). Lorsqu’il s’agit d’un nuage brumeux de particules fines, je note plutôt des finales poussiéreuses et asséchantes comme le remarque Ian. Dans le cas du 95, beaucoup l’ont trouvé d’une jeunesse folle, mais ce ne fut pas le cas pour quelques-uns d’entre nous.
Quant au 2005, même s’il est vrai que le nez était plus ouvert que je ne l’attendais, je ne me fais pas de soucis car la bouche était encore très serrée, je dirais qu’il entame tout juste un long plateau, mais qu’il n’a pas, à mon sens, atteint son plein potentiel (i.e. quelques années de plus pour « l’affiner » davantage).
Re: Dégustation Lienhardt-Joblot 10 février
Alex ... bien hâte de te voir verser en même temps le premier et le dernier tiers dans des verres distincts pour qu'ils aient un temps d'aération identique ... laisses-tu le tiers médian dans la bouteille?
_________________
"Mes goûts sont simples, je me contente aisément de ce qu'il y a de meilleur" - Winston Churchill
Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
Re: Dégustation Lienhardt-Joblot 10 février
ok ok à 5 minutes de différence… on ne chipote pas à ce point! Le but était de préciser qu’il n’y avait pas 1 heure de décalage entre la dégustation des deux verres
Re: Dégustation Lienhardt-Joblot 10 février
Mais je me disais que, quitte à couper les cheveux, valait mieux le faire en quatre!!
_________________
"Mes goûts sont simples, je me contente aisément de ce qu'il y a de meilleur" - Winston Churchill
Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
Re: Dégustation Lienhardt-Joblot 10 février
D'accord avec Yves. Un vin peut présenter une finale poudreuse s'il présente du dépôt, c'est évident. Mais une finale courte à cause de ce facteur? Ce qui supposerait que si le vin était bien filtré il serait plus complexe et long? Je n'y crois pas vraiment.
Ludwig Desjardins- Messages : 5774
Date d'inscription : 05/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Dégustation Lienhardt-Joblot 10 février
Certains oenologues et professionnels à Bordeaux reviennent, en rive droite notamment ( c'est sur cette rive où se pratiquait en grande majorité la non filtration) à une filtration légère ( filtre à cartouche de 3 microns entre autres). La dégustation montre qu'ils élaborent des vins plus polis sans perdre en chair .
La dégustation de vins d'une certain âge non filtrés montrait qu'ils ne se présentaient pas à leur meilleur niveau. Les vins filtrés légèrement sont plus nets et plus précis.
La dégustation de vins d'une certain âge non filtrés montrait qu'ils ne se présentaient pas à leur meilleur niveau. Les vins filtrés légèrement sont plus nets et plus précis.
Dernière édition par daniel.seriot le Ven 14 Fév 2014 - 16:27, édité 2 fois (Raison : orthographe et syntaxe)
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