Semaine du jour de l'an.....2013-2014

Marc-Olivier Vaillancourt a écrit:Richebourg Romanée Conti 2004

Un autre 2004 que je n'aurais jamais pu situé dans cette année, assurément une année moins cher et avec de grand chez DRC..

Un vin sublime, nez un peu fumé sur la cerise et les épices, en bouche c'est long suave, gourmand avec des tanins à point. Un Richebourg d'une belle élegance, une gourmandise toute en finesse et un équilibre déroutant. On boit quoi après ca??!

19/20

Toutes mes 2004 du DRC ont été de grands moments.
Romanée Saint-Vivant en février 2012 avait été une grande bouteille (seulement 750 ml cependant) avec de très bons amis................dont un est parti se coucher avec son verre à la main comme un bébé avec sa bouteille!

Un grand vin ce Richebourg 2004. Il m'avait fait forte impression lors de l'horizontale organisée par Michel (ma première, ça ne s'oublie pas). Je l'avais rebut en bouteille, grâce à Michel, pour souligner un événement particulièrement heureux.

Nous avons complété les festivités de la nouvelle année samedi dernier en famille.

Jean Sandrin Aurore brut rosé champagne : Nez discret de sablé breton, de citron frais, avec une petite touche de fruit rouge. Bouche droite, fine, peu vineuse. Rafraîchissant, mais un peu léger. Bien, sans plus.

Claude Riffault Les Chailloux sancerre 2008 : Nez ouvert de fruit exotique comme la papaye et la mangue, avec des notes de lime et de roche humide en arrière-plan. Bouche qui s’est déliée (je ne l’avais pas regoûté depuis son arrivée), alors que le grain semble passablement plus riche. Finale large, plutôt longue. Vin savoureux qui semble encore bien jeune. Je croyais toutefois qu’il se complexifierait davantage. Bien, voire plus.

Domaine de la Moussière sancerre 2002 : Je voulais tenter une expérience en gardant cette bouteille plus que de raison … j’aurais du en mettre une caisse de côté! Une couleur qui a légèrement foncé, mais qui demeure pâle et bien brillante. Un nez un peu réservé qui s’ouvrira sur des notes de citron confit, de fumée, de menthe sauvage, avec des touches de cire, de fleur blanche et d’épices. Le tout est complexe, profond et racé. Ensemble ample, tactile, étonnement plein. L’impression vineuse persiste jusque dans une longue finale aux relents de cailloux chaud, avec, en prime un caractère vaporeux. Que j’aimerais qu’il m’en reste au moins une pour la glisser dans une dégustation de Chablis grand cru … Très bien, voire plus … et un rapport qualité/prix dérisoire. Je mets une caisse du 2012 de côté. Une telle longévité (et qualité!) brasse un peu les idées reçues lorsque l’on sait que les malos de ces vins sont bloqués, que les rendements sont assez généreux et que les élevages sont courts.

Château Canon La Gaffelière st-émilion GCC 2004 : Nez sur la réserve qui s’ouvrira sur la prune, le cacao, le havane, le poivron rouge grillé et la terre brune. La bouche est encore contenue, athlétique, de proportions classiques, mais longue. J’aime la relative réserve de ce vin, son côté svelte, son élevage discret et sa longueur … son classicisme quoi! À attendre encore un peu il me semble, si on veut le boire sur son plateau. Excellent à maturité.

Domaine de l’Arlot Les Suchots vosne-romanée 1er cru 2006 : Ce vin m’avait ébloui quelque peu après son arrivée sur les tablettes et plutôt déçu il y a environ deux ans … c’était le temps de le revoir! Eh bien, l’expérience fût mitoyenne, quoiqu’inclinée davantage vers la première que la seconde rencontre. Fort joli nez, parfumé, sur des notes de fruits rouges, d’épices exotiques et de fleurs fraîches et fanées. La bouche est ample, mais légère, vaporeuse. Peu structurée et dense, elle se révèle toutefois élégante, parfumée et surprenamment longue. Un cru complexe, épuré, mais qui possède quelque chose d’envoûtant. Très bien, voire plus.

Cru Barréjats sauternes 1996 : Couleur assez foncée et nez fortement botrytisé. On y trouve du caramel foncé, des fruits secs et grillés, du café au lait et du mousseron. S’il possède un aspect quelque peu chimique au départ (remover), le tout s’estompera. La bouche est d’une richesse conséquente malgré ses 15 ans de bouteille, dévoilant encore un caractère sirupeux. L’impression grasse et adhérente se maintient jusque dans la finale qui, sans être lourde, est résolument riche. Pas particulièrement fin, mais réellement riche. Ma dernière attendra ses vingt ans, au moins. Très bien.

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:
Jean Sandrin Aurore brut rosé champagne : Nez discret de sablé breton, de citron frais, avec une petite touche de fruit rouge. Bouche droite, fine, peu vineuse. Rafraîchissant, mais un peu léger. Bien, sans plus.

Ce Champagne ne semble pas faire l'unanimité ici! Personnellement, parmi les 4 cuvées de Sandrin, il est celui qui m'a procuré le plus de plaisir, loin devant tous les autres, même si objectivement la cuvée Cristal lui était supérieur. Je lui ai au contraire trouvé une belle vinosité.

Canon-La Gaffelière est un vin que j'aime beaucoup; ses 40% de Cabernet Franc, et ses sous-sols silico-argileux du pied de la côte sud en font un vin plus élégant que massif, dans l'allonge,
Ce 2004 que j'ai dégusté plusieurs fois dans sa jeunesse était très prometteur, il est sorti en tête d'une des dégustation, à l'aveugle, du millésime 2004 que nous avions organisée. les millésimes 2005,2008, 2009 ( dune grande sensualité) et 2010 sont très beaux. Je constate donc que le 2004 se goûte donc fort bien.

Vincent, c'est un plaisir de lire ton cr sur la Moussière 2002, j'adore de telles expériences et regrette de ne pas l'avoir fait dans ce cas précis.

Quant à savoir où tu réussiras à mettre une caisse de 2012, je ferai tel Ponce Pilate!   

Mais tu me sais d'une imagination sans bornes pour empiler des caisses!

Julien, pour moi Cristal > Prestige > Aurore > Harmonie ... et il y a une bonne marche entre Prestige et Aurore.

Daniel, j'aime bien les St-Émilion qui font la part belle au cabernet franc. J'aime bien le style de Canon La Gaffelière et j'ai toujours apprécié l'humour et l'intelligence de Stephen von Neipperg lorsque je l'ai rencontré.