Semaine du 25 février 2013

Yvan Grisé a écrit:Albis 2005 Maipo Valley; Chili

Carafé 2 heures.

Couleur rouge foncé presque mauve. On remarque une certaine turbidité qui lui donne une apparence épaisse !
Un nez ferreux, végétal (poivron vert) cerise noire acidulée (kirsch), cassis, sucre brun (cassonade).

Attaque rude, très dense, épais, végétal (herbes séchés). Structure tannique importante, capiteux, mais avec un fruit abondant. Amertume élevé en fin de bouche. Un bloc monolithique à la limite du monstrueux !

Pas bougé pendant 4 heures.

Si jamais le tout se fond un jour ! on pourrait être impressionné. Donc seul le temps le dira mais en attendant, j’ai pas aimé du tout. Trop de tout et surtout (pour moi) trop de poivron vert. Pas capable !

Bonjour Yvan,

Selon moi, ce type de vin n'est tout simplement pas prêt. Les vins du Chili sont fait (pour plusieurs) pour être attendu un peu, même si ce n'est pas dit. De plus, l'apport du Carmenère dans l'assemblage (20%) fait souvent sortir un côté végétal assez intense et rebutant pour qui n'y est pas habitué. En avoir en cave, je n'ouvrirais pas ce style de vin avant son 10e voir son 15e anniversaire.

Bien heureux de lire des CR de vins chilien ici par contre !

Voici un autre commentaire sur le vin en question: Albis 2005

Suite à la dégustation des grands rouges ligériens, j'avais le goût de continuer à explorer le genre.

Domaine des Roches Neuves (Thierry Germain) Saumur-Champigny Terres Chaudes 2010

Beau nez pas trop expressif, sur la mine à crayon, le végétal, les petits fruits, des note terreuses. Aucune trace d'élevage n'est perceptible. Bouche surprenante, structurée, assez longue, tannins fins, assez de chair mais sans excès d’extraction. On vin frais, pur, équilibré, encore jeune. On me dit que le producteur a changé son style depuis 2006, allant vers davantage de finesse et de légèreté. C'est perceptible dans ce vin qui ne cherche aucunement à imiter le modèle bordelais. Une grande réussite et un excellent RQP. 91

Morgon Marcel Lapierre 2009

Après avoir lu les commentaires assez divergents depuis 3 semaines sur ce vins, je voulais en ouvrir une pour voir comment il avait évolué depuis son arrivée sur les tablettes il y a 2 ans et demi.

Nez plutôt discret à l'ouverture qui s'ouvrira plus tard pour donner des arômes de fruits frais (de fraise surtout). Aucune réduction au nez. La bouche est également sur le fruit mais manque d'éclat et de vie. Le vin n'a pas le petit côté poivré qu'il avait en jeunesse. Une déception pour moi si je le compare à ce qu'il était il y a 2 ans. Il m'en reste une bouteille et je compte la laisser dormir encore 2-3 ans pour voir si le vin peut se replacer mais je ne m'attends à rien.

J'ai quelques 2010, j'en ouvre une bientôt.

Patrick Ayotte a écrit:

Yvan Grisé a écrit:Albis 2005 Maipo Valley; Chili

Carafé 2 heures.

Couleur rouge foncé presque mauve. On remarque une certaine turbidité qui lui donne une apparence épaisse !
Un nez ferreux, végétal (poivron vert) cerise noire acidulée (kirsch), cassis, sucre brun (cassonade).

Attaque rude, très dense, épais, végétal (herbes séchés). Structure tannique importante, capiteux, mais avec un fruit abondant. Amertume élevé en fin de bouche. Un bloc monolithique à la limite du monstrueux !

Pas bougé pendant 4 heures.

Si jamais le tout se fond un jour ! on pourrait être impressionné. Donc seul le temps le dira mais en attendant, j’ai pas aimé du tout. Trop de tout et surtout (pour moi) trop de poivron vert. Pas capable !

Bonjour Yvan,

Selon moi, ce type de vin n'est tout simplement pas prêt. Les vins du Chili sont fait (pour plusieurs) pour être attendu un peu, même si ce n'est pas dit. De plus, l'apport du Carmenère dans l'assemblage (20%) fait souvent sortir un côté végétal assez intense et rebutant pour qui n'y est pas habitué. En avoir en cave, je n'ouvrirais pas ce style de vin avant son 10e voir son 15e anniversaire.

Bien heureux de lire des CR de vins chilien ici par contre !

Voici un autre commentaire sur le vin en question: Albis 2005

Salut Patrick,

Comme je prend plaisr à essayer différents vins de par le monde, et que j'avais été passablement ravi du Coyam (29 % Carmenère), j'ai jeté mon dévolu sur ce Albis 2005. Suite à cette expérience, je me suis demandé si je vivrais assez vieux pour pouvoir un jour le déguster dans sa plénitude ! Pourtant, j'ai lu en quelque part que sa fenêtre de consommation avait comme fourchette supérieure 2015 !

Ça ne m'enlève pas le goût de répéter mes expériences avec les vins Chiliens, mais je serai mieux avisé sur le rôle que peut tenir le Carmenère dans un assemblage. Je me demande, après avoir lu ta référence, si la turbidité présente du vin ne représentait pas un défaut et que cela ait pu jouer contre lui. Enfin !

Merci pour ta contribution à ma compréhension de ces vins.

Beaucastel 1998:Le nez est sur le poivre, des fruits noirs, de la réglisse noire et de légère trace dévolution ce laisse percevoir. En bouche c'est ample et équilibré avec des tannins bien intégrés. Bonne longueur et une finale sur la fumé. Sur son plateau et ce pour encore quelque années.

Beaucastel 2000:Légère note d’élevage au nez, des notes de terres humides et de cassis. Personnellement je n'aurais jamais été en c9p à l'aveugle. En bouche les tannins sont soyeux, superbes équilibre et une longue finale légèrement épicée. Malheureusement ma dernière bouteille.

Beaucastel 2006:La bouteille a été décantée et remise en bouteille pour une oxygénation lente sur une période de 7h. Le nez est sur les épices(piment,poivre) et sur le fruit (mûre, cerise). Belle attaque ample sur le fruit, très concentré et des tannins présents, mais bien intégrés. Belle équilibre et une longue finale sur le poivre. Très beau en ce moment mes sera supérieur dans 4-5 ans.

Merci Jean-Guy pour les notes de dégustation. Un commentaire cependant : je vois beaucoup de descriptions de vins sur Internet où l'on mentionne des "notes d'élevage au nez". Dans le cas de Beaucastel 2000, c'est seulement le 10% de syrah qui passe par du chêne neuf. Donc 90% du vin est élevé dans des fûts ne communiquant pas d'arômes d'élevage d'un point de vu aromatique. En outre, le vin a maintenant plus de 12 ans, donc les chances que ce vin exprime vraiment des notes d'élevage en fûts neufs sont essentiellement nulles.

Je sais que c'est du détail tout cela, mais je ne comprends pas on insiste tant sur cette formulation plutôt que de simplement utiliser des termes moins techniques mais plus justes.

En ce cas, serait-ce la maturité du fruit qui confère ces arômes assimilés à des notes boisées?

...ou de fumée, des notes souvent présentes dans le Beaucastel.

Par chance, le professeur veille au grain.

Hier soir:

Claude Riffault Les Boucauds sancerre 2009 : Nez intense, puissant, sur des notes de fruits exotiques très mûrs (kiwi, papaye, fruit de la passion et mangue), de fumée et de limette. La bouche est plutôt texturée et riche pour du sauvignon, témoignant de la maturité du millésime. Le tout conserve une tenue certaine et un bel éclat. Finale de longueur correcte, un rien chaleureuse. Un peu plus marqué par le millésime que dans mon souvenir. Bien.

Domaine de Montcalmès coteaux du languedoc 2003 : J’ai souvent trouvé des airs de Rhône Nord à Montcalmès et cette fois n’y fait pas exception. Nez sur les fruits rouges mûrs, voire confits, de viande rôtie, de sang, de violette et de poivre concassé. La bouche est fondue, veloutée, plutôt aérienne. L’ensemble est savoureux, pas des plus complexes ni concentrés, mais bien équilibré. Finale finement tannique avec une légère impression acide. Un vin à boire, sans que ce ne soit pressant toutefois. Très bien.

Olivier Collin a écrit:
Merci Jean-Guy pour les notes de dégustation. Un commentaire cependant : je vois beaucoup de descriptions de vins sur Internet où l'on mentionne des "notes d'élevage au nez". Dans le cas de Beaucastel 2000, c'est seulement le 10% de syrah qui passe par du chêne neuf. Donc 90% du vin est élevé dans des fûts ne communiquant pas d'arômes d'élevage d'un point de vu aromatique. En outre, le vin a maintenant plus de 12 ans, donc les chances que ce vin exprime vraiment des notes d'élevage en fûts neufs sont essentiellement nulles.

Je sais que c'est du détail tout cela, mais je ne comprends pas on insiste tant sur cette formulation plutôt que de simplement utiliser des termes moins techniques mais plus justes.

Salut Olivier, selon ce que tu dis il est vrai qu'il serait asse dure de percevoir de l’élevage, je ne sais pas alors comment expliquer les légères notes boisées que j'ai perçues. J'ai cherché pour trouvé le pourcentage de chêne neuf mais je nais rien trouvé a ce sujet, les seuls renseignements que j'ai trouvés par rapport a l'élevage est qu’après l'assemblage de tous les cépages le vin vas vieillir en foudre de chêne pendant un an.

Domaine Vincent Girardin Saint-Aubin Premier Cru Les Murgers des Dents de Chien 2010
(41,25$ - 11455377)
Tonalités détaillées de coquillage et de citron frais rappelant un cru chaud de Chablis comme Fourchaume avec, en arrière-plan, un grillé fin. Ma dulcinée de dire : "c'est comme un Puligny, mais en plus robuste". Bouche saline, avec moins de poids et de chaleur que le 2009 mais avec autant de volume, ce qui accentue son côté aérien et fait ressortir la nature du cru. Un achat à ne pas manquer. 16-16,5/20

Domaine Gauby Vieilles Vignes Ctes du Roussillon Villages 2009
(43,25$ - 11225184).
Très impressionnant. Notes de verveine, citron confit, garrigue. Bouche grasse, dense et portée par une acidité époustouflante donnant une matière cylindrique devenant tonique et s'allongeant sur une impression d'extraits secs. Superbe. 17-17,5/20

Domaine de la Pousse d'Or Chambolle-Musigny 2010
(81,00$ - 11827960)
Nez fou et éclatant de soya, d’anis, de rose et d'encre. Bouche précise et sensuelle. Graphite en finale. Meilleure façon d'anticiper une possible frustration avec le courrier vinicole. 17,5/20

Domaine Alain Burguet Gevrey-Chambertin Mes Favorites 2009
(63,50$ - 11844971)
Réglisse, épices chaudes, masculin, charnu, cerise en confiture. Bouche grasse, impression d’épaisseur, trame tannique assez souple bien que structurant l’ensemble avec brio. Fond plus limité. Finale énergique et parfumée. 17/20

Pierre Gaillard Côte-Rôtie 2010
(63,25$ - 731133)
Robe terne. Nez chaud et peu agréable de poisson, de fraise cuite et de feuille mouillée. Bouche austère, une matière riche et braquée par le bois qui apporte des notes de caramel. Pataud en finale. Manque de fraîcheur. Je n’ai pas pu en prendre plus d’un verre… J’ose croire à une mauvaise bouteille. 14/20

Salut Jean-Guy,

Effectivement ce n'est pas sur le site de Beaucastel, mais voici quelques exemples de références :

"The Perrin brothers harvest and vinify the thirteen varieties separately. Only the Syrah sees some new oak, the rest being stored in old foudres in the Beaucastel cellars, until the different components are blended in the Spring following the harvest." (Winedoctor.com)

"Beaucastel generally vinfies the components for its wines in large, old barrels (foudres), with only Syrah exposed to some new oak. (Wikipedia)

"With the exception of the Syrah, which does come into contact with new oak, the wine is aged for about a year in old foudres." (Chateauneufdupape.ch)

Peut-être, comme le suggère en partie Vincent, une combinaison de maturité de fruit et des notes épicées assez typiques des rouges de la région, cinfèrent cette impression.

Didier Dagueneau Pouilly-Fumé Silex 2004

Robe un peu évoluée, presque dorée. Superbe nez très mur, sur le fruit (agrumes, quelques notes exotiques) avec un peu de... pierre à fusil. Vin très expansif en bouche, du style plus ample et mur que structuré par l'acidité comme certains Sancerre. Finale longue et savoureuse, d'une belle finesse considérant ce vin globalement imposant et masculin. Excellent mais diablement cher, à 100$ on peut avoir deux beaux Sancerre au top de l'appellation, qui seront aussi réjouissants. 93

Arianna Occhipinti SP68 Nero d'Avola Frappato Sicilia IGT 2011

Tout un buzz autour de ce vin qui rappelle le Lapierre 2009, un engouement complètement démesuré vu le cru, au demeurant absolument délicieux. De là à faire la chasse aux bouteilles... Un fruit très pur, léger et aérien, mais avec un petit côté sicilien dans sa finale plus mûre et épicée. Un équilibre de fraîcheur que j'ai très peu connu dans cette région. 89

Bu hier, Château Fonbel, St-Émilion Grand cru, 2009, Alain Vauthier: le vin est évidemment tout en jeunesse. Une robe d'un pourpre foncé. Le nez est primaire, sur le cassis, le cèdre, un léger côté pâtisserie qui n'est pas trop présent. À l'ouverture, le fruit en bouche est timide et commence à s'exprimer pleinement à l'aération (environ 2 heures). Belle texture, un grain de tannin fin. On sent l'opulence du millésime de par la couleur et la profondeur de la bouche. Bien hâte de voir ce que ça donnera dans une dizaine d'année. Très bien.