Semaine du 25 février 2013
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Yves Martineau
Alain Roy
Michelle Champagne
Patrick Essa
Patrick Ayotte
Vincent Messier-Lemoyne
Gael Giraud
Ludwig Desjardins
Martin Loranger
Olivier Collin
Julien Martel
Michel Therrien
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Semaine du 25 février 2013
Après un beau 15 km de course hier après-midi et avant le dévoilement des vins/quantités du Courrier Vinicole Bourgogne 2010 par l'ami Pat Désy prévu cet après-midi, il fallait se gâter un peu avec l'Omble Chevalier en croûte de sel.....
Chassagne-Montrachet 1er cru Les Vergers 2010, Domaine Guy Amiot & fils
Un domaine que j'ai visité en 2011 et 2012.
Représenté par Rézin et en IP au Qc. Environ 70$ avec les frais.
Un domaine maintenant dirigé par les deux fils soit Thierry à la vigne et au chai tandis que Fabrice à la commercialisation.
Vin issu de la seconde plus petite parcelle du domaine et de 16 ares. Celle du Montrachet a 10 ares à peine.
La robe est jaune or-vert.
Un bouquet bien frais d'ananas et de fleurs jaunes avec des notes de pierres chaudes.
La bouche est tendue et tactile, une belle chair encore liée en son centre avec une l,ongue finale saline.
Un vin minéral malgré ce terme tout de même flou dans la littérature vinicole mais que je ne peux m’abstenir d'utiliser ici tant l'analogie me semble claire.
16,5/20.
Chassagne-Montrachet 1er cru Les Vergers 2010, Domaine Guy Amiot & fils
Un domaine que j'ai visité en 2011 et 2012.
Représenté par Rézin et en IP au Qc. Environ 70$ avec les frais.
Un domaine maintenant dirigé par les deux fils soit Thierry à la vigne et au chai tandis que Fabrice à la commercialisation.
Vin issu de la seconde plus petite parcelle du domaine et de 16 ares. Celle du Montrachet a 10 ares à peine.
La robe est jaune or-vert.
Un bouquet bien frais d'ananas et de fleurs jaunes avec des notes de pierres chaudes.
La bouche est tendue et tactile, une belle chair encore liée en son centre avec une l,ongue finale saline.
Un vin minéral malgré ce terme tout de même flou dans la littérature vinicole mais que je ne peux m’abstenir d'utiliser ici tant l'analogie me semble claire.
16,5/20.
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WineBoy
La dégustation à l'aveugle est une grande leçon d'humilité.
Michel Therrien- Messages : 10010
Date d'inscription : 01/06/2009
Age : 61
Localisation : Joliette
Re: Semaine du 25 février 2013
Domaine Joblot Givry 1er Cru Clos Grand Marole 2010
Bouquet charmeur et explosif sur les petits fruits rouges et noirs, et les d’épices sèches. Ça pinotte! Bouche au fruité mûr et gourmand, séducteur, dotée d’une acidité rafraîchissante. Un brin austère en finale, donnant du caractère à un vin autrement d’une grande buvabilité. 90-91
Bouquet charmeur et explosif sur les petits fruits rouges et noirs, et les d’épices sèches. Ça pinotte! Bouche au fruité mûr et gourmand, séducteur, dotée d’une acidité rafraîchissante. Un brin austère en finale, donnant du caractère à un vin autrement d’une grande buvabilité. 90-91
Julien Martel- Messages : 1830
Date d'inscription : 03/06/2009
Age : 43
Localisation : Ville Mont-Royal
Re: Semaine du 25 février 2013
Domaine Henri Gouges Nuits-Saint-Georges Les Pruliers 2002 Un vin servi pour accompagner un lapin à la crème et champignons, il est tout simplement spectaculaire. Décanté pour retirer un dépôt fin mais assez important. D'une couleur rubis foncé avec peu de signes d'évolution pour un vin d'un peu plus , le nez est spectaculaire et rappelle plus un Clos Rougeard qu'un vin de la Côte de Nuits, avec ses notes de framboise, de réglisse, une touche mentholée fine, très peu de caractéristiques évolutives même après aération. Au palais, la trame tannique assez féroce en jeunesse s'est assouplie mais elle est toujours bien présente, renforcée par une minéralité fine et un corps longiligne mais ferme. La finale fait rejaillir quelques notes d'évolution de thé, d'encre de chine, bien encadrées par une sage qualité fruitée, florale, qui laisse une impression de queue de paon. Comme vin bourguignon, on est plus du côté de Simone Weil que du côté de chez Shéhérazade, mais c'est diablement bon.
Dernière édition par Olivier Collin le Mar 26 Fév 2013 - 20:25, édité 1 fois (Raison : orthographe)
Olivier Collin- Messages : 2477
Date d'inscription : 03/06/2009
Re: Semaine du 25 février 2013
Merci Olivier!
Ouverte il y a 3 ans, elle était encore brutale.
Plus Bruce Willis dans Die Hard 1 que dans Die Hard 28
Toujours un plaisir de te lire.
Ouverte il y a 3 ans, elle était encore brutale.
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Martin Loranger- Messages : 579
Date d'inscription : 03/06/2009
Re: Semaine du 25 février 2013
Pierre-Luc Leyvraz St-Saphorin Chasselas Les Blassingues 2010
On dit souvent que le vin Suisse n'est pas fameux, ou tout simplement que les suisses gardent les meilleurs pour eux. Je serais tenté après quelques vins dégustés d'opter pour la seconde option. On y trouve effectivement des vins originaux et uniques comme ce Chasselas.
Au nez on croirait avoir affaire à un Chenin bien tendre, avec des notes de foin, de miel et de fruits blancs. Le Chasselas donne également un légère couleur dorée similaire à certains vins de Chenin. La bouche est dérourante: texture un brin huileuse, un peu de sucre, mais une belle tension minérale en milieu et fin de bouche. Tout simplement délicieux. 90-91
J'ai été mis sur la piste de ce producteur par David Schildknecht qui va couvrir pour la première fois les vins Suisse ce mois-ci pour le Wine Advocate:
On dit souvent que le vin Suisse n'est pas fameux, ou tout simplement que les suisses gardent les meilleurs pour eux. Je serais tenté après quelques vins dégustés d'opter pour la seconde option. On y trouve effectivement des vins originaux et uniques comme ce Chasselas.
Au nez on croirait avoir affaire à un Chenin bien tendre, avec des notes de foin, de miel et de fruits blancs. Le Chasselas donne également un légère couleur dorée similaire à certains vins de Chenin. La bouche est dérourante: texture un brin huileuse, un peu de sucre, mais une belle tension minérale en milieu et fin de bouche. Tout simplement délicieux. 90-91
J'ai été mis sur la piste de ce producteur par David Schildknecht qui va couvrir pour la première fois les vins Suisse ce mois-ci pour le Wine Advocate:
Vaud veteran Pierre-Luc Leyvraz renders a single Chasselas bottling from a mosaic of parcels, committing a number of winemaking fashion faux-pas along the way. He showed me a remarkable vertical, so while you might want to look out for the vibrant and succulent 2010 that has recently been imported, I'll single out here the 2007 St-Saphorin Les Blassinges whose silken amalgam of almond, quince, green tea, iris, and honeysuckle has haunted me ever since.
Ludwig Desjardins- Messages : 5774
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Localisation : Montréal
Re: Semaine du 25 février 2013
Bu aujourd'hui, entre autres, au domaine, un somptueux Gevrey Lavaux St Jacques 2011 de Maume ! Quelle belle bouteille ! Un peu rustique au nez ma foi, un brin réduit, mais tellement plein, complexe, long... Quelle personnalité. Ma plus belle bouteille de mes deux premières journées bourguignonnes. La mazi 2011 était grand aussi.
A signaler aussi les 2011 de Lafarge, subtils, croquants, fins et débordants de fruits.
Les chablis de Laurent Tribut, authentiques et francs, et surtout, le bonhomme, quelle gentillesse, quelle belle personnalité et quelle agréable vision du vin et de la terre.
Enfin, grâce a Christophe et son ami Hervé, un long et passionnant survol des vins de chablis et de la chablisienne. Très très belle gamme, sur plusieurs millésimes, qui confirme la qualité de cette maison et le potentiel de garde des vins. Coup de cœur sur les 2010 sans aucun doutes !
La suite demain.
A signaler aussi les 2011 de Lafarge, subtils, croquants, fins et débordants de fruits.
Les chablis de Laurent Tribut, authentiques et francs, et surtout, le bonhomme, quelle gentillesse, quelle belle personnalité et quelle agréable vision du vin et de la terre.
Enfin, grâce a Christophe et son ami Hervé, un long et passionnant survol des vins de chablis et de la chablisienne. Très très belle gamme, sur plusieurs millésimes, qui confirme la qualité de cette maison et le potentiel de garde des vins. Coup de cœur sur les 2010 sans aucun doutes !
La suite demain.
Gael Giraud- Messages : 2023
Date d'inscription : 07/06/2009
Age : 104
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Re: Semaine du 25 février 2013
IGT Toscana Vigorello 2001, San Felice 52$
"Une marque" que j'ai dégusté à plusieurs reprises pour les millésimes des années 90.
J'aimais beaucoup ce vin typé sangio.
Malheureusement le style a changé pour incorporer de plus en plus de cépages internationaux et perdre sa typicité.
Un 100% sangio en 1968 puis 10% CS ajouté en 79, 30% CS en 1990, 40% en 1997 puis pas de sangio pour 2007! Déjà depuis le début des années 2000, le % sangio était à 45% seulement........on cesse d'en acheter!
Le millésime 2001 a été le dernier d'ailleurs.
La robe est cerise foncée à pourpre avec léger dégradé.
Un bouquet complexe et fort intéressant. Du tabac, un peu de réglisses, des prunes, des cerises chocolatées et des fleurs bleus.
La bouche est droite et fondue, tjrs avec vivacité, peu longue sur des arômes de tabac et de tomates concassées.
Un vin un brin vieux.
16/20........ça se siffle en peu de temps.........Natacha a toujours aimé les vins italiens. Bon compagnon pour les pennes arrabiata.
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Michel Therrien- Messages : 10010
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Localisation : Joliette
Re: Semaine du 25 février 2013
Intéressant comme remarque sur ce Vigorello.
Si tu veux essayer un bon Sangiovese 100%, mais de l'Émilie-Romagne, un RQP imbattable: San Valentino, Terra di Covignano Riserva 2008
A +
Si tu veux essayer un bon Sangiovese 100%, mais de l'Émilie-Romagne, un RQP imbattable: San Valentino, Terra di Covignano Riserva 2008
A +
Invité- Invité
Re: Semaine du 25 février 2013
Hier soir, au toujours excellent Bouillon Bilk :
Yves Cuilleron Les Potiers st-péray 2010 : Assemblage marsanne/roussanne, élevé neuf mois en barriques avec bâtonnage. Nez de fruits jaunes bien mûrs, de melon miel, de cantaloup, avec des notes de pierre chaude, de fleur mauve et de miel. La bouche est texturée, ample, dotée d’un grain suave. Ensemble assez large, sans alcool, avec une relative fraîcheur qui tient le tout ensemble et confère un éclat certain. Bonne longueur, sur des notes de caillou chaud. Un fort beau vin, qui sort des sentiers battus. Très bien.
Cornelissen Rosso del Contadino 8 vino da tavola : Vin de Sicile issu majoritairement du cépage nerello mascalese de la région de l’Etna sur le millésime 2008. Nez intense, sur des notes de fruits rouges compotés, de zeste d’orange, de pierre chaude et d’épices exotiques. La bouche est droite, vigoureuse, moins expansive que le nez, étonnement fraîche en fait pour un vin du sud. Longueur correcte, sans plus. Bien.
Yves Cuilleron Les Potiers st-péray 2010 : Assemblage marsanne/roussanne, élevé neuf mois en barriques avec bâtonnage. Nez de fruits jaunes bien mûrs, de melon miel, de cantaloup, avec des notes de pierre chaude, de fleur mauve et de miel. La bouche est texturée, ample, dotée d’un grain suave. Ensemble assez large, sans alcool, avec une relative fraîcheur qui tient le tout ensemble et confère un éclat certain. Bonne longueur, sur des notes de caillou chaud. Un fort beau vin, qui sort des sentiers battus. Très bien.
Cornelissen Rosso del Contadino 8 vino da tavola : Vin de Sicile issu majoritairement du cépage nerello mascalese de la région de l’Etna sur le millésime 2008. Nez intense, sur des notes de fruits rouges compotés, de zeste d’orange, de pierre chaude et d’épices exotiques. La bouche est droite, vigoureuse, moins expansive que le nez, étonnement fraîche en fait pour un vin du sud. Longueur correcte, sans plus. Bien.
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"Mes goûts sont simples, je me contente aisément de ce qu'il y a de meilleur" - Winston Churchill
Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
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Age : 40
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 25 février 2013
Guigal Saint-Joseph 2003
Bu ma dernière bouteille. Grenat moyennement foncé, "briqué" sur le rebord. Nez surprenant en ce sens qu'il semble très évolué avec des arômes de cuir accompagné d'un peu de fruits et d'épices. En bouche le vin est un peu carré, mais accompagne bien quand le repas (mijoté de boeuf). Par contre, avec l'air, le vin semble s'oxyder et les bretts viennent à dominer, même à empester la cuisine. Dommage, mais sûrement une bouteille pas "clean"...Pas été capable de ;a terminée, la moitié ayant finie dans l'évier.
100% Syrah et élevage de 28 mois en fût de deuxième vin. Rendements de 15h/l
Concha Y Toro Marques de Casa Concha Cabernet-Sauvignon Valle del Maipo, Puente Alto 2010
Le vin est rubis très sombre, presque violacé. Nez de fruits noirs, d'humus, de chocolat amer, d'épices, de fumée et une touche végétale. En bouche, beaucoup de matière, mais sur un bel équilibre. Avec l'aération on sent une certaine fraicheur malgré le 14,5% d'alcool. Bonne dose de fruits (cerise noire, mûre), épices, prunes, sirop d'érable, un peu de bois, sur une finale assez longue. Selon moi, un excellent candidat pour la garde et ce à faible prix. N'a pas bougé sur une semaine entre l'ouverture de la bouteille et la fin de celle-ci. Excellent.
Fait de Cabernet-Sauvignon à 100% et élevé en chêne français pour 18 mois.
Bu ma dernière bouteille. Grenat moyennement foncé, "briqué" sur le rebord. Nez surprenant en ce sens qu'il semble très évolué avec des arômes de cuir accompagné d'un peu de fruits et d'épices. En bouche le vin est un peu carré, mais accompagne bien quand le repas (mijoté de boeuf). Par contre, avec l'air, le vin semble s'oxyder et les bretts viennent à dominer, même à empester la cuisine. Dommage, mais sûrement une bouteille pas "clean"...Pas été capable de ;a terminée, la moitié ayant finie dans l'évier.
100% Syrah et élevage de 28 mois en fût de deuxième vin. Rendements de 15h/l
Concha Y Toro Marques de Casa Concha Cabernet-Sauvignon Valle del Maipo, Puente Alto 2010
Le vin est rubis très sombre, presque violacé. Nez de fruits noirs, d'humus, de chocolat amer, d'épices, de fumée et une touche végétale. En bouche, beaucoup de matière, mais sur un bel équilibre. Avec l'aération on sent une certaine fraicheur malgré le 14,5% d'alcool. Bonne dose de fruits (cerise noire, mûre), épices, prunes, sirop d'érable, un peu de bois, sur une finale assez longue. Selon moi, un excellent candidat pour la garde et ce à faible prix. N'a pas bougé sur une semaine entre l'ouverture de la bouteille et la fin de celle-ci. Excellent.
Fait de Cabernet-Sauvignon à 100% et élevé en chêne français pour 18 mois.
Re: Semaine du 25 février 2013
Bandol 2010 - Domaine Le Galantin
Lorsque l'appellation ne se fourvoie pas dans la production de rosés aussi inutiles qu'insipides, Bandol produit l'un des meilleurs vins rouges de France et sans doute l'un de ceux qui vieillit le mieux grâce à la puissance que lui confère son sol et les vieux Mourvèdre qui le complantent. Le plus grand cru du sud de la France peut alors développer une complexité remarquable qui mêle le soleil de sa latitude et la fraîcheur mentholée et poivrée de ses arômes racés. J'avoue aimer cette indicible originalité qui marque son équilibre en procurant aux vins des textures rugueuses et sveltes à la fois, un peu à la manière d'un décathlonien dont la spécialité est la perche-)) Toutefois il y a des exemples de ce vin qui exaltent plus que les autres la finesse des textures comme Pibarnon parmi les références de l'AOC par ex. Le Galantin est de ceux là. Ce jeune 2010 est déjà un vin agréable et souple qui évoque plus le Languedoc Est de prime abord avec sa texture soyeuse et sa granularité tannique fine. Il reste toutefois très Bandol au niveau aromatique et des ses accents d'olives noires, de poivre et de pruneaux. La finale est douce et longue et l'impression qu'il laisse est des plus élégantes. J'ai adoré le déguster même si je sais qu'il n'a sans doute pas l'étoffe des crus les plus ambitieux de l'appellation. TB
Lorsque l'appellation ne se fourvoie pas dans la production de rosés aussi inutiles qu'insipides, Bandol produit l'un des meilleurs vins rouges de France et sans doute l'un de ceux qui vieillit le mieux grâce à la puissance que lui confère son sol et les vieux Mourvèdre qui le complantent. Le plus grand cru du sud de la France peut alors développer une complexité remarquable qui mêle le soleil de sa latitude et la fraîcheur mentholée et poivrée de ses arômes racés. J'avoue aimer cette indicible originalité qui marque son équilibre en procurant aux vins des textures rugueuses et sveltes à la fois, un peu à la manière d'un décathlonien dont la spécialité est la perche-)) Toutefois il y a des exemples de ce vin qui exaltent plus que les autres la finesse des textures comme Pibarnon parmi les références de l'AOC par ex. Le Galantin est de ceux là. Ce jeune 2010 est déjà un vin agréable et souple qui évoque plus le Languedoc Est de prime abord avec sa texture soyeuse et sa granularité tannique fine. Il reste toutefois très Bandol au niveau aromatique et des ses accents d'olives noires, de poivre et de pruneaux. La finale est douce et longue et l'impression qu'il laisse est des plus élégantes. J'ai adoré le déguster même si je sais qu'il n'a sans doute pas l'étoffe des crus les plus ambitieux de l'appellation. TB
Re: Semaine du 25 février 2013
Mas de Daumas Gassac 1999 - Aimé Guibert
Je me souviens de la création médiatique de ce domaine
Languedocien d'Aniane avec Aimé Guibert dans le rôle du tribun
communicant et Emile Peynaud dans celui de la caution intellectuelle
majeure. Nous étions dans les trente glorieuses finissantes à une
époque où les grands Bordeaux sont régulièrement moyens et dilués. Il
était donc possible avec un bon financement, de la notoriété et des
idées qualitatives de tirer parti de ce beau terroir en signifiant à la face
du monde qu'il entendait être le nouveau Grand Cru du Sud, celui qu'il
aurait dû naturellement être depuis toujours si l'on avait oublié
géologiquement de le rapprocher de la vallée du Rhône ou de l'estuaire
de la Gironde. Bref un nouveau vin à potentiel millénaire qu'il devenait
nécessaire d'affranchir de toute contraintes. Pour se faire et lui
autoriser des cépages bordelais on le propulsa " Vin de pays le plus
cher du monde" avec comme but avoué d'en faire un crack du niveau
d'Ornellaïa. Bref on pompait allègrement les recettes des vins montés
de toute pièce avec des capitaux, des cahiers des charges associés aux
crus médocains et une surface médiatique tapageuse.
Qu'en reste t'il aujourd'hui?
Peu de choses en fait car le vin n'a véritablement jamais eu une
réputation de premier plan et surtout car son style n'a jamais eu de
permanence réelle. Positionné entre une chaleur languedocienne et une
fraicheur variétale conférée par des complantions incluant de nombreux
cépages de tous horizons, le vin est souvent aussi peu lié au climat que
marqué par des vinifications et élevages surdimensionnés. J'avoue que
peu d'exemples m'ont séduit et les seules fois où cela s'est produit cela
fût sur des millésimes moyens. Les grands étant trop extraits et
pommadés. Ce 1999 est une expression en demie teinte qui ne
manque ni de maturité ni de matière mais qui pêche par manque de
pureté aromatique car des notes très animales évoquent autant la
réduction que de levures bien peu qualitatives comme les
brettanomyces. En somme un vin de niveau moyen, vendu cher s'il n'a
pas été acquis en primeur et sans la race dont le professeur Peynaud le
parait. Petite finale sucreuse. AB-
__________________
Copyright © Patrick Essa - Webmaster Email - Biographie
"Ordo ab chao"
Je me souviens de la création médiatique de ce domaine
Languedocien d'Aniane avec Aimé Guibert dans le rôle du tribun
communicant et Emile Peynaud dans celui de la caution intellectuelle
majeure. Nous étions dans les trente glorieuses finissantes à une
époque où les grands Bordeaux sont régulièrement moyens et dilués. Il
était donc possible avec un bon financement, de la notoriété et des
idées qualitatives de tirer parti de ce beau terroir en signifiant à la face
du monde qu'il entendait être le nouveau Grand Cru du Sud, celui qu'il
aurait dû naturellement être depuis toujours si l'on avait oublié
géologiquement de le rapprocher de la vallée du Rhône ou de l'estuaire
de la Gironde. Bref un nouveau vin à potentiel millénaire qu'il devenait
nécessaire d'affranchir de toute contraintes. Pour se faire et lui
autoriser des cépages bordelais on le propulsa " Vin de pays le plus
cher du monde" avec comme but avoué d'en faire un crack du niveau
d'Ornellaïa. Bref on pompait allègrement les recettes des vins montés
de toute pièce avec des capitaux, des cahiers des charges associés aux
crus médocains et une surface médiatique tapageuse.
Qu'en reste t'il aujourd'hui?
Peu de choses en fait car le vin n'a véritablement jamais eu une
réputation de premier plan et surtout car son style n'a jamais eu de
permanence réelle. Positionné entre une chaleur languedocienne et une
fraicheur variétale conférée par des complantions incluant de nombreux
cépages de tous horizons, le vin est souvent aussi peu lié au climat que
marqué par des vinifications et élevages surdimensionnés. J'avoue que
peu d'exemples m'ont séduit et les seules fois où cela s'est produit cela
fût sur des millésimes moyens. Les grands étant trop extraits et
pommadés. Ce 1999 est une expression en demie teinte qui ne
manque ni de maturité ni de matière mais qui pêche par manque de
pureté aromatique car des notes très animales évoquent autant la
réduction que de levures bien peu qualitatives comme les
brettanomyces. En somme un vin de niveau moyen, vendu cher s'il n'a
pas été acquis en primeur et sans la race dont le professeur Peynaud le
parait. Petite finale sucreuse. AB-
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"Ordo ab chao"
Re: Semaine du 25 février 2013
Patrick Essa a écrit:Bandol 2010 - Domaine Le Galantin
Lorsque l'appellation ne se fourvoie pas dans la production de rosés aussi inutiles qu'insipides, Bandol produit l'un des meilleurs vins rouges de France et sans doute l'un de ceux qui vieillit le mieux grâce à la puissance que lui confère son sol et les vieux Mourvèdre qui le complantent. Le plus grand cru du sud de la France peut alors développer une complexité remarquable qui mêle le soleil de sa latitude et la fraîcheur mentholée et poivrée de ses arômes racés. J'avoue aimer cette indicible originalité qui marque son équilibre en procurant aux vins des textures rugueuses et sveltes à la fois, un peu à la manière d'un décathlonien dont la spécialité est la perche-)) Toutefois il y a des exemples de ce vin qui exaltent plus que les autres la finesse des textures comme Pibarnon parmi les références de l'AOC par ex. Le Galantin est de ceux là. Ce jeune 2010 est déjà un vin agréable et souple qui évoque plus le Languedoc Est de prime abord avec sa texture soyeuse et sa granularité tannique fine. Il reste toutefois très Bandol au niveau aromatique et des ses accents d'olives noires, de poivre et de pruneaux. La finale est douce et longue et l'impression qu'il laisse est des plus élégantes. J'ai adoré le déguster même si je sais qu'il n'a sans doute pas l'étoffe des crus les plus ambitieux de l'appellation. TB
Je ne comprend pas cette conclusion
Michelle Champagne- Messages : 3079
Date d'inscription : 26/07/2009
Re: Semaine du 25 février 2013
C'est simple il manque un peu de concentration en raiso de rendements un peu élevés...
Re: Semaine du 25 février 2013
Morgon 2009 de Marcel Lapierre, acheté en 2011, 26$.
Je trouve qu'il a perdu en éclat au niveau de la robe. Nez timide, en jus de cerises. En bouche ça demeure du bon bojo...moins bon qu'il y a 2 ans. Léger, aérien, fruité, un petit petit brin sucré, une amertume agréable...mais le tout étant moins immédiatement plaisant qu'à sa sortie. La texture est plutôt souple. C'est bon...mais je ne salive pas pour la prochaine lampée ! Pour sûr je bois ma dernière bouteille une belle journée ensoleillée d'été, et pas plus loin que cet été. Je pense que je préfère le beaujolais...nouveau !
Alain Roy- Messages : 3458
Date d'inscription : 25/06/2010
Localisation : montreal
Re: Semaine du 25 février 2013
Ici aussi (c'est en voie de devenir une habitude!), je suis tout à fait d'accord avec toi ... rarement été aussi impressionné par un bojo plus ou moins nature qu'à son arrivée (Foillard, Lapierre, Descombes, Métras, Brun, Vissoux). Pour les plus traditionnels ou modernes (Burgaud, Château des Jacques, Bouland, Chignard), the jury is still out!
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Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 25 février 2013
Patrick Essa a écrit:C'est simple il manque un peu de concentration en raiso de rendements un peu élevés...
C'était probablement trop simple car j'avais plutôt l'impression qu'il s'agissait d'un plaisir coupable.
Michelle Champagne- Messages : 3079
Date d'inscription : 26/07/2009
Re: Semaine du 25 février 2013
Domaine de la Grange des Pères Vin de Pays de l'Hérault 2001
Nez très suave de sous-bois, floral, avec des petits fruits rouges, de la vieille confiture.
La bouche est en dentelle, féminine, aérienne, quelle fabuleuse texture! Un vin délicat et multidimensionnel, ce qui n'exclue pas un petit coté sucré, gourmand. La finale a un aspect végétal noble, complexe, avec des tanins soyeux. Ce 2001 est d'un style très différent des millésimes récents, depuis 2005, soit moins riche et opulent, mais plus fin. Grand vin. 94 pts
Buisson-Charles Meursault Les Tessons 2009
Du beurre et de la pêche blanche au nez exotique, de la mangue aussi. La bouche est grasse, ronde, avec une finale qui montre une certaine minéralité qui étonne vu son coté exotique. Bonne longueur, très beau Meursault. 90 pts
Domaine de Montcalmes Coteaux du Languedoc 2009
Nez suave et typé d'olives, de fruit mûr sucré, avec des épices et des notes balsamique
Très belle texture en bouche, avec de la fraicheur et un fruit immédiat, mais qui montre aussi de la profondeur. Encore fougueux, pas complètement en place, mais déjà charmeur avec ce fruit rouge et ces notes épicées. Une petite pointe de chaleur en finale s'est bien intégrée après une heure d'aération. Un Montcalmès de haut niveau, alors qu'on a bien maitrisé un millésime chaud. Excellent! 91+ pts
Clos Salomon Givry 1er Cru Clos Salomon 2005
Premier soir, dès l'ouverture, le vin est mort! Mou, plat, pas de tanin ni de fruit, aucune présence en bouche. Je cherche en vain le défaut, le goût de bouchon ou le vinaigre, la cause du décès prématuré et on a plutôt ouvert le 2009. Le lendemain soir, le vin a pris du corps, le fruit est apparu, l'acidité, c'est vif et frais, franchement très bien, avec de l'allonge et du style. Je suis habitué aux vins fermés, renfrognés, mais ils ont alors du tanin, ou au moins une présence en bouche. Celui-ci est carrément ressuscité des morts! 88-89+ pts
Domaine Le Pas de l'Escalette Coteaux du Languedoc Le Grand Pas 2007
Nez de kirsch, d'épices.
J'aime bien la retenue, la douce extraction de ce vin, sa pureté. C'est bien fait, dans un style plus intellectuel qu'hédoniste, mais on souhaiterait plus de profondeur ou de gourmandise, vu le prix qui est au niveau des meilleurs (Montcalmès, Clos Marie, etc.). 88 pts
Nez très suave de sous-bois, floral, avec des petits fruits rouges, de la vieille confiture.
La bouche est en dentelle, féminine, aérienne, quelle fabuleuse texture! Un vin délicat et multidimensionnel, ce qui n'exclue pas un petit coté sucré, gourmand. La finale a un aspect végétal noble, complexe, avec des tanins soyeux. Ce 2001 est d'un style très différent des millésimes récents, depuis 2005, soit moins riche et opulent, mais plus fin. Grand vin. 94 pts
Buisson-Charles Meursault Les Tessons 2009
Du beurre et de la pêche blanche au nez exotique, de la mangue aussi. La bouche est grasse, ronde, avec une finale qui montre une certaine minéralité qui étonne vu son coté exotique. Bonne longueur, très beau Meursault. 90 pts
Domaine de Montcalmes Coteaux du Languedoc 2009
Nez suave et typé d'olives, de fruit mûr sucré, avec des épices et des notes balsamique
Très belle texture en bouche, avec de la fraicheur et un fruit immédiat, mais qui montre aussi de la profondeur. Encore fougueux, pas complètement en place, mais déjà charmeur avec ce fruit rouge et ces notes épicées. Une petite pointe de chaleur en finale s'est bien intégrée après une heure d'aération. Un Montcalmès de haut niveau, alors qu'on a bien maitrisé un millésime chaud. Excellent! 91+ pts
Clos Salomon Givry 1er Cru Clos Salomon 2005
Premier soir, dès l'ouverture, le vin est mort! Mou, plat, pas de tanin ni de fruit, aucune présence en bouche. Je cherche en vain le défaut, le goût de bouchon ou le vinaigre, la cause du décès prématuré et on a plutôt ouvert le 2009. Le lendemain soir, le vin a pris du corps, le fruit est apparu, l'acidité, c'est vif et frais, franchement très bien, avec de l'allonge et du style. Je suis habitué aux vins fermés, renfrognés, mais ils ont alors du tanin, ou au moins une présence en bouche. Celui-ci est carrément ressuscité des morts! 88-89+ pts
Domaine Le Pas de l'Escalette Coteaux du Languedoc Le Grand Pas 2007
Nez de kirsch, d'épices.
J'aime bien la retenue, la douce extraction de ce vin, sa pureté. C'est bien fait, dans un style plus intellectuel qu'hédoniste, mais on souhaiterait plus de profondeur ou de gourmandise, vu le prix qui est au niveau des meilleurs (Montcalmès, Clos Marie, etc.). 88 pts
Dernière édition par Yves Martineau le Sam 2 Mar 2013 - 18:06, édité 3 fois
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
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Re: Semaine du 25 février 2013
Henri Prudhon et fils Saint-Aubin 1er cru Les Frionnes 2009
Vin rubis très pâle (peu de robe comme dirait Michel !). Nez et bouche moyennement intense sur le fruit rouge, les épices, un peu de terre (minéralité ?) et un côté rustique que j'aime bien. Très bien. J'aime le style et le producteur !
Vin rubis très pâle (peu de robe comme dirait Michel !). Nez et bouche moyennement intense sur le fruit rouge, les épices, un peu de terre (minéralité ?) et un côté rustique que j'aime bien. Très bien. J'aime le style et le producteur !
Re: Semaine du 25 février 2013
Côte-Rôtie "La Chatillonne" Côte Blonde 1990 Vidal-Fleury
Robe rouge claire au centre avec un dégradé allant au rouge brique.
La palette olfactive est assez large avec des effluves très nettes d'olives et de poivre. Ensuite viennent des arômes d'épices fines, de fumé, un petit côté animal, viandeux et cerises macérées.
L'attaque en bouche est tout en douceur, avec une trame soyeuse, une texture fine et souple. Une belle acidité soutien le tout. Le fruit est toujours bien présent et le tout se présente harmonieusement. Bel équilibre ! Aucune sécheresse.
Un vin qui a pris de l'altitude à l'aération et qui ne s'est pas effondré avant la fin de sa prestation !
Une finale persistante d'une ampleur surprenante.
Un fin dépôt était présent. Le vin n'a pas été carafé ni même décanté. Je n'ai pas voulu prendre de chance même en sachant qu'il m'en reste quelques exemplaires en cave. Dégusté sur une plage de 1h30. 4 personnes.
Je ne crois pas qu'il pourra s'améliorer encore et je dirais sans l'avoir comparé dans le temps qu'il est au bout de son plateau. Mes autres bouteilles seront consommés dans l'année qui vient.
Au final, un vin apprécié de tous, accompli et racé.
Robe rouge claire au centre avec un dégradé allant au rouge brique.
La palette olfactive est assez large avec des effluves très nettes d'olives et de poivre. Ensuite viennent des arômes d'épices fines, de fumé, un petit côté animal, viandeux et cerises macérées.
L'attaque en bouche est tout en douceur, avec une trame soyeuse, une texture fine et souple. Une belle acidité soutien le tout. Le fruit est toujours bien présent et le tout se présente harmonieusement. Bel équilibre ! Aucune sécheresse.
Un vin qui a pris de l'altitude à l'aération et qui ne s'est pas effondré avant la fin de sa prestation !
Une finale persistante d'une ampleur surprenante.
Un fin dépôt était présent. Le vin n'a pas été carafé ni même décanté. Je n'ai pas voulu prendre de chance même en sachant qu'il m'en reste quelques exemplaires en cave. Dégusté sur une plage de 1h30. 4 personnes.
Je ne crois pas qu'il pourra s'améliorer encore et je dirais sans l'avoir comparé dans le temps qu'il est au bout de son plateau. Mes autres bouteilles seront consommés dans l'année qui vient.
Au final, un vin apprécié de tous, accompli et racé.
Dernière édition par Yvan Grisé le Lun 4 Mar 2013 - 10:30, édité 4 fois (Raison : Orthographe)
Invité- Invité
Re: Semaine du 25 février 2013
Albis 2005 Maipo Valley; Chili
Carafé 2 heures.
Couleur rouge foncé presque mauve. On remarque une certaine turbidité qui lui donne une apparence épaisse !
Un nez ferreux, végétal (poivron vert) cerise noire acidulée (kirsch), cassis, sucre brun (cassonade).
Attaque rude, très dense, épais, végétal (herbes séchés). Structure tannique importante, capiteux, mais avec un fruit abondant. Amertume élevé en fin de bouche. Un bloc monolithique à la limite du monstrueux !
Pas bougé pendant 4 heures.
Si jamais le tout se fond un jour ! on pourrait être impressionné. Donc seul le temps le dira mais en attendant, j’ai pas aimé du tout. Trop de tout et surtout (pour moi) trop de poivron vert. Pas capable !
Carafé 2 heures.
Couleur rouge foncé presque mauve. On remarque une certaine turbidité qui lui donne une apparence épaisse !
Un nez ferreux, végétal (poivron vert) cerise noire acidulée (kirsch), cassis, sucre brun (cassonade).
Attaque rude, très dense, épais, végétal (herbes séchés). Structure tannique importante, capiteux, mais avec un fruit abondant. Amertume élevé en fin de bouche. Un bloc monolithique à la limite du monstrueux !
Pas bougé pendant 4 heures.
Si jamais le tout se fond un jour ! on pourrait être impressionné. Donc seul le temps le dira mais en attendant, j’ai pas aimé du tout. Trop de tout et surtout (pour moi) trop de poivron vert. Pas capable !
Invité- Invité
Re: Semaine du 25 février 2013
Domaine du Château de Chorey Les Cras Vieilles Vignes beaune 1er cru 2006 : Couleur pâle, mais présentant encore une teinte vive. Nez de fruits rouges frais (framboise, canneberge), de fleur fanée, de terre brune et de poivre blanc. Bouche franche, avec un caractère croquant, bâtie sur la longueur. L’ensemble dégage une impression juvénile. Volume moyen, mais bonne concentration. Finale parfumée, juteuse, minérale, brodée de tanins fins. Bonne persistance. Vin digeste, classique, qui a digéré son élevage et semble entamé son plateau. Très bien.
_________________
"Mes goûts sont simples, je me contente aisément de ce qu'il y a de meilleur" - Winston Churchill
Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
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Age : 40
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 25 février 2013
Bricco Dell'Uccellone 2004: La couleur ne présente aucun signe d'évolution. J'aime bien lorsque je met le nez dans ma coupe et que je sais immédiatement que je suis en présence d'un grand vin! Cerise noire, très floral et épices douces. L'attaque est presque minérale, c'est rond et soyeux sur des tanins polis où l'on retrouve en rétro la cerise et une petite touche mentholée! De longueur appréciable, ce vin est très élégant. Quel plaisir! Le Barbera est à mon avis un cépage sous-estimé au même titre que le Malbec mais capable de grande chose.
Michelle Champagne- Messages : 3079
Date d'inscription : 26/07/2009
Re: Semaine du 25 février 2013
Yves Martineau a écrit:Clos Salomon Givry 1er Cru Clos Salomon 2005
Premier soir, dès l'ouverture, le vin est mort! Mou, plat, pas de tanin ni de fruit, aucune présence en bouche. Je cherche en vain le défaut, le goût de bouchon ou le vinaigre, la cause du décès prématuré et on a plutôt ouvert le 2009. Le lendemain soir, le vin a pris du corps, le fruit est apparu, l'acidité, c'est vif et frais, franchement très bien, avec de l'allonge et du style. Je suis habitué aux vins fermés, renfrognés, mais ils ont alors du tanin, ou au moins une présence en bouche. Celui-ci est carrément ressuscité des morts! 88-89+ pts
Un vin à ouvrir le vendredi saint ... pour le servir à Pâques!
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Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
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