Semaine du 3 février

Simon Grenier a écrit:Michel, est-ce que c'est vendu en 6 ou 12?

Merci!

Simon

En caisse de 12.

Merci Michel!

Marquis d’Angerville volnay 1er cru 2006 : Cuvée issue de l’assemblage des jeunes vignes des différents premiers crus du domaine. Nez moyennement intense, légèrement poussiéreux, mais doté d’arômes classiques, séduisants. On y trouve des framboises, de la canneberge, des fleurs fanées et de la terre brune, avec un fond plus mûr/épicé évoquant le gâteau aux fruits. Bouche aux proportions classiques, encore légèrement sur la réserve, mais sans sévérité. Plus sur la longueur, on sent une bonne concentration, et une finale finement tannique, mais expansive. Fraîcheur d’ensemble, équilibre et intensité aromatique sont au rendez-vous. Très bien.

Un superbe lunch au Quartier Général avec quelques amis…



William Fèvre Chablis Premier Cru Montée de Tonnerre 2010
Vin pâle avec reflets verts. Nez floral, minéral, salin avec du fruit tel les agrumes et la poire. Et bouche, l’aération aide beaucoup et les arômes se précisent ainsi. Notes fruitées, pureté, droiture, cette acidité entremêlée de cet aspect minéral et salin sur une finale de qui prend de l’ampleur. Encore dans un stade moyennement expressif, ce vin montre son potentiel de garde. Excellent.
Sous bouchon Diam10

Mommessin Clos de Tart 1966
Quelle joie de voir cette bouteille sur la table ! Un grand don ! Le bouchon s’est défait, mais sans s’émiéter dans la bouteille. Le vin est de couleur brunâtre, presque comme du cuir usé. Le nez prendra quelques minutes avant de laisser passer des arômes peu plaisantes, mais après cela, je suis sous le charme ! Un soupçon de fruit, d’épices, puis l’impression d’ouvrir un vieux coffre de bois qui aurait conservé des trésors pendant des années. En bouche, l’impression est similaire. Les arômes tertaires sont présentes, mais bien intégrées tels des feuilles mortes, thé, épices, un beau côté caramel doux salé, mais quelle classe et finesse ! Le vin gagnera en roudeur avec l’aération. L’accord avec mon plat (filet de veau) fût merveilleux ! Superbe.

Klein Constantia Vin de Constance 1993
Vin de couleur caramel ambré. Nez puissant sur l’abricot, la pêche, le zeste d’orange et un peu d’épices chaudes. En bouche c’est expansif, plein, balancé avec une acidité presque rafraichissante et d’une jeunesse surprenante. Marmelade d’orange, pêches dans le sirop et abricots séchés, le tout sur une incroyable longueur. 2e expérience avec ce vin, première avec un millésime plus vieux, et je vais en mettre en cave. Un très beau produit avec un potentiel de garde énorme. Superbe.

Patrick

*Édité pour précision d'une impression*

Domaine du Grapillon d'Or Gigondas 2010
Mon nez étant bouché par le rhume, le sien est plus difficile à cerner! Je perçois néanmoins de jolis arômes de garrigue, de réglisse et de fruit rouge, puis noir. Un beau vin gras et chaleureux, plein de fruit et d'épices, avec une texture veloutée, une acidité respectable. Excellent exemple du millésime, il ne pêche pas par excès d'extraction, mais laisse au contraire une impression de plénitude remarquable pour un vin de ce prix. Authentique, savoureux et bien équilibré, c'est un superbe achat pour 28$. Très beau potentiel de garde sur au moins 7-8 ans. 91 pts

Patrick Ayotte a écrit:Un superbe lunch au Quartier Général avec quelques amis…



William Fèvre Chablis Premier Cru Montée de Tonnerre 2010
Vin pâle avec reflets verts. Nez floral, minéral, salin avec du fruit tel les agrumes et la poire. Et bouche, l’aération aide beaucoup et les arômes se précisent ainsi. Notes fruitées, pureté, droiture, cette acidité entremêlée de cet aspect minéral et salin sur une finale de qui prend de l’ampleur. Encore dans un stade moyennement expressif, ce vin montre son potentiel de garde. Excellent.
Sous bouchon Diam10

Mommessin Clos de Tart 1966
Quelle joie de voir cette bouteille sur la table ! Un grand don ! Le bouchon s’est défait, mais sans s’émiéter dans la bouteille. Le vin est de couleur brunâtre, presque comme du cuir usé. Le nez prendra quelques minutes avant de laisser passer des arômes peu plaisantes, mais après cela, je suis sous le charme ! Un soupçon de fruit, d’épices, puis l’impression d’ouvrir un vieux coffre de bois qui aurait conservé des trésors pendant des années. En bouche, l’impression est similaire. Oui les arômes tertaires dominent, feuilles mortes, thé, épices, un beau côté caramel doux salé, mais quelle classe et finesse ! Le vin gagnera en roudeur avec l’aération. L’accord avec mon plat (filet de veau) fût merveilleux ! Superbe.

Klein Constantia Vin de Constance 1993
Vin de couleur caramel ambré. Nez puissant sur l’abricot, la pêche, le zeste d’orange et un peu d’épices chaudes. En bouche c’est expansif, plein, balancé avec une acidité presque rafraichissante et d’une jeunesse surprenante. Marmelade d’orange, pêches dans le sirop et abricots séchés, le tout sur une incroyable longueur. 2e expérience avec ce vin, première avec un millésime plus vieux, et je vais en mettre en cave. Un très beau produit avec un potentiel de garde énorme. Superbe.

Patrick

Nice!

+1 - merci pour le beau CR Pat!

Comaine Chignard, Fleurie, Cuvée Spéciale VV, 2010 vin paré d'une robe translucide de rouge cerise bien foncé. Le nez est frais, évoque la cerise au marasquin, la fleur mauve et annonce une certaine profondeur. La bouche est fine, bien tissée sur la fruit rouge, le sirop de violette, un côté un peu bonbon (framboise bleue surette). Un vin tout en fraîcheur, qui aurait bien sa place l'été en après-midi avec des charcutries et une salade. Un peu cher mais j'ai bien aimé quand même!

3 grandes bouteilles hier soir entre amis à Joliette.

Chambolle-Musigny 1er cru Les Amoureuses 2007, Robert Groffier
Un vin acheté chez un caviste de Beaune en 2009.
Un nez très parfumé et qui pinotte à souhait. On voudrait toujours que nos grands vins bourguignons aient ce nez magique. La bouche est soyeuse, fine et délicate mais avec un beau volume. Un touché gracieux avec une belle profondeur. Meilleur que ce que je m'attendais.
17,5/20.

Pauillac 1er Grand Cru Classé Château Lafite-Rothschild 1990
Alors là le nez et la robe changent!
Le bouquet est complexe avec cuir, graphite, cèdre et quelques prunes.
La bouche est immense, elle est cylindrique et énergique mais surtout doté d'une finale longuement longue, fine, épicée et de tabac. Un vin racé, un grand vin bordelais à maturité. Un grand seigneur dans une grande année donne un grand moment!
19/20 facilement. Merci Élise et Michel.

Clos-Saint-Denis 2002, Dujac
On termine en beauté également.
Une robe fort pâle avec évolution.
Le bouquet est spécial avec un peu de réduction, de l'encens et du tabac. Une note verte noble à l'évolution et des petits fruits rouges sauvages également. Une robe Dujac de l'époque (nettement plus colorée deuis 2009) mais un nez encore d'actualité.
La bouche offre un beau volume d'attaque, des tannins moins abondants que le vin précédent mais très fins, l'acidité et la fraîcheur se démarquent puis la finale se veut tonnique et plus feme sur des notes épicées.
18/20. Merci Justine et Vincent.

Gros Noré 2007, Bandol, acheté en 2012, 35$.

Cinq ans et une robe juvénile, éclatante, d'un grenat profond, sérieux et plutôt brouille. Le nez s'est assagi depuis la veille, explosif, et maintenant, tendre. C'est plein de soleil et de chaleur, comme de la joie. Plaisir brut en bouche, sans flafla, ni tracas. Je n'ai pas envie d'analyser celui-là: je me sens à l'aise avec lui. Nous nous côtoyons dans l'allégresse et la légèreté, même si Bandol c'est pas le genre le plus léger que je côtoie !


Petite Chapelle 2010, Gevrey-Chambertin 1er cru, L.Jadot, acheté en 2012, 80$.

Joli rubis étincelant moyennement profond. On peut lire au travers...Nez frais, pinotant joyeusement. Ce que ça sent bon...Rarement le nez d'un bourgogne m'a rebuté. En bouche: jolie finesse, jolie tendresse, mais l'acidité tranchante gâche un peu l'émotion. Pas en place selon moi.


Beauroy 2006, Chablis 1er cru, W.Fèvre, acheté en 2008, 40$.

Partagé entre 2 capricornes, une Charlène et un beau Roy ! Le beau Roy qui a de la misère avec le blanc a trouvé celui-ci hyper charmant, gouleyant, harmonieux et la bouteille a été sifflée le temps...d'une chanson ?


Château Rauzan-Gassies 2005, Margaux 2ième cru, acheté en 2008, 65$.

Robe grenat profonde mais nette. Un p'tit nez que je n'aime pas trop, une puanteur noble c'est sûr ! Mais Margaux est plus féminine d'habitude ! C'est épicé, le fruit tarde, espérons que la bouche ne suive pas le nez...Ouf ! Sauf que c'est loin d'être une demoiselle ! Entrée de bouche soyeuse, par la suite c'est corsé, viril. Fruits bleus genre mûres, acidité bien présente, amertume sur le bord d'être dérangeante. Je m'attendais à davantage de tendresse de la part de Margaux...Peut-être la bouteille n'est pas nette.


Les Groseilles 2009, Chambolle-Musigny 1er cru, La Pousse d'Or. acheté en 2013, 110$.

Le vin de la semaine...
Éclatant rubis peu profond. Superbe nez tout en finesse. Full petits fruits rouges frais pinotant en choeur. Bouche juteuse, un tout petit gras, un peu de pétrolia et d'acidité. Il s'en émane comme une pureté. Trés bon à l'ouverture mais le lendemain: ayoye ! menum ! magie !

Alain Roy a écrit:

Château Rauzan-Gassies 2005, Margaux 2ième cru, acheté en 2008, 65$.

Robe grenat profonde mais nette. Un p'tit nez que je n'aime pas trop, une puanteur noble c'est sûr ! Mais Margaux est plus féminine d'habitude ! C'est épicé, le fruit tarde, espérons que la bouche ne suive pas le nez...Ouf ! Sauf que c'est loin d'être une demoiselle ! Entrée de bouche soyeuse, par la suite c'est corsé, viril. Fruits bleus genre mûres, acidité bien présente, amertume sur le bord d'être dérangeante. Je m'attendais à davantage de tendresse de la part de Margaux...Peut-être la bouteille n'est pas nette.

Ouvrir des crus classés 2005 aussi jeunes, tu es chanceux que la "demoiselle" ne t'aie pas simplement cassé la gueule!

Ma règle générale sur la rive gauche.....Grand cru de grand millésime = 15 ans! (même pas 10)

Il vient d'où ce Beauroy? (celui dans la bouteille!), je ne l'ai jamais vu à la SAQ

Lors d’un souper entre amis, avec un trio de rouge de haut vol :

Égly-Ouriet blanc de noirs grand cru brut champagne : Issu exclusivement de pinot noir du lieu-dit Les Crayères du grand cru Ambonnay. Élevage sur lattes de 49 mois. Dégorgé en août 2009. Nez complexe, avec une composante oxydative, sur des notes de pâtisserie, de fleur, d’anis et de réglisse. J’y vois une certaine parenté avec le style Bollinger. Bouche assez ample, impression vineuse, cette dernière paraissant moins oxydative que le nez. Finale de bonne longueur, bien nette, sans impression de dosage. Très bien. Le prix me semble toutefois exagéré … je prends deux bouteilles de Tradition à la place.

Morey-Coffinet En Remilly chassagne-montrachet 1er cru 2007 : En magnum. Nez discret qui murmure des notes de fruits jaunes, d’agrumes, avec une touche de fleur blanche et de pâte d’amande. La bouche est fine, sans acidité mordante, avec une petite impression tactile, mais clairement plus un vin sur la longueur que la largeur. Se réveille un peu avec le temps, aromatiquement parlant. Belle longueur, équilibre correct, surtout dans le contexte du millésime. Bien, voire plus.

Robert Groffier Les Amoureuses chambolle-musigny 1er cru 2007 : Quel nez! Ce n’est pas la première fois que j’emprunte la comparaison, mais ce dernier nous envoie en plein souk. Épices douces, fruits frais, eau de fleur d’oranger, eau de rose, pot-pourri, santal, fumée … La bouche est vaporeuse, délicate, mais avec de la présence. Impression d’essence de vin alors qu’une goutte suffit à embaumer le palais de parfums exotiques, entêtants. Finale expansive, très fine, parfumée et fraîche. À peine avalée, on a déjà envie d’y replonger pour une autre gorgée. Superbe.

Château Lafite Rothschild pauillac 1er GCC 1990 : On change clairement de registre, sans que ça ne déstabilise ce prince un tant soit peu! Nez profond, précis, fondu mais détaillé, sur des notes de fruit rouge, de prune fraîche, de havane, de cuir fin, avec une magnifique fraîcheur qui oscille entre le cèdre et la menthe. À l’aération, de belles notes de réglisse et de boîte à épices viennent complexifier davantage le bouquet. La bouche est la race incarnée. Équilibre princier, du fond, de l’élégance, de la finesse. Ensemble encore fringant, d’une incroyable longueur et d’une grande persistance aromatique. Moins costaud que le Latour du même millésime, mais d’une finesse rare. Sublime.

Dujac clos-st-denis grand cru 2002 : Nez où la vendange entière se fait sentir, sur des notes de petits fruits rouges et noirs, d’encens, de menthe, de rose fanée, de terre brune, avec une pointe de résine. Le tout est profond, large et puissant. La bouche montre beaucoup de fond, du caractère, une certaine minéralité. Après une attaque et un milieu de bouche suave, la finale se montre encore juvénile, avec des tanins sentis, une noble amertume et une impression de concentration impressionnante. Plus velours que soie comme texture, à cause de l’impression d’épaisseur. Magnifique longueur également. Semble au tout début de son plateau. Superbe, voire plus.

Yves Martineau a écrit:
Ouvrir des crus classés 2005 aussi jeunes, tu es chanceux que la "demoiselle" ne t'aie pas simplement cassé la gueule!

Ma règle générale sur la rive gauche.....Grand cru de grand millésime = 15 ans! (même pas 10)

J'avoue préférer les beaux crus à 15 ans et plus. Cependant, à la verticale de Poyferrée, c'est pourtant le 2005 qui s'est démarqué. Comme quoi ...

Yves Martineau a écrit:

Il vient d'où ce Beauroy? (celui dans la bouteille!), je ne l'ai jamais vu à la SAQ

De Pointe-aux-Trembles...euh de LCBO ! Je l'avais acheté pour le nom hé hé, mais là je vais l'acheter pour le contenu !

Alain Roy a écrit:

Yves Martineau a écrit:

Il vient d'où ce Beauroy? (celui dans la bouteille!), je ne l'ai jamais vu à la SAQ

De Pointe-aux-Trembles...euh de LCBO ! Je l'avais acheté pour le nom hé hé, mais là je vais l'acheter pour le contenu !

Essaie aussi le Fourchaume ou Vaillons, de Fèvre, disponibles à la SAQ dans l'excellent millésime 2010, tu ne seras pas décu et c'est moins loin.

Michel Therrien a écrit:Un autre excellent vin hier soir mais au resto Le Filet.
Il est disponible en I.P. via Trialto..........j'ai déjà passer ma commande!

Chabis 1er cru Fourchaume 2010, Domaine Chantemerle, 30,75$
Domaine Chantemerle
La robe est jaune or pâle.
Un bouquet de bonne intensité avec notes lactées comme le yogourt puis un peu de citron, des fleurs jaunes et des notes de coquillages. L'attaque apporte un beau volume, un petit gras, l'acidité est moyenne à bonne, on perçoit bien la richesse de l'ensemble mais c'est encore lié et cylindrique dans sa forme. Une belle longueur sur un fruité plus blanc que jaune et avec une petite salinité.
Une bien belle bouteille à fort petit prix...........61$ en resto alors que moins de 31$ en I.P. pour un premier cru fort réputé et dans le grand millésime 2010.
16-16,5/20.

Un vin qui sera de la dégustation Chablis 2010 au Club de Joliette sous peu au printemps.

Patessa parle aujourd'hui du domaine en des termes élogieux: http://www.degustateurs.com/forum/forum_posts.asp?TID=21785&PN=1

Merci Vincent.
Tjrs agréable de savoir que l'on est pas seul à aimer un vin!
Déjà 2 autres bouteilles de dégustées avec la même impression.
Il en reste 10 en cave....t'auras la chance bientôt d'y tremper tes lèvres...