Semaine du 14 septembre
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Re: Semaine du 14 septembre
Souper démentiel pour une grosse promotion d'un copain où le budget était indécent. J'ai presque honte mais sachez que je n'ai pas versé un sou, tout était à la charge du promu, comme dans un souper de recrues du CH!
Quelques souvenirs tirés d'une mémoire brumeuse ce matin
Domaine de Montille Pommard 1er cru Les Pézerolles 2006
Magnifique dans son expression tendue et virile, un vin bien jeune évidemment mais d'une classe remarquable. 93 pts
2002 Domaine de Peyre Rose Coteaux du Languedoc Clos des Cistes
Excellent, beaucoup de fraicheur et une très belle texture. Un petit coté animal. Profond et très satisfaisant. 91 pts
Vincent Paris, Saint-Joseph 2007
Un joli faire-valoir, fruit d'une belle pureté, très rafraichissant, un vin de toute évidence avec peu de souffre. Excellent. 89 pts
E. Guigal Côte-Rôtie La Turque 2003
Au nez l'élevage luxuriant est très présent mais absolument rien d'asséchant en bouche. Une texture vraiment magique pour un vin qui est plutôt fermé aromatiquement en ce moment, mais qui caresse néanmoins le palais. Sûrement un grand vin en devenir mais je ne suis pas certain qu'on le trouvera parfait dans 10 ans car l'acidité est un peu basse pour l'appellation, typique du millésime. 95 pts
Quelques souvenirs tirés d'une mémoire brumeuse ce matin
Domaine de Montille Pommard 1er cru Les Pézerolles 2006
Magnifique dans son expression tendue et virile, un vin bien jeune évidemment mais d'une classe remarquable. 93 pts
2002 Domaine de Peyre Rose Coteaux du Languedoc Clos des Cistes
Excellent, beaucoup de fraicheur et une très belle texture. Un petit coté animal. Profond et très satisfaisant. 91 pts
Vincent Paris, Saint-Joseph 2007
Un joli faire-valoir, fruit d'une belle pureté, très rafraichissant, un vin de toute évidence avec peu de souffre. Excellent. 89 pts
E. Guigal Côte-Rôtie La Turque 2003
Au nez l'élevage luxuriant est très présent mais absolument rien d'asséchant en bouche. Une texture vraiment magique pour un vin qui est plutôt fermé aromatiquement en ce moment, mais qui caresse néanmoins le palais. Sûrement un grand vin en devenir mais je ne suis pas certain qu'on le trouvera parfait dans 10 ans car l'acidité est un peu basse pour l'appellation, typique du millésime. 95 pts
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 14 septembre
En 2202 dans le languedoc, c'était la catastrophe... Comment expliquerais-tu, Yves, la qualité du Peyre Rose que tu as goûté?
Franz-E. Schürch- Messages : 506
Date d'inscription : 15/06/2009
Re: Semaine du 14 septembre
Franz-E. Schürch a écrit:En 2202 dans le languedoc, c'était la catastrophe... Comment expliquerais-tu, Yves, la qualité du Peyre Rose que tu as goûté?
Probable que le 2202 soit un millésime de cata mais, de mémoire, 2002 n'était pas si mal que ça avec de belles réussites un peu dans l'ombre des 2001.
Invité- Invité
Re: Semaine du 14 septembre
Tu as eu une prémonition Franz?
Il y a un préjugé généralisé concernant 2002 qui est exagéré, car le Languedoc est très vaste et certaines régions ont été épargnées par le déluge, contrairement au Rhône. Ce n'est pas la première fois que j'en ai la preuve, quoique ça demeure des exceptions.
Mais j'avais lu de très belles choses sur les Peyre Rose 2002 auparavant de sorte que je n'ai pas hésité à le commander. Rien à voir avec un millésime dilué, c'est très réussi.
Il y a un préjugé généralisé concernant 2002 qui est exagéré, car le Languedoc est très vaste et certaines régions ont été épargnées par le déluge, contrairement au Rhône. Ce n'est pas la première fois que j'en ai la preuve, quoique ça demeure des exceptions.
Mais j'avais lu de très belles choses sur les Peyre Rose 2002 auparavant de sorte que je n'ai pas hésité à le commander. Rien à voir avec un millésime dilué, c'est très réussi.
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 14 septembre
Je vous lis avec attention en prenant un magnifique vin à maturité et même qu'il en a encore sous le pied.
Le bonheur total d'ouvrir une bouteille pas chère, pas de nom de star derrière (enfin faut définir ce qu'est une star!)
Pourquoi les vins de Bourgogne sont si beau, parce que laisser tranquillement veilli, il nous donne en retour de sa magie, de sa complexité, de ses arômes uniques...pourquoi c'est chiant des fois un bourgogne, parce qu'il faut l'attendre!!! patiemment
Ah oui je m'écarte du sujet: Corton-Pougets 1998 Louis Jadot
très peu de trace d'évolution, un nez superbe comme je les aime, un juste équilibre entre des notes de sous bois, d'épices et un beau fruité de cerise. Nez très expressif. en bouche très bien, vous connaissez l'expression souvent utilisé "power without weight" ben c'est ca, c'est caressant presque pas Corton en bouche...mais si en fin de bouche Le Corton arrive en se montrant musclé, long, je dirais un peu minéral sans trop savoir ce que cela veut dire (en gros vous prenez une eau fortement minéralisé, en fin de bouche on ressent cette minéralité, là je m'enfonce dans des tentatives d'explication de mes sensations, laisse tomber!)
c'est bon!
mes souvenirs météorologiques, de vendanges, de qualité sont loins, si quelqu'un peut agrémenter mon commentaire de la caractéristque des 1998 en Bourgogne, il serait bienvenu.
Le bonheur total d'ouvrir une bouteille pas chère, pas de nom de star derrière (enfin faut définir ce qu'est une star!)
Pourquoi les vins de Bourgogne sont si beau, parce que laisser tranquillement veilli, il nous donne en retour de sa magie, de sa complexité, de ses arômes uniques...pourquoi c'est chiant des fois un bourgogne, parce qu'il faut l'attendre!!! patiemment
Ah oui je m'écarte du sujet: Corton-Pougets 1998 Louis Jadot
très peu de trace d'évolution, un nez superbe comme je les aime, un juste équilibre entre des notes de sous bois, d'épices et un beau fruité de cerise. Nez très expressif. en bouche très bien, vous connaissez l'expression souvent utilisé "power without weight" ben c'est ca, c'est caressant presque pas Corton en bouche...mais si en fin de bouche Le Corton arrive en se montrant musclé, long, je dirais un peu minéral sans trop savoir ce que cela veut dire (en gros vous prenez une eau fortement minéralisé, en fin de bouche on ressent cette minéralité, là je m'enfonce dans des tentatives d'explication de mes sensations, laisse tomber!)
c'est bon!
mes souvenirs météorologiques, de vendanges, de qualité sont loins, si quelqu'un peut agrémenter mon commentaire de la caractéristque des 1998 en Bourgogne, il serait bienvenu.
Invité- Invité
Re: Semaine du 14 septembre
Arnaud Lafaurie a écrit:
mes souvenirs météorologiques, de vendanges, de qualité sont loins, si quelqu'un peut agrémenter mon commentaire de la caractéristque des 1998 en Bourgogne, il serait bienvenu.
Un millésime plutôt tannique il me semble.
C'est aussi l'année du Monicagate et des français comme champion de la coupe du monde de "soccer".
_________________
WineBoy
La dégustation à l'aveugle est une grande leçon d'humilité.
Michel Therrien- Messages : 10010
Date d'inscription : 01/06/2009
Age : 61
Localisation : Joliette
Re: Semaine du 14 septembre
c'est vrai qu'il est viril ce corton en final avec des tanins toujours là...attendre encore?Michel Therrien a écrit:Arnaud Lafaurie a écrit:
mes souvenirs météorologiques, de vendanges, de qualité sont loins, si quelqu'un peut agrémenter mon commentaire de la caractéristque des 1998 en Bourgogne, il serait bienvenu.
Un millésime plutôt tannique il me semble.
C'est aussi l'année du Monicagate et des français comme champion de la coupe du monde de "soccer".
Invité- Invité
Re: Semaine du 14 septembre
1998... un millésime difficile pour la vigne et les vignerons bourguignons, mais qui aura donné sa part de vins de qualité et de garde. En rouge, comme le dit Michel, le profil austère démarque les vins dans une région dont où la finesse est fondamentale dans l'appréciation des vins, mais rien que les années n'auront sût assouplir et à 10 ans d'âge j'imagine que les belles bouteilles sont en plein plateau.
Olivier Collin- Messages : 2477
Date d'inscription : 03/06/2009
Re: Semaine du 14 septembre
Un des premiers vins qui m'avaient vraiment excités pour la Bourgogne est le Corton Pougets 1988 de Jadot, bu vers 1998. J'en ai goûté quelques bouteilles qui pendant un an ont été fabuleuses, puis il s'est asséché. Le millésime 1988 en général, si je ne me trompe, avait des points communs avec 1998.
Franz-E. Schürch- Messages : 506
Date d'inscription : 15/06/2009
Re: Semaine du 14 septembre
Paul Jaboulet Ainé, Les Jalets Crozes-Hermitage 2005
J'ai bu de nouveau ce vin hier, près d'un an c'est passé depuis que j'ai bu de ce vin. La robe est rubis moyennement opaque. Le nez est bien difficile a décrire, car une odeur chimique oserais-je dire, vient couvrir le fruit et les notes d'épices qui ont réussi à s'exprimer plus d'une heure plus tard. La bouche, ne semble pas offrir de côté désagréable comme rencontré la dernière fois (une astringence bizarre était présente peu de temps après l'ouverture de la bouteille, sans qu'elle ne soit défectueuse). Fruit rouge (cerise - framboise), poivre, un peu d'épice et un rien de bois, sur une finale ayant un belle acidité.
Pas mauvais, mais je n'en rachète pas. Je peux facilement mettre le prix de cette bouteille sur une Syrah du nouveau monde qui en donnera beaucoup plus !
J'ai justement bu ce ce vin en confrontation avec le De Martino Legado Syrah Reserva 2006 Choapa Valley du Chili et laissez moi dire que le Legado sort plus que gagnant de la confrontation !
Voici justement mes impressions sur le reste de cette bouteille:
De Martino Legado Syrah Reserva 2006, Choapa Valley, Chili
Le nez est encore assez expressif, sur le fruit rouge et les épices, toujours dominé par le poivre. En bouche, les arômes de cerises sont gourmandes, agréables. À peine de bois se fait sentir en finale, avec une touche de vanille.
Vin plus qu'agréable à ce stade, un vin de plaisir, mais dont j'oserais en coucher quelques-unes pour plus tard...
Patrick
J'ai bu de nouveau ce vin hier, près d'un an c'est passé depuis que j'ai bu de ce vin. La robe est rubis moyennement opaque. Le nez est bien difficile a décrire, car une odeur chimique oserais-je dire, vient couvrir le fruit et les notes d'épices qui ont réussi à s'exprimer plus d'une heure plus tard. La bouche, ne semble pas offrir de côté désagréable comme rencontré la dernière fois (une astringence bizarre était présente peu de temps après l'ouverture de la bouteille, sans qu'elle ne soit défectueuse). Fruit rouge (cerise - framboise), poivre, un peu d'épice et un rien de bois, sur une finale ayant un belle acidité.
Pas mauvais, mais je n'en rachète pas. Je peux facilement mettre le prix de cette bouteille sur une Syrah du nouveau monde qui en donnera beaucoup plus !
J'ai justement bu ce ce vin en confrontation avec le De Martino Legado Syrah Reserva 2006 Choapa Valley du Chili et laissez moi dire que le Legado sort plus que gagnant de la confrontation !
Voici justement mes impressions sur le reste de cette bouteille:
De Martino Legado Syrah Reserva 2006, Choapa Valley, Chili
Le nez est encore assez expressif, sur le fruit rouge et les épices, toujours dominé par le poivre. En bouche, les arômes de cerises sont gourmandes, agréables. À peine de bois se fait sentir en finale, avec une touche de vanille.
Vin plus qu'agréable à ce stade, un vin de plaisir, mais dont j'oserais en coucher quelques-unes pour plus tard...
Patrick
Re: Semaine du 14 septembre
Cloudy Bay Pinot Noir 2005 : Nez généreux, acidulé, un peu bonbon. Belle bouche fruitée, longueur, un peu bonbon aussi en bouche mais quand même, belle bouteille. Un peu cher (43 $)
Petite curiosité que ce Lirac 2005 de Montredon. Un peu fermé au début, le carafage lui fait du bien. Sympathique bouteille facile à boire. Alcool intégré, beau volume, sans casser la baraque, ça reste un bon petit vin de table au RQP correct.
Trevallon 1987. Nez un peu fatigué, de pansement, bretté selon certain, pâte de coing selon moi. Belle bouche avec encore beaucoup de fruits, de la garrigue, des épices, de la longueur. Vin un peu fatigué mais belle résistance pour un produit de 22 ans.
Mas la Plana 1989, à maturité, plein, gras, volumineux mais je ne suis pas fan. Je trouve ça un peu lourd, un peu porto en fait...
Freemark Abbey 2004, super petit californien encore jeune avec des notes de bois et d'élevage. Persuadé que ça va se fondre et donner un très joli vin dans 4/5 ans.
Pichon Comtesse 2002, dur, astringent, un peu surprenant et Barbaresco 2001, Marchesi de Barolo, puissant, tannique, relativement évolué mais encore présent. 2 vins qui appellent une bonne viande rouge.
Petite curiosité que ce Lirac 2005 de Montredon. Un peu fermé au début, le carafage lui fait du bien. Sympathique bouteille facile à boire. Alcool intégré, beau volume, sans casser la baraque, ça reste un bon petit vin de table au RQP correct.
Trevallon 1987. Nez un peu fatigué, de pansement, bretté selon certain, pâte de coing selon moi. Belle bouche avec encore beaucoup de fruits, de la garrigue, des épices, de la longueur. Vin un peu fatigué mais belle résistance pour un produit de 22 ans.
Mas la Plana 1989, à maturité, plein, gras, volumineux mais je ne suis pas fan. Je trouve ça un peu lourd, un peu porto en fait...
Freemark Abbey 2004, super petit californien encore jeune avec des notes de bois et d'élevage. Persuadé que ça va se fondre et donner un très joli vin dans 4/5 ans.
Pichon Comtesse 2002, dur, astringent, un peu surprenant et Barbaresco 2001, Marchesi de Barolo, puissant, tannique, relativement évolué mais encore présent. 2 vins qui appellent une bonne viande rouge.
Gael Giraud- Messages : 2023
Date d'inscription : 07/06/2009
Age : 104
Localisation : Mtl-Marseille
Re: Semaine du 14 septembre
J'ai goûté ce soir au Beaune les Cras du Château de Chorey 2005. J'avais acheté pas mal de 2005 de ce producteur et la même impression un peu négative me revient ce soir: suis-je seul à trouver que ses 2005 ressemblent beaucoup trop à des vins du Rhône sud?
Franz-E. Schürch- Messages : 506
Date d'inscription : 15/06/2009
Re: Semaine du 14 septembre
de mon côté, deux très beaux vins hier soir... mais encore une fois sans notes formelles:
clos jordanne pinot noir claystone terraces 2004: cerise, vanille, belle structure, acidité balancée. vraiment beau.
ojai syrah thompson vineyard 2004: fruits noirs, bleuets, riche et équilibré. très beau aussi.
clos jordanne pinot noir claystone terraces 2004: cerise, vanille, belle structure, acidité balancée. vraiment beau.
ojai syrah thompson vineyard 2004: fruits noirs, bleuets, riche et équilibré. très beau aussi.
Frederik Boivin- Messages : 1963
Date d'inscription : 02/06/2009
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Localisation : montréal
Re: Semaine du 14 septembre
Franz-E. Schürch a écrit:J'ai goûté ce soir au Beaune les Cras du Château de Chorey 2005. J'avais acheté pas mal de 2005 de ce producteur et la même impression un peu négative me revient ce soir: suis-je seul à trouver que ses 2005 ressemblent beaucoup trop à des vins du Rhône sud?
J'ai dégusté Tante Berthe et ce vin en 2005 à l'aveugle, les 2 fois j'avais "callé" Syrah ou Chateau Neuf... Je ne crois pas que ce soit une généralité du millésime 2005 en Bourgogne mais pour ce producteur, sans aucun doute de mon coté.
Frederick Blais- Messages : 2987
Date d'inscription : 06/06/2009
Re: Semaine du 14 septembre
Franz-E. Schürch a écrit:J'ai goûté ce soir au Beaune les Cras du Château de Chorey 2005. J'avais acheté pas mal de 2005 de ce producteur et la même impression un peu négative me revient ce soir: suis-je seul à trouver que ses 2005 ressemblent beaucoup trop à des vins du Rhône sud?
J'ai beaucoup apprécié ce vin, mais faut dire que je suis un amateur de Rhône! C'est sûr que ce n'est pas un exemple de délicatesse, mais à mon souvenir il n'a pas la richesse d'un vin du Rhône, peut-être est-ce le profil aromatique? J'ai consulté par curiosité la note de Burghound, et il semble le percevoir moins "big" que ce que j'avais dans mon verre:
"Chez Germain, ce vin est toujours le plus élégant et le plus fin des 3 Beaune 1er cru. Il a un fruit rouge aérien nuancé par une minéralité marquée, une petite note de clou de girofe et d'anis qui viennent parfaitement compléter des arômes précis, frais et de puissance moyenne rehaussée par une structure profonde ainsi qu'une minéralité apparente. Ce vin est fantastique. 93"
Ludwig Desjardins- Messages : 5774
Date d'inscription : 05/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 14 septembre
Me rappel avoir apporté un Theurons 2005 du Dom. de Chorey chez Patrick et il était aussi sur le Rhône si je me souviens bien.
Marc-Antoine Paquin- Messages : 146
Date d'inscription : 03/06/2009
Localisation : Montreal
Re: Semaine du 14 septembre
J'ai dégusté Beaune 1er cru et Beaune 1er cru Les Cras sur ce millésime, de chez Benoît Germain. Un côté épicé certes mais pas de structure rhodannienne dans ces vins. Les épices ne sont pas l'apanage exclusif des vins sudistes.....
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La dégustation à l'aveugle est une grande leçon d'humilité.
Michel Therrien- Messages : 10010
Date d'inscription : 01/06/2009
Age : 61
Localisation : Joliette
Re: Semaine du 14 septembre
Juste pour vous faire saliver un peu ...
Réjouissant souper entre amis hier soir:
Drappier Brut Nature Zéro Dosage pinot noir
Jacques Lassaigne Les Vignes de Montgueux blanc de blancs brut
Éric Bordelet Poiré Granit cidre pétillant
Buisson-Battault Gouttes d'Or meursault 1er cru 1999
William Fèvre Bougros Côte Bouguerots chablis grand cru 2006
Marcel Deiss Altenberg de Bergheim alsace grand cru 2000
Roumier chambolle-musigny 1995 (magnum)
Clos Rougeard Les Poyeux saumur-champigny 2002
Guigal La Turque côte-rôtie 1996
Cru Barréjats sauternes 2003
Réjouissant souper entre amis hier soir:
Drappier Brut Nature Zéro Dosage pinot noir
Jacques Lassaigne Les Vignes de Montgueux blanc de blancs brut
Éric Bordelet Poiré Granit cidre pétillant
Buisson-Battault Gouttes d'Or meursault 1er cru 1999
William Fèvre Bougros Côte Bouguerots chablis grand cru 2006
Marcel Deiss Altenberg de Bergheim alsace grand cru 2000
Roumier chambolle-musigny 1995 (magnum)
Clos Rougeard Les Poyeux saumur-champigny 2002
Guigal La Turque côte-rôtie 1996
Cru Barréjats sauternes 2003
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"Mes goûts sont simples, je me contente aisément de ce qu'il y a de meilleur" - Winston Churchill
Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 14 septembre
Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Juste pour vous faire saliver un peu ...
Réjouissant souper entre amis hier soir:
Drappier Brut Nature Zéro Dosage pinot noir
Jacques Lassaigne Les Vignes de Montgueux blanc de blancs brut
Éric Bordelet Poiré Granit cidre pétillant
Buisson-Battault Gouttes d'Or meursault 1er cru 1999
William Fèvre Bougros Côte Bouguerots chablis grand cru 2006
Marcel Deiss Altenberg de Bergheim alsace grand cru 2000
Roumier chambolle-musigny 1995 (magnum)
Clos Rougeard Les Poyeux saumur-champigny 2002
Guigal La Turque côte-rôtie 1996
Cru Barréjats sauternes 2003
Bien hâte de te lire sur Jacques Lassaigne et Clos Rougeard.
Pascal Bricault- Messages : 31
Date d'inscription : 15/07/2009
Re: Semaine du 14 septembre
Franz-E. Schürch a écrit:J'ai goûté ce soir au Beaune les Cras du Château de Chorey 2005. J'avais acheté pas mal de 2005 de ce producteur et la même impression un peu négative me revient ce soir: suis-je seul à trouver que ses 2005 ressemblent beaucoup trop à des vins du Rhône sud?
Bu une bouteille ce we: Beaucoup de matière, certes. Mais comme le laisse entendre Mike Therrien, pas un style rhodannien pour moi. Vrai cependant que le Theurons m'avait envoyé dans le Rhône...
Ah, les plaisirs de l'aveugle!
Invité- Invité
Re: Semaine du 14 septembre
Drappier Brut Nature Zéro Dosage pinot noir : Nez ample et mûr. Bouche crémeuse sur des notes de fruits miellés, de brioche fraîche. Belle tenue et fort agréable. Très bien.
Jacques Lassaigne Les Vignes de Montgueux blanc de blancs brut : Nez classique et précis sur le citron frais, le sablé breton et une pointe minérale/saline. Bouche droite, vigoureuse et acide. Bonne longueur minérale. Très bien.
Éric Bordelet Poiré Granit cidre pétillant : Nez sur la croustade aux poires, le miel et les fleurs blanches. Attaque crémeuse, jolie bouche finement fruitée avec une belle tenue. Peu de longueur, mais désaltérant de agréable. Bien.
Buisson-Battault Gouttes d'Or meursault 1er cru 1999 : Premier vin que j’ai acheté pour mettre en cave … malheureusement oxydé.
William Fèvre Bougros Côte Bouguerots chablis grand cru 2006 : Nez de crème fraîche, d’agrume, de poussière de roche avec une touche de miel fin. La bouche est ample, d’une belle richesse, avec une définition certaine. Très belle longueur, pure, malgré la richesse du corps. Je l’ai mieux goûté que le vendredi, percevant ce vin comme moins riche et plus détaillé. Le fait que nous ayons goûté les 2007 avant y est possiblement pour quelque chose. Excellent.
Marcel Deiss Altenberg de Bergheim alsace grand cru 2000 : Nez intriguant, mûr et frais à la fois, sur les fruits jaunes, l’abricot, des notes épicées de cannelle et de muscade, une pointe de miel chaud, de fruits exotiques et de gomme de pin complexifie l’ensemble. La bouche est large, dotée d’une très belle patine, avec un côté tactile, caressant. Si le vin montre une richesse assumée avec un équilibre demi-sec, voire de vendange tardive, des amers fins procurent de l’équilibre et témoignent d’une réelle profondeur structurelle en finale. Superbe.
Roumier chambolle-musigny 1995 (magnum) : Nez envoûtant, séduisant, sur des arômes très précis de fruits rouges frais, de rose fanée, d’épices douces, avec une fraîcheur minérale. La bouche est vaporeuse, fondue, mais avec beaucoup d’allant et un superbe volume, sans perdre en précision. La finale est suave, délicate, très parfumée. La tenue de ce village dans le temps, bien qu’il s’agisse d’un magnum, est absolument superbe et me montre encore une fois comme je suis sensible au charme des vins de ce producteur de tout premier plan. S’il n’affiche pas la densité ou la complexité d’un premier cru, j’ai tout de même été soufflé. Excellent.
Clos Rougeard Les Poyeux saumur-champigny 2002 : Nez profond et frais sur les fruits noirs sauvages, le terre brune, le cuir, de fines notes viandées et épicées. L’attaque est puissante, serrée, puis cède le pas à un fruit sauvage, mais suave, de bon volume, avec quelque chose d’aérien. La finale est très longue, ciselée, finement tannique, sur des notes épicées, de fruits frais et de viande. À l’aveugle, je pensais à un excellent premier cru de Gevrey-Chambertin! Superbe.
Guigal La Turque côte-rôtie 1996 : Nez très mûr sur la prune fraîche, le cassis, le chocolat noir à la menthe, le tabac, la viande grillée et une impression fumée. La bouche est grasse, imposante très épicée. La finale est très, très longue, encore massive, mais dont le caractère gras du fruit persiste longuement. On y détecte une pointe de chaleur cependant. Je croyais à un cabernet américain de belle facture … comme quoi, je ne l’avais pas du tout hier! C’est une première pour moi avec ce cru. Il m’a par contre semblé moins fin et intégré que La Landonne du même producteur et du même millésime (réputé pour une acidité élevée que je ne retrouve pas du tout ici). Excellent.
Cru Barréjats sauternes 2003 : Nez intense et puissant, mais très précis, sur l’ananas confit, l’abricot sec, les pêches rôties, le miel chaud, le chocolat blanc, le pain d’épices et des nuances grillées/médicinales que j’associe au botrytis. La bouche est riche, mais demeure élégante, avec une liqueur dense, mais pourtant complexe. Alors que mes dernières expériences avec les vins de cette région sur ce millésime me laissait en point d’interrogation quant à leur tenue, leur complexité et leur profil davantage passerillé que botrytisé, ce vin s’est montrant tout simplement époustouflant. Superbe.
Jacques Lassaigne Les Vignes de Montgueux blanc de blancs brut : Nez classique et précis sur le citron frais, le sablé breton et une pointe minérale/saline. Bouche droite, vigoureuse et acide. Bonne longueur minérale. Très bien.
Éric Bordelet Poiré Granit cidre pétillant : Nez sur la croustade aux poires, le miel et les fleurs blanches. Attaque crémeuse, jolie bouche finement fruitée avec une belle tenue. Peu de longueur, mais désaltérant de agréable. Bien.
Buisson-Battault Gouttes d'Or meursault 1er cru 1999 : Premier vin que j’ai acheté pour mettre en cave … malheureusement oxydé.
William Fèvre Bougros Côte Bouguerots chablis grand cru 2006 : Nez de crème fraîche, d’agrume, de poussière de roche avec une touche de miel fin. La bouche est ample, d’une belle richesse, avec une définition certaine. Très belle longueur, pure, malgré la richesse du corps. Je l’ai mieux goûté que le vendredi, percevant ce vin comme moins riche et plus détaillé. Le fait que nous ayons goûté les 2007 avant y est possiblement pour quelque chose. Excellent.
Marcel Deiss Altenberg de Bergheim alsace grand cru 2000 : Nez intriguant, mûr et frais à la fois, sur les fruits jaunes, l’abricot, des notes épicées de cannelle et de muscade, une pointe de miel chaud, de fruits exotiques et de gomme de pin complexifie l’ensemble. La bouche est large, dotée d’une très belle patine, avec un côté tactile, caressant. Si le vin montre une richesse assumée avec un équilibre demi-sec, voire de vendange tardive, des amers fins procurent de l’équilibre et témoignent d’une réelle profondeur structurelle en finale. Superbe.
Roumier chambolle-musigny 1995 (magnum) : Nez envoûtant, séduisant, sur des arômes très précis de fruits rouges frais, de rose fanée, d’épices douces, avec une fraîcheur minérale. La bouche est vaporeuse, fondue, mais avec beaucoup d’allant et un superbe volume, sans perdre en précision. La finale est suave, délicate, très parfumée. La tenue de ce village dans le temps, bien qu’il s’agisse d’un magnum, est absolument superbe et me montre encore une fois comme je suis sensible au charme des vins de ce producteur de tout premier plan. S’il n’affiche pas la densité ou la complexité d’un premier cru, j’ai tout de même été soufflé. Excellent.
Clos Rougeard Les Poyeux saumur-champigny 2002 : Nez profond et frais sur les fruits noirs sauvages, le terre brune, le cuir, de fines notes viandées et épicées. L’attaque est puissante, serrée, puis cède le pas à un fruit sauvage, mais suave, de bon volume, avec quelque chose d’aérien. La finale est très longue, ciselée, finement tannique, sur des notes épicées, de fruits frais et de viande. À l’aveugle, je pensais à un excellent premier cru de Gevrey-Chambertin! Superbe.
Guigal La Turque côte-rôtie 1996 : Nez très mûr sur la prune fraîche, le cassis, le chocolat noir à la menthe, le tabac, la viande grillée et une impression fumée. La bouche est grasse, imposante très épicée. La finale est très, très longue, encore massive, mais dont le caractère gras du fruit persiste longuement. On y détecte une pointe de chaleur cependant. Je croyais à un cabernet américain de belle facture … comme quoi, je ne l’avais pas du tout hier! C’est une première pour moi avec ce cru. Il m’a par contre semblé moins fin et intégré que La Landonne du même producteur et du même millésime (réputé pour une acidité élevée que je ne retrouve pas du tout ici). Excellent.
Cru Barréjats sauternes 2003 : Nez intense et puissant, mais très précis, sur l’ananas confit, l’abricot sec, les pêches rôties, le miel chaud, le chocolat blanc, le pain d’épices et des nuances grillées/médicinales que j’associe au botrytis. La bouche est riche, mais demeure élégante, avec une liqueur dense, mais pourtant complexe. Alors que mes dernières expériences avec les vins de cette région sur ce millésime me laissait en point d’interrogation quant à leur tenue, leur complexité et leur profil davantage passerillé que botrytisé, ce vin s’est montrant tout simplement époustouflant. Superbe.
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"Mes goûts sont simples, je me contente aisément de ce qu'il y a de meilleur" - Winston Churchill
Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
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Localisation : Montréal
Re: Semaine du 14 septembre
Vincent Messier-Lemoyne a écrit:
Clos Rougeard Les Poyeux saumur-champigny 2002 : Nez profond et frais sur les fruits noirs sauvages, le terre brune, le cuir, de fines notes viandées et épicées. L’attaque est puissante, serrée, puis cède le pas à un fruit sauvage, mais suave, de bon volume, avec quelque chose d’aérien. La finale est très longue, ciselée, finement tannique, sur des notes épicées, de fruits frais et de viande. À l’aveugle, je pensais à un excellent premier cru de Gevrey-Chambertin! Superbe.
Le vin a été passé en carafe pour 6 heures.
Une texture bourguignonne pour ce vin que j'avais dégusté il y a moins d'une semaine.....l'idée de piéger les amis me plaisait beaucoup! J'ai dit à ma blonde: ils vont tous dire Bourgogne......
J'aimerais vraiment avoir accès à ces vins, année après année.
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WineBoy
La dégustation à l'aveugle est une grande leçon d'humilité.
Michel Therrien- Messages : 10010
Date d'inscription : 01/06/2009
Age : 61
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Re: Semaine du 14 septembre
Ça serait en effet exceptionnel que les 2005 reviennent à la SAQ ... un peu comme les 2002. Je ne ferai pas la même erreur que la dernière fois cependant, j'en achèterai davantage!
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Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
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Localisation : Montréal
Re: Semaine du 14 septembre
Merci Vincent pour le CR des vins dégustés hier soir. L'ensemble rejoint très bien mes impressions. Le Chambolle m'a renversé pour la qualité exceptionnelle d'un vin d'appellation communale de 14 ans. La Turque 1996 m'a mystifié. Michel Dunberry m'avait dit qu'il apporterait Romanée Saint-Vivant 1995 de Drouhin et je n'y voyais vraiment pas de pinot! La fumée et les olives m'orientaient vers de la syrah mais je tentais de trouver du pinot....bien fait de me la fermer....ça arrive pas souvent dans mon cas!
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Michel Therrien- Messages : 10010
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Re: Semaine du 14 septembre
J'aimerais vraiment avoir accès à ces vins, année après année.
m. therrien
moi aussi
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Ludwig Lemieux- Messages : 17
Date d'inscription : 12/06/2009
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