Semaine du 1er janvier 2012
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Pierre Beauregard
Julien Martel
Vincent Messier-Lemoyne
Michel Therrien
Yves Martineau
Charles Tarzi
Jean-Guy Mallette
Patrick Ayotte
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Re: Semaine du 1er janvier 2012
Hier soir :
Agrapart Terroir blanc de blancs extra brut champagne : Deuxième rencontre avec ce Champagne en peu de temps. Nez fidèle à mon souvenir, sur des notes de fruits à chair blanche, de mie de pain, de biscuit sablé, avec une pointe de brioche au miel. L’attaque est plutôt ample, bien crémeuse, mais cède rapidement le pas à une acidité plus mordante qu’à mon souvenir. Bonne longueur. Un bon apéro. Bouche qui prend du volume à l’aération. Bien, voire plus.
Henri Germain Chevalières meursault 2005 : Joli nez de fruits blancs mûrs, avec des notes de miel et une insistante pointe fumée. Bouche intense, précise, avec beaucoup de minéralité. Finale crayeuse/fumée qu’on associe davantage à Chablis qu’à Meursault. Vin d’une puissance certaine qui semble maintenant tout à fait approchable. Bien, voire plus.
Guigal Brune et Blonde côte-rôtie 2007 : Nez de fruits mûrs, d’encens, de viande de fumée et de poivre blanc. La bouche est bien en chair, dotée d’une belle fraîcheur et d’une réelle gourmandise. L’ensemble est jeune, mais se livre plutôt bien, avec un caractère charnu qui me surprend un peu compte tenu du millésime. Finale structurée, mais enrobée, bien fraîche et plutôt parfumée. Très bien, voir plus.
Bastor-Lamontagne sauternes 2001 : Nez intense de fruits exotiques, d’agrumes confits, avec des relents fumés/médicinaux. Bouche ample et riche, avec un bel éclat apporté par une relative fraîcheur. On demeure toutefois dans une opulence encore bien juvénile. Longue finale grasse, mais non lourde. Pas le plus fin ni complexe, mais équilibré et plutôt long. À 10 ans d’âge, il donne l’impression de pouvoir en affronter encore au moins autant sans problème. Très bien.
Agrapart Terroir blanc de blancs extra brut champagne : Deuxième rencontre avec ce Champagne en peu de temps. Nez fidèle à mon souvenir, sur des notes de fruits à chair blanche, de mie de pain, de biscuit sablé, avec une pointe de brioche au miel. L’attaque est plutôt ample, bien crémeuse, mais cède rapidement le pas à une acidité plus mordante qu’à mon souvenir. Bonne longueur. Un bon apéro. Bouche qui prend du volume à l’aération. Bien, voire plus.
Henri Germain Chevalières meursault 2005 : Joli nez de fruits blancs mûrs, avec des notes de miel et une insistante pointe fumée. Bouche intense, précise, avec beaucoup de minéralité. Finale crayeuse/fumée qu’on associe davantage à Chablis qu’à Meursault. Vin d’une puissance certaine qui semble maintenant tout à fait approchable. Bien, voire plus.
Guigal Brune et Blonde côte-rôtie 2007 : Nez de fruits mûrs, d’encens, de viande de fumée et de poivre blanc. La bouche est bien en chair, dotée d’une belle fraîcheur et d’une réelle gourmandise. L’ensemble est jeune, mais se livre plutôt bien, avec un caractère charnu qui me surprend un peu compte tenu du millésime. Finale structurée, mais enrobée, bien fraîche et plutôt parfumée. Très bien, voir plus.
Bastor-Lamontagne sauternes 2001 : Nez intense de fruits exotiques, d’agrumes confits, avec des relents fumés/médicinaux. Bouche ample et riche, avec un bel éclat apporté par une relative fraîcheur. On demeure toutefois dans une opulence encore bien juvénile. Longue finale grasse, mais non lourde. Pas le plus fin ni complexe, mais équilibré et plutôt long. À 10 ans d’âge, il donne l’impression de pouvoir en affronter encore au moins autant sans problème. Très bien.
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"Mes goûts sont simples, je me contente aisément de ce qu'il y a de meilleur" - Winston Churchill
Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 1er janvier 2012
Château Talbot Saint-Julien 1986
Ce cru de la maison Cordier a un niveau qualitatif correct depuis des décennies, mais le 1982 et - surtout - le 1986 sont d'une qualité remarquable. C'est la troisième fois que je déguste ce vin au cours des dernières années et à chaque fois je suis étonné à quel point son évolution en bouteille est lente. A 25 ans d'âge il apparaît encore fermement installé sur son plateau de maturité à tous les niveaux et devrait s'y maintenir encore 10 ans ou plus sans problème, bien que je ne voie pas de raison essentielle de le garder plus longtemps.
D'une couleur rubis brillante avec une teinte pourpre au centre, la robe est superbe et seul le bord du disque indique un millésime à point, par ses reflets légèrement tuilés. Le nez est glorieux de par son intensité - qui perdure tout au long des deux heures de dégustation - sa typicité de cabernets juste assez murs ainsi que son développement amenant sans cesse plus de fruit frais sans pour autant que le vin perde ses belles notes d'évolution de Havane, de sapinage et de cannelle. Au palais c'est l'élégance marquant plusieurs crus de Saint-Julien qui séduit initialement, avec des tanins patinés par les décennies sans pour autant entamer la fraîcheur, la verve et la sensation délicatement fruitée d'un grand Bordeaux à point. Le milieu de bouche est encore d'une belle densité et les parfums s'accumulent par vagues successives en rétro-olfaction. La finale n'est pas imposante et à ce titre d'autres vins de 1986 sont à un stade moins évolué, mais encore là on est séduit par la précision, l'intensité sans charge tannique apparente et l'absence de notes usuelles de champignons, feuilles mortes, etc dans des crus de cet âge.
Le vin accompagne à merveille des tendrons de veau braisés servis avec de l'orzo dans son bouillon légèrement parfumé au romarin.
Ce cru de la maison Cordier a un niveau qualitatif correct depuis des décennies, mais le 1982 et - surtout - le 1986 sont d'une qualité remarquable. C'est la troisième fois que je déguste ce vin au cours des dernières années et à chaque fois je suis étonné à quel point son évolution en bouteille est lente. A 25 ans d'âge il apparaît encore fermement installé sur son plateau de maturité à tous les niveaux et devrait s'y maintenir encore 10 ans ou plus sans problème, bien que je ne voie pas de raison essentielle de le garder plus longtemps.
D'une couleur rubis brillante avec une teinte pourpre au centre, la robe est superbe et seul le bord du disque indique un millésime à point, par ses reflets légèrement tuilés. Le nez est glorieux de par son intensité - qui perdure tout au long des deux heures de dégustation - sa typicité de cabernets juste assez murs ainsi que son développement amenant sans cesse plus de fruit frais sans pour autant que le vin perde ses belles notes d'évolution de Havane, de sapinage et de cannelle. Au palais c'est l'élégance marquant plusieurs crus de Saint-Julien qui séduit initialement, avec des tanins patinés par les décennies sans pour autant entamer la fraîcheur, la verve et la sensation délicatement fruitée d'un grand Bordeaux à point. Le milieu de bouche est encore d'une belle densité et les parfums s'accumulent par vagues successives en rétro-olfaction. La finale n'est pas imposante et à ce titre d'autres vins de 1986 sont à un stade moins évolué, mais encore là on est séduit par la précision, l'intensité sans charge tannique apparente et l'absence de notes usuelles de champignons, feuilles mortes, etc dans des crus de cet âge.
Le vin accompagne à merveille des tendrons de veau braisés servis avec de l'orzo dans son bouillon légèrement parfumé au romarin.
Dernière édition par Olivier Collin le Sam 7 Jan 2012 - 13:12, édité 1 fois (Raison : orthographe)
Olivier Collin- Messages : 2477
Date d'inscription : 03/06/2009
Re: Semaine du 1er janvier 2012
Tu trouves vraiment, Olivier, que le Tabac dans les Bordeaux évolués, c'est mieux que les champignons et les feuilles mortes?
Franz-E. Schürch- Messages : 506
Date d'inscription : 15/06/2009
Re: Semaine du 1er janvier 2012
Château de Saint Cosme Gigondas 2009 , Code SAQ : 11194082
Vin non carafé (un erreur...). Vin foncé mais pas opaque. Nez sudiste avec fruits rouges et noirs, épices et fines herbes et une toute petite pointe d'alcool. En bouche, ca arrache ! Côté brut et épicé très intense (poivre), pointe d'alcool et seulement en finale le fruit ressort un peu. 4 heures après l'ouverture, le vin devient plus approchable, mais pas assez à mon goût. N'a pas le côté gourmand des autres 2009 bus. Bien.
Cépages: 60% Grenache, 20% Syrah, 18% Mourvèdre, 2% Cinsault
Élevage: 70% en pièces de 1 à 4 ans, 30% en cuve
Alcool: 14,5%
Patrick
Vin non carafé (un erreur...). Vin foncé mais pas opaque. Nez sudiste avec fruits rouges et noirs, épices et fines herbes et une toute petite pointe d'alcool. En bouche, ca arrache ! Côté brut et épicé très intense (poivre), pointe d'alcool et seulement en finale le fruit ressort un peu. 4 heures après l'ouverture, le vin devient plus approchable, mais pas assez à mon goût. N'a pas le côté gourmand des autres 2009 bus. Bien.
Cépages: 60% Grenache, 20% Syrah, 18% Mourvèdre, 2% Cinsault
Élevage: 70% en pièces de 1 à 4 ans, 30% en cuve
Alcool: 14,5%
Patrick
Re: Semaine du 1er janvier 2012
Merci pour ce très beau CR Olivier.
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Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 1er janvier 2012
Franz-E. Schürch a écrit:Tu trouves vraiment, Olivier, que le Tabac dans les Bordeaux évolués, c'est mieux que les champignons et les feuilles mortes?
Ca dépend du tabac et ça dépend des champignons... Quand je parle de champignons dans le contexte ci-dessus, je ne fais pas référence, bien sûr, à des notes truffées de grands Pomerol, mais plutôt à une odeur plus banale dans le vin, de type bouillon (champignon mais aussi souvent viande, légumes). De la même façon il y a des notes de tabac de mauvaise qualité (genre vieux cigare ou genre mégot de cigarette) mais si c'est pourvu d'une certaine fraîcheur et précision comme dans un Havane, ça me plaît bien effectivement.
Par ailleurs, le vin de Bordeaux finit sa vie sur les feuilles mortes, si bien que j'associe ces notes à une expérience moindre que si un vin offre d'autres arômes d'évolution.
Olivier Collin- Messages : 2477
Date d'inscription : 03/06/2009
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