Semaine du 23 octobre 2022

Alter Ego Margaux 2005
Le 2e vin de Château Palmer m'aura déçu.
Nez de boite à cigare, discret. En bouche, le vin est dur, les tanins ne sont pas résolus. Le style est très austère, sur les fruits noirs, le tabac. J’aurais certainement du le carafer plus longtemps, car deux heures n’ont pas suffi. Mais pour tout dire, il me semble manquer de fruit pour cette structure. Déception. 86 pts

Un peu coquasse venant de celui qui n'achète jamais de second vin de Bordeaux

Et c'est toujours le cas. Un cadeau pour mon anniversaire jadis, qui ne m'aura pas fait changer d'avis.

Le problème des seconds vins est le prix qu'ils demandent, alors que les premiers vins d'excellents châteaux sont moins chers. Le pire investissement dans le vin à mon avis

Yves Martineau a écrit:Et c'est toujours le cas. Un cadeau pour mon anniversaire jadis, qui ne m'aura pas fait changer d'avis.

Le problème des seconds vins est le prix qu'ils demandent, alors que les premiers vins d'excellents châteaux sont moins chers. Le pire investissement dans le vin à mon avis  

Je partage à 100% cette opinion. Aucun seconds vins de mon côté non plus

Je suis dans ma semaine des petits fruités, digestes avec une forte acidité. Hier, un 100% Brachetto le Sottimano Vino Rosso Maté 2021 Est-ce un cépage qui gagne à être connu? Non, pas vraiment. J’ai cru comprendre qu’il est surtout utilisé pour des vins effervescents. Rouge très claire, aux arômes de cerises acidulées. La bouche est souple offrant une bonne acidité qui est proportionnelle à l’amertume. Dans la catégorie des vins ordinaires.

Depuis un certain temps, je fais une overdose de vins blancs sous la barre des 30 $ qui ont tous le même profil de citrons verts acides. Les rouges ne font pas exception avec leurs cerises acidulées. Dans les deux cas, il n’y a pas beaucoup de relief et de complexité. Ils sont tous interchangeables peu importe le cépage….Est-ce cela le future? Car avec l’augmentation du coût de production, je ne vois pas comment la qualité pourra tirer vers le haut…

Domaine Leflaive Puligny-Montrachet 1er Cru Les Pucelles 2016: Étant puceau de cette dite Pucelle, grand temps pour moi d'y perdre ma virginité. Blague à part, cette première expérience avec cette cuvée fut pour le moins assez jouissive. Ouverture 1 heure à l'avance. Assez serré à l'ouverture mais il se présentera de façon fabuleuse au moment de le boire. Robe pale et brillante. Un nez tout en subtilité sur les fruits jaunes, la pierre chaude et de très discrètes notes boisées. Une bouche de dentelle, fine et élégante.  L'aspect aérien du vin impressionne. Une superbe finale légèrement 'agrumée' et épicée avec une très fine pointe vanillée. Ah! Si c'était possible, j'en boirais à tous les jours. 94 pts.

Hier, une porte d’entrée, celle du Domaine Truchetet, le Domaine Truchetet Bourgogne Les Clusers 2020. Rouge cerise noire. Au nez, j’avais l’impression d’un vin non fermenté avec des arômes de jus de raisins Welch. C’était très fruits noirs frais avec une mini pointe d’élevage. Et ce concentré de fruits bascule en bouche dans une texture plutôt soyeuse et ultra saline où le pinot n’arrive pas à s’exprimer. Il n’y a pas encore d’osmose entre les deux,  prisonniers de tanins serrés. Un « adulescent » en quête d’identité qui a du potentiel. C’est jeune, très jeune et il ne fait pas dans la dentelle pour l’instant. J’espère que son Chaillots sera plus accessible. À suivre…

Camp Gros Martinenga 2015, Barbaresco, Cisa Asinari marchesi dei Gresy, 185$.

En carafe 1 heure. Superbe rubis automnal et brillant, peu soutenu et clair comme l'eau. Bouquet élégant sur des petits fruits rouges bien épicés, empreint tout de même d'une petite rudesse que je qualifierais de noble !, du genre végétal-branche-poussière. Bouquet chic, complexe, envoûtant, intrigant.

Première impression d'irréalité incarnée, c'est paradoxal je sais, comme dans la légèreté d'un nuage peut se trouver une trâlée d'eau à déverser ! L'entrée est franche sur une texture à la fois soyeuse et fine, puis le fruit est nettement rouge et frais, fin et naturel, le tout supporté par une vivacité printanière. La finale est longue, pleine et éthérée à la fois, d'un chic certain légèrement miné par la fougue issue de la jeunesse du vin et une astringence qui ne rebute pas trop mais qui fait espérer que le jus deviendra nectar des Dieux dans quelques années. Un vin de contrastes éclairés, savoureux mais qui fait rêver à l'avenir.

Lendemain: élégance du bouquet faisant une plus belle part au fruité rouge frais, ça pinote presque...En bouche c'est irréel, éthéré, spirituel, c'est une valse divinement orchestrée, d'une sublime tendresse mais dont la finale avertit clairement que ce n'est pas non plus le genre à se laisser abuser, c'est aussi un vin qui s'affirme.

Inspiré mon Alain, belle prose!

Alain Roy a écrit:Camp Gros Martinenga 2015, Barbaresco, Cisa Asinari marchesi dei Gresy, 185$.

En carafe 1 heure. Superbe rubis automnal et brillant, peu soutenu et clair comme l'eau. Bouquet élégant sur des petits fruits rouges bien épicés, empreint tout de même d'une petite rudesse que je qualifierais de noble !, du genre végétal-branche-poussière. Bouquet chic, complexe, envoûtant, intrigant.

Première impression d'irréalité incarnée, c'est paradoxal je sais, comme dans la légèreté d'un nuage peut se trouver une trâlée d'eau à déverser ! L'entrée est franche sur une texture  à la fois soyeuse et fine, puis le fruit est nettement rouge et frais, fin et naturel, le tout supporté par une vivacité printanière. La finale est longue, pleine et éthérée à la fois, d'un chic certain légèrement miné par la fougue issue de la jeunesse du vin et une astringence qui ne rebute pas trop mais qui fait espérer que le jus deviendra nectar des Dieux dans quelques années. Un vin de contrastes éclairés, savoureux mais qui fait rêver à l'avenir.

Lendemain: élégance du bouquet faisant une plus belle part au fruité rouge frais, ça pinote presque...En bouche c'est irréel, éthéré, spirituel, c'est une valse divinement orchestrée, d'une sublime tendresse mais dont la finale avertit clairement que ce n'est pas non plus le genre à se laisser abuser, c'est aussi un vin qui s'affirme.

Peut-être un vestige de son passage en barrique Slavonie?

Château Le Tertre-Roteboeuf 1990: C'est le temps des Bordeaux! Ouverte 1:30 heures à l'avance et carafée au moment du service pour éliminer les dépôts. Robe évoluée de couleur grenat au pourtour brique. Très cassis au nez, du cèdre et des notes fumées. Bouche étonnamment puissante, sur les épices. Finale un peu chaleureuse mais fort longue. Une bouteille en grande forme malgré son âge. 93 pts.

Loimer Extra Brut Reserve, embouteillé en 2018, dégorgé septembre 2020

Parfois, l'obligation par la SAQ d'avoir des étiquettes bilingues c'est très utile! Je me passe de la traduction Google pour essayer de savoir l'appellation ou autre...

Un très beau vin mousseau, une première pour moi, provenant de l'Autriche. Le nez est citronné, pointe de conifère, fleures blanches, poire, levure et de brioche. Bien complexe et ouvert. En bouche, l'ensemble est bien équilibré, la bulle est très fine et de grande qualité, ce qui est vraiment surprenant alors que peu de gens hors Champagne y arrivent. Finale un peu courte, mais élégante et la finesse des arômes nous charme.  16.5/20+ Payé 16 euros, un super rapport qualité prix!

Frederick Blais a écrit:Loimer Extra Brut Reserve, embouteillé en 2018, dégorgé septembre 2020

Parfois, l'obligation par la SAQ d'avoir des étiquettes bilingues c'est très utile! Je me passe de la traduction Google pour essayer de savoir l'appellation ou autre...

Un très beau vin mousseau, une première pour moi, provenant de l'Autriche. Le nez est citronné, pointe de conifère, fleures blanches, poire, levure et de brioche. Bien complexe et ouvert. En bouche, l'ensemble est bien équilibré, la bulle est très fine et de grande qualité, ce qui est vraiment surprenant alors que peu de gens hors Champagne y arrivent. Finale un peu courte, mais élégante et la finesse des arômes nous charme.  16.5/20+ Payé 16 euros, un super rapport qualité prix!

J’aime bien leurs vins tranquilles. Ce n’est peut-être pas un hasard, est-ce que le mousseux arrivera bientôt à la SAQ?

Michelle Champagne a écrit:

Alain Roy a écrit:Camp Gros Martinenga 2015, Barbaresco, Cisa Asinari marchesi dei Gresy, 185$.

En carafe 1 heure. Superbe rubis automnal et brillant, peu soutenu et clair comme l'eau. Bouquet élégant sur des petits fruits rouges bien épicés, empreint tout de même d'une petite rudesse que je qualifierais de noble !, du genre végétal-branche-poussière. Bouquet chic, complexe, envoûtant, intrigant.

Première impression d'irréalité incarnée, c'est paradoxal je sais, comme dans la légèreté d'un nuage peut se trouver une trâlée d'eau à déverser ! L'entrée est franche sur une texture  à la fois soyeuse et fine, puis le fruit est nettement rouge et frais, fin et naturel, le tout supporté par une vivacité printanière. La finale est longue, pleine et éthérée à la fois, d'un chic certain légèrement miné par la fougue issue de la jeunesse du vin et une astringence qui ne rebute pas trop mais qui fait espérer que le jus deviendra nectar des Dieux dans quelques années. Un vin de contrastes éclairés, savoureux mais qui fait rêver à l'avenir.

Lendemain: élégance du bouquet faisant une plus belle part au fruité rouge frais, ça pinote presque...En bouche c'est irréel, éthéré, spirituel, c'est une valse divinement orchestrée, d'une sublime tendresse mais dont la finale avertit clairement que ce n'est pas non plus le genre à se laisser abuser, c'est aussi un vin qui s'affirme.

Peut-être un vestige de son passage en barrique Slavonie?

Tu es mieux informée que moi Michelle !

Je ne pourrais te dire Michelle mais c'est une belle bouteille. Je bois pas mal de leur Gruner Loiserberg, j'adore!

Michelle Champagne a écrit:

Frederick Blais a écrit:Loimer Extra Brut Reserve, embouteillé en 2018, dégorgé septembre 2020

Parfois, l'obligation par la SAQ d'avoir des étiquettes bilingues c'est très utile! Je me passe de la traduction Google pour essayer de savoir l'appellation ou autre...

Un très beau vin mousseau, une première pour moi, provenant de l'Autriche. Le nez est citronné, pointe de conifère, fleures blanches, poire, levure et de brioche. Bien complexe et ouvert. En bouche, l'ensemble est bien équilibré, la bulle est très fine et de grande qualité, ce qui est vraiment surprenant alors que peu de gens hors Champagne y arrivent. Finale un peu courte, mais élégante et la finesse des arômes nous charme.  16.5/20+ Payé 16 euros, un super rapport qualité prix!

J’aime bien leurs vins tranquilles. Ce n’est peut-être pas un hasard, est-ce que le mousseux arrivera bientôt à la SAQ?