Semaine du 14 mars 2021

George Descombes Brouilly 2016
Couleur rouge cerise tirant sur le rose et légèrement brouillon. Superbe aromatique sur les fruits rouges (canneberge, cerise, pomme grenade), la fleur et les épices. Gouleyant a souhait avec un fruit parfait pour donner du plaisir, sans grande complexité, mais hautement efficace pour étancher la soif. Acidité juste et salivante, finale épicée. Beaucoup de plaisir avec cette bouteille, même si ce n'est pas du grand vin. Très bien+ (90)

Blanc de Noirs 2015,Kompassus , Bairrada Il y a longtemps que je n'ai pas salivé sur un vin pétillant du Portugal. Un heureux mélange de Baga, Touriga Nacional et Pinot Noir. Légère couleur cuivré, un super bouquet floral et fruité, la bouche est bien mordante avec l'acidité et le fruit typique pour la région, belle longueur fruité et florale, sur des notes de fleurs de sureaux, belle surprise! 17.5/20

Sancerre VV 2010, Gérard et Pierre Morin

Une bouteille oubliée en cave, la dernière d'une caisse achetée en 2013 avec un RQP incroyable à l'époque pour 25$!

Le nez semble moins intense qu'en jeunesse, mais on y trouve encore du citron et un côté herbacé. La bouche est encore très fraîche avec une belle trame saline et un gras qui semble plus présent qu'en jeunesse. Une finale salivante.

Belle surprise avec cette bouteille qui démontre un équilibre impressionnant!

Je débute une courte série que je vais nommer "Michelle" ! Ça débute avec ceci:

Domaine Dureuil Janthial Bourgogne Aligoté 2018 27,50$

Pnp. Robe or pâle peu soutenue, brillante et absolument limpide. Bouquet sérieux et dense je dirais, difficile à saisir. Pour moi, un brin fumé, sur la paille, la cire, le fuel, avec un fruit en retrait, ou que j'ai du mal à identifier, en tout cas je suis très loin de l'exotique.

Même impression de sérieux en bouche mais avec un côté festif qui se laisse désirer. L'attaque est franche, appuyée par une texture aérienne, fine, en dentelles. Le fruité m'est plus facile à définir et je suis définitivement sur de beaux agrumes. Finale savoureuse qui me squatte le palais de son harmonie, la belle tension, le fruité doux et amer près du citron, une pointe de salinité et de nobles amers étant tous en équilibre et se supportant les uns les autres. Du sérieux qui fait dans la finesse et la fraîcheur. En donne vachement pour le prix.

Lendemain: même robe. bouquet riche, dense, cérébral et frais, tel hier quoi. la bouche, un brin plus sucré c'est tout. bref y'a pas vraiment bougé, toujours surprenamment fin, dense et frais à la fois. je rachète pour coucher.

Jérôme Berlinguette a écrit:Sancerre VV 2010, Gérard et Pierre Morin

Une bouteille oubliée en cave, la dernière d'une caisse achetée en 2013 avec un RQP incroyable à l'époque pour 25$!

Le nez semble moins intense qu'en jeunesse, mais on y trouve encore du citron et un côté herbacé. La bouche est encore très fraîche avec une belle trame saline et un gras qui semble plus présent qu'en jeunesse. Une finale salivante.

Belle surprise avec cette bouteille qui démontre un équilibre impressionnant!

J'en ai bu une caisse de 12 en 2013, mon rapport qualité-prix de l'année alors et un des meilleurs de ma "carrière" de buveur!

Yves Martineau a écrit:

Jérôme Berlinguette a écrit:Sancerre VV 2010, Gérard et Pierre Morin

Une bouteille oubliée en cave, la dernière d'une caisse achetée en 2013 avec un RQP incroyable à l'époque pour 25$!

Le nez semble moins intense qu'en jeunesse, mais on y trouve encore du citron et un côté herbacé. La bouche est encore très fraîche avec une belle trame saline et un gras qui semble plus présent qu'en jeunesse. Une finale salivante.

Belle surprise avec cette bouteille qui démontre un équilibre impressionnant!

J'en ai bu une caisse de 12 en 2013, mon rapport qualité-prix de l'année alors et un des meilleurs de ma "carrière" de buveur!

Idem! Mais j'avais partagé la caisse ;-)

Alain Roy a écrit:Je débute une courte série que je vais nommer "Michelle" ! Ça débute avec ceci:

Domaine Dureuil Janthial Bourgogne Aligoté 2018 27,50$

Pnp. Robe or pâle peu soutenue, brillante et absolument limpide. Bouquet sérieux et dense je dirais, difficile à saisir. Pour moi, un brin fumé, sur la paille, la cire, le fuel, avec un fruit en retrait, ou que j'ai du mal à identifier, en tout cas je suis très loin de l'exotique.

Même impression de sérieux en bouche mais avec un côté festif qui se laisse désirer. L'attaque est franche, appuyée par une texture aérienne, fine, en dentelles. Le fruité m'est plus facile à définir et je suis définitivement sur de beaux agrumes. Finale savoureuse qui me squatte le palais de son harmonie, la belle tension, le fruité doux et amer près du citron, une pointe de salinité et de nobles amers étant tous en équilibre et se supportant les uns les autres. Du sérieux qui fait dans la finesse et la fraîcheur. En donne vachement pour le prix.

Lendemain: même robe. bouquet riche, dense, cérébral et frais, tel hier quoi. la bouche, un brin plus sucré c'est tout. bref y'a pas vraiment bougé, toujours surprenamment fin, dense et frais à la fois. je rachète pour coucher.

J'ai beaucoup aimé aussi. Ai acheté le Rully blanc, hier. J'en parle demain dans le Journal.

Patrick Désy a écrit:

Alain Roy a écrit:Je débute une courte série que je vais nommer "Michelle" ! Ça débute avec ceci:

Domaine Dureuil Janthial Bourgogne Aligoté 2018 27,50$

Pnp. Robe or pâle peu soutenue, brillante et absolument limpide. Bouquet sérieux et dense je dirais, difficile à saisir. Pour moi, un brin fumé, sur la paille, la cire, le fuel, avec un fruit en retrait, ou que j'ai du mal à identifier, en tout cas je suis très loin de l'exotique.

Même impression de sérieux en bouche mais avec un côté festif qui se laisse désirer. L'attaque est franche, appuyée par une texture aérienne, fine, en dentelles. Le fruité m'est plus facile à définir et je suis définitivement sur de beaux agrumes. Finale savoureuse qui me squatte le palais de son harmonie, la belle tension, le fruité doux et amer près du citron, une pointe de salinité et de nobles amers étant tous en équilibre et se supportant les uns les autres. Du sérieux qui fait dans la finesse et la fraîcheur. En donne vachement pour le prix.

Lendemain: même robe. bouquet riche, dense, cérébral et frais, tel hier quoi. la bouche, un brin plus sucré c'est tout. bref y'a pas vraiment bougé, toujours surprenamment fin, dense et frais à la fois. je rachète pour coucher.

J'ai beaucoup aimé aussi. Ai acheté le Rully blanc, hier. J'en parle demain dans le Journal.

Hâte de te lire Patrick! J’ai acheté trois bouteilles à minuit mercredi...lol! Mon commentaire sera pour la semaine prochain...c’est loin Shawi!

Domaine de la Janasse Châteauneuf-du-Pape Cuvée Chaupin 2007
Louangé en jeunesse comme un très grand millésime, plusieurs vins spectaculaires alors ont déçu à l’évolution.

Ce n’est toutefois pas le cas de cette cuvée Chaupin, qui montre un nez expressif de kirsch et de fruits rouges, de garrigue. Immense et baroque en jeunesse, il paraît maintenant assagi, bien qu’avec une bouche encore très gourmande, sur un fruit mûr et sucré. Il garde une certaine fraîcheur et une retenue dans la finale harmonieuse, concentrée et bien savoureuse, où on ne sent pas l’alcool. Puissant et pas pour les palais de cristal, certes, mais c’est vraiment très bon. 93-94 pts

Merci Yves, je comprend que c'est vraiment sur son plateau?

J'ai toujours pensé garder garder une bouteille de ce genre de cuvée pour le très long terme pour expérimentation.

Oui, il a une telle concentration de fruit que ça ne disparaitra pas de si tôt. J'ignore s'il se bonifiera ou prendra davantage de complexité, s'il m'en restait, je la boirais dans les 2-3 prochaines années. Il sera sans doute intéressant aussi à 20 ans d'âge.

Une confrontation cette semaine.......vraiment pas photo!

Des robes semblables.
Des nez forts différents. Lafon réduit - soufré mais ce grillé est fort intéressant. Les poires, la pointe de miel, des noisettes et de la cire pour la suite. Germain est axé sur le miel et un fruité sec.
Des bouches en opposition. Lafon est ample sans être gras, finement salin et surtout finale de pierres chaudes fort longue. On croque le caillou en toute fin. Germain est également ample mais plus gras, on croque en son centre mais la finale devient mielleuse et courte.
Des prix forts différents.....mais ça se goûte!
18-18,5/20 ou 95 pour Lafon........+, sans le réduit-soufré à la Coche Dury....pourtant Lafon change après..
16,5 ou 90 pour Germain et tout juste.....manque définition du terroir et longueur.

Bruno Lorenzon Montagny 1er Cru Les Truffières Blanc 2019
Nez typé sur des notes de beurre, d'amande et de pêche. La richesse du millésime est évidente, avec un acidité minimale, mais malgré tout, on rencontre une belle harmonie d'ensemble, avec une bouche ciselée, une petite amertume en finale, et une pointe de chaleur également (14,5%). Longueur moyenne. Très jeune, sera sans doute meilleur dans 3-4 ans. 91+

Chapoutier St. Joseph Les Granits 2009
Wow, quel beau vin! Robe toujours foncée et opaque, bien que le pourtour laisse bien voir l'évolution. Nez assez masculin, sanguin, jus de viande, poivre, cacao, légères notes florales. En bouche on retrouve les mêmes flaveurs, le toux est complexe, avec des tannins polis et une finalement passablement longue, mais un peu chaude (sans excès). En plein sur son plateau, ce vin pourra être attendu encore un moment (5 ans?), mais je ne pense pas qu'il puisse s'améliorer davantage. Il est rare que les vins de Chapoutier déçoivent ; dommage qu'il ait tant augmenté ses prix dans les dernières années. 93

Je ne suis pas fan de pinot blanc que je trouve souvent ennuyeux. Mais il arrive parfois de tomber sur une jolie bouteille comme ce Ökonomierat Rebholz Weisser Burgunder Trocken 2019. Jaune pâle, son nez nous offre des fleurs blanches, de la poire, des notes iodées un peu fumées. Bouche souple sur fond d’agrumes et jouissant d’une minéralité salivante. Un pinot blanc très « clean » à prix doux!

Michelle Champagne a écrit:Je ne suis pas fan de pinot blanc que je trouve souvent ennuyeux. Mais il arrive parfois de tomber sur une jolie bouteille comme ce Ökonomierat Rebholz Weisser Burgunder Trocken 2019. Jaune pâle, son nez nous offre des fleurs blanches, de la poire, des notes iodées un peu fumées. Bouche souple sur fond d’agrumes et jouissant d’une minéralité salivante. Un pinot blanc très « clean » à prix doux!

Contrairement à l'Alsace voisine, le pinot blanc est accepté comme "grand cru" (grosses gewächs). Par ailleurs, Rebholz, c'est tout un domaine! Une magnifique visite dans les vignes avec Hansjörg en 2018 sur l'une de ses parcelles, un des plus élevées en altitude de Pfalz:

Patrick Désy a écrit:

Michelle Champagne a écrit:Je ne suis pas fan de pinot blanc que je trouve souvent ennuyeux. Mais il arrive parfois de tomber sur une jolie bouteille comme ce Ökonomierat Rebholz Weisser Burgunder Trocken 2019. Jaune pâle, son nez nous offre des fleurs blanches, de la poire, des notes iodées un peu fumées. Bouche souple sur fond d’agrumes et jouissant d’une minéralité salivante. Un pinot blanc très « clean » à prix doux!

Contrairement à l'Alsace voisine, le pinot blanc est accepté comme "grand cru" (grosses gewächs). Par ailleurs, Rebholz, c'est tout un domaine! Une magnifique visite dans les vignes avec Hansjörg en 2018 sur l'une de ses parcelles, un des plus élevées en altitude de Pfalz:

Maudit chanceux!  J’ai aussi acheté son riesling que je vais ouvrir bientôt. Un ami, plus que crédible, m’a dit qu’il offrait profondeur et complexité. Hâte d’y goûter!

Laderas de Montejurra 2017, Navarra, Emilio Valerio, espagen, 18$

En carafe une heure. Grenache-tempranillo-merlot-cabernet sauvignon-graciano, méchante recette !!! Grenat tirant sur le violet, presque opaque, un brin brouille, brillant. Bouquet explosif sur les fruits noirs (cassis) et rouges (framboises ?) confiturés, bois mouillé, cassonade, annonçant quelque chose de cochon.

L'entrée est déstabilisante tout en étant en lien attendu avec le bouquet. L'attaque est un jab direct, la texture te déjoue car tu penses que c'est gras mais non c'est velouté, les fruits sont une orgie, noire, cuite, opulente et sucrée, le tout soutenu par une tension heureusement élevée. Là où ça craint pas mal pour moi c'est en finale où c'est un peu chaud, où de rudes amers se manifestent, en plus de la langue qui se fait assécher sa salive. Costaud, dodu, plein de matière, somme toute assez frais, mais une finale rude qui me fait conclure que ce vin manque cruellement de finesse, pour le moment du moins...Qui sait dans 10 ans ? Pas moi. Face à un filet de boeuf sanglant, son alcool et son amertume y font bien face et ça passe mieux, mais avec le temps se développent aussi un bouquet et une flaveur fermiers...

Lendemain: bouquet plus réservé avec toujours beaucoup de fruits noirs cuits. un brin plus civilisé en bouche, l'entrée et le milieu performent pas si mal, mais des arrières-goûts de fond de stalle en finale gâchent toutes les bonnes intentions. un vin dans ma catégorie "vin nature écurien très loin de ma palette" !

Alain Roy a écrit:Laderas de Montejurra 2017, Navarra, Emilio Valerio, espagen, 18$  

En carafe une heure. Grenache-tempranillo-merlot-cabernet sauvignon-graciano, méchante recette !!! Grenat tirant sur le violet, presque opaque, un brin brouille, brillant. Bouquet explosif sur les fruits noirs (cassis) et rouges (framboises ?) confiturés, bois mouillé, cassonade, annonçant quelque chose de cochon.

L'entrée est déstabilisante tout en étant en lien attendu avec le bouquet. L'attaque est un jab direct, la texture te déjoue car tu penses que c'est gras mais non c'est velouté, les fruits sont une orgie, noire, cuite, opulente et sucrée, le tout soutenu par une tension heureusement élevée. Là où ça craint pas mal pour moi c'est en finale où c'est un peu chaud, où de rudes amers se manifestent, en plus de la langue qui se fait assécher sa salive. Costaud, dodu, plein de matière, somme toute assez frais, mais une finale rude qui me fait conclure que ce vin manque cruellement de finesse, pour le moment du moins...Qui sait dans 10 ans ? Pas moi. Face à un filet de boeuf sanglant, son alcool et son amertume y font bien face et ça passe mieux, mais avec le temps se développent aussi un bouquet et une flaveur fermiers...

Lendemain: bouquet plus réservé avec toujours beaucoup de fruits noirs cuits. un brin plus civilisé en bouche, l'entrée et le milieu performent pas si mal, mais des arrières-goûts de fond de stalle en finale gâchent toutes les bonnes intentions. un vin dans ma catégorie "vin nature écurien très loin de ma palette" !

Hahahaha! Un vin qui ne laisse pas indifférent...Je te comprends parfaitement, c’est vrai que c’est décadent. Contrairement à toi, j’aime la finale qui fait un peu penser à de la vendange entière. Merci pour le feed-back, j’aime connaître le goût de chacun.

Buisson-Charles Pommard En Chiveau 2012
Un nez subtil, avec des notes de petits fruits, un
côté floral, un peu épicé. En bouche, le vin est léger, doucement extrait, avec une finale délicate, pas très longue, mais s’exprimant en finesse, avec moins d’éclat sur ce millésime. On a privilégié l’équilibre à la concentration et c’est très bien ainsi. Très agréable, prêt à boire. 88-89 pts

Samedi c'était une belle journée, il fallait en profiter! Pique-nique et champagne, puis t-bone de veau sur le bbq avec un vin de grenache. Pas de notes officielles, mais voici quelques commentaires:

Champagne Fleury Blanc de Noirs Brut: légère teinte rosée, il y a de la pomme, de la fraise, une belle rondeur. Belles bulles un peu sérieuses, aurait mérité d’accompagner un vrai repas. Excellent (91)

Envinate Albahra 2019: Foncé, juteux (confiture de fruits foncés), épices et fumée, tannins soyeux, frais. Du bon vin! Excellent RQP. Très bien+ (90)

Yves Martineau a écrit:Domaine de la Janasse Châteauneuf-du-Pape Cuvée Chaupin 2007
Louangé en jeunesse comme un très grand millésime, plusieurs vins spectaculaires alors ont déçu à l’évolution.

Ce n’est toutefois pas le cas de cette cuvée Chaupin, qui montre un nez expressif de kirsch et de fruits rouges, de garrigue. Immense et baroque en jeunesse, il paraît maintenant assagi, bien qu’avec une bouche encore très gourmande, sur un fruit mûr et sucré. Il garde une certaine fraîcheur et une retenue dans la finale harmonieuse, concentrée et bien savoureuse, où on ne sent pas l’alcool. Puissant et pas pour les palais de cristal, certes, mais c’est vraiment très bon. 93-94 pts

Lorsque j’ai lu ton commentaire, j’ai tout de suite pensé que le temps était venu pour moi d’ouvrir cette bouteille de Chaupin 2007. À l’ouverture, le nez au-dessus du goulot, des arômes de gâteaux aux fruits me saluent. Wow! Est-ce qu’enfin je vais pouvoir me réconcilier avec ce Domaine que je déteste? 2 heures plus tard, au moment de servir, cet accueil inespéré avait déguerpi me laissant seule avec des fruits rouges confits très modestes.

J’étais prête à lui laisser une autre chance en bouche. Attaque de fruits mûrs et sucrés sans excès. C’est agréable, rond et très lissé. Aucune sensation d’alcool malgré les 16 degrés. Le plus équilibré des Janasse bus jusqu’à maintenant. Pas très complexe et rien d’extraordinaire. Désolée mais je n’arrive pas à avoir du plaisir avec ce Domaine. Je ne comprends pas le buzz.

Certainement une question de goût ici. Toutefois, il est intéressant que nous n'ayons pas perçu un taux d'alcool élevé, signe que le vin est équilibré.

Et ton chum lui?

Foreau Domaine du Clos Naudin Vouvray Sec 2013
Nez discret de pommes et de cire. Bouche bien fraîche, crayeuse, acidulée, amers nobles en finale. C’est bien fait, précis et salin, quoique moins profond que les 2016 et 2017. Très bien.

Domaine Michel Lafarge Volnay 1er Cru Clos des Chênes 1999
À l’ouverture, le vin est à la fois fin et puissant, avec l’assurance naturelle d’un crû supérieur dans une grande année. Il s’ouvrira progressivement, affichant la grâce et la plénitude attendue, avec une jeunesse impressionnante et une force tannique qui promet encore une très longue garde possible. C’est plein, concentré, toujours élégant, avec un côté minéral affirmé, une énergie tellurique. Un vin très jeune, qui impressionne maintenant mais n'a pas encore atteint sa maturité. Revoir dans 5 à 10 ans? Superbe, il fera sans doute un beau cinquantenaire, lui aussi.  

Michel Therrien a écrit:

Une confrontation cette semaine.......vraiment pas photo!

Des robes semblables.
Des nez forts différents. Lafon réduit - soufré mais ce grillé est fort intéressant. Les poires, la pointe de miel, des noisettes et de la cire pour la suite. Germain est axé sur le miel et un fruité sec.
Des bouches en opposition. Lafon est ample sans être gras, finement salin et surtout finale de pierres chaudes fort longue. On croque le caillou en toute fin. Germain est également ample mais plus gras, on croque en son centre mais la finale devient mielleuse et courte.
Des prix forts différents.....mais ça se goûte!
18-18,5/20 ou 95 pour Lafon........+, sans le réduit-soufré à la Coche Dury....pourtant Lafon change après..
16,5 ou 90 pour Germain et tout juste.....manque définition du terroir et longueur.

Trop cool Michel cette comparaison.  C'est le genre de truc que j'adore faire.  J'ai récemment ouvert avec un chum le Perrieres 2010 de Lafon.  Il y avait un 20-30% d'oxydation perceptible mais le vin était tout de même TRÈS beau.  Sans cette oxydation je l'aurais assurément noté 95-96.  De ton côté, pouvais-tu identifier de l'oxydation (même légère) dans un de ces 2 Meursault?

Yves Martineau a écrit:Foreau Domaine du Clos Naudin Vouvray Sec 2013
Nez discret de pommes et de cire. Bouche bien fraîche, crayeuse, acidulée, amers nobles en finale. C’est bien fait, précis et salin, quoique moins profond que les 2016 et 2017. Très bien.

Domaine Michel Lafarge Volnay 1er Cru Clos des Chênes 1999
À l’ouverture, le vin est à la fois fin et puissant, avec l’assurance naturelle d’un crû supérieur dans une grande année. Il s’ouvrira progressivement, affichant la grâce et la plénitude attendue, avec une jeunesse impressionnante et une force tannique qui promet encore une très longue garde possible. C’est plein, concentré, toujours élégant, avec un côté minéral affirmé, une énergie tellurique. Un vin très jeune, qui impressionne maintenant mais n'a pas encore atteint sa maturité. Revoir dans 5 à 10 ans? Superbe, il fera sans doute un beau cinquantenaire, lui aussi.  

Mes souvenirs de Michel Lafarge Volnay abondent dans le mem sens. Des vins costaud pour la garde...Ce qui detonne de ma vision general de Volnay plus en delicatesse...mais bon c'est juste mon opinion...