Bulles: vous buvez quoi?

Pierre Beauregard a écrit:

Alex Savoie a écrit:[Par contre avec les Beaux Regards on a un bond qualitatif.

Un connaisseur.  Merci !

Billecart-Salmon est en permanence présent dans la cave à vin...

Richard Philippe Guay a écrit:Billecart-Salmon est en permanence présent dans la cave à vin...

Toujours la même bouteille que tu n'ouvres jamais?

Merci Alex de prendre le temps (que tu auras moins bientôt de partager tes impressions.

En mars, tu devrais organiser (ou du moins animer) une dégustation de champagne...Il y aurait plusieurs intéressés!

Richard Philippe Guay a écrit:Billecart-Salmon est en permanence présent dans la cave à vin...

J'ai accroché sur tous les vins de la maison. L'extra-brut (en ip) en particulier. Un vin qui devrait plaire à Mike Therrien.

Merci,

Je prends rarement le temps d'écrire sur le forum...shame on me!
Merci pour vos encouragements, j'essaierai d'être plus présent dans le futur.

Pour les maisons de champ, je suis d'accord avec vous, dans deux styles opposés mais Billecart et Bollinger c'est toujours très fiable.

Alex Savoie a écrit:Merci,

Je prends rarement le temps d'écrire sur le forum...shame on me!
Merci pour vos encouragements, j'essaierai d'être plus présent dans le futur.

Pour les maisons de champ, je suis d'accord avec vous, dans deux styles opposés mais Billecart et Bollinger c'est toujours très fiable.

La qualité de la cuvée de base chez Bollinger m'a semblé fléchir un peu ces dernières années, mais ça reste encore d'excellent niveau.

Un autre oubli dans le Top 60 des meilleures bulles de 2015:

Larmandier-Bernier Terre de Vertus 2010

Dégusté (avec soif) ce midi, au lunch de presse du président de la SAQ.

Frederick Blais a écrit:

Alain Roy a écrit:Je n'y connais rien en champagne mais j'ai vraiment le goût d'essayer le Fleury 1995 dispo à Signature. Ça vaut la peine ou ça risque d'être aussi "flat" qu'un coke qui traîne sur le comptoir depuis 2 jours ?

J'aime beaucoup Fleury aussi.  J'ai gouté ce 1995 à plusieurs reprises au fil des dernières années.  Je ne sais pas si ce 1995 a été récemment dégorgé ou pas.  La dernière fois que je lui ai gouté il y a 2-3 ans?  Il était à pleine maturité.  Pas flat mais pas très effervescent

Merci Frédérick. S'il n'était pas très effervescent, je vais alors essayer le 2002, et économiser une cinquantaine de $ !

Et déjà le 2002 montre des signes de maturité.

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Et déjà le 2002 montre des signes de maturité.

Oui, mais c'est léger. On est loin d'un profil oxydatif appuyé.

Ça adonne bien, j'aime pas les profils oxydatifs !

Alex Savoie a écrit:Pour ne parler que de champagne, quelques producteurs, plus que des cuvées à essayer si vous ne connaissez pas, je recommande ceux avec lesquels je travaille le plus:

Olivier Horiot - très vineux, pinots des riceys, pas de dosage

Jacques Lassaigne - avec Les Murgiers de Boulard, le meilleur rapport qualité prix pour ses Vignes de Montgueux, frais et superbe équilibre

Francis Boulard - nord de la champagne mais mur avec peu ou pas de dosage, vins de terroir

Francoise Bedel - long vieillissement sur lattes donc bulle fines et équilibré

Pascal Doquet - puissance

Larmandier Bernier (que j'aimais peu avant mais qui est beaucoup plus précis et moins beurré maintenant) - fraîcheur et minéralité

Fleury - un peu rustique mais beaucoup de caractère

Cedrick Bouchard - finesse et précision

David l'éclapart - le magicien

Lahèrte - progression énorme depuis 3 ans, de plus en plus de finesse sans compromettre l'intensité

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Frison - toujours inconnu mais été épaté à deux reprises

Péters on en entend beaucoup parler mais pas encore gouté
Tout comme Emmanuel Brochet

Merci Alex, très intéressant. Connais-tu Jean-Marc Sélèque?

Yves Martineau a écrit:

Merci Alex, très intéressant. Connais-tu Jean-Marc Sélèque?

Bonjour Yves,
Pas du tout mais je regarde ca de près....

J'ai des relations bizarres avec le Champagne car je n'aime guère ceux que l'on est obligé de servir glacé et qui se veulent simples instigateurs de moments festifs. Non tout ce qui pétille ne génère pas automatiquement plaisir et détente.
Ensuite tres souvent lorsque leur élaboration est pensée sur un mode "court" sur pointe, cela induit des notes de levures bien peu réjouissante. Les vins sont frais, dosés à 6/11 grammes et l'acidité très élevée est compensée par un enrobage de liqueur salvateur mais aussi simplificateur. L'acacia au mieux, l'hydromel au pire font leur apparition aromatique. Ces BOns Sans Âme n'ont ni vice ni réelle vertu.

Pensé comme un cru de terroir, moins ou pas dosé entre 0 et 5 grammes et ellaboré pour effacer les notes résiduels de vinifications et d'élevage, le vin de Champagne a alors une toute autre tenue qui fait ressortir quel que soit le cépage des aspects naphtés et floraux d'une insigne noblesse. Il peut alors enthousiasmer par le piqué sidérant de sa profondeur de bouche et se doit d'être servi entre 10 et 11 degrés. On ne dira jamais assez combien la fraîcheur doit venir du vin, pas de sa température...
J'ai été récemment impressionné par la maison Vilmart et par Christophe Mignon. Deux maisons d'élite.

Et les champagnes rosés Patrick ?

Aaaarrrrggggghhhhh!
Ca c'est déloyal Pierre!

Rappelle-toi Pat la fameuse Saignée de Sorbée bue chez vous en novembre 2014 ... tu l'avais bien aimée!

Le Québec veut ma peau! -)
Mais oui j'ai toujours dit que le rosé trouve sa meilleure expression en Champagne. Et surtout aux Riceys.

Voici les bulles qui m'ont donné le plus grand sourire cette année :

Bérêche et Fils Brut Réserve


Françoise Bedel Champagne Entre Ciel et Terre


Savart Champagne Premier Cru L'accomplie


Cédric Bouchard Roses de Jeanne Champagne Inflorescence Blanc de Noirs Cote de Bechalin 08

Ok... Mais encore?