Semaine du 15 novembre 2015

Un p'tit Volnay pour bien commencer la semaine !

Santenots 2011, Volnay 1er cru, Nicolas Rossignol, acheté en 2015, 70$.

Rubis pur en son centre, orangé jusqu'à aqueux au pourtour. Bouquet explosif de fruits rouges, un peu puant aussi (fuel ? truffe ?) et bien épicé. À force de "shaker" le verre, le fruit prend le dessus. La bouche est gourmande, viril, sucrée, croquante sur une texture bien souple. Le fruit domine fièrement le tout, même la finale en doux amers et petite fumée. Beaucoup de matière, beaucoup de jeunesse. C'est le compère de l'autre homme au coeur tendre, et ça se siffle tellement bien !

Pour notre part, voici la fin de notre expédition en Volnay:

Bouchard Père & Fils, Volnay 1er cru Caillerets Ancienne Cuvée Carnot 2011

Un nez de cassis qui dénoue sur l'acidité qui soutient ce vin.  Après une heure, l'acidité devient plus discrète et laisse le fruit s'exprimer.  Aucun arôme vert malgré le millésime.  Une belle longueur. Un très beau vin qui devrait s'épanouir à court-moyen terme.

En somme, mes préférés de cet "automne du Volnay" étaient:
-Marquis d'Angerville (Taillepieds et Clos des Ducs très près l'un de l'autre, Champans tout juste derrière) en 2011
-Pousse d'Or Clos des 60 ouvrées 2010
-Montille Champans 2010 et Bouchard Père Caillerets Ancienne Cuvée Carnot 2011
-Buisson-Charles Santenots 2010
-Michel Lafarge Vendanges Sélectionnées 2010
-Pousse d'Or Bousse d'Or 2009 et Pousse d'Or Caillerets 2011

Carlan 2013, Terrasses du Larzac, Mas Jullien, acheté en 2015, 45$.

Nice grenat un peu violine moyennement dense et net. Nez en forme, élégant, fruité rouge et noir confit, touche d'élevage salivante (surtout vanille et/ou bois noble mouillé), un peu de pik-pik dans les narines. En d'autres mots: superbe bouquet viril ! Menum dès la première gorgée...Entrée riche, veloutée, explosion de fruits confits, sucrés , mais sans aucune lourdeur, chaud et sensuel, un antidote à la noirceur dès cinq heure, du soleil dans le verre, une finale serrée et têtue sur de nobles amers, encore du fruit, et une tension qui apporte une fraîcheur festive en ce mois des Morts. Une chance que ce type de vin existe, car bientôt (dès le miilésime 2015 ) je crains n'avoir plus les moyens de me satisfaire de ma bourgogne chérie, et même de mes putassiers de Volnay, accessibles dans un passé pas tant éloigné...Heureusement, j'ai prévu le coup il y a longtemps et ma cave est pleine !

ps: merci à Stéphanie qui m'a accompagné dans mon dernier tour de piste en Volnay, c'était trippant !

Alain Roy a écrit:

ps: merci à Stéphanie qui m'a accompagné dans mon dernier tour de piste en Volnay, c'était trippant !

Ce fût également un grand plaisir pour Jean-Charles et moi!

J'encourage les gens à lancer une idée de thème comme nous avons fait avec Alain: ce n'est pas comme déguster un soir ensemble, mais on a pu goûter pas mal plus de choses en 1 1/2 mois qu'en une seule soirée.  Les discussions par courriel (non publiées) nous ont aidé à découvrir, à apprécier...

J'aimerais répéter l'expérience dans une autre commune donc je te dis Alain à une prochaine fois!

Voici, entre deux compte-rendus de Volnay , un compte-rendu de quelques jolies bouteilles ouvertes vendredi dernier pour commencer le week-end, dont deux du Chili qui, à l'aveugle, m'auraient complètement mystifié.

2013 Domaine du Pelican Arbois trois cepages
Ma dernière bouteille de la caisse panachée du domaine du Péilican achetée cette été. Assemblage de pinot noir, trousseau et poulsard. Robe rubis très claire. Au nez, c'est parfumé, c'est frais, ça pinotte, c'est invitant ! En bouche c'est très délicat, mais sans être mince et d'un équilibre exemplaire avec une finale que je qualifirait de "désaltérante" qui laisse une certaine impression de salinité comme on peut retrouver dans un blanc. La bouteille s'est vidée... trop rapidement ! Pas donné à 50$, mais j'en rachèterais les yeux fermé.

2014 Rogue Vine Sémillon Super Itata
Un nez très floral, sur les fruits à chair blanche comme la pêche, la poire et l'abricot qui rappelle davantage des vins de muscats que de Sémillon. La bouche est assez costaude, grasse avec une légère amertume et on y retrouve les fruits blancs perçus à l'olfaction. Bu sur 2 jours (bouchon remis et laissée au frigo) et le vin s'était un peu assoupli, le rendant plus digeste le lendemain. Un très bon vin dans un style exotique qu'on ne rencontre pas souvent.

2013 Rogue Vine Malbec Macho Anciano
J'analyse rarement la robe du vin en profondeur, mais celle-ci a attiré mon attention. La robe pourpre très foncée et très peu translucide, ce qui annonce un vin à l'antipode du vin bu juste avant. Au nez, on y retrouve des arômes rappelant les vins de Faugères, i.e. des notes de fruits noirs, d'épices et de fumée. La bouche est fraîche et concentrée avec des tanins "sudistes" bien présents mais pas asséchants. Ce vin constitué de malbec à 100% ne ressemble à aucun malbec que j'ai goûté auparavant. Il est davantage près des vins du sud de la France que du typique Malbec sud-américain que je trouve souvent trop mûr. La bouteille a été bue sur trois jours, et le vin était toujours en forme au 3e. Excellent potentiel de vieillissement mais très bon maintenant également

Un grand coup de coeur pour moi les vins du Domaine du Pélican. Son rouge est d'un charme fou... Rien de grand ou profond, simplement du bonheur et du plaisir en bouteille. J'ai acheté 16 boots du rouge et ce nombre diminue rapidement. Faut dire que j'avais aimé le 2012 également.

Stéphanie Chénier a écrit:

J'aimerais répéter l'expérience dans une autre commune donc je te dis Alain à une prochaine fois!

J'avais proposé il y a quelques années qu'on ait une thématique communale mensuelle. Les CR sont réunis à un seul endroit. WineBersekers le fait régulièrement et c'est fascinant. Je suis partant pour le faire ici

Julien Martel a écrit:

Stéphanie Chénier a écrit:

J'aimerais répéter l'expérience dans une autre commune donc je te dis Alain à une prochaine fois!

J'avais proposé il y a quelques années qu'on ait une thématique communale mensuelle. Les CR sont réunis à un seul endroit. WineBersekers le fait régulièrement et c'est fascinant. Je suis partant pour le faire ici

C'est une super idée Julien!

Domaine Claude Dugat Bourgogne 2012

Je suis ébahie par le meilleur Bourgogne générique qu'il m'ait été donné de déguster.  C'est complet, avec des arômes profonds de fruits, et une charpente tannique bien dosée.  Une finale nettement plus longue que d'autres de la même appellation.  D'accord, c'est aussi nettement plus cher, mais il a remporté le combat avec un Beaune 1er cru qui a suivi (Hospices de Beaune Cuvée Maurice Drouhin 2011)...  PnP puis bu sur 2 heures.

Julien Martel a écrit:Un grand coup de coeur pour moi les vins du Domaine du Pélican. Son rouge est d'un charme fou... Rien de grand ou profond, simplement du bonheur et du plaisir en bouteille. J'ai acheté 16 boots du rouge et ce nombre diminue rapidement. Faut dire que j'avais aimé le 2012 également.

De mon côté, mon préféré est le savagnin ouillé. Je regrette de ne pas en avoir acheter plus.

Un peu de Rhône nord
les vins ont été mis en carafe deux heures avant leur dégustation

Hermitage (blanc) : Guigal : millésime 2006
La robe offre une teinte or soutenue. Le bouquet est net et intense avec des arômes de pêches ( fruits et noyau), d'agrumes ( oranges) d'épices douces, d'herbes médicinales, et une petite note de miel. La bouche est très charnue , presque grasse, ample et d'un bon volume, dotée d'une élégant velouté de texture, et rehaussée d'expressifs fruits épicés. La finale est longue, soutenue, avec une fine acidité sous-jacente, qui participe à l'équilibre, persistante grâce aux intenses saveurs décelées à l'olfaction, ponctuée de notes salines et de roche concassée . Noté 17, même note plaisir

Côte Rôtie : Jamet : millésime 2006
La robe est assez profonde de teinte sanguine à violine. Le nez bien ouvert évoque au premier plan la violette, puis à l'agitation le cassis écrasé, la cerise, la boite à épices ( dont un poivre raffiné), avec des notes de lard fumé et d'élevage ( léger café) pas encore fondu. L'attaque est soyeuse, les tannins fins et mûrs se trament dans un corps demi elliptique, dense, délicatement charnu et fruité. La finale est allongée, avec des tannins un peu plus sensibles et d'un bon maintien, fraîche et persistante ( fruits, poivre, note florale, et de léger café) . Note potentielle 16,5/17, note plaisir 16

daniel.seriot a écrit:Un peu de Rhône nord
les vins ont été mis en carafe deux heures avant leur dégustation

Côte Rôtie : Jamet : millésime 2006
La robe est assez profonde de teinte sanguine à violine. Le nez bien ouvert évoque au premier plan la violette, puis à l'agitation le cassis écrasé, la cerise, la boite à épices ( dont un poivre raffiné), avec des notes de lard fumé et d'élevage ( léger café) pas encore fondu. L'attaque est soyeuse, les tannins fins et mûrs se trament dans un corps demi elliptique, dense, délicatement charnu et fruité. La finale est allongée, avec des tannins un peu plus sensibles et d'un bon maintien, fraîche et persistante ( fruits, poivre, note florale, et de léger café) . Note potentielle 16,5/17, note plaisir 16

Combien de temps selon toi pour que ce vin soit prêt ?

Je lui donnerai cinq ans de plus pour que l'élevage soit fondu. De plus dans un très bon à excellent millésime comme 2006 en Rhône nord, les vins de Jamet peuvent être attendu une vingtaine d'années après leur naissance sans perdre leur fruit.

Merci !

Carlan 2012, Terrasses du Larzac, Mas Jullien, acheté en 2015, 45$.

Non, désolé de vous décevoir, je ne vais pas me taper 21 millésimes de Carlan, j'en ai que deux, donc ça finit là ! Robe: plus jeune même si plus vieux, plus pâle, plus grenat. Superbe bouquet de fruits rouges (fraises ?) et noirs (mûres ?) confits, de gousse de vanille, légèrement truffé. Moins exubérant et plus fin que le 2013. Diable que c'est bon...Entrée caressante, fruité putassier, croquant, sucré, finale harmonieuse de grande classe...Un gentleman de 2012, un modèle à suivre pour l'ado rebelle, mais de bonne famille, de 2013. Je préfère le 2012, je suis âgé, j'apprécie la finesse...

daniel.seriot a écrit:Je lui donnerai cinq ans de plus pour que l'élevage soit fondu. De plus dans un très bon à excellent millésime comme 2006 en Rhône nord, les vins de Jamet peuvent être attendu une vingtaine d'années après leur naissance sans perdre leur fruit.

Vingt ans pour un Jamet 2006? Je pense que c'est en général un vin préférable à boire dans ses 12-15 premières années.

L'utilisation du bois neuf est minime et si on est encore en présence d'élevage envahissant dans un Jamet de presque dix ans je me vois très confus.

Je ne crois pas être le seul à signaler la présence d'élevage plus ou moins sensible dans la Côte Rôtie de Jamet
L'utilisation de peu de bois neuf en élevage  n'est pas une condition suffisante pour ne pas ressentir l'élevage dans le vin. Il faut considérer le type de vin recherché par le vinificateur (  finesse et élégance versus puissance et concentration) qui sera donc plus ou moins affectée par la prise de bois , et ensuite la nature des bois et les caractéristiques des chauffes des fûts ( ou barriques).
J'ai déjà goûté des vins plus marqués par l'élevage dans des barriques d'un vin que ceux élevés avec 30% ou 40% de bois neuf.
Quant à la garde des vin de Jamet, voici un commentaire d'une Côte Rôtie du millésime 1995 dégustée, à l'aveugle en 2014, chez un grand amateur du Rhône nord ( bouteille acquise à la propriété, et conservée dans une bonne cave)
Et je n'évoque pas les superbes Côte Rôtie du même producteur du millésime 1991 qui sont aujourd'hui excellentes ( fruits présents)..
Déguster, c'est avant tout faire appel à ses sens, et ne pas rester river aux écrits des guides et revues viniques.

http://rivedroite.canalblog.com/archives/2014/08/08/30374944.html

Je crois aussi que parfois un vin pour avoir ce côté boisé/sucré que l'on associe souvent à la barrique mais qui en fait peuvent provenir de raisin ayant plus de sucre, peau grillée. Le cas typique fut plusieurs Bourgogne 2003 en jeunesse qui avaient ces saveurs et qui était l'effet millésime.

daniel.seriot a écrit:
Déguster, c'est avant tout faire appel à ses sens, et ne pas rester river aux écrits des guides et revues viniques.

Daniel,

Je pense que Ludwig a souvent eu l'occasion de déguster les vins de Jamet et même d'en mettre plusieurs millésimes en cave si ma mémoire est bonne. Et en tant que dégustateur il me semble bien faire appel à ses sens plutôt qu'à ses lectures...

Au fait, je dois avouer ne pas savoir ce qu'est un vin de "corps demi-elliptique", ni ce que sont des "saveurs décelées à l'olfaction" ou ce que sent (ou goûte?) la "roche concassée"...

Merci de m'aider à réconcilier tes écrits avec mes sens.

Je ne rentrerai pas, Olivier, dans le débat ( un tantinet polémique ) que tu as ouvert pour soutenir ton ami Ludwig. A savoir :
-celui ou ceux qui ont la cave la mieux fournie en Côte Rôtie de Jamet
-l'utilisation de certains termes dans mes commentaires

J'ai utilisé le moteur de recherche du site en entrant «  Jamet », j'ai obtenu cinq réponses.
La première évoque un projet d'une verticale de Côte Rôtie de Jamet qui n'a pas abouti.
La troisième a initié une discussion à partir d'un commentaire d'une Côte Rôtie du millésime 2010. Deux dégustateurs ( Patrick Désy et Christophe Cardona) signalent des élevages appuyés.
Les deuxième, quatrième, et cinquième réponses informent sur des achats possibles et sur la séparation des frères Jamet

Je ne sais si le moteur de recherche est suffisamment performant, mais à défaut de trouver facilement des commentaires de dégustation d'intervenants du forum, je n'interviendrai plus sur ce sujet.

daniel.seriot a écrit:Je ne rentrerai pas, Olivier, dans le débat ( un tantinet polémique ) que tu as ouvert pour soutenir ton ami Ludwig. A savoir :
-celui ou ceux qui ont la cave la mieux fournie en Côte Rôtie de Jamet
-l'utilisation de certains termes dans mes commentaires

J'ai utilisé le moteur de recherche du site en entrant «  Jamet », j'ai obtenu cinq réponses.
La première évoque un projet d'une verticale de Côte Rôtie de Jamet qui n'a pas abouti.
La troisième a initié une discussion à partir d'un commentaire d'une Côte Rôtie du millésime 2010. Deux dégustateurs ( Patrick Désy et Christophe Cardona) signalent des élevages appuyés.
Les deuxième, quatrième, et cinquième réponses informent sur des achats possibles et sur la séparation des frères Jamet

Je ne sais si le moteur de recherche est suffisamment performant, mais à défaut de trouver facilement des commentaires de dégustation d'intervenants du forum, je n'interviendrai plus sur ce sujet.

Et moi qui pensais être la seule à avoir des "montées de lait" pendant mon PMS!



Daniel, je crois que le ton d'Olivier était poli et que sa question concernant tes termes de dégustation était par intérêt - la réponse m'intéresse également.  Merci!

daniel.seriot a écrit:Je ne crois pas être le seul à signaler la présence d'élevage plus ou moins sensible dans la Côte Rôtie de Jamet
L'utilisation de peu de bois neuf en élevage  n'est pas une condition suffisante pour ne pas ressentir l'élevage dans le vin. Il faut considérer le type de vin recherché par le vinificateur (  finesse et élégance versus puissance et concentration) qui sera donc plus ou moins affectée par la prise de bois , et ensuite la nature des bois et les caractéristiques des chauffes des fûts ( ou barriques).
J'ai déjà goûté des vins plus marqués par l'élevage dans des barriques d'un vin que ceux élevés avec 30% ou 40% de bois neuf.
Quant à la garde des vin de Jamet, voici un commentaire d'une Côte Rôtie du millésime 1995 dégustée, à l'aveugle en 2014, chez un grand amateur du Rhône nord ( bouteille acquise à la propriété, et conservée dans une bonne cave)
Et je n'évoque pas les superbes Côte Rôtie du même producteur du millésime 1991 qui sont aujourd'hui excellentes ( fruits présents)..
Déguster, c'est avant tout faire appel à ses sens, et ne pas rester river aux écrits des guides et revues viniques.

http://rivedroite.canalblog.com/archives/2014/08/08/30374944.html

Merci pour la réponse Daniel, si je ne te rejoins toujours pas sur la question de l'élevage perceptible dans les Jamet, je comprend que ton expérience avec des Jamet de plus de 20 ans a été positive.

Pour ce qui est de la dernière phrase, mon commentaire n'était pas du tout basé sur la lecture de guides, mais sur une impression personnelle générale basée sur le style des vins. Certains ici boivent leurs Jamet encore plus jeunes que moi, d'où la difficulté de monter une verticale digne de ce nom.

C'est d'ailleurs ironique car il y a bien un média majeur qui appuie la thèse du vieillissement prolongé des Jamet, la RVF...

"Le bois neuf est utilisé à dose homéopathique. Le vieillissement des vins est également remarquable, quelle que soit la qualité du millésime."

Pour Jamet Je suis plutôt de l'avis de Ludwig, en me fondant notamment sur une verticale de onze vins que nous avions faite le 22 mai 2008. À cette époque je n'entrais pas mes notes dans CellarTracker mais par un hasard heureux, j'ai retrouvé en quelques secondes mes notes dans l'un de mes carnets! Coup de bol et petit voyage dans le temps. Wow, on en faisait de belles à l'époque aussi.    

Par la suite, j'ai toujours appliqué la règle du grosso modo 10 ans pour mes vins de l'appellation (sauf les exceptions connues) et mes dégustations des 2001, 2005 et 2006 me confortaient dans ce choix. Ce n'est pas tant par doute de la capacité d'aller plus loin, mais parce que le vin est alors charmant et tout à fait à mon goût. D'ailleurs, le 2006 pris en août 2014 était une tuerie!

Bon, si quelqu'un veut me prouver qu'on a eu tort avec une 1999 à l'aveugle, je m'autoflagellerai avec plaisir!

Qui peut de vanter d'avoir pris un Côtes du Marmandais récemment??

Karl peut-être......Mais un de dix ans??!

Mouaaaaaa je le peux, grâce à ma patience légendaire!

Elian Da Ros Côtes du Marmandais Clos Baquey 2005
Un assemblage unique de 35% Cabernet franc – 35% merlot – 15% Abouriou - 15% cabernet sauvignon.
Un nez chocolaté, avec des cerises, des épices (cannelle). Le vin est rond et mûr, bien proportionné, ferrugineux, agréable, frais, avec une finale en finesse. Il a un petit coté sérieux bordelais. Il a bien la rondeur du merlot, mais l’aromatique légèrement herbacée trahit la présence du cabernet franc. Un vin franc, distinctif et original. 90 pts

Domaine Charvin Côtes du Rhône (Le Poutet) 2012
Nez de laurier, de garrigue, de réglisse.
La bouche montre la belle texture habituelle mais l’aromatique est fermée à double tour. Il faut vraiment l’ouvrir 24 heures à l’avance ou sinon le carafer des heures. Mais le mieux est de l'attendre quelques années pour le boire vers 2020.

Daniel,

Libre à toi d'intervenir ou pas sur le sujet. Je trouvais tout simplement ta dernière phrase déplacée envers quelqu'un qui déguste sérieusement depuis au moins 10 ans et qui est toujours assez mesuré dans ses commentaires sur le vin et les vignerons.

A propos de l'élevage chez Jamet - du moins entre les millésimes 1995 et 2008, après je n'ai pas suivi le domaine -  cela n'a jamais été un élément dominant tant en vinification (20% en demi-muids, le reste en barriques et fûts plus grands selon The wine cellar insider et autres sites) qu'en dégustation. La rafle laissée en bonne partie me semble un facteur plus important dans la dégustation des vins de ce producteur atteignant facilement un bel équilibre là où d'autres semblent produire des Côte-Rôtie assez superficielles.