Semaine de Noël! 21 décembre
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Michelle Champagne
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Re: Semaine de Noël! 21 décembre
Plusieurs beaux vins hier. À commencer par 4 rouges du Domaine de la Romanée Conti 1998. Echezeaux, Grand-Echezeaux, Romanée St-Vivant et La Tâche. Des vins au profil aromatique très développé et complexe conservant encore beaucoup de fruits rouges et d'épices. Si l'échezeaux a consommé ses tannins, les autres vins sont encore en adolescence et gagneront en potentiel avec quelques années en bouteille. La Tâche est tellement serré en bouche en ce moment, en puissance comme à l'habitude.
Ensuite pour comparer on ouvre Bonnes Mares 1999 de Louis Jadot. Wow, le bouquet est aussi puissant que La Tâche mais encore plus complexe aujourd'hui. La bouche est suave, pleine de fruits rouges avec notes de sous bois, épices, foin humide, longue finale avec encore une touche de tannins, équilibre parfait. Superbe Vin!
On termine avec un superbe Dalva 1952 qui encore une fois charme toute la famille.
Le rappel se fait sur le Dow's 1985 qui comme plusieurs vins de ce millésime, chauffe beaucoup trop en bouche sur la finale. Encore jeune, mais à ce stade si l'alcool ne s'intègre pas, je ne vois pas comment il pourra le faire avec l'âge.
Ensuite pour comparer on ouvre Bonnes Mares 1999 de Louis Jadot. Wow, le bouquet est aussi puissant que La Tâche mais encore plus complexe aujourd'hui. La bouche est suave, pleine de fruits rouges avec notes de sous bois, épices, foin humide, longue finale avec encore une touche de tannins, équilibre parfait. Superbe Vin!
On termine avec un superbe Dalva 1952 qui encore une fois charme toute la famille.
Le rappel se fait sur le Dow's 1985 qui comme plusieurs vins de ce millésime, chauffe beaucoup trop en bouche sur la finale. Encore jeune, mais à ce stade si l'alcool ne s'intègre pas, je ne vois pas comment il pourra le faire avec l'âge.
Frederick Blais- Messages : 2987
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Re: Semaine de Noël! 21 décembre
Frederick Blais a écrit:Plusieurs beaux vins hier. À commencer par 4 rouges du Domaine de la Romanée Conti 1998. Echezeaux, Grand-Echezeaux, Romanée St-Vivant et La Tâche. Des vins au profil aromatique très développé et complexe conservant encore beaucoup de fruits rouges et d'épices. Si l'échezeaux a consommé ses tannins, les autres vins sont encore en adolescence et gagneront en potentiel avec quelques années en bouteille. La Tâche est tellement serré en bouche en ce moment, en puissance comme à l'habitude.
J'aurais aimé passer Noël avec toi Kazou!
Mike Dunberry a une Échezeaux 98....bien hâte d'y tremper mes lèvres.
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WineBoy
La dégustation à l'aveugle est une grande leçon d'humilité.
Michel Therrien- Messages : 10010
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Re: Semaine de Noël! 21 décembre
Hier soir en famille
Champagne Bruno Paillard
Château Branaire (Duluc-Ducru) St. Julien 2001
Domaine Tempier Bandol Cuvée Spéciale La Migoua 1986
Ce soir ça risque de frapper fort aussi avec Lagrange 1990, Boulay et autres. Pas facile les fêtes!
Champagne Bruno Paillard
Château Branaire (Duluc-Ducru) St. Julien 2001
Domaine Tempier Bandol Cuvée Spéciale La Migoua 1986
Ce soir ça risque de frapper fort aussi avec Lagrange 1990, Boulay et autres. Pas facile les fêtes!
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine de Noël! 21 décembre
Michelle Champagne a écrit:
Le deuxième est un Lirac, Domaine de la Mordorée Cuvée de la Reine des Bois 2006, WoW, tout un rapport qualité/prix. Lirac est une appellation sous-estimée...
Michelle
En effet Michelle et pourtant il traine encore sur les tablettes...probablement qu'il faut de grands esprits pour l'apprécier
Attends de voir le 2007, une bombe!
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine de Noël! 21 décembre
Quelques quilles bues lors des repas des fêtes. Commençons par les bulles et les blancs, les rouges suivront :
Henriot champagne 1996 : Nez de fleur fraîche, de citron, de biscuit sablé. Bouche ample et crémeuse, encore juvénile, plus que dans mon souvenir en fait. Belle tenue et bonne longueur. Excellent.
Louis Roederer Cristal champagne 1990 : Nez de fleur séchée, de fruit sec, de chocolat blanc avec une pointe de mocha. L’attaque est fraîche, précise, présentant encore un caractère effervescent. Le milieu de bouche est ample, dense, mais complexe et précis, affichant une patine superbe. La finale est large, puissante, structurée, accompagnée d’une grande allonge parfumée sur des notes fumées. Un vin plus difficile à aborder, à cheval entre un vin effervescent et un grand blanc. Superbe.
Louis Michel Vaudésir chablis grand cru 2002 : Nez initialement discret qui affichera des notes de pomme, d’agrumes frais, de coquillage et de crème fraîche. La bouche dévoile une matière combinant adroitement suavité et fraîcheur dans un registre minéral de fruit blanc. Un vin qui séduit par son caractère aérien, distingué et racé. Excellent.
Guffens-Heynen En Crazy mâcon pierreclos 2006 : Nez puissant et mûr sur les fruits jaunes miellés, avec des relents exotiques. Curieusement, l’ensemble conserve beaucoup de fraîcheur et de précision. L’attaque est ample, crémeuse, d’une indéniable jeunesse. Le vin donne l’impression de se resserrer en milieu de bouche autour d’une acidité fumée d’une belle vigueur. La finale est longue, énergique et équilibrée. Très bien.
Albert Grivault meursault 2001 : Couleur inquiétante, mais le nez, discret et fumé, ne crie pas à l’oxydation. Quelques notes de pomme golden, avec une minéralité chaude et des fleurs séchées se manifestent à l’aération. La bouche est mûre, mais comme éteinte aromatiquement. La longueur est correcte sans plus. Un vin rendu au bout du rouleau mais qui n’est pas mort. Correct.
Joseph Drouhin Marquis de Laguiche chassagne-montrachet 2002 : La dernière ouverte était atrocement oxydée. Celle-ci se présente avec une couleur foncée, mais moins que celle du Grivault. Nez plus puissant sur des fruits jaunes, de la pêche en sirop, des fleurs sucrées et une pointe de vanille. Belle complexité, mais pas particulièrement raffiné. La bouche offre une belle matière tendre et fondue qui semble moins dimensionnée que le nez. Longueur correcte, sympathiquement parfumée. Un villages à point, aromatique et tendre sans être profond ni très complexe. Bien.
Domaine de la Vougeraie Clos du Prieuré blanc vougeot 2000 : Couleur d’une ahurissante jeunesse, pâle et éclatante aux reflets verts. Nez mûr et exotique sur l’ananas, la mangue, le citron confit et la fleur blanche vanillée. La bouche est opulente, grasse, mais simple aromatiquement. Belle constitution vigoureuse, un peu rustique, mais néanmoins parfumée et dodue. Les blancs de la côte de nuits s’oxydent-ils moins que ceux de la côte de beaune? Bien.
Château Smith-Haut-Lafitte blanc pessac-léognan GCC 2001 : Nez puissant sur des notes de papaye, de mangue et de crème pâtissière. Si l’ensemble impressionne initialement, il est d’une simplicité ennuyante. Bouche ample et crémeuse, témoignant d’une maturité élevée et d’un élevage ambitieux. La finale est courte, légèrement amère et chaleureuse. Je me suis ennuyé ferme devant ce vin qui, même s’il est indéniablement mûr, manque de fond, de concentration. Correct.
Henriot champagne 1996 : Nez de fleur fraîche, de citron, de biscuit sablé. Bouche ample et crémeuse, encore juvénile, plus que dans mon souvenir en fait. Belle tenue et bonne longueur. Excellent.
Louis Roederer Cristal champagne 1990 : Nez de fleur séchée, de fruit sec, de chocolat blanc avec une pointe de mocha. L’attaque est fraîche, précise, présentant encore un caractère effervescent. Le milieu de bouche est ample, dense, mais complexe et précis, affichant une patine superbe. La finale est large, puissante, structurée, accompagnée d’une grande allonge parfumée sur des notes fumées. Un vin plus difficile à aborder, à cheval entre un vin effervescent et un grand blanc. Superbe.
Louis Michel Vaudésir chablis grand cru 2002 : Nez initialement discret qui affichera des notes de pomme, d’agrumes frais, de coquillage et de crème fraîche. La bouche dévoile une matière combinant adroitement suavité et fraîcheur dans un registre minéral de fruit blanc. Un vin qui séduit par son caractère aérien, distingué et racé. Excellent.
Guffens-Heynen En Crazy mâcon pierreclos 2006 : Nez puissant et mûr sur les fruits jaunes miellés, avec des relents exotiques. Curieusement, l’ensemble conserve beaucoup de fraîcheur et de précision. L’attaque est ample, crémeuse, d’une indéniable jeunesse. Le vin donne l’impression de se resserrer en milieu de bouche autour d’une acidité fumée d’une belle vigueur. La finale est longue, énergique et équilibrée. Très bien.
Albert Grivault meursault 2001 : Couleur inquiétante, mais le nez, discret et fumé, ne crie pas à l’oxydation. Quelques notes de pomme golden, avec une minéralité chaude et des fleurs séchées se manifestent à l’aération. La bouche est mûre, mais comme éteinte aromatiquement. La longueur est correcte sans plus. Un vin rendu au bout du rouleau mais qui n’est pas mort. Correct.
Joseph Drouhin Marquis de Laguiche chassagne-montrachet 2002 : La dernière ouverte était atrocement oxydée. Celle-ci se présente avec une couleur foncée, mais moins que celle du Grivault. Nez plus puissant sur des fruits jaunes, de la pêche en sirop, des fleurs sucrées et une pointe de vanille. Belle complexité, mais pas particulièrement raffiné. La bouche offre une belle matière tendre et fondue qui semble moins dimensionnée que le nez. Longueur correcte, sympathiquement parfumée. Un villages à point, aromatique et tendre sans être profond ni très complexe. Bien.
Domaine de la Vougeraie Clos du Prieuré blanc vougeot 2000 : Couleur d’une ahurissante jeunesse, pâle et éclatante aux reflets verts. Nez mûr et exotique sur l’ananas, la mangue, le citron confit et la fleur blanche vanillée. La bouche est opulente, grasse, mais simple aromatiquement. Belle constitution vigoureuse, un peu rustique, mais néanmoins parfumée et dodue. Les blancs de la côte de nuits s’oxydent-ils moins que ceux de la côte de beaune? Bien.
Château Smith-Haut-Lafitte blanc pessac-léognan GCC 2001 : Nez puissant sur des notes de papaye, de mangue et de crème pâtissière. Si l’ensemble impressionne initialement, il est d’une simplicité ennuyante. Bouche ample et crémeuse, témoignant d’une maturité élevée et d’un élevage ambitieux. La finale est courte, légèrement amère et chaleureuse. Je me suis ennuyé ferme devant ce vin qui, même s’il est indéniablement mûr, manque de fond, de concentration. Correct.
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"Mes goûts sont simples, je me contente aisément de ce qu'il y a de meilleur" - Winston Churchill
Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
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Age : 40
Localisation : Montréal
Re: Semaine de Noël! 21 décembre
À l'approche du nouvel An, outre les Paillard, Roederer et Henriot, il y a le Canard-Duchêne Grande Cuvée Charles VII Blanc de Noirs. Il semble que ce champagne a éclipsé de grand champagne lors d'une récente dégustation d'un ami. Est-ce que l'un d'entre-vous le connaît?
Michelle
Michelle
Michelle Champagne- Messages : 3079
Date d'inscription : 26/07/2009
Re: Semaine de Noël! 21 décembre
Château Haut-Brion Pessac-Léognan 1983Première expérience avec ce premier. La robe est d'un rubis quelque peu tuilé, assez profonde et les larmes sur les parois sont très fines, elle est assez dense (nettement plus que celle du SHL 1983). Au nez, c'est très aromatique, des notes d'épices fins, présence de torréfaction en arrière-plan, présences florales également, et il y a encore une belle masse de petits fruits rouges. Le nez est très en forme. Ce dernier est racé et des plus distingués. Notes de cuir, tabac, petits fruits. On sent le raffinement. L'attaque est franche, le vin possède encore une bonne masse tannique, cette dernière est même encore asséchante en finale. Quelle matière! Je ne ressens pas de sensation d'alcool en bouche, c'est très souple en milieu de bouche et L'équilibre est au rendez-vous. La persistance aromatique est superbe pour un vin que j'aurais cru davantage essouflé. Contrairement au Mouton 1978, le Haut-Brion pourra se garder encore un bon 5 ans pour que les tannins et la matière puissent se fondrent. Ce millésime n'est pas censé être à la hauteur des grands Haut-Brion, mais ce qui était dans ma coupe hier soir était grandiose et j'ai bien hâte de goûter les grands millésimes du Château. Le vin a été décanté et a gagné en complexité dans la carafe. 95.
Les Trois Marie Calvet-Thunevin Côtes du rousillon villages 2005
Vin 100% grenache, vignes de 80 ans, rendement de 15hl/ha, seulement 2500 bouteilles produites par année. Le vin titre 15%. La robe est très sompre, les reflets sont violets et les larmes coulant sur les parois sont très grosses. Au nez, ça explose en puissance, en notes vanillées, en framboise et petits fruits noirs et d'alcool en arrière-plan. On sent qu'on est face à une bête. Le parfum est épicé, très fruité, grandement sur des notes de moka. L'ensemble aromatique est très riche. L'attaque est puissante, la masse tannique est imposante, asséchante présentement. La présence d'alcool lui donne la sensation d'être capiteux. Il y a tellement de matière, je n'ai rarement vu ça. La finale est très longue, au moins 15 secondes sur les framboises noires, le moka, les petits épices. L'équilibre est surprenant, c'est bien fait et le tout n'est pas débalancé. Pour ce qui est du potentiel de garde, je me risquerais avec plus de 15 ans sans aucun problème et ce les yeux fermés. 93 en ce moment et se bonifiera sans doute avec le temps après avoir intégré un peu de cette immense matière.
Les Trois Marie Calvet-Thunevin Côtes du rousillon villages 2005
Vin 100% grenache, vignes de 80 ans, rendement de 15hl/ha, seulement 2500 bouteilles produites par année. Le vin titre 15%. La robe est très sompre, les reflets sont violets et les larmes coulant sur les parois sont très grosses. Au nez, ça explose en puissance, en notes vanillées, en framboise et petits fruits noirs et d'alcool en arrière-plan. On sent qu'on est face à une bête. Le parfum est épicé, très fruité, grandement sur des notes de moka. L'ensemble aromatique est très riche. L'attaque est puissante, la masse tannique est imposante, asséchante présentement. La présence d'alcool lui donne la sensation d'être capiteux. Il y a tellement de matière, je n'ai rarement vu ça. La finale est très longue, au moins 15 secondes sur les framboises noires, le moka, les petits épices. L'équilibre est surprenant, c'est bien fait et le tout n'est pas débalancé. Pour ce qui est du potentiel de garde, je me risquerais avec plus de 15 ans sans aucun problème et ce les yeux fermés. 93 en ce moment et se bonifiera sans doute avec le temps après avoir intégré un peu de cette immense matière.
Julien Delisle- Messages : 196
Date d'inscription : 30/06/2009
Re: Semaine de Noël! 21 décembre
Julien, tu suggères que Haut-Brion pourrait continuer de s'améliorer avec une garde supplémentaire en fondant encore davantage ses tanins. Après 25 ans de bouteille de fait, n'as-tu pas peur qu'il ne s'assèche plus encore?
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Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
Re: Semaine de Noël! 21 décembre
Yves M.,bien hâte de lire tes commentaires sur le Lagrange 1990,j'en ai une bouteille et je me denande si je peux l'attendre encore un peu.
Yves Salvail
Yves Salvail
Yves Salvail- Messages : 105
Date d'inscription : 03/06/2009
Age : 57
Re: Semaine de Noël! 21 décembre
Olivier Collin a écrit:
La couleur est très (trop!) jeune, le nez minéral (excusez-moi, j'aime encore ce terme pour décrire certains vins) et exotique cache plutôt bien la présence de soufre, mais en bouche j'y ai perçu une tension anormale pour un vin issu de ce millésime et ayant un peu de sucre résiduel. Et puis ça coupe court comme cela arrive souvent aux vins aplatis par un excès de soufre. Tout cela mis ensemble me laisse une impression d'un vin correct, sans plus.
J'ai bu ce vin en fin de semaine et je te rejoins concernant le soufre. En fait, à l'ouverture cet arôme dominait. Ma copine a également eu la même impression et avant même que je lui en glisse un mot. Avec le temps, le caractère soufré s'efface et le fruit exotique s'exprime davantage. La finale est effectivement un peu courte. Satisfais dans l'ensemble, mais loin d'être comblé. Il me reste une bouteille, je me demande si je vais la boire d'ici peu ou dans 7-8 ans, par exemple.
J'ai également bu lors de la soirée de Noël :
Henriot 1996 : Un champagne droit et tendu où s'exprime des arômes toastés, d'agrume et une pointe oxydative. Finesse des bulles.
Barrajats 2001 : Une première bouteille bouchonn.e au quart de tour! La seconde se montrait sous une jour bien différent. Bonne acidité, puissance du fruit (mangue, ananas), complexe (fruité, fumée, rôti et épicé) et texture huileuse. Très beau Sauternes.
Patrick Pollefeys- Messages : 661
Date d'inscription : 03/06/2009
Localisation : Québec
Re: Semaine de Noël! 21 décembre
Hier soir, certainement une de mes meilleurs soirée bouffe/vin à vie, de superbes quilles, souper de noël avec la famille proche en plus ... je suis comblé!
Clotilde Davenne, Crémant de Bourgogne Brut Extra
Bel apéro, bulles fines, belle fraîcheur, sec, agrumes, longueur moyenne. 16/20
Henriot, Champagne Brut, 1996
J'aime beaucoup ce champagne, brioché, léger rancio, un peu salin, puissant, long. 17.5/20
Gérard Boulay, Sancerre Clos de Beaujeu, 1997
Assez pâle, très beau nez, funky, minéral, granny smith, un peu de pamplemousse, camomille, ample en bouche, goûteux, longueur respectable, beaucoup apprécié. 17-17.5/20
Domaine Zind Humbrecht, Riesling Clos Windsbulh, 2002
Début or, très beau nez, citron, zest orange, un peu de notes pétrolées, fleurs blanches, pain d'épice. Encore mieux en bouche, légèrement onctueux, ample, concentré, finale très longue, juste un brin de sucre qui vient relever le tout. Vraiment beau! 18/20
Château La Nerthe, Châteauneuf-du-Pape, 2000
Autre belle bouteille dont je ne m'attendais pas à tant que ça, bien jeune, nez très expressif, fraises compotées, pivoine, fines épices, un peu de cuir. Équilibré, une certaine mâche, savoureux, fruité légèrement sucré, long. Complet. 17.5/20
Jean-Michel Stephan, Côte-Rôtie Coteaux de Tupin, 2003
Déjà bu le 2004 de cette cuvée qui était vraiment très bon ... mais ce 2003 est exceptionnel! Quelques heures de carafe, foncé, pas d'évolution, très expressif avec des couches et des couches de saveurs tant au nez qu'en bouche! Olives vertes, puis noires, bacon, violette, mûre, épices style cumin/cardamone, raisins secs, espresso, tout y passe avec le temps. Expansif, imposant, dense, très très long. Un peu de temps lui fera probablement atteindre la perfection pour le rendre un peu moins tannique. Je m'incline humblement! 19/20
Yanouk
Clotilde Davenne, Crémant de Bourgogne Brut Extra
Bel apéro, bulles fines, belle fraîcheur, sec, agrumes, longueur moyenne. 16/20
Henriot, Champagne Brut, 1996
J'aime beaucoup ce champagne, brioché, léger rancio, un peu salin, puissant, long. 17.5/20
Gérard Boulay, Sancerre Clos de Beaujeu, 1997
Assez pâle, très beau nez, funky, minéral, granny smith, un peu de pamplemousse, camomille, ample en bouche, goûteux, longueur respectable, beaucoup apprécié. 17-17.5/20
Domaine Zind Humbrecht, Riesling Clos Windsbulh, 2002
Début or, très beau nez, citron, zest orange, un peu de notes pétrolées, fleurs blanches, pain d'épice. Encore mieux en bouche, légèrement onctueux, ample, concentré, finale très longue, juste un brin de sucre qui vient relever le tout. Vraiment beau! 18/20
Château La Nerthe, Châteauneuf-du-Pape, 2000
Autre belle bouteille dont je ne m'attendais pas à tant que ça, bien jeune, nez très expressif, fraises compotées, pivoine, fines épices, un peu de cuir. Équilibré, une certaine mâche, savoureux, fruité légèrement sucré, long. Complet. 17.5/20
Jean-Michel Stephan, Côte-Rôtie Coteaux de Tupin, 2003
Déjà bu le 2004 de cette cuvée qui était vraiment très bon ... mais ce 2003 est exceptionnel! Quelques heures de carafe, foncé, pas d'évolution, très expressif avec des couches et des couches de saveurs tant au nez qu'en bouche! Olives vertes, puis noires, bacon, violette, mûre, épices style cumin/cardamone, raisins secs, espresso, tout y passe avec le temps. Expansif, imposant, dense, très très long. Un peu de temps lui fera probablement atteindre la perfection pour le rendre un peu moins tannique. Je m'incline humblement! 19/20
Yanouk
Yanouk Lévesque- Messages : 29
Date d'inscription : 09/06/2009
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Re: Semaine de Noël! 21 décembre
Yanouk Lévesque a écrit:
Jean-Michel Stephan, Côte-Rôtie Coteaux de Tupin, 2003
Déjà bu le 2004 de cette cuvée qui était vraiment très bon ... mais ce 2003 est exceptionnel! Quelques heures de carafe, foncé, pas d'évolution, très expressif avec des couches et des couches de saveurs tant au nez qu'en bouche! Olives vertes, puis noires, bacon, violette, mûre, épices style cumin/cardamone, raisins secs, espresso, tout y passe avec le temps. Expansif, imposant, dense, très très long. Un peu de temps lui fera probablement atteindre la perfection pour le rendre un peu moins tannique. Je m'incline humblement! 19/20
Yanouk
J'avais bien confiance aux 2003 en Côte Rôtie......je vais en ouvrir une bientôt....Jamet ou Guigal!
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Michel Therrien- Messages : 10010
Date d'inscription : 01/06/2009
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Localisation : Joliette
Re: Semaine de Noël! 21 décembre
Vincent, pour répondre à ta question, j'ai trouvé que la matière était encore très présente et qu'elle pourrait se bonifier encore quelque peu en s'intégrant davantage. Le vin était loin d'être jeune, mais il n'était pas sur le déclin et je le voyais devenir ne serait-ce qu'un peu plus grand dans quelques années. Tout au moins demeurer sur son plateau un bon moment.
Au plaisir.
Au plaisir.
Julien Delisle- Messages : 196
Date d'inscription : 30/06/2009
Re: Semaine de Noël! 21 décembre
Michel Therrien a écrit:Yanouk Lévesque a écrit:
Jean-Michel Stephan, Côte-Rôtie Coteaux de Tupin, 2003
Déjà bu le 2004 de cette cuvée qui était vraiment très bon ... mais ce 2003 est exceptionnel! Quelques heures de carafe, foncé, pas d'évolution, très expressif avec des couches et des couches de saveurs tant au nez qu'en bouche! Olives vertes, puis noires, bacon, violette, mûre, épices style cumin/cardamone, raisins secs, espresso, tout y passe avec le temps. Expansif, imposant, dense, très très long. Un peu de temps lui fera probablement atteindre la perfection pour le rendre un peu moins tannique. Je m'incline humblement! 19/20
Yanouk
J'avais bien confiance aux 2003 en Côte Rôtie......je vais en ouvrir une bientôt....Jamet ou Guigal!
J'irais plus avec le Guigal. Il y a quelques jours j'ai ouvert le 2004 de Jamet. Absolument pas prêt! À la limite du pas buvable....Jamet n'a pas la réputation de faire dans la dentelle à moins d'attendre une décennie.
Michelle
Michelle Champagne- Messages : 3079
Date d'inscription : 26/07/2009
Re: Semaine de Noël! 21 décembre
Yves Salvail a écrit:Yves M.,bien hâte de lire tes commentaires sur le Lagrange 1990,j'en ai une bouteille et je me denande si je peux l'attendre encore un peu.
Yves Salvail
Promis Yves, j'ai pris des notes que je transcrirai d'ici le 31. Il est spectaculaire, au sommet quoiqu'il s'y maintiendra sans doute plusieurs années. Pourquoi l'attendre? De loin le meilleur Lagrange que j'ai pris.
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine de Noël! 21 décembre
Un Chambolle-Musigny Vieilles Vignes 2005 de Vincent Girardin: Très beau nez très typé, fruits rouges, une bouche superbe, fraîche mais avec quand même une certaine poigne et une finale assez puissante pour l'appellation. Très Bon. Un chambolle qui m'a semblé plus ''masculin'' qu'en général mais je suis très content puisque la 1ere bouteille que j'avais bu il y a un peu moins d'un an m'avait déçue.
Mario
Mario
Mario Vaillancourt- Messages : 1297
Date d'inscription : 03/06/2009
Re: Semaine de Noël! 21 décembre
[quote=][/quote]
Bref et tardif retour sur cette belle régalade d'avant Noel. Olivier a, comme d'habitude, bien décrit les vins servis.
Le Sancerre était trop vif et 'sans beurre' pour un être un chardonnay... J'apprends lentement, mais je finis par comprendre! J'ai adoré ce beau sauvignon, avec des relents étonnants de pêche, et un équilibre quasi-parfait en bouche.
N'ayant presqu'aucun repère en champagne, il m'est très difficile de dire quoi que ce soit en termes de dégustation. Simplement ici que le Pol Roger de Daniel m'apparaissait bien fait, avec un petit côté 'pâtisserie' que je remarque toujours en bouche dans un champagne. (Nettememnt moins pour les rosés américains, cependant...)
Les rouges. Le Paolo Scavino Bric del fiasc 2000 que j'avais rapporté d'un séjour en Floride m'a bien plu. LEs nebbiolos sont sûrement les vins parmi les moins conviviaux, je veux dire que j'ai quelques chums qui ne peuvent tolérer plus d'un demi-verre! C'est vrai que cette puissance imprévue en bouche (étant donné sa robe plutôt vaporeuse et son nez 'cerises et chocolat' généralement assez floral...) donne parfois l'impression qu'on nous a floué! Mais après que;lques années de repos, il n'y a rien pour battre un barolo à table! M'en reste une, qui attendra 5 autres années...
Belle surprise et généreux clin d'oeil d'Olivier avec sa Mouline 98, que j'ai cru pinoter au premier nez... La plus féminine des La-La-La nous a tous séduits, de la soie et de la dentelle musclée sur nos palais inassouvis!!! J'ai une preuve de plus que Guigal est un dieu pour la syrah. (Est-il seul à jumeler ainsi le noble cépage au viogner ???)
Et puis le zinfandel de Pierre! Ces effluves marquées de tabac et de framboises cuites titillaient ma mémoire... Incapable d'y mettre un nom... je balbutie 'cabernet franc d'Italie'. Ben non! Un beau zin gorgé et joufflu! Nous avons tous applaudi la démonstration d'équilibre constatée dans le nectar, quand-même sur un fil-de-fer avec son 16 degrés d'alcool et toute cette matière. 'Nectar' est le mot approprié: je suis d'accord avec Olivier, complications attendues à table côté mariage des plats avec ce vin. Mais il ne faut pas se priver du bonheur de le déguster, si on sait l'accepter pour ce qu'il est: un vin de plaisir!
J'ai du laisser les gars avec les bouteilles entamées, le devoir m'appelant... Avec regret! On remet ça à un prochain... souper? (Note pour Les Infidéles: 4 belles étoîles complètes et bien senties.)
ZIn.
(Et pour 'Martineau-le-grand-voyageur'... Ouais, bel avatar! La photo est coupée, on ne voit pas le kilt! Avec un tel déguisement, serait-il ce nouvel ami villageois du King, que vous cherchiez tout-à-l'heure...?
Olivier Collin a écrit:
Des vins servis à l'aveugle puis découverts assez rapidement après quelques questions et prononcements, pour apprécier le moment tout simplement.
Domaine Gérard Boulay Sancerre Clos de Beaujeu 2007 Si j'avais été peu impressionné par le 1997 récemment disponible (outre sa couleur cristalline anormalement jeune, le vin ne m'a pas semblé mériter les éloges lues ici et là, notamment pour sa finale relativement courte), on tombe ici sur une très belle expression à la fois du millésime et du terroir.
Une robe aux reflets verts gris laisse déjà peu de choix quant à l'origine et le millésime. Le nez est à la fois très pur, retenu mais également complet avec une part surprenante de notes exotiques pour le millésime (papaye), impression qui est relayée en bouche par une belle alliance entre un côté fruité tendre et pas compliqué, une acidité soutenue et une impression crayeuse qui s'accentue en finale. Un vin d'une grande pureté, sans artifice. Rappelle un peu les Monts Damnés 2007 de Thomas-Labaille, qui coûte tout de même moins cher. 91-92pts Merci Pierre!
Pol Roger Champagne Brut Vintage 1999 Une bouteille de rechange pour Daniel, achetée rapidement avant le repas à la SAQ d'à côté, le vin ne s'en tire pas trop mal - outre une couleur un peu plus foncée qu'à la normale - étant donné les conditions de garde défavorables (on se demande toujours pourquoi ils mettent les Champagne, parmi les vins les plus sensibles, aussi près des lumières intenses en vitrine!).
Dans le style usuel de Pol Roger, le vin requiert un peu d'aération pour se montrer plus raffiné et expressif, offrant des notes florales et miellées bien présentes malgré le côté vineux du bouquet. La bouche offre une bulle assez abondante, de bonne qualité et mettant en valeur la fermeté naturelle du vin, très peu dosé comme à l'habitude. La richesse en extrait se fait sentir à l'heure actuelle en finale, on peut l'attendre encore quelques années pour le rendre plus festif mais c'est un Champagne de qualité à table, qui accompagnait très bien une tartelette aux champignons sauvages et fromage Brie. 89-90pts et sûrement plus pour une bouteille parfaitement conservée. Merci Daniel!
Paolo Scavino Barolo Bric Del Fiasc 2000 Sa couleur et ses arômes aux premier nez laissent peu de doute quant à son origine. Je ne suis pas un fan des vins de Paolo Scavino en jeunesse, les trouvant inutilement massifs, avec une austérité très différente de celle que j'apprécie dans la région, mais il faut bien avouer qu'à un peu moins de 10 ans d'âge, la nature profonde du vin transparaît très bien aujourd'hui.
Le nez est très complexe, mais n'ayant pris aucune note au repas, je ne me rappelle que d'arômes de cerise marasquin et de reglisse, évoluant peu à peu sur des notes de sous-bois. Au palais c'est un plaisir total à table, juste assez charnu et accessible avec une acidité franche et des tanins bien intégrés à la qualité fruitée du vin pour relever le plat d'agneau. La finale est longue et lip-smacking, annonçant encore de belle années au vin. 92-93pts. Merci Claude!
E. Guigal Côte Rotie La Mouline 1998 Ouvert quelques heures avant service pour laisser les effluves liées au boisé luxuriant s'effacer quelque peu, le vin ne déçoit pas et confirme que c'est, dans la trilogie, celui qui se fait le plus rapidement et de manière spectaculaire, le viognier aidant très certainement. C'est très cher Guigal, et probablement pas le meilleur modèle à suivre pour les vignerons de l'appellation côté style, mais quand on cueille un tel vin à maturité avec encore son fruit de jeunesse parfaitement intact, on se dit que l'achat était avisé à l'époque et l'est encore aujourd'hui dans les grands millésimes.
Le millésime 1998 transparaît très bien dans ce vin : couleur plus claire, nez intense et frais d'une précision exquise, bouche svelte avec une structure proche de la perfection, ne lui manque qu'un brin de fond et une acidité légèrement mieux peaufinée (est-ce que ça viendra? je ne le sais) pour que le vin soit l'idéal d'élégance que peut représenter cette cuvée. La finale est d'une longueur immense, elle chuchote son trésor. Le vin prend des heures à s'oxyder, malgré ses 11 ans et le peu qu'il en reste dans la bouteille. 96-97pts
Turley Wine Cellars Lodi Dogtown Zinfandel 2001 Un autre univers, qui soufre un peu de la comparaison avec des vins d'une retenue évidente. Mais pour donner une idée à quel point c'est bien vinifié, Daniel n'a pas senti les 16% d'alcool! Avec les années qui passent, les zinfandel perdent de leur côté confituré pour retrouver une partie de leur lointaine origine italienne avec ces notes de tabac et de prune fraîche qui me semblent être la seule constante dans ce cépage très polymorphe.
La robe est dense, mais n'est pas opaque et présente une légère évolution, alors que le boisé autrefois très certainement décadent se fait également moins sentir (juste assez pour suggérer au dégustateur l'origine californienne du vin à l'aveugle). Au palais, c'est à la fois très rond, riche et un peu sucré, avec une trame tannique de grande qualité, et une acidité basse mais sans heurts. La finale se resserrant un brin, cela enlève de la précision au vin. Très bon comme accompagnement d'une marquise au chocolat, il faut apprécier ce type de vin comme on apprécie un Amarone et ne pas s'en tenir superficiellement à sa nature doucereuse. 91-92pts. Merci Pierre!
Une note sur le resto, Les Infidèles, pas trop bruyant pour cette période de l'année, très patients face à notre lenteur, et dont les plats étaient tous admirablement réussis, ce qui justifie les prix un peu plus élevés que le sempiternel O'Thym.
On refait cela l'an prochain, selon la tradition et avec Martineau, grand voyageur nous ayant fait faux-bond cette fois.
Bref et tardif retour sur cette belle régalade d'avant Noel. Olivier a, comme d'habitude, bien décrit les vins servis.
Le Sancerre était trop vif et 'sans beurre' pour un être un chardonnay... J'apprends lentement, mais je finis par comprendre! J'ai adoré ce beau sauvignon, avec des relents étonnants de pêche, et un équilibre quasi-parfait en bouche.
N'ayant presqu'aucun repère en champagne, il m'est très difficile de dire quoi que ce soit en termes de dégustation. Simplement ici que le Pol Roger de Daniel m'apparaissait bien fait, avec un petit côté 'pâtisserie' que je remarque toujours en bouche dans un champagne. (Nettememnt moins pour les rosés américains, cependant...)
Les rouges. Le Paolo Scavino Bric del fiasc 2000 que j'avais rapporté d'un séjour en Floride m'a bien plu. LEs nebbiolos sont sûrement les vins parmi les moins conviviaux, je veux dire que j'ai quelques chums qui ne peuvent tolérer plus d'un demi-verre! C'est vrai que cette puissance imprévue en bouche (étant donné sa robe plutôt vaporeuse et son nez 'cerises et chocolat' généralement assez floral...) donne parfois l'impression qu'on nous a floué! Mais après que;lques années de repos, il n'y a rien pour battre un barolo à table! M'en reste une, qui attendra 5 autres années...
Belle surprise et généreux clin d'oeil d'Olivier avec sa Mouline 98, que j'ai cru pinoter au premier nez... La plus féminine des La-La-La nous a tous séduits, de la soie et de la dentelle musclée sur nos palais inassouvis!!! J'ai une preuve de plus que Guigal est un dieu pour la syrah. (Est-il seul à jumeler ainsi le noble cépage au viogner ???)
Et puis le zinfandel de Pierre! Ces effluves marquées de tabac et de framboises cuites titillaient ma mémoire... Incapable d'y mettre un nom... je balbutie 'cabernet franc d'Italie'. Ben non! Un beau zin gorgé et joufflu! Nous avons tous applaudi la démonstration d'équilibre constatée dans le nectar, quand-même sur un fil-de-fer avec son 16 degrés d'alcool et toute cette matière. 'Nectar' est le mot approprié: je suis d'accord avec Olivier, complications attendues à table côté mariage des plats avec ce vin. Mais il ne faut pas se priver du bonheur de le déguster, si on sait l'accepter pour ce qu'il est: un vin de plaisir!
J'ai du laisser les gars avec les bouteilles entamées, le devoir m'appelant... Avec regret! On remet ça à un prochain... souper? (Note pour Les Infidéles: 4 belles étoîles complètes et bien senties.)
ZIn.
(Et pour 'Martineau-le-grand-voyageur'... Ouais, bel avatar! La photo est coupée, on ne voit pas le kilt! Avec un tel déguisement, serait-il ce nouvel ami villageois du King, que vous cherchiez tout-à-l'heure...?
Olivier Collin a écrit:
Des vins servis à l'aveugle puis découverts assez rapidement après quelques questions et prononcements, pour apprécier le moment tout simplement.
Domaine Gérard Boulay Sancerre Clos de Beaujeu 2007 Si j'avais été peu impressionné par le 1997 récemment disponible (outre sa couleur cristalline anormalement jeune, le vin ne m'a pas semblé mériter les éloges lues ici et là, notamment pour sa finale relativement courte), on tombe ici sur une très belle expression à la fois du millésime et du terroir.
Une robe aux reflets verts gris laisse déjà peu de choix quant à l'origine et le millésime. Le nez est à la fois très pur, retenu mais également complet avec une part surprenante de notes exotiques pour le millésime (papaye), impression qui est relayée en bouche par une belle alliance entre un côté fruité tendre et pas compliqué, une acidité soutenue et une impression crayeuse qui s'accentue en finale. Un vin d'une grande pureté, sans artifice. Rappelle un peu les Monts Damnés 2007 de Thomas-Labaille, qui coûte tout de même moins cher. 91-92pts Merci Pierre!
Pol Roger Champagne Brut Vintage 1999 Une bouteille de rechange pour Daniel, achetée rapidement avant le repas à la SAQ d'à côté, le vin ne s'en tire pas trop mal - outre une couleur un peu plus foncée qu'à la normale - étant donné les conditions de garde défavorables (on se demande toujours pourquoi ils mettent les Champagne, parmi les vins les plus sensibles, aussi près des lumières intenses en vitrine!).
Dans le style usuel de Pol Roger, le vin requiert un peu d'aération pour se montrer plus raffiné et expressif, offrant des notes florales et miellées bien présentes malgré le côté vineux du bouquet. La bouche offre une bulle assez abondante, de bonne qualité et mettant en valeur la fermeté naturelle du vin, très peu dosé comme à l'habitude. La richesse en extrait se fait sentir à l'heure actuelle en finale, on peut l'attendre encore quelques années pour le rendre plus festif mais c'est un Champagne de qualité à table, qui accompagnait très bien une tartelette aux champignons sauvages et fromage Brie. 89-90pts et sûrement plus pour une bouteille parfaitement conservée. Merci Daniel!
Paolo Scavino Barolo Bric Del Fiasc 2000 Sa couleur et ses arômes aux premier nez laissent peu de doute quant à son origine. Je ne suis pas un fan des vins de Paolo Scavino en jeunesse, les trouvant inutilement massifs, avec une austérité très différente de celle que j'apprécie dans la région, mais il faut bien avouer qu'à un peu moins de 10 ans d'âge, la nature profonde du vin transparaît très bien aujourd'hui.
Le nez est très complexe, mais n'ayant pris aucune note au repas, je ne me rappelle que d'arômes de cerise marasquin et de reglisse, évoluant peu à peu sur des notes de sous-bois. Au palais c'est un plaisir total à table, juste assez charnu et accessible avec une acidité franche et des tanins bien intégrés à la qualité fruitée du vin pour relever le plat d'agneau. La finale est longue et lip-smacking, annonçant encore de belle années au vin. 92-93pts. Merci Claude!
E. Guigal Côte Rotie La Mouline 1998 Ouvert quelques heures avant service pour laisser les effluves liées au boisé luxuriant s'effacer quelque peu, le vin ne déçoit pas et confirme que c'est, dans la trilogie, celui qui se fait le plus rapidement et de manière spectaculaire, le viognier aidant très certainement. C'est très cher Guigal, et probablement pas le meilleur modèle à suivre pour les vignerons de l'appellation côté style, mais quand on cueille un tel vin à maturité avec encore son fruit de jeunesse parfaitement intact, on se dit que l'achat était avisé à l'époque et l'est encore aujourd'hui dans les grands millésimes.
Le millésime 1998 transparaît très bien dans ce vin : couleur plus claire, nez intense et frais d'une précision exquise, bouche svelte avec une structure proche de la perfection, ne lui manque qu'un brin de fond et une acidité légèrement mieux peaufinée (est-ce que ça viendra? je ne le sais) pour que le vin soit l'idéal d'élégance que peut représenter cette cuvée. La finale est d'une longueur immense, elle chuchote son trésor. Le vin prend des heures à s'oxyder, malgré ses 11 ans et le peu qu'il en reste dans la bouteille. 96-97pts
Turley Wine Cellars Lodi Dogtown Zinfandel 2001 Un autre univers, qui soufre un peu de la comparaison avec des vins d'une retenue évidente. Mais pour donner une idée à quel point c'est bien vinifié, Daniel n'a pas senti les 16% d'alcool! Avec les années qui passent, les zinfandel perdent de leur côté confituré pour retrouver une partie de leur lointaine origine italienne avec ces notes de tabac et de prune fraîche qui me semblent être la seule constante dans ce cépage très polymorphe.
La robe est dense, mais n'est pas opaque et présente une légère évolution, alors que le boisé autrefois très certainement décadent se fait également moins sentir (juste assez pour suggérer au dégustateur l'origine californienne du vin à l'aveugle). Au palais, c'est à la fois très rond, riche et un peu sucré, avec une trame tannique de grande qualité, et une acidité basse mais sans heurts. La finale se resserrant un brin, cela enlève de la précision au vin. Très bon comme accompagnement d'une marquise au chocolat, il faut apprécier ce type de vin comme on apprécie un Amarone et ne pas s'en tenir superficiellement à sa nature doucereuse. 91-92pts. Merci Pierre!
Une note sur le resto, Les Infidèles, pas trop bruyant pour cette période de l'année, très patients face à notre lenteur, et dont les plats étaient tous admirablement réussis, ce qui justifie les prix un peu plus élevés que le sempiternel O'Thym.
On refait cela l'an prochain, selon la tradition et avec Martineau, grand voyageur nous ayant fait faux-bond cette fois.
Claude Boulanger- Messages : 58
Date d'inscription : 19/06/2009
Re: Semaine de Noël! 21 décembre
Claude Boulanger a écrit:Est-il seul à jumeler ainsi le noble cépage au viogner?
Claude, c'est une pratique assez courante pour l'appellation. Colombo, Gérin, Ogier le font aussi je crois ... Pour Rostaing, Delas, Barge, je ne sais pas.
La Turque flirte parfois avec 10% de viognier. Je crois que c'est un pourcentage que personne d'autre n'approche.
_________________
"Mes goûts sont simples, je me contente aisément de ce qu'il y a de meilleur" - Winston Churchill
Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
Re: Semaine de Noël! 21 décembre
Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Claude Boulanger a écrit:Est-il seul à jumeler ainsi le noble cépage au viogner?
Claude, c'est une pratique assez courante pour l'appellation. Colombo, Gérin, Ogier le font aussi je crois ... Pour Rostaing, Delas, Barge, je ne sais pas.
La Turque flirte parfois avec 10% de viognier. Je crois que c'est un pourcentage que personne d'autre n'approche.
Pour Barge, 5-6% de viognier selon les millésimes et la cuvée.....DuPlessis vs Côte Brune.
_________________
WineBoy
La dégustation à l'aveugle est une grande leçon d'humilité.
Michel Therrien- Messages : 10010
Date d'inscription : 01/06/2009
Age : 61
Localisation : Joliette
Re: Semaine de Noël! 21 décembre
Merci Michel.
Je reviens avec les rouges:
Comte Armand Clos des Épeneaux pommard 1er cru 1997 : Nez sauvage, mais tout de même charmeur grâce à une maturité de fruit élevée. Des notes de cacao, de fruits rouges en confiture, de poivre et de bois de santal signent un bouquet profond et intense. Bouche costaude, de bon volume, avec encore beaucoup de structure, sans pourtant être sévère ou austère, caractère du millésime aidant. Excellent.
Château La Croix de Gay pomerol 1995 : Nez fondu sur les fruits rouges, la terre brune, avec une pointe de champignon et de fleur séchée. La bouche est délicate, avec une belle acidité et un beau fondu. Pas des plus puissants ni des plus complexes, mais fort sympathique. Très bien.
Château Lafleur-Pétrus pomerol 1997 : Nez puissant sur des notes de truffe, de fruits rouges grillés, de poivre noir, avec beaucoup de poivron rôti – ce qui me surprend. La bouche est ample, puissante et virile, mais semble souffrir d’un manque de maturité phénolique. Bonne longueur. Bien.
Château Pichon Longueville Baron de Longueville pauillac 2e GCC 1995 : Nez de cassis, de chocolat à la menthe, de cuir, d’épices douces et de terre noire. L’ensemble est complexe, racé et profond. La bouche est droite, dense et acide, complexe, sans toutefois atteindre la plénitude du nez. Finale d’excellente longueur, vive et puissante. Un vin à attendre encore, plein de potentiel, mais qui ne me fera pas changer d’idée quant à la sévérité de ce millésime en rive gauche. Superbe.
Alain Voge Vieilles Vignes cornas 2003 : Nez qui prend un certain temps à s’ouvrir pour offrir autre chose que des fruits rouges en confiture. L’aération lui apporte de la fumée, de la viande grillée, de fleurs séchées, une pointe de réglisse et de cacao. Très belles profondeur et complexité. Bouche riche et ample de grand volume. Fruit mûr, mais sans excès porté par des tanins gras, mais structurants. Finale d’excellente longueur, encore légèrement contrite. Cette bouteille a mieux paru que celle bue un an auparavant lors de la dégustation cornas. J’en garde pour 2013! Excellent.
Je reviens avec les rouges:
Comte Armand Clos des Épeneaux pommard 1er cru 1997 : Nez sauvage, mais tout de même charmeur grâce à une maturité de fruit élevée. Des notes de cacao, de fruits rouges en confiture, de poivre et de bois de santal signent un bouquet profond et intense. Bouche costaude, de bon volume, avec encore beaucoup de structure, sans pourtant être sévère ou austère, caractère du millésime aidant. Excellent.
Château La Croix de Gay pomerol 1995 : Nez fondu sur les fruits rouges, la terre brune, avec une pointe de champignon et de fleur séchée. La bouche est délicate, avec une belle acidité et un beau fondu. Pas des plus puissants ni des plus complexes, mais fort sympathique. Très bien.
Château Lafleur-Pétrus pomerol 1997 : Nez puissant sur des notes de truffe, de fruits rouges grillés, de poivre noir, avec beaucoup de poivron rôti – ce qui me surprend. La bouche est ample, puissante et virile, mais semble souffrir d’un manque de maturité phénolique. Bonne longueur. Bien.
Château Pichon Longueville Baron de Longueville pauillac 2e GCC 1995 : Nez de cassis, de chocolat à la menthe, de cuir, d’épices douces et de terre noire. L’ensemble est complexe, racé et profond. La bouche est droite, dense et acide, complexe, sans toutefois atteindre la plénitude du nez. Finale d’excellente longueur, vive et puissante. Un vin à attendre encore, plein de potentiel, mais qui ne me fera pas changer d’idée quant à la sévérité de ce millésime en rive gauche. Superbe.
Alain Voge Vieilles Vignes cornas 2003 : Nez qui prend un certain temps à s’ouvrir pour offrir autre chose que des fruits rouges en confiture. L’aération lui apporte de la fumée, de la viande grillée, de fleurs séchées, une pointe de réglisse et de cacao. Très belles profondeur et complexité. Bouche riche et ample de grand volume. Fruit mûr, mais sans excès porté par des tanins gras, mais structurants. Finale d’excellente longueur, encore légèrement contrite. Cette bouteille a mieux paru que celle bue un an auparavant lors de la dégustation cornas. J’en garde pour 2013! Excellent.
_________________
"Mes goûts sont simples, je me contente aisément de ce qu'il y a de meilleur" - Winston Churchill
Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
Re: Semaine de Noël! 21 décembre
Merci Vincent et Michel pour l'info. Tant qu'à être dans le sujet, et sans vouloir abuser des experts, y a-t-il seulement dans le rhône qu'on 'coupe' le rouge avec du blanc? ZIn. (Je sais qu'à chateauneuf on le fait, je l'ai su de Laurence elle-même en personne!!! )
Claude Boulanger- Messages : 58
Date d'inscription : 19/06/2009
Re: Semaine de Noël! 21 décembre
je pense que c'est le cas du Dead Arm et d'autres vins d'Arenberg Claude, facile de voir de qui ils s'inspirent.
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine de Noël! 21 décembre
Le 26 décembre dernier, trois vins servis en pure aveugle sauf pour le premier que j’apportais.
Château Lagrange St. Julien 1990
Nez délicat, très fin, sous bois et encore du fruit.
Texture veloutée, le vin est plein et savoureux, suave, aérien, l'équilibre est souverain, une grande finesse, très beau fruit à peine secondaire, des fruits des champs (mûres), tanins fondus mais le vin a encore une belle vigueur. Un Saint-Julien exemplaire et de très loin le meilleur Lagrange que j'ai pris. Il se prend pour Barton ou Las Cases? Magnifique! 93-94 pts
Château Cos d'Estournel, St. Estèphe 2001
Nez fruit noir, anis, vanille charcoal, café.
Le boisé moderne nous a amené partout (Californie et Toscane!), mais nous poursuivons notre travail sans aucun indice. La bouche est exotique mais la finale nous ramène à Bordeaux. Je trouve d'abord le millésime 2001 et la rive, hésite St-Julien puis le nom Cos est prononcé et la lumière se fait: eureka, c'est Cos d'Estournel 2001, m'écrie-je devant notre ami médecin à la mâchoire décrochée. Un moment de grâce, call parfait en pure aveugle, plus gratifiant car le fruit d'une longue réflexion en duo. Un vin moderne à l'image du nouveau Cos, séducteur, exotique, fort bien fait mais je réalise que le Cos classique va me manquer. 91-92 pts
P.s.: peut-être qu'ils devraient faire comme Coke et nous ramener le Cos Classique sur le marché?
Opus One Napa Valley 1991
Nez menthe fraîche, avec du cassis, un peu de sous-bois. Fruit sucré, goûté le cabernet mûr, un peu évolué. On croit d'abord à St-Julien 96, mais ca semble sucré pour Médoc. Bon fruit secondaire, aucune aspérité. Plein et fondu, agréable, très savoureux, un beau cabernet mature. Quand on nous a indiqué que nous étions hors Bordeaux, j'ai immédiatement dit Californie et...Opus One 1991 car c'est un style bordelais et notre hôte nous y avait fait goûter ...en 2001. Il avait alors été renversant! Hier soir c'était encore un très beau Californien au style bordelais mais il m’a semblé moins grand. 92-93 pts
Château Lagrange St. Julien 1990
Nez délicat, très fin, sous bois et encore du fruit.
Texture veloutée, le vin est plein et savoureux, suave, aérien, l'équilibre est souverain, une grande finesse, très beau fruit à peine secondaire, des fruits des champs (mûres), tanins fondus mais le vin a encore une belle vigueur. Un Saint-Julien exemplaire et de très loin le meilleur Lagrange que j'ai pris. Il se prend pour Barton ou Las Cases? Magnifique! 93-94 pts
Château Cos d'Estournel, St. Estèphe 2001
Nez fruit noir, anis, vanille charcoal, café.
Le boisé moderne nous a amené partout (Californie et Toscane!), mais nous poursuivons notre travail sans aucun indice. La bouche est exotique mais la finale nous ramène à Bordeaux. Je trouve d'abord le millésime 2001 et la rive, hésite St-Julien puis le nom Cos est prononcé et la lumière se fait: eureka, c'est Cos d'Estournel 2001, m'écrie-je devant notre ami médecin à la mâchoire décrochée. Un moment de grâce, call parfait en pure aveugle, plus gratifiant car le fruit d'une longue réflexion en duo. Un vin moderne à l'image du nouveau Cos, séducteur, exotique, fort bien fait mais je réalise que le Cos classique va me manquer. 91-92 pts
P.s.: peut-être qu'ils devraient faire comme Coke et nous ramener le Cos Classique sur le marché?
Opus One Napa Valley 1991
Nez menthe fraîche, avec du cassis, un peu de sous-bois. Fruit sucré, goûté le cabernet mûr, un peu évolué. On croit d'abord à St-Julien 96, mais ca semble sucré pour Médoc. Bon fruit secondaire, aucune aspérité. Plein et fondu, agréable, très savoureux, un beau cabernet mature. Quand on nous a indiqué que nous étions hors Bordeaux, j'ai immédiatement dit Californie et...Opus One 1991 car c'est un style bordelais et notre hôte nous y avait fait goûter ...en 2001. Il avait alors été renversant! Hier soir c'était encore un très beau Californien au style bordelais mais il m’a semblé moins grand. 92-93 pts
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine de Noël! 21 décembre
Claude Boulanger a écrit:Merci Vincent et Michel pour l'info. Tant qu'à être dans le sujet, et sans vouloir abuser des experts, y a-t-il seulement dans le rhône qu'on 'coupe' le rouge avec du blanc? ZIn. (Je sais qu'à chateauneuf on le fait, je l'ai su de Laurence elle-même en personne!!! )
pratique courante en australie - une petite part de viognier dans la syrah...
Frederik Boivin- Messages : 1963
Date d'inscription : 02/06/2009
Age : 50
Localisation : montréal
Re: Semaine de Noël! 21 décembre
Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Merci Michel.
Je reviens avec les rouges:
Comte Armand Clos des Épeneaux pommard 1er cru 1997 : Nez sauvage, mais tout de même charmeur grâce à une maturité de fruit élevée. Des notes de cacao, de fruits rouges en confiture, de poivre et de bois de santal signent un bouquet profond et intense. Bouche costaude, de bon volume, avec encore beaucoup de structure, sans pourtant être sévère ou austère, caractère du millésime aidant. Excellent.
intéressant commentaire Vincent, je compte organiser une verticale dans pas longtemps de ce cru, j'avais dans ma puisette le 1990, 1991, 1996, 1998. je pensais egalement à ce 1997 et je pense aller jusqu'au 2002
Invité- Invité
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