Semaine du 06 septembre

Pour les 40 ans du fils, un 1er GCC de son année de naissance ! 1975

Chaque année depuis un bon bout de temps, je me fait un devoir de dénicher un vin de son année de naissance. L'an dernier, un Pichon Comtesse 75 avait été digne de l'événement. Mais, 40 ans !! Ça prenait un 1er !

Mouton Rothschild 1975

Une belle étiquette de Andy Warhol, un niveau ''High Shoulder'' conforme à 40 ans de bouteille.

Les petits enfants amusés de voir dans les mains de ''Papy'' un étrange objet nommé un bilame et un papa trépignant de déguster son vin ! Belle photo !!  

Un léger dépôt poussiéreux dans le cul de la fiole est observable.

Un bouchon bien adhéré à la paroi du verre mais qui ne résistera pas au savoir faire du patriarche !!  

Premier réflexe ! Le nez au bouchon, pardon 2 nez au bouchon !!  

Ouf, tout semble OK !  

P and P, pas de chance à prendre. Une belle couleur rouge clair en son centre avec une nuance briquée au pourtour. D'entrée de jeu, des effluves plaisantes s'en dégagent. Une palette aromatique passant par les petits fruits rouges et noirs (cassis), le tabac blond, l'anis, les épices fines. Développement très intéressant sur 2 heures.

En bouche, c'est suave, soyeux, le fruit encore bien présent, d'une longueur respectable. Un délice ! Nous n'y avons décelé aucunes notes tertiaires. Pas de champignon, de feuilles mortes, d'humus.

Tout le monde en redemande !

Voilà une bien belle bouteille qui a ravi le jubilaire ainsi que ses proches.

Rien à voir avec le Margaux 1979 ouvert la semaine dernière !

Et il y a notre petite Sophie qui a trempée ses lèvres dans mon verre et qui a trouvé ça bien bon ! Contrairement à un de ses frères qui a fait la grimace et l'autre qui a refusé tout net de tenter l'expérience !!  

Leurs bouteilles attitrées de 2006-2008-2009 patienterons jusqu'à leurs majorités !    

PS: Comme le dit l'adage: Pour les vins à l’âge vénérable, il n'y a pas de grands vins mais seulement de grandes bouteilles ! Ce fut le cas avec celle-ci !

Merci Yvan du partage.
Beau moment avec la familia!

Superbe Yvan!

Les festivités se poursuivent....

Château Léoville Las Cases St. Julien 1986
Un nez qui me paraissait un peu bretté à l'ouverture, imparfait, mais pas agressant. Ensuite il se livre mieux sur des notes de mine de crayon, sous-bois, cuir, charbon. Il évolue bien. La texture en bouche est magnifique, assez puissante et encore jeune, d'une grande longueur. Elle a beau être moins grande que les précédentes, ça reste super bon, un vin imposant, de style austère, mais superbement équilibré. 94-95 pts

Château d'Yquem Sauternes 1997
(en 375ml)
Un nez envoûtant, d'abricot mûr, avec un peu de lichi, du miel et de la cire d'abeille. La bouche est superbement équilibrée, assez riche mais fraiche, ça forme un ensemble élégant et gourmand, un pur délice. 95 pts

Un Malescot St-Exupery 2003 pas mal du tout!
Sombre, rouge grenat, jeune. Bouche ronde et opulente (on est en 2003). Belle longueur. Jolies saveurs et riche mais sans lourdeur. Délicieux mais encore juvénile!

PS: Un ami parisien en visite a apporté un Sauternes: Domaine de l'Alliance 2012. REMARQUABLE!
Vous connaissez?

Patessa m'avait mis la puce à l'oreille, mais je n'ai pas encore goûté:

http://www.degustateurs.pro/sauternes-2008-domaine-de-l-alliance

Domaine Chignard Juliénas Beauvernay 2012



Ouvert pour accompagner des grillades relativement simples de poulet. Rubis assez sombre, arômes fruités, florales et finement épicées. Malgré sa structure apparente, le vin est suave et soyeux. Très bien (89)

Fait de Gamay de vignes de plus de 60 ans. Élevage en vieilles foudres pour 13 mois. Fait 12,5% d’alcool

Jean-François Mérieau Le Bois Jacou Gamay Touraine 2013



Couleur rubis brillante. Ce vin est un délice fruité au nez fin. Les arômes, tout autant que les saveurs, sont un brin floral et terreux. Bu à vitesse grand "V", je n'ai pas eu le temps de prendre des notes. J’aime!

Composé de Gamay. Vendangé à la main, macération carbonique et traditionnelle. Fait 12% d’alcool.

Dégustation festive en terrasse avec les voisins. En semi-aveugle, 2 p'tits culs bordelais 2000: Cambon la Pelouse, Ht-Médoc, acheté 30$ en 2004, et Château Beau-Site, St-Estèphe, acheté 40$ en 2004.

Deux robes différentes, mais chacune ne montre pas vraiment de signe d'évolution ! Cambon est moins soutenu, mais plus vif, brillant, tandis que Beau-Site est d'un rouge plus dense et austère. Deux beaux nez également, fruités et épicés. Par contre celui de Cambon m'apparait plus unidimensionnel et celui de Beau-Site plus complexe. En bouche, Cambon, quoiqu'un peu dilué au goût, est assez harmonieux, et se laisse boire avec facilité et simplicité. Beau-Site me semble à prime abord encore une fois plus complexe, plus gras et goûteux, tous sont d'accord, mais malheureusement la finale gâche les espoirs avec une acidité et une âcreté malveillantes. Au fil du repas, tous se régalent de Cambon, et tous grimacent un peu avec Beau-site. Bravo à Cambon, 15 ans le p'tit !

Et puis...quoi de mieux qu'un bon bourgogne, ou également un bon rhodanien, pour me ramener de mes égarements bordelais des derniers jours ! En fin de repas: Les Quartz 2005, Châteauneuf-du-Pape, dom. du Caillou, acheté en 2008, 85$: purée, ça c'est du
jus ! Full fruité rouge et noir sur une texture qui enveloppe et séduit totalement le palais, un brin sucré, souple, avec finale appelant la prochaine rasade, miam et re-miam que c'est bon ! Une chance pour les bordelais qu'on l'a bu après eux, et pas avant !

Une série éclectique....

Chablis : Dauvissat : Les Vaillons 2008
mis en carafe deux heures avant d'être goûté
La robe offre une teinte or à légèrement dorée. Le nez net et assez discret s'ouvre à l'agitation sur des arômes d'agrumes, de fruits jaunes, avec des notes épicées, de calcaire broyé, et une touche florale. L'attaque est très charnue, le vin se développe avec énergie, puissant, avec un toucher de bouche évoquant une sensation un peu « tannique » dans un centre frais rehaussé de fruits mûrs d'une bonne expression . La finale est tonique, musclée,bien tenue par une acidité gustative un peu vive,  un peu austère dans son expression aromatique. Note potentielle 17, note plaisir 15 mais manque d'harmonie aujourd'hui. Le vin est nettement plus en place 48 heures plus tard. A attendre plus de cinq ans dans une bonne cave.

Alsace : Domaine de l' Agapé : Riesling Osterberg 2010
Aéré deux heures en carafe avant la dégustation
La robe légèrement dorée est brillante. L'olfaction est expressive avec des arômes de mirabelles, d'agrumes ( oranges et citrons) d'épices orientales et de fleurs séchées. . La bouche est très charnue, presque grasse, très bien tenue dans un milieu de bouche , ample et dense, rehaussé de beaux fruits mûrs. La finale est allongée, bien mise en valeur par une acidité gustative mûre qui l'étire, avec énergie, et met en exergue les saveurs décelées à l'olfaction. Elle est ponctuée par de nettes notes salines. Noté 16,5, note plaisir 16.

Châteauneuf du Pape : Beaucastel  2000
carafé trois heures avant d'être dégusté
La robe est soutenue de couleur grenat, légèrement évoluée au bord du disque. Le bouquet est net et intense, avec des arômes de cerises kirschées, de boite à épices, de tapenade, d'herbes aromatiques, et des notes chocolatées, et de menthol. La bouche est élégante, les tannins sont fondus, les sensations sont ascendantes, le milieu de bouche est bien tenu par un corps dense, d'une juste concentration, et velouté, agrémenté de fruits séduisants. La finale est longue, richement dotée, complexe, avec une petite note chaleureuse lors de la première dégustation, qui disparaît le deuxième et troisième jour offrant alors une très bonne harmonie à cette finale. Note potentielle 17,5 , note plaisir 16 ( première dégustation)

Saint Estèphe : Lafon Rochet 1996
mis en carafe trois heures avant la dégustation
La robe est profonde, de teinte pourpre à rubis. Le nez est bien ouvert avec des arômes de poivron plutôt vert, de cassis, d'épices douces, de résine et d'humus. La bouche est assez souple en attaque, le vin prend de la puissance dans un centre assez tannique, très finement charnu et assez fruité. La finale est autoritaire, fraîche, marquée par une nette amertume, et une sensation végétale qui masque le fruit. Une déception. Noté 12, sans réel plaisir.

Liban : Château Musar 2003
carafé deux heures  avant le premier service
La robe de couleur rubis à orange est diaphane. Le bouquet  intense évoque les cerises, les merises, la roseraie, les épices orientales, avec des notes de fruits noirs, et une petite touche animale qui ne s'amplifie pas. La bouche est  délicate dans une construction allongée, les tannins imperceptibles se trament dans un corps fuselé, fin, délicatement charnu , sensuel, rehaussé de fruits épicés intenses. La finale est élancée, très aromatique, avec des tannins un peu secs qui manquent un peu d'enrobage ( chair) avec cependant un équilibre satisfaisant. Noté 16,5 même note plaisir

Pomerol : Trotanoy 1995
Le vin est bouchonné !

Sauternes : Sigalas Rabaud 2001
Le vin est lui aussi bouchonné.

Montbazillac : Tirecul La Gravière : cuvée Madame 1997
mis en carafe avant le service
La robe est ambrée. Le nez est intense, avec des arômes de fruits rôtis ( abricot dominant ) de safran, de curry, de figues, de dattes, de raisins de Corinthe, de champignons nobles. La bouche est riche, concentrée, onctueuse, ample, volumineuse, dotée d'intenses fruits rôtis. La finale est longue, voluptueuse, intense, très persistante, avec une fraîcheur sous jacente qui maintien un équilibre satisfaisant. Noté 16,5, même note plaisir. Une bouteille qui me semble très évoluée pour son âge.

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Patessa m'avait mis la puce à l'oreille, mais je n'ai pas encore goûté:

http://www.degustateurs.pro/sauternes-2008-domaine-de-l-alliance

Je prépare un petite importation privée dans les jours qui viennent. J'ai visité Daniel Alibrand en mai dernier. J'ai été époustouflé par la pureté de ses vins liquoreux et secs. Peu de crus classés peuvent rivaliser avec la finesse de ses vins (Yquem, Climens, Doisy-Daëne et Filhot "Cuvée Madame...).

Pierre

Alain Roy a écrit:

Et puis...quoi de mieux qu'un bon bourgogne, ou également un bon rhodanien, pour me ramener de mes égarements bordelais des derniers jours ! En fin de repas: Les Quartz 2005, Châteauneuf-du-Pape, dom. du Caillou, acheté en 2008, 85$: purée, ça c'est du
jus ! Full fruité rouge et noir sur une texture qui enveloppe et séduit totalement le palais, un brin sucré, souple, avec finale appelant la prochaine rasade, miam et re-miam que c'est bon ! Une chance pour les bordelais qu'on l'a bu après eux, et pas avant !

Content de lire ça, j'en ai une en cave et me demandais si je la testais bientôt....je me méfie encore des 2005, c'était pas trop tannique et ne semblait pas fermé alors?

Pierre Séguin a écrit:

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Patessa m'avait mis la puce à l'oreille, mais je n'ai pas encore goûté:

http://www.degustateurs.pro/sauternes-2008-domaine-de-l-alliance

Je prépare un petite importation privée dans les jours qui viennent. J'ai visité Daniel Alibrand en mai dernier. J'ai été époustouflé par la pureté de ses vins liquoreux et secs. Peu de crus classés peuvent rivaliser avec la finesse de ses vins (Yquem, Climens, Doisy-Daëne et Filhot "Cuvée Madame...).

Pierre

Intéressant Pierre, sur quel millésime?

L'article de Patrick inquiète quant à la viabilité de tels domaines puristes, alors que Sauternes n'est pas à la mode et que les coûts de production sont plus élevés qu'ailleurs....

En France : le millésime 2011 vaut 42 Euros au Domaine la bouteille de 50 centilitres, plus près de 60 Euros en prix caviste. Il faudra que la communication soit bonne et bien relayée, avec de véritables achats pour tenir. Un vin que je n'ai jamais goûté.

Sauternes 2011 Caisse bois de 6 bouteilles de 500 mL  331,50$ (55,25$)
Sauternes 2013 Caisse bois de 6 bouteilles de 500 mL  331,50$ (55,25$)
Définition 2014 , Bordeaux sec  36,25$/bouteille 750 mL

SVP me rejoindre a l'adresse courriel suivante: d_122@icloud.com

Si quelqu'un (que je vois régulièrement) veut partager une caisse du 2011 avec moi, je vais faire le suivi avec Pierre.

En pm svp.

Yves Martineau a écrit:

Alain Roy a écrit:

Et puis...quoi de mieux qu'un bon bourgogne, ou également un bon rhodanien, pour me ramener de mes égarements bordelais des derniers jours ! En fin de repas: Les Quartz 2005, Châteauneuf-du-Pape, dom. du Caillou, acheté en 2008, 85$: purée, ça c'est du
jus ! Full fruité rouge et noir sur une texture qui enveloppe et séduit totalement le palais, un brin sucré, souple, avec finale appelant la prochaine rasade, miam et re-miam que c'est bon ! Une chance pour les bordelais qu'on l'a bu après eux, et pas avant !

Content de lire ça, j'en ai une en cave et me demandais si je la testais bientôt....je me méfie encore des 2005, c'était pas trop tannique et ne semblait pas fermé alors?

C'est un peu gênant de dire ça sur un site comptant nombre d'experts-dégustateurs, mais quoique que je sache d'où proviennent les tanins, c'est une notion que je ne réussis pas à assimiler au niveau gustatif dans mes dégustations. Aucun de mes cr ne les mentionnent. Bref j'peux pas te dire si Quartz était trop tannique ou pas assez ! Par contre, même si je suis pas mal certain que ce vin n'est pas à pleine maturité, il n'était assurément pas fermé puisque je l'ai adoré ! (ps meilleur le lendemain !)

Les tannins des vins du Rhône sud ( Chateauneuf notamment) du millésime 2005 sont aujourd'hui plus fondus que ceux du Rhône nord.

daniel.seriot a écrit:Les tannins des vins du Rhône sud ( Chateauneuf notamment) du millésime 2005 sont aujourd'hui plus fondus que ceux du Rhône nord.

Ce n'ai pas ce que j'ai constaté, quoique sur un échantillonnage limité...

Veille Julienne et Vieux Donjon 2005 par exemple, pris en 2015, me paraissaient encore bien tanniques.

Vieille Julienne 2005... je me demande même si ce vin sera moins tannique un jour, un monstre qui pourrait bien ne jamais d'affiner...

Pas Charvin, ni La Janasse, ni La Mordorée entre autres, après reste la question de l'aération. Dans le Rhône nord j'ai des Crozes Hermitage et des Saint Joseph encore peu aimables, pour ne pas évoquer certaines Côte Rôtie. Après pour Vieille Julienne, j'ai toujours trouvé ce vin assez tannique, même dans des millésime moins solaires

Domaine Olivier Pithon Mon P’tit Pithon Côtes Catalanes 2014



Rubis brillant et translucide. Arômes de confiture de fraises, un peu d’herbes aromatiques, de la pierre chaude. Bouche fruitée, ronde et charnue. Vin qui se boit presque tout seul. Très bien+ (90)

Composé de Grenache Noir. Vignoble et vin certifiés biologique et biodynamique (ÉCOCERT ,DEMETER). Fait 13% d’alcool.

Tinto Pesquera Ribera Del Duero Riserva 2002

Trouvé dans le fond de mon cellier, bouteille oubliée!!!

La robe est encore toute en couleur (je pourrais pas épiloguer sur la couleur, j'suis dalto...loll), aucune apparence de vieillissement au disque. Le nez discret au début développe ses arômes avec le temps. De superbes arômes de cassis, fruits noirs, eucalyptus, réglisse, une touche de champignons fins (j'imagine que c'est la trace de l'évolution). En bouche, c'est fin, soyeux c'est comme qui dirais ''goulayant''. Le vin est sur son plateau, à son max, il en donne. Quel plaisir de revoir ce vin 5 ans plus tard et de constater que ses tanins se sont fondus dans une belle matière. Note de plaisir 17.5

Ez Connardises 2005, Savigny-les-Beaune, dom.Jean Féry, acheté en 2008, 30$.

Je sais pas trop si ça peut se garder longtemps un savigny, me semble que non, bof la cave est pleine j'ouvre ma dernière, tout de même 10 ans. Robe d'un rubis clair en son centre, légèrement tuilé au pourtour, les larmes sont grasses. Wow, ça pinote "à planche": intenses petits fruits rouges frais, un peu épicé pik-pik, soupçon de vanille, sucre, le tout est très estival. Comme déduite, l'entrée est grasse, le palais fidèle au nez: explosion de baies rouges fraîches tendrement sucrées et supportées par une acidité fort avenante. Le délice accessible me laisse avec une finale longue enrobée d'amers élégants. Ce vin est en pleine forme et gagne humblement mon admiration. Je pense qu'il aurait pu "tougher" encore plusieurs années et peut-être s'ennoblir encore un peu. Rqp sur la coche.

Le Seris 2004, Collioure, dom.la Rectorie, acheté en 2008, 30$.

L'ost... de robe, ça dépend ben d'ousse que t'es ! Dehors, en-dedans, de jour, de nuit, chez nous, chez vous, ailleurs...En tout cas en dedans chez nous à la lumière artificielle c'est pas très dense, et dehors en terrasse à l'aurore à la lumière naturelle, ça l'est ! Autre problème: un vieux Collioure, ça se carafes-tu ? Cib...que c'est compliqué déguster du vin ! Je badtripe parce que je l'ai pas carafé, pas double, juste simple ! Peut-être qu'y sera pas à son meilleur ? Fu...off yé trop tard, yé ouvert pis yé dans mon verre. La robe, je passe, je connais trop mal toutes les déclinaisons de rouge. Le nez, je passe, pas sûr qu'il devrait être ce qu'il est (nom de dieu que j'aurais dû carafer...). Mais je suis sûr que je ne suis pas sûr de l'aimer. Si je peux daigner faire simple: j'sens pas vraiment de fruits. Je paranoïe: y'a peut-être fait trop chaud dans ma cave cet été ? PLEASE NO !!!!!!!!!!!!! , avec tous les bourgognes qui y sont et qui m'ont ruiné !!!! What ever, awoye le palais: OUF J'AIME ÇA ! C'est très fruité rouge confiture, doux comme de la soie, un brin sucré, rond et séduisant (pas saôul et séduisant), pleinement mature et sage, une rasade appelle l'autre, tout est à sa place pour amener l'épicurien aux portes des Cieux des plaisirs vinicoles. I always loved you Collioure !