Dégustation comparative des trois Léoville
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Re: Dégustation comparative des trois Léoville
Franz-E. Schürch a écrit:Je ne comprends pas parfaitement ce que tu dis de 2000 par rapport à 2002, Michel, puisque tu places quand même poyferré et LLC 2000 sur le podium. Pour ces deux vins, t'ont-ils semblé meilleurs que leur correspondant en 2002?
Tu as bien raison Franz!
Mon podium ne réflète pas l'homogénéité des 2002 p/r aux 2000 mais qui, ces-derniers, avaient un vin défectueux à mon avis. LLC 2000 m'a semblé un brin supérieur au 2002 tandis que Poyferré 2000 est nettement supérieur au Rauzan 2002. Ce qui m'a fait dire/écrire que 2002 a surpassé les 2000 est plus en fonction de l'effet surprise créé et en plus leur homogénéité vs chaque vin noté individuellement. Certes, voir la mine un peu déconfite du chevalier m'a fait majorer mon commentaire, également!
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WineBoy
La dégustation à l'aveugle est une grande leçon d'humilité.
Michel Therrien- Messages : 10010
Date d'inscription : 01/06/2009
Age : 61
Localisation : Joliette
Re: Dégustation comparative des trois Léoville
Content de lire pour Barton 02, j'en ai quelques uns en cave. Je comprends que LLC 00 est un peu meilleur que le 2002 mais qu'il ne vaut pas 3 fois son prix. Donc 3x LLC 02 au lieu d'un seul 2000 !!
Invité- Invité
Re: Dégustation comparative des trois Léoville
Une belle dégustation et ce, même si le contenu n’était pas entièrement collé au thème. Mais nous ne sommes pas à l’abri des surprises (prévisibles) en présence de bouteille unique. Il s’agit qu’une d’entre elles soit bouchonnée. Toujours est-il que le plaisir et les échanges étaient abondants.
Deux vins de mise en bouche, le premier un rosé effervescent du domaine Riccafina, soit Fratus Brut Franciacorta, frais, nerveux, bien agréable et à bien préparer la table pour la suite. Le deuxième vin tant qu’à lui était le 2e vin de Léoville Las Cases, c’est-à-dire Clos du Marquis 2000. Un vin issu d’un grand millésime (à ce moment là) celui-ci (servi en total aveugle pour les personnes présentes) s’est bien présenté au nez avec un côté exubérant mais qui ne s’est pas vraiment traduit en bouche. Très beau vin mais n’a pas fait valoir le prix exigé dans un deuxième arrivage contrairement à il y a 4-5 ans.
Nous étions donc prêt pour la dégustation à proprement parlé :
3 services servis par millésime mais en semi-aveugle. Pas question de connaître l’identité du millésime servi. Le hasard a fait que le premier a été le 2000 et le vin en position 1 était le LLC. Bizarre quand même que la bouteille show de la soirée fut servie en tout premier et à découvert il est certain que se serait réservée celle-ci pour la fin. Elle a tout de même réussit à rallier la majorité sur le meilleur vin du 1er service avec son côté cèdre et tabac blond au nez suivi d’une bouche ample, belle structure et longue finale. Le vin en position 2 tant qu’à lui n’était pas clair. En écrivant ces lignes je finis présentement la bouteille et son côté acide et surette n’a pas vraiment disparu. Une bouteille défectueuse peut être. Le 3e vin tant qu’à lui était élégant sans excès autant au nez qu’en bouche.
Lorsque le 2e service a été présenté nous avons pensé, majoritairement, que celui-ci était le 2000 avec son amplitude, sa grande matière et sa masse tannique toujours importante laissant présager que ces vins étaient faits pour vieillir encore plusieurs années. Le vin en position 2 était sublime, très charmeur avec un nez explosif de cassis, de chocolat noir et un mélange de fruits rouges. L’attaque en bouche était masculine, musclée et doté d’une grande structure et sa finale très longue. Très beau vin. Les positions 1 et 3 étaient comparables en terme de qualité mais sans l’amplitude du 2e et un brin moins de matière.
La troisième vague nous est apparue un peu moins complexe par rapport aux deux premières et un plus évoluée également nous faisant opté pour le millésime 1998. J’ai préféré le vin en position 2 parce que plus imposant que ses vis-à-vis et un nez sur le cuir et le tabac (pas bretté à mon avis).
Dévoilement :
1er service : 2000, soit : 1-) Léoville Las Cases ; 2-) Léoville Barton ; 3-) Léoville Poyferré
2e service : 2002, soit : 1) Léoville Las Cases ; 2-) Léoville Barton ; 3-) Rauzan-Segla
3e service : 1998, soit : 1-) Léoville Las Cases ; 2-) Gruaud-Larose ; 3-) Léoville Barton
Mon top 3 :
Léoville Barton 2002
Léoville Las Cases 2000
Léoville Las Cases 2002
Les 2000 se sont très bien présentés mais sont très accessibles présentement pouvant nous faire croire qu’ils n’auront jamais l’espérance de vie que les spécialistes leurs ont accordées lors de leur sortie. En fait, les 2002 ont mieux performé tout simplement vendredi dernier.
Deux autres vins, pour terminer soit Branaire-Ducru 2001 et Myrat 2005 qui nous deux les deux charmés à leur manière.
Deux vins de mise en bouche, le premier un rosé effervescent du domaine Riccafina, soit Fratus Brut Franciacorta, frais, nerveux, bien agréable et à bien préparer la table pour la suite. Le deuxième vin tant qu’à lui était le 2e vin de Léoville Las Cases, c’est-à-dire Clos du Marquis 2000. Un vin issu d’un grand millésime (à ce moment là) celui-ci (servi en total aveugle pour les personnes présentes) s’est bien présenté au nez avec un côté exubérant mais qui ne s’est pas vraiment traduit en bouche. Très beau vin mais n’a pas fait valoir le prix exigé dans un deuxième arrivage contrairement à il y a 4-5 ans.
Nous étions donc prêt pour la dégustation à proprement parlé :
3 services servis par millésime mais en semi-aveugle. Pas question de connaître l’identité du millésime servi. Le hasard a fait que le premier a été le 2000 et le vin en position 1 était le LLC. Bizarre quand même que la bouteille show de la soirée fut servie en tout premier et à découvert il est certain que se serait réservée celle-ci pour la fin. Elle a tout de même réussit à rallier la majorité sur le meilleur vin du 1er service avec son côté cèdre et tabac blond au nez suivi d’une bouche ample, belle structure et longue finale. Le vin en position 2 tant qu’à lui n’était pas clair. En écrivant ces lignes je finis présentement la bouteille et son côté acide et surette n’a pas vraiment disparu. Une bouteille défectueuse peut être. Le 3e vin tant qu’à lui était élégant sans excès autant au nez qu’en bouche.
Lorsque le 2e service a été présenté nous avons pensé, majoritairement, que celui-ci était le 2000 avec son amplitude, sa grande matière et sa masse tannique toujours importante laissant présager que ces vins étaient faits pour vieillir encore plusieurs années. Le vin en position 2 était sublime, très charmeur avec un nez explosif de cassis, de chocolat noir et un mélange de fruits rouges. L’attaque en bouche était masculine, musclée et doté d’une grande structure et sa finale très longue. Très beau vin. Les positions 1 et 3 étaient comparables en terme de qualité mais sans l’amplitude du 2e et un brin moins de matière.
La troisième vague nous est apparue un peu moins complexe par rapport aux deux premières et un plus évoluée également nous faisant opté pour le millésime 1998. J’ai préféré le vin en position 2 parce que plus imposant que ses vis-à-vis et un nez sur le cuir et le tabac (pas bretté à mon avis).
Dévoilement :
1er service : 2000, soit : 1-) Léoville Las Cases ; 2-) Léoville Barton ; 3-) Léoville Poyferré
2e service : 2002, soit : 1) Léoville Las Cases ; 2-) Léoville Barton ; 3-) Rauzan-Segla
3e service : 1998, soit : 1-) Léoville Las Cases ; 2-) Gruaud-Larose ; 3-) Léoville Barton
Mon top 3 :
Léoville Barton 2002
Léoville Las Cases 2000
Léoville Las Cases 2002
Les 2000 se sont très bien présentés mais sont très accessibles présentement pouvant nous faire croire qu’ils n’auront jamais l’espérance de vie que les spécialistes leurs ont accordées lors de leur sortie. En fait, les 2002 ont mieux performé tout simplement vendredi dernier.
Deux autres vins, pour terminer soit Branaire-Ducru 2001 et Myrat 2005 qui nous deux les deux charmés à leur manière.
Pierre Beauregard- Messages : 3105
Date d'inscription : 03/06/2009
Re: Dégustation comparative des trois Léoville
Ce n'est pas un peu normal de voir Leoville Barton 2002 éclipser le 2000 à l'aveugle à ce stade de leur évolution respective? Bu une fois le 2000 il y a 2-3 ans et le vin était très refermé sur lui-même.
Comme toujours, faudrait refaire le même exercice dans 10 ans, mais j'ai un peu de mal à penser que les 2000 soient inférieurs aux 2002 même si j'ai eu plusieurs belles surprises avec ces derniers.
Comme toujours, faudrait refaire le même exercice dans 10 ans, mais j'ai un peu de mal à penser que les 2000 soient inférieurs aux 2002 même si j'ai eu plusieurs belles surprises avec ces derniers.
Ludwig Desjardins- Messages : 5774
Date d'inscription : 05/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Dégustation comparative des trois Léoville
Pas sûr que le message soit que les 2002 soient supérieurs aux 2000, mais bien que les 2000 semblent avoir été surestimés, alors que les 2002 ont été sousestimés ... Au final, des vins pas si différents que ça qualitativement parlant ... Ça vous rappelle pas un truc de Hugh Johnson disant que l'oenologie moderne avait tué le millésime?
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"Mes goûts sont simples, je me contente aisément de ce qu'il y a de meilleur" - Winston Churchill
Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
Re: Dégustation comparative des trois Léoville
Il est difficile de penser que 2002 soit supérieur à 2000........bien d'accord! Mais seulement de rivaliser avec 2000 témoigne selon moi de l'absence de grandeur du millésime 2000. Pour moi, c'est un peu comme 99 en Bourgogne: millésime sensé être plus grand que nature et pourtant vraiment plus de plaisir avec 2001 et 2002. Bien sûr l'horizontale des vins du Domaine de La Romanée Conti 1999 a été incroyable mais je pense plus à la "splendide" du Domaine qu'au millésime pour lui même!
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WineBoy
La dégustation à l'aveugle est une grande leçon d'humilité.
Michel Therrien- Messages : 10010
Date d'inscription : 01/06/2009
Age : 61
Localisation : Joliette
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