Courrier Vinicole Bourgogne 2012

Gael Giraud a écrit:Vincent, avec tout le respect que j'ai pour les difficiles conditions que connaissent les gens de l'IP (qui est aussi un domaine qui m'intéresse,  même si fort risqué), la SAQ doit avoir une ligne de conduite ferme et précise en faveur de tous.

Je suis tout à fait d'accord avec toi là-dessus! Que la SAQ foute la paix aux agents et les laissent décider de la stratégie commerciale à employer (réseau, IP, restauration, particuliers) avec le domaine, point. Ce qui est questionnable quand elle se met à agir de la sorte pour certains vins très prisés (Raveneau, Rayas, Rougeard, DRC et j'en passe) ce sont les motivations des gens qui prennent les décisions. Considérant les volumes souvent minimes et qu'il est plus payant pour le monopole d'état de laisser les agents faire leur travail plutôt que les distribuer à leur place, je ne peux m'empêcher de penser que ce sont des décisions intéressées de la part de quelques apparatchiks qui, sous prétexte de vendre du rêve à la plèbe, s'arrange pour réaliser les leurs.

Vincent, surtout quand on réquisitionne afin d'offrir à quelques privilégiés d'une liste occulte. L'excuse d'un produit phare offert dans un CV pour attirer du monde ne tient alors plus.

Ma première expérience en courrier vinicole... Disons que je place une commande pour 6 bouteilles sur un vin aux qtés limitées, la loterie fait en sorte que tout le monde peut avoir droit à un nombre restreint de bouteille (1 ou 2) ou c'est une loterie où la qté originale est honorée aux gagnants ?

Normalement si tu en obtient, les quantité sont coupée a 2 ou 3 bouteille au max, parfois une seule pour les vins vraiment très très demandé


Mais si tu demande 6 bouteilles et que le produit est en demande ils vont assurément te couper

Jonathan Ménard a écrit:Ma première expérience en courrier vinicole... Disons que je place une commande pour 6 bouteilles sur un vin aux qtés limitées, la loterie fait en sorte que tout le monde peut avoir droit à un nombre restreint de bouteille (1 ou 2) ou c'est une loterie où la qté originale est honorée aux gagnants ?

Tu devrais pouvoir trouver tes réponses ici :

http://www.journaldemontreal.com/2014/02/28/dans-les-coulisses-du-icourrier-vinicolei

Patrick Désy a écrit:

Jonathan Ménard a écrit:Ma première expérience en courrier vinicole... Disons que je place une commande pour 6 bouteilles sur un vin aux qtés limitées, la loterie fait en sorte que tout le monde peut avoir droit à un nombre restreint de bouteille (1 ou 2) ou c'est une loterie où la qté originale est honorée aux gagnants ?

Tu devrais pouvoir trouver tes réponses ici :

http://www.journaldemontreal.com/2014/02/28/dans-les-coulisses-du-icourrier-vinicolei

merci mais je ne suis pas VIP, ça d'l'air

Jonathan Marquis a écrit:Normalement si tu en obtient, les quantité sont coupée a 2 ou 3 bouteille au max, parfois une seule pour les vins vraiment très très demandé


Mais si tu demande 6 bouteilles et que le produit est en demande ils vont assurément te couper

D'accord, ça répond à ma question!

merci

le Chambertin de Armand Rousseau à 515 piasses, ça ne devrait pas être trop trop en demande cette année...

Jonathan Ménard a écrit:le Chambertin de Armand Rousseau à 515 piasses, ça ne devrait pas être trop trop en demande cette année...

Tout le contraire, ce sera sûrement la bouteille de ce CV la plus en demande.

Jonathan Ménard a écrit:

Patrick Désy a écrit:

Jonathan Ménard a écrit:Ma première expérience en courrier vinicole... Disons que je place une commande pour 6 bouteilles sur un vin aux qtés limitées, la loterie fait en sorte que tout le monde peut avoir droit à un nombre restreint de bouteille (1 ou 2) ou c'est une loterie où la qté originale est honorée aux gagnants ?

Tu devrais pouvoir trouver tes réponses ici :

http://www.journaldemontreal.com/2014/02/28/dans-les-coulisses-du-icourrier-vinicolei

merci mais je ne suis pas VIP, ça d'l'air

LOL

moi non plus!

Julien Martel a écrit:

Jonathan Ménard a écrit:le Chambertin de Armand Rousseau à 515 piasses, ça ne devrait pas être trop trop en demande cette année...

Tout le contraire, ce sera sûrement la bouteille de ce CV la plus en demande.

Extrait d'une conversation en 2035: ''Pfft! Dans l'bon vieux temps, tu pouvais trouver à la SAQ du Chambertin de Rousseau pour seulement 500 piasses, t'imagines!''

Surtout après les inondations catastrophiques de 2031...

Une chance que je suis pas mal immunisé, j'ai regardé en diagonale le catalogue.  Je vais faire un effort en fin de semaine.  Si j'étais baveux, je commanderais quoi?  (le genre de bouteilles qu'un bourguignoneux soit frustré de voir dans les mains d'un impie!)

(pour ceux qui ont un certain âge, le genre de bouteille pour donner une crise cardiaque à Super Dupont)

Extrait d'une autre conversation en 2035: ''Pfft! Dans l'bon vieux temps, j'gagnais le même salaire qu'aujourd'hui !"

Dans les années 80, j'étais plongeur dans un CHSLD, 11$/hre, le Pétrus se vendait en bas de 100$. Aujourd'hui, cuisinier dans un resto, c'est entre 12 et 17$/hre, le Pétrus se vend 1000$ !

par curiosité: combien se vendait les DRC à la SAQ, la dernière fois que c'était disponible ?

Jonathan Ménard a écrit:par curiosité: combien se vendait les DRC à la SAQ, la dernière fois que c'était disponible ?

Tout est ci-dessous

http://www.lapaulee-enligne.com/t2876-courrier-vinicole-bourgogne-2011-drc-2010?highlight=bourgogne+2011

Julien Martel a écrit:

Jonathan Ménard a écrit:le Chambertin de Armand Rousseau à 515 piasses, ça ne devrait pas être trop trop en demande cette année...

Tout le contraire, ce sera sûrement la bouteille de ce CV la plus en demande.

Effectivement, l'une des seule bouteille vraiment spéculative dans le CV...

Spéculative, Ludwig, tu veux dire que la valeur puisse croître avec le temps?

Michel Therrien a écrit:

Jonathan Ménard a écrit:par curiosité: combien se vendait les DRC à la SAQ, la dernière fois que c'était disponible ?

Tout est ci-dessous

http://www.lapaulee-enligne.com/t2876-courrier-vinicole-bourgogne-2011-drc-2010?highlight=bourgogne+2011

d'accord merci.

Je viens aussi de voir que des 2009/2010 sont encore affichés sur saq.com

http://www.saq.com/webapp/wcs/stores/servlet/SearchDisplay?storeId=20002&catalogId=50000&langId=-2&pageSize=20&beginIndex=0&searchCategory=Entete&searchTerm=roman%C3%A9e-conti

Stéphanie Chénier a écrit:Spéculative, Ludwig, tu veux dire que la valeur puisse croître avec le temps?

Que la valeur dépasse déjà ce prix! Un Chambertin de Rousseau 2012 vaut probablement déjà +1000$ sur le marché de la revente, et pourrait atteindre en quelques années +2000$ très vite.

Merci Ludwig.
Si j'ose toutefois, personnellement, il visitera mon gosier et pas la cave de quelqu'un d'autre...

S'il n'est pas dans le courrier vinicole, le (nouveau) Chambertin d'Olivier Bernstein sera disponible via les arrivages Signature plus tard dans l'année ?

Ludwig Desjardins a écrit:

Stéphanie Chénier a écrit:Spéculative, Ludwig, tu veux dire que la valeur puisse croître avec le temps?

Que la valeur dépasse déjà ce prix! Un Chambertin de Rousseau 2012 vaut probablement déjà +1000$ sur le marché de la revente, et pourrait atteindre en quelques années +2000$ très vite.

intéressant article qui parle, entre autres, de la spéculation et des tentatives de contrer ça.

Cas extrême (DRC) j'en conviens...

http://www.slate.fr/story/95451/romanee-conti

Je comprend les intentions du DRC de vouloir contrer ce phénomène, mais en même temps c'est un heureux problème: dans le sens qu'ils sont victime de leur succès...

Il me semble que c'est vraiment beaucoup d'attention donné à un seul domaine.

J'aime bien cette citation d'Aubert de Villaine dans l'article:
"Or, la destinée d’une Romanée-Conti n’est pas du tout d’être une marchandise sur laquelle on spécule. Au Domaine, nous ne pensons jamais à l’argent, mais bien au côté esthétique du vin, au goût et à sa beauté.»

Il aurait dû dire qu'il avait le luxe de ne pas avoir à se préoccuper d'argent! Franchement, quelle entreprise ne pense jamais à l'argent je me le demande bien... Le bonhomme entretient le Mythe et sa pureté.

Cette chasse à la spéculation c'est un peu comme la lutte à la drogue, une cause perdue d'avance qui vient en fait conférer une valeur plus grande au produit. Plus il empêche des gens de revendre, plus les bouteilles en revente sont rares et plus certains seront prêts à payer plus cher pour les obtenir, ce qui en incitera d'autres à contourner la règle pour vendre les leurs.

C'est un branding imbattable: le grand vin que vous ne pourrez jamais acheter et que vous ne pourrez même pas revendre!

Jonathan Ménard a écrit:

Ludwig Desjardins a écrit:

Stéphanie Chénier a écrit:Spéculative, Ludwig, tu veux dire que la valeur puisse croître avec le temps?

Que la valeur dépasse déjà ce prix! Un Chambertin de Rousseau 2012 vaut probablement déjà +1000$ sur le marché de la revente, et pourrait atteindre en quelques années +2000$ très vite.

intéressant article qui parle, entre autres, de la spéculation et des tentatives de contrer ça.

Cas extrême (DRC) j'en conviens...

http://www.slate.fr/story/95451/romanee-conti

Je comprend les intentions du DRC de vouloir contrer ce phénomène, mais en même temps c'est un heureux problème: dans le sens qu'ils sont victime de leur succès...

Il me semble que c'est vraiment beaucoup d'attention donné à un seul domaine.

Sincèrement, c'est clair que l'amateur (j'en suis) achète ces bouteilles (et toutes autres) pour les boire.

Cependant, il arrive que la vie nous envoi une courbe et qu'il fasse faire marche arrière... Par exemple, dans la dernière année, un ami à moi s'est séparé. Ceux qui sont passés par là savent que ça peut coûter 2-3$ et plus. Il avait réussi à mettre la main sur quelques DRC via le CV et depuis plus longtemps à la LCBO. Il m'a demandé de l'aider pour les vendre. Aurais-je dû lui dire "Non non non, ce n'est pas pour la revente. Prend une deuxième hypothèque!" Voyons donc... alors je l'ai aidé, en ai vendu quelques unes via mon réseau aux USA. J'aurais bien sûr préféré les boire, mais le type avait besoin de liquidités...

Alors oui, dans l'absolu, on tente de garder nos bouteilles. Mais parfois le reste passe avant le vin. Ou encore nos goûts changent! J'ai liquidé moi-même quelques C9P et autres italiens modernes pour faire place à cette fichue bourgogne!!!

Ludwig Desjardins a écrit:J'aime bien cette citation d'Aubert de Villaine dans l'article:
"Or, la destinée d’une Romanée-Conti n’est pas du tout d’être une marchandise sur laquelle on spécule. Au Domaine, nous ne pensons jamais à l’argent, mais bien au côté esthétique du vin, au goût et à sa beauté.»

Il aurait dû dire qu'il avait le luxe de ne pas avoir à se préoccuper d'argent! Franchement, quelle entreprise ne pense jamais à l'argent je me le demande bien... Le bonhomme entretient le Mythe et sa pureté.

Cette chasse à la spéculation c'est un peu comme la lutte à la drogue, une cause perdue d'avance qui vient en fait conférer une valeur plus grande au produit. Plus il empêche des gens de revendre, plus les bouteilles en revente sont rares et plus certains seront prêts à payer plus cher pour les obtenir, ce qui en incitera d'autres à contourner la règle pour vendre les leurs.

C'est un branding imbattable: le grand vin que vous ne pourrez jamais acheter et que vous ne pourrez même pas revendre!

Effectivement.

Mais bon, ils contrôlent comme ils peuvent. Business-wise, être dans une situation similaire, je ferais peut-être la même chose