Courrier Vinicole Bourgogne 2012

Aubert de Villaine a demandé à la SAQ de ne plus vendre les vins de la DRC via une lotterie. Le Domaine souhaite savoir qui les achète.

Parfaitement raison Julien

Big Brother is watching...Pour le top 20, bravo, elle est belle notre démocratie !

Je ne vois pas en quoi Aubert de Villaine aurait été plus à l'aise de vendre au TOP 20 de la SAQ.

De cette manière il présume qu'il n'y aura pas de revente...

Les vins du Domaine de la Romanée Conti sont produits pour être bu et non pour être revendu !!!

Richard Philippe Guay a écrit:De cette manière il présume qu'il n'y aura pas de revente...

Les vins du Domaine de la Romanée Conti sont produits pour être bu et non pour être revendu !!!

Alors qu'il traite en IP, ça me semble beaucoup plus conséquent que de les vendre à ceux qui dépensent le plus... et qui ne vont pas nécessairement les boire plus.

Alain Roy a écrit:Big Brother is watching...Pour le top 20, bravo, elle est belle notre démocratie !

Ce n'est pas la saq qui décide de les vendre ainsi, sinon les vins seraient encore au courrier vinicole... Le domaine veux un meilleur contrôle et ll est libre de vendre à la saq ou se les vendre dans un autre marché que le québec si la formule ne lui convient pas

En les donnant en allocation via saq, il y aura probablement de la revente, mais beaucoup moins que s'ils étaient vendu à n'importe quel poisson rouge sur le courrier vinicole...

Une allocation de la saq se chiffre en plusieurs millier de $$ annuellement et ne contiennent rarement que 1-2-3 bouteilles... Comment la saq peut-elle cibler des clients potentiel qui dépenseront un tel montant autrement que de fouiller dans son top 100

Les gens qui se plaignent ne metteraient pas pour la plupart la somme requise pour une allocation, personnellement je n'y vois aucun scandale

la solution idéale n'existe pas, il y aura toujours des mécontents

Et comment peut-on accéder au top 100?
Puis-je rencontrer un représentant de la SAQ, s'il consulte notre forum?

Une offre de Chablis encore assez faible cette année avec seulement 6 vins, et à des prix aussi très dissuasifs, toutefois bien intéressant de voir du Vaudésir de Buisson-Charles.

Vraiment cette formule de courrier vinicole est très décevante, non seulement au niveau des prix mais aussi avec cette loterie qui fait en sorte que si on achète avec un certain budget, on doit faire des choix et même pas certain d'avoir les vins choisis, quoique cette année avec les prix...mais je pense quand même qu'ils ve vendront.

Comment fait-on pour devenir un top 100 de la SAQ, considérant que les achats en succursale ne sont pas comptabilisés et que les produits du courrier vinicole sont tellement contingentés qu'il est difficile de se démarquer avec des achats élevés?

achète pour 125 000$ annuellement

Richard Philippe Guay a écrit:achète pour 125 000$ annuellement

Tu tiens vraiment ce chiffre d'une source sûre? Ça représente 342$ par jour d'achats pour un resto, ce qui est peu... J'ose croire qu'il y a pas mal plus que 100 acheteurs de 125000$ et plus au Québec.

Comment c'est comptabilisé? Quand j'achète à la SAQ on ne me demande pas mon nom... Et j'ose espérer que ceux qui achète pour 125000$ par année n'ont pas assez de temps à perdre pour se pointer eux-mêmes en succursale.

Dans le Courrier vinicole, oublie ça dépenser 125000$ à coup de 1-2-3 bouteilles contingentées...

Si cette liste existe vraiment elle serait donc surtout composée d'acheteurs du milieu de la restauration à gros roulement (hôtels, chaînes de restaurant, salles de spectacles, etc.).

Ce club "select" existe bel et bien et j'en ai eu la preuve récemment ! Ils ont eu accès à une vente privée de l'ensemble des bouteilles de DRC de la cave de Champlain Charest ou du moins une vente regroupant de vieux millésimes de DRC !!! Cela fonctionne via le site web de la SAQ comme pour les différents courriers vinicoles. Les prix étaient toutefois très élevés et je doute que le commun des mortels auraient été tenté d'en acheter des tonnes de copies. D'après moi, ce club est composé de plus de 100 membres et non pas seulement de 20 quoique si le club select existe, il pourrait bien y avoir un autre cercle encore plus privé !

Ludwig Desjardins a écrit:Comment fait-on pour devenir un top 100 de la SAQ, considérant que les achats en succursale ne sont pas comptabilisés et que les produits du courrier vinicole sont tellement contingentés qu'il est difficile de se démarquer avec des achats élevés?

Ça vaudrait bien une demande d'accès à l'information ça...

Le #5 de la saq achete environ 250 000$ annuellement au courrier vinicole, c'est facile avec les primeurs bordeaux et autres, prend une ou 2 caisse de 12 de chacun des produits, et bien sur tu te fera couper mais quand meme pas tout...c'est quand même beaucoup de $$, et tu dois refaire le tout chaque année

Je pense que les restaurateur ne sont pas comprit dans la meme liste puisqu'eux passent par le système restauration, mais je ne suis pas certain de cette info

Il y aura à l'automne la nouvelle carte fidélité, avec cette carte la saq fera bouger cette liste puisque de nouvelles personnes apparaîteront, actuellement la saq n'a que le courrier vinicole pour retracer les gros acheteurs

Quoiqu'il en soit de cette oligarchie, la polémique part du fait qu'un mec, qui vit également dans un pays démocratique, a une phobie de la revente. Pourtant, dans nos sociétés de consommation, quand on achète un produit, ben on l'achète, ça veut dire qu'on en devient propriétaire et qu'on peut en faire ce qu'on veut. S'il ne supporte pas que sa bouteille à 1000$ se revendre 2000$, il n'a qu'à la vendre lui-même 3000$ ou 4000$ ou 5000$ ! Contrôler les acheteurs, je trouve ça plutôt "control freak".

Tu as raison Alain, mais quoi de mal à vouloir que ses vins soient achetés par des consommateurs et non des revendeurs?

Tu préfères vraiment qu'il double plutôt ses prix?

Yves Martineau a écrit:Tu as raison Alain, mais quoi de mal à vouloir que ses vins soient achetés par des consommateurs et non des revendeurs?

Le problème est que quelqu'un qui achète 250000$ par année de courrier vinicole est selon moi davantage un investisseur/collectionneur qu'un consommateur. Si De Villaine voulait vraiment que ses vins soient bus il demanderait que Pierre Séguin les distribue comme avant en IP.

Ludwig Desjardins a écrit:

Yves Martineau a écrit:Tu as raison Alain, mais quoi de mal à vouloir que ses vins soient achetés par des consommateurs et non des revendeurs?

Le problème est que quelqu'un qui achète 250000$ par année de courrier vinicole est selon moi davantage un investisseur/collectionneur qu'un consommateur. Si De Villaine voulait vraiment que ses vins soient bus il demanderait que Pierre Séguin les distribue comme avant en IP.

C'est surement la meilleure solution sauf que j'ai l'impression que la saq exige de les avoir

Une tempête dans un verre d'eau

Qui achète pour consommer ? Qui achète pour la revente ? Nous ici, tout ce qu'on fait, ce ne sont que des hypothèses ! Plusieurs achètent à l'encan, pour ce faire faut bien qu'il y aient des revendeurs ! Il y en a aussi ici, des revendeurs, et alors ? Pourquoi la DRC s'en offusque-t-elle au point de vouloir contrôler sa clientèle ? Faut pas se leurrer, pour qu'elle contrôle la revente, ça va prendre bien plus que le nom de l'acheteur. Il faut qu'elle se bâtisse un système, qu'elle fasse des suivis etc.. Tant qu'à faire, aussi bien pucer les bouteilles...et les acheteurs ! Ensuite quand le vin est à point, l'escouade de la DRC se pointe chez le client, le braque et lui ordonne d'écluser sa bouteille ! Et qui dit que lorsque les DRC sont offertes au commun des mortels, il y un plus grand risque de revente ? Sont-ils si nombreux les grands aisés de ce monde à vouloir acheter du vin à prix délirant...pour ne pas le boire ? Tous ceux, moi compris, qui en ont acquis via le CV ou à la LCBO, est-ce pour la revente ? Oui c'est bien beau le principe "le vin est fait pour être bu", mais moi je préfère le principe de liberté, qui s'applique entre autre à la liberté d'acheter et de faire ce que je veux avec mon achat !

Yves Martineau a écrit:Tu as raison Alain, mais quoi de mal à vouloir que ses vins soient achetés par des consommateurs et non des revendeurs?

Tu préfères vraiment qu'il double plutôt ses prix?

Le souhait est noble Yves, mais croire que l'on a droit de contrôle sur ce que l'on a vendu l'est moins.

Doubler les prix=raisonnement sarcastique...Tant qu'à moi, ils devraient plutôt couper les prix de moitié. Mais bon, on sait tous que c'est la divine loi du marché qui régit le monde.

Alain, tu peux faire ce que tu veux avec tes bouteilles. Tu es libre. Tu peux les revendre ou même cuisiner avec. Tu peux même les congeler. Le Domaine a également le droit de mettre tout son poid politique et commercial pour rendre la vie difficile aux revendeurs, et cela fait aussi partie du libre marché. La SAQ n'est pas obligée d'accepter les règles. IDEM à la LCBO où la revente via Vintages n'est plus permise. D'ailleurs, selon ce qu'on m'a dit, seules bouteilles achetées via le CV ne peuvent être vendues chez Iegor. Toutes les autres bouteilles (LCBO, autres millésimes, etc.) pourraient être vendues.

Effectivement Julien, M. de Villaine ne peut pas m'empêcher de faire mon mijoté de bœuf au Richebourg et effectivement, il peut aussi s'arranger pour que je ne puisse plus acheter ses vins des millésimes à venir.

Je comprends aisément qu'il y ait une très forte demande pour ces vins qui se vendent chers et se revendent - parfois et assez peu chez vous - avec des plus-values conséquentes. Faire du profit sur le dos d'un domaine en empochant plus de bénéfice que lui sur une bouteille est hélas possible sur les marques et crus les plus prestigieux. Mais faut il pour autant traquer la revente et les "indélicats" qui spéculent? Je ne le ferais pas ou alors je me pencherais en premier lieu sur les tarifs délirants que les restaurants pratiquent en France et sans doute chez vous. Mais voilà dans certains esprits les vins à 5000 euros/dollars dans un tri-étoilé c'est "normal" car cela participe du standing du cru! Pourtant taxes déduites, c'est un peu comme si on vous braquait avec le sourire en vous mettant de la poudre plein les yeux.
Vendre un vin à un client, lui faire intégrer un réseau de distribution ou le placer chez un caviste ou un restaurateur, cela devrait s'accompagner de la même éthique en ce qui concerne la revente et il est plausible de demander au producteur quel qu'il soit de conserver les mêles règles pour tous. Ainsi je vends très peu en direct aux restaurateurs, fait confiance à mes importateurs ( ou alors je ne vends pas!) privilégie en Europe les tarifs particuliers et sélectionne les cavistes selon les régions où ils travaillent. Mais mon travail s'arrête quand le vin quitte le domaine.

Alain Roy a écrit:Effectivement Julien, M. de Villaine ne peut pas m'empêcher de faire mon mijoté de bœuf au Richebourg et effectivement, il peut aussi s'arranger pour que je ne puisse plus acheter ses vins des millésimes à venir.

Miam du boeuf bourguignon au Richebourg...