Semaine du 29 mars 2015
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Karl Duval
Ludwig Desjardins
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Vincent Messier-Lemoyne
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Semaine du 29 mars 2015
GD Vajra Langhe Rosso 2011
Rubis mât et rosé sur le contour. Nez de fleurs séchées, de fruits rouges, un peu d’épices, de zeste d’orange. En bouche, c’est sérieux sans trop l’être, c’est gourmand tout en étant équilibré. Fruits (baies et canneberges), fleur, une touche de cuir et d’épice, de la Bergamote, un milieu de bouche soyeux et une finale avec un brin d’amertume. J’aime beaucoup! Très bien+ (90)
Assemblage de Nebbiolo, Barbera, Dolcetto, ainsi qu’une petite quantité de Freisa, Albarossa et Pinot Noir. Vieilli principalement en cuve d’acier inox, une partie du vin est aussi élevé en fût neutre, le tout pour une période totale de 14 à 16 mois avant d’être embouteillé. Fait 13,5% d’alcool.
Rubis mât et rosé sur le contour. Nez de fleurs séchées, de fruits rouges, un peu d’épices, de zeste d’orange. En bouche, c’est sérieux sans trop l’être, c’est gourmand tout en étant équilibré. Fruits (baies et canneberges), fleur, une touche de cuir et d’épice, de la Bergamote, un milieu de bouche soyeux et une finale avec un brin d’amertume. J’aime beaucoup! Très bien+ (90)
Assemblage de Nebbiolo, Barbera, Dolcetto, ainsi qu’une petite quantité de Freisa, Albarossa et Pinot Noir. Vieilli principalement en cuve d’acier inox, une partie du vin est aussi élevé en fût neutre, le tout pour une période totale de 14 à 16 mois avant d’être embouteillé. Fait 13,5% d’alcool.
Dernière édition par Patrick Ayotte le Lun 30 Mar 2015 - 9:11, édité 1 fois
Re: Semaine du 29 mars 2015
Y'en a qui ont plus hâte à l'été que je pensais ...
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"Mes goûts sont simples, je me contente aisément de ce qu'il y a de meilleur" - Winston Churchill
Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
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Re: Semaine du 29 mars 2015
Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Y'en a qui ont plus hâte à l'été que je pensais ...
En effet ! C'est corrigé
Re: Semaine du 29 mars 2015
Verticale minimaliste hier, terminée ce soir, du célèbre Clos des Ducs du Marquis d’Angerville sur deux millésimes totalement différents, soient 1993 et 2011. Ce qui frappe d’abord, c’est la couleur … le plus vieux étant nettement le plus foncé et le plus dense, bien que plus mat!
Le 1993 se montre complexe, abouti, manquant peut-être un peu d’éclat, mais affichant un superbe fond. Le nez est frais et sanguin, avec des touches terreuses, mentholées et de fruits rouges séchés. Le nez se développera à l’aération, se parant de ravissantes notes de cacao amer et de thé à la bergamote. L’ensemble est extrait, sérieux, long, avec une certaine austérité en finale, et un caractère contenu. Un vin intellectuel, racé, mais pas des plus faciles d’accès disons.
Le 2011 est tout à fait différent, ne serait-ce que par son profil dominé par d’éclatants fruits rouges, relevés d’un soupçon d’élevage. Le nez est réellement profond et déjà fait miroiter une complexité naissante : encens, violette, eau de rose et cannelle. La bouche est juteuse, avec une relative gourmandise. Le tout est plus expansif et, sans manquer de densité, loin de là, se révèle presqu’aérien. Les tanins sont abondants, mais fins et mûrs, procurant à la finale un aspect velouté. Impression minérale de craie et grande fraîcheur qui fait saliver.
Si Jacques d’Angerville a marché dans les pas de son père, concrétisant la grande réputation du domaine, je dois dire être tout à fait admiratif des vins réalisés par Guillaume. Il me semble qu’ils ont gagné un peu en richesse, avec des tanins plus polis, mais surtout ils font maintenant montre d’éclat rare qui positionne le domaine, à mon avis, dans les très grands de la Bourgogne. S’il est vrai que les prix ont passablement monté, ici comme ailleurs en Bourgogne, je trouve encore que les vins du domaine constituent d’excellents achats.
Le 1993 se montre complexe, abouti, manquant peut-être un peu d’éclat, mais affichant un superbe fond. Le nez est frais et sanguin, avec des touches terreuses, mentholées et de fruits rouges séchés. Le nez se développera à l’aération, se parant de ravissantes notes de cacao amer et de thé à la bergamote. L’ensemble est extrait, sérieux, long, avec une certaine austérité en finale, et un caractère contenu. Un vin intellectuel, racé, mais pas des plus faciles d’accès disons.
Le 2011 est tout à fait différent, ne serait-ce que par son profil dominé par d’éclatants fruits rouges, relevés d’un soupçon d’élevage. Le nez est réellement profond et déjà fait miroiter une complexité naissante : encens, violette, eau de rose et cannelle. La bouche est juteuse, avec une relative gourmandise. Le tout est plus expansif et, sans manquer de densité, loin de là, se révèle presqu’aérien. Les tanins sont abondants, mais fins et mûrs, procurant à la finale un aspect velouté. Impression minérale de craie et grande fraîcheur qui fait saliver.
Si Jacques d’Angerville a marché dans les pas de son père, concrétisant la grande réputation du domaine, je dois dire être tout à fait admiratif des vins réalisés par Guillaume. Il me semble qu’ils ont gagné un peu en richesse, avec des tanins plus polis, mais surtout ils font maintenant montre d’éclat rare qui positionne le domaine, à mon avis, dans les très grands de la Bourgogne. S’il est vrai que les prix ont passablement monté, ici comme ailleurs en Bourgogne, je trouve encore que les vins du domaine constituent d’excellents achats.
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Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
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Re: Semaine du 29 mars 2015
Vincent Messier-Lemoyne a écrit:
Le 1993 se montre complexe, abouti, manquant peut-être un peu d’éclat, mais affichant un superbe fond. Le nez est frais et sanguin, avec des touches terreuses, mentholées et de fruits rouges séchés. Le nez se développera à l’aération, se parant de ravissantes notes de cacao amer et de thé à la bergamote. L’ensemble est extrait, sérieux, long, avec une certaine austérité en finale, et un caractère contenu. Un vin intellectuel, racé, mais pas des plus faciles d’accès disons.
Visiblement, ce n'est pas un vin pour le maire Tremblay!
Vincent Messier-Lemoyne a écrit:
Le 2011 est tout à fait différent, ne serait-ce que par son profil dominé par d’éclatants fruits rouges, relevés d’un soupçon d’élevage. Le nez est réellement profond et déjà fait miroiter une complexité naissante : encens, violette, eau de rose et cannelle. La bouche est juteuse, avec une relative gourmandise. Le tout est plus expansif et, sans manquer de densité, loin de là, se révèle presqu’aérien. Les tanins sont abondants, mais fins et mûrs, procurant à la finale un aspect velouté. Impression minérale de craie et grande fraîcheur qui fait saliver.
Si Jacques d’Angerville a marché dans les pas de son père, concrétisant la grande réputation du domaine, je dois dire être tout à fait admiratif des vins réalisés par Guillaume. Il me semble qu’ils ont gagné un peu en richesse, avec des tanins plus polis, mais surtout ils font maintenant montre d’éclat rare qui positionne le domaine, à mon avis, dans les très grands de la Bourgogne. S’il est vrai que les prix ont passablement monté, ici comme ailleurs en Bourgogne, je trouve encore que les vins du domaine constituent d’excellents achats.
La conversion en biodynamie, y est peut-être pour quelque chose....on jase...
Michelle Champagne- Messages : 3079
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Re: Semaine du 29 mars 2015
Si la biodynamie explique une partie de la progression des vins du domaine, je crois que c'est davantage dans l'éclat et la précision des vins, plutôt que dans leur richesse.
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Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
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Re: Semaine du 29 mars 2015
Les Deux Clochers Saint-Pourçain 2012
Rubis translucide. Nez de fruits rouges, de terre, d’épices et un trait végétal plutôt charmeur. En bouche, c’est le stéréotype même de la gouleyance! Léger il est vrai, ce vin se boit tout seul, est sur le fruit, un peu d’épices et de poussière de roche. Un délice de la Loire à petit prix. Bien+ (88)
Composé de Gamay (75%) et Pinot Noir (25%). Fait 12,5% d’alcool
Rubis translucide. Nez de fruits rouges, de terre, d’épices et un trait végétal plutôt charmeur. En bouche, c’est le stéréotype même de la gouleyance! Léger il est vrai, ce vin se boit tout seul, est sur le fruit, un peu d’épices et de poussière de roche. Un délice de la Loire à petit prix. Bien+ (88)
Composé de Gamay (75%) et Pinot Noir (25%). Fait 12,5% d’alcool
Re: Semaine du 29 mars 2015
Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Si la biodynamie explique une partie de la progression des vins du domaine, je crois que c'est davantage dans l'éclat et la précision des vins, plutôt que dans leur richesse.
Personnellement, j'ai tendance à associer bio et richesse. Pourquoi, selon toi, il n'y a pas de relation entre les deux?
Michelle Champagne- Messages : 3079
Date d'inscription : 26/07/2009
Re: Semaine du 29 mars 2015
Michelle pourquoi des raisins bio produiraient-ils des vins plus riches?
Ludwig Desjardins- Messages : 5774
Date d'inscription : 05/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 29 mars 2015
La richesse a à voir avec la maturité des raisins à la vendange, point.
D'ailleurs, je pense que c'est même un peu le contraire ... Thierry Brouin du Clos des Lambrays me disait que les traitements systémiques (du vrai chimique donc) ne ralentissent pas la photosynthèse comme les traitements de surface. Ainsi, les raisins du Clos, traités en lutte raisonnée avec produits systémiques, étaient plus mûrs plus vite.
Ceci étant dit, beaucoup d'autres variables jouent (la surface foliaire, les rendements ...) pour la richesse des vins. Je n'y vois donc pas de corrélation avec la bio ou non.
D'ailleurs, je pense que c'est même un peu le contraire ... Thierry Brouin du Clos des Lambrays me disait que les traitements systémiques (du vrai chimique donc) ne ralentissent pas la photosynthèse comme les traitements de surface. Ainsi, les raisins du Clos, traités en lutte raisonnée avec produits systémiques, étaient plus mûrs plus vite.
Ceci étant dit, beaucoup d'autres variables jouent (la surface foliaire, les rendements ...) pour la richesse des vins. Je n'y vois donc pas de corrélation avec la bio ou non.
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Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 29 mars 2015
Il est très difficile de tirer des généralités ou de faire l'adéquation entre bio et qualité ou caractéristiques des vins.
Les premiers crus de Bordeaux ne sont ni en démarche bio ni bio-dynamique, imaginez si on prétendait qu'ils seraient encore meilleurs en l'étant...
Selon moi la qualité est avant tout liée à l'attention dans toutes les facettes d'élaboration du vin de la vigne à la bouteille.
Les premiers crus de Bordeaux ne sont ni en démarche bio ni bio-dynamique, imaginez si on prétendait qu'ils seraient encore meilleurs en l'étant...
Selon moi la qualité est avant tout liée à l'attention dans toutes les facettes d'élaboration du vin de la vigne à la bouteille.
Ludwig Desjardins- Messages : 5774
Date d'inscription : 05/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 29 mars 2015
Dimanche soir avec ma douce
Jean-Paul & Benoit Droin Chablis 1er Cru Montée de Tonnerre 2009
Un magnifique nez sur le citron vert, les agrumes, la poire giffard, un peu de sésame grillé, fort complexe. En bouche c'est frais, vivant, équilibré à souhait et d'une "trop grande" buvabilité...la bouteille se siffle rapidement !
François Lumpp Givry 1er Cru Crausot 2007
Ma dernière de 6. Bien que très beau je trouvais le boisé trop présent en jeunesse. Beau nez sur les petits fruits. En bouche la pureté et l'éclat du fruit sont étonnants...pas le plus profond mais presque complexe...facteur plaisir à son maximum.
AMHA Le pied du Clou est sa meilleure cuvée...m'en reste pas beaucoup.
Jean-Paul & Benoit Droin Chablis 1er Cru Montée de Tonnerre 2009
Un magnifique nez sur le citron vert, les agrumes, la poire giffard, un peu de sésame grillé, fort complexe. En bouche c'est frais, vivant, équilibré à souhait et d'une "trop grande" buvabilité...la bouteille se siffle rapidement !
François Lumpp Givry 1er Cru Crausot 2007
Ma dernière de 6. Bien que très beau je trouvais le boisé trop présent en jeunesse. Beau nez sur les petits fruits. En bouche la pureté et l'éclat du fruit sont étonnants...pas le plus profond mais presque complexe...facteur plaisir à son maximum.
AMHA Le pied du Clou est sa meilleure cuvée...m'en reste pas beaucoup.
Karl Duval- Messages : 314
Date d'inscription : 03/06/2009
Age : 55
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 29 mars 2015
Un vrai bonheur de te lire Karl!
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Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 29 mars 2015
Chateau Palmer 1999 Couleur rubis presque opaque au centre avec pourtour grenat démontrant son âge. Le nez est élégant, précis et complexe démontrant des arômes de truffes, graphites, cèdre, cassis, bois de santal, le tout démontrant beaucoup de tonus et fraicheur. En bouche l'attaque est caressante, beaucoup de fruits, groseilles, cerises, milieux de bouche sévère avec des tannins encore serrés, résineux, finale longue et complexe sur le graphite et cacao. 17,50/20. Je ne crois pas que le vin donnera plus mais pour les amateurs de vins plus fondus, ce vin pourra vivre encore longtemps!
Frederick Blais- Messages : 2987
Date d'inscription : 06/06/2009
Re: Semaine du 29 mars 2015
Vincent Messier-Lemoyne a écrit:La richesse a à voir avec la maturité des raisins à la vendange, point.
D'ailleurs, je pense que c'est même un peu le contraire ... Thierry Brouin du Clos des Lambrays me disait que les traitements systémiques (du vrai chimique donc) ne ralentissent pas la photosynthèse comme les traitements de surface. Ainsi, les raisins du Clos, traités en lutte raisonnée avec produits systémiques, étaient plus mûrs plus vite.
Ceci étant dit, beaucoup d'autres variables jouent (la surface foliaire, les rendements ...) pour la richesse des vins. Je n'y vois donc pas de corrélation avec la bio ou non.
La lutte raisonnée est déjà un pas vers le bio. Dans quelques années, M.Brouin va se débarrasser des produits systémiques...
La viticulture en bio, biodynamie ou nature n'est que le retour à la terre. C'est une quête pour obtenir le raisin le plus sain possible et d'en faire un vin qui est le reflet de son terroir et de son millésime.
Michel Chapoutier sur son site : « l’application des principes de la biodynamie permet de vitaliser et conserver la fertilité des sols ainsi que de rendre les plants de vignes naturellement plus résistants, pour l’obtention de raisins qui n’auront pas besoin de techniques correctives en cave. Plutôt que de standardiser, nous cultivons la différence et l’authenticité de goût. »
Pourquoi les fruits et légumes du Marché Jean-Talon sont plus goûteux que ceux d'IGA? Pourquoi, le poulet de la Ferme des Voltigeurs est meilleur? Pourquoi le porc de Picard goûte le porc?....Ce sont tous des producteurs qui ont un respect pour leurs produits. Le raisin ne fait pas exception. Je crois que si tu bichonnes ta vigne, elle te le rendra bien.
Je ne veux pas vous embêter avec le bio, je veux simplement que vous portiez attention à ce que vous buvez...
Michelle Champagne- Messages : 3079
Date d'inscription : 26/07/2009
Re: Semaine du 29 mars 2015
Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Un vrai bonheur de te lire Karl!
En effet!
Yves Martineau- Messages : 8371
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 29 mars 2015
Michelle Champagne a écrit:
Pourquoi les fruits et légumes du Marché Jean-Talon sont plus goûteux que ceux d'IGA?
Avant le bichonnage, il faut tenir compte du cultivar.
Généralement, les variétés présentes dans nos épiceries ont été sélectionnées pour la facilité de récolte, la non-détérioration pendant le transport et la capacité de conservation. Le goût est un critère secondaire, voire tertiaire. Ce n'est pas pour rien qu'il y a un retour aux variétés dites "oubliées".
Patrick Pollefeys- Messages : 661
Date d'inscription : 03/06/2009
Localisation : Québec
Re: Semaine du 29 mars 2015
Château Misère Oubliée 2008, Clos du Consanguin, Vins de Pays, France: Une première pour moi avec ce vin "bio" aux méthodes ancestrales. Sur leur site web on explique leurs différentes techniques en comparaison avec la biodynamie moderne. Pourquoi on y préfère la corne de mouton à la corne de bœuf et le romarin à la camomille. Bref avec quelques explications bien détaillées, on comprend mieux l'origine de la structure et des saveurs du vins. Élevé 18 mois en amphore de paille et d'argile et non filtré, le vin arbore une couleur orangeade au disque clair. Léger bouquet de terre humide, botte de foin et romarin. En bouche c'est assez dilué, mais on y vois quelques notes originales malgré la faiblesse de l'assemblage de successions annuelle de corne de mouton. C'est très animal, un brin sauvage, faible finale qui tombe rapidement comme une tête sur la guillotine... si ce n'était de ces bouts de pailles qui perdure en fond de gorge. Un vin parfait pour cette journée qui demande de célébrer avec un brin de légèreté.
Frederick Blais- Messages : 2987
Date d'inscription : 06/06/2009
Re: Semaine du 29 mars 2015
Smith Haut-Lafitte 2004 Pessac-Léognan
Très certainement inspiré par notre dégustation de la semaine dernière, j’ai décidé d’ouvrir cette bouteille ce soir. Un bouquet frais et séduisant de cassis, de fleurs mauves, de sous-bois, de cèdre et d’épices douces. Boisé fort délicat à ce stade. En bouche, l’attaque est riche et bien en chair mais le vin est franc et bien conduit. Beaucoup de précision en milieu de bouche et en finale. Celle-ci développe des tonalités minérales que j’apprécie. Tanins fins et civilisés. Le vin est d’une longueur surprenante. Si j’avais à résumer? Classicisme, richesse, harmonie et fraîcheur. 3*1/2
Très certainement inspiré par notre dégustation de la semaine dernière, j’ai décidé d’ouvrir cette bouteille ce soir. Un bouquet frais et séduisant de cassis, de fleurs mauves, de sous-bois, de cèdre et d’épices douces. Boisé fort délicat à ce stade. En bouche, l’attaque est riche et bien en chair mais le vin est franc et bien conduit. Beaucoup de précision en milieu de bouche et en finale. Celle-ci développe des tonalités minérales que j’apprécie. Tanins fins et civilisés. Le vin est d’une longueur surprenante. Si j’avais à résumer? Classicisme, richesse, harmonie et fraîcheur. 3*1/2
Invité- Invité
Re: Semaine du 29 mars 2015
Frederick Blais a écrit:Château Misère Oubliée 2008, Clos du Consanguin, Vins de Pays, France:
11/10 pour le titre et 9/10 pour la critique
Patrick Pollefeys- Messages : 661
Date d'inscription : 03/06/2009
Localisation : Québec
Re: Semaine du 29 mars 2015
Excellent Fred!!
Yves Martineau- Messages : 8371
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 29 mars 2015
Frederick Blais a écrit:Château Misère Oubliée 2008, Clos du Consanguin, Vins de Pays, France: Une première pour moi avec ce vin "bio" aux méthodes ancestrales. Sur leur site web on explique leurs différentes techniques en comparaison avec la biodynamie moderne. Pourquoi on y préfère la corne de mouton à la corne de bœuf et le romarin à la camomille. Bref avec quelques explications bien détaillées, on comprend mieux l'origine de la structure et des saveurs du vins. Élevé 18 mois en amphore de paille et d'argile et non filtré, le vin arbore une couleur orangeade au disque clair. Léger bouquet de terre humide, botte de foin et romarin. En bouche c'est assez dilué, mais on y vois quelques notes originales malgré la faiblesse de l'assemblage de successions annuelle de corne de mouton. C'est très animal, un brin sauvage, faible finale qui tombe rapidement comme une tête sur la guillotine... si ce n'était de ces bouts de pailles qui perdure en fond de gorge. Un vin parfait pour cette journée qui demande de célébrer avec un brin de légèreté.
CEGEP en spectacle
Michelle Champagne- Messages : 3079
Date d'inscription : 26/07/2009
Re: Semaine du 29 mars 2015
Claude Riffault Sancerre Les Boucauds 2010
Un nez d'agrumes, bien citronné
La bouche est bien dense, pleine d'extraits secs, l'acidité est élevée. Il a développé une certaine complexité, sans atteindre celle d'un Boulay bien sûr, mais le prix est fort raisonnable. 89-90 pts
Ma seule réserve tient au fait qu'il ne me parait pas s'être amélioré beaucoup avec quelques années de garde. Devrait-on le garder plus longtemps ou le boire en jeunesse?
Stéphane Montez / Domaine de Monteillet St. Joseph Cuvée du Papy 2010
Un nez fumé, avec quelques framboises, du poivre.
Bouche ronde, épicée, un peu vanillée. Bonne fraîcheur, fruit presque confit. C'est très charmeur, mais le boisé est un peu trop appuyé. Un plus long passage en carafe aurait sans doute été de mise. 89 pts
Domaine de la Vieille Julienne Châteauneuf-du-Pape 2005
Un nez de porto sec. La bouche encore bien tannique mais sans rusticité, c'est un vin qui encore beaucoup de structure, un peu austère, avec toutefois une fraicheur de bon aloi. J'ignore si le fruit prendra complètement le dessus sur la structure, ce qui serait étonnant après dix ans, mais le vin parait encore bien jeune. L'équilibre reste excellent, même si la puissance des tanins laisse perplexe à ce stade. À revoir dans deux ou trois ans, en espérant qu'il ne sèche pas. J'ai aimé davantage que les convives. 90 (+) pts
Giuseppe Quintarelli Recioto della Valpolicella Classico 1993
Un nez de crayon feutre, de mélasse, de chocolat aux cerises.
Bouche superbe, c'est sucré bien sûr, mais bien fin en même temps. Un vin complexe et minéral, mais aussi gourmand comme un bon carré aux dattes! Superbe. 95 pts
Un nez d'agrumes, bien citronné
La bouche est bien dense, pleine d'extraits secs, l'acidité est élevée. Il a développé une certaine complexité, sans atteindre celle d'un Boulay bien sûr, mais le prix est fort raisonnable. 89-90 pts
Ma seule réserve tient au fait qu'il ne me parait pas s'être amélioré beaucoup avec quelques années de garde. Devrait-on le garder plus longtemps ou le boire en jeunesse?
Stéphane Montez / Domaine de Monteillet St. Joseph Cuvée du Papy 2010
Un nez fumé, avec quelques framboises, du poivre.
Bouche ronde, épicée, un peu vanillée. Bonne fraîcheur, fruit presque confit. C'est très charmeur, mais le boisé est un peu trop appuyé. Un plus long passage en carafe aurait sans doute été de mise. 89 pts
Domaine de la Vieille Julienne Châteauneuf-du-Pape 2005
Un nez de porto sec. La bouche encore bien tannique mais sans rusticité, c'est un vin qui encore beaucoup de structure, un peu austère, avec toutefois une fraicheur de bon aloi. J'ignore si le fruit prendra complètement le dessus sur la structure, ce qui serait étonnant après dix ans, mais le vin parait encore bien jeune. L'équilibre reste excellent, même si la puissance des tanins laisse perplexe à ce stade. À revoir dans deux ou trois ans, en espérant qu'il ne sèche pas. J'ai aimé davantage que les convives. 90 (+) pts
Giuseppe Quintarelli Recioto della Valpolicella Classico 1993
Un nez de crayon feutre, de mélasse, de chocolat aux cerises.
Bouche superbe, c'est sucré bien sûr, mais bien fin en même temps. Un vin complexe et minéral, mais aussi gourmand comme un bon carré aux dattes! Superbe. 95 pts
Dernière édition par Yves Martineau le Jeu 2 Avr 2015 - 6:44, édité 1 fois
Yves Martineau- Messages : 8371
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 29 mars 2015
LIRAC rouge 2013 Domaine de L'Anglore, hier soir aux Buvards, à Marseille.
Magnifique bouteille sur la violette et la cerise, les épices. Grande finesse et longueur en bouche, 36 euros sur table.
La foule et la presse étaient hier soir unanimes pour saluer la performance de Pfifferling sur cette nouvelle appellation.
Magnifique bouteille sur la violette et la cerise, les épices. Grande finesse et longueur en bouche, 36 euros sur table.
La foule et la presse étaient hier soir unanimes pour saluer la performance de Pfifferling sur cette nouvelle appellation.
Gael Giraud- Messages : 2023
Date d'inscription : 07/06/2009
Age : 104
Localisation : Mtl-Marseille
Re: Semaine du 29 mars 2015
Gael Giraud a écrit:LIRAC rouge 2013 Domaine de L'Anglore, hier soir aux Buvards, à Marseille.
Magnifique bouteille sur la violette et la cerise, les épices. Grande finesse et longueur en bouche, 36 euros sur table.
La foule et la presse étaient hier soir unanimes pour saluer la performance de Pfifferling sur cette nouvelle appellation.
Michelle Champagne- Messages : 3079
Date d'inscription : 26/07/2009
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