Semaine du 16 novembre 2014
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Frederick Blais
Alain Roy
Yves Martineau
daniel.seriot
Patrick Ayotte
9 participants
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Semaine du 16 novembre 2014
André Kientzler Pinot Gris Grand Cru Kirchberg 2011
Couleur doré léger. Au nez, fleurs, fruits à chair blanche, craie. En bouche, c’est droit, l’acidité présente, la craie et la pierre chaude ressortent sur fond de fruits telle la poire et la pêche blanche ainsi qu’un soupçon de saveur de pamplemousse. La jeunesse du vin se fait sentir, tout comme une pointe d’alcool. Sera meilleur, puisqu’un peu difficile à lire présentement même si agréable à boire. Fait 14% d’alcool.
Couleur doré léger. Au nez, fleurs, fruits à chair blanche, craie. En bouche, c’est droit, l’acidité présente, la craie et la pierre chaude ressortent sur fond de fruits telle la poire et la pêche blanche ainsi qu’un soupçon de saveur de pamplemousse. La jeunesse du vin se fait sentir, tout comme une pointe d’alcool. Sera meilleur, puisqu’un peu difficile à lire présentement même si agréable à boire. Fait 14% d’alcool.
Re: Semaine du 16 novembre 2014
Lirac : Domaine de La Mordorée : La Dame Rousse 2007
Mis en carafe deux heures avant la dégustation et regoûté le lendemain
La robe est assez profonde à profonde de couleur sanguine à reflets violines. Le nez net et expressif évoque les cerises bien mûres, un léger cassis, les herbes aromatiques (thym dominant) le clou de girofle, avec des notes épicées et légèrement cacaotées. L’attaque est quasiment soyeuse, les tannins fins et mûrs enrobés d’un chair de aloi se trament dans un centre plein et ample, agrémenté de cerises légèrement kirschées. La finale est allongée, soutenue d’une agréable douceur tactile (tannins un rien plus sensibles) d’un bon équilibre, très persistante grâce aux intenses saveurs perçue à l’olfaction. Noté 16, même note plaisir.
Châteauneuf du Pape : Charvin 2000
Bouteille épaulée deux heures avant la dégustation et redégustée le lendemain ( date du commentaire définitif )
La robe est soutenue, de couleur rubis, légèrement évoluée au bord du disque. Le bouquet est séduisant et intense, avec des arômes de cerises légèrement kirschées, de fraises, de cuir, d’herbes de Provence, de chocolat, et des notes légèrement giboyeuse, de cuir, et florales (roses). L’attaque est séduisante, quasiment soyeuse, avec des tannins très distingués enrobés d’une chair délicate ; les sensations sont ascendantes, le milieu de bouche est plein et d’une bonne densité, rehaussé d’intenses et purs fruits épicés. La finale d’une bonne allonge est finement texturée, élégante, d’un bon maintien, harmonieuse, et complexe (attrayantes saveurs décelées à l’olfaction), avec une pointe de menthol en ultime sensation. Noté 17, même note plaisir
Mis en carafe deux heures avant la dégustation et regoûté le lendemain
La robe est assez profonde à profonde de couleur sanguine à reflets violines. Le nez net et expressif évoque les cerises bien mûres, un léger cassis, les herbes aromatiques (thym dominant) le clou de girofle, avec des notes épicées et légèrement cacaotées. L’attaque est quasiment soyeuse, les tannins fins et mûrs enrobés d’un chair de aloi se trament dans un centre plein et ample, agrémenté de cerises légèrement kirschées. La finale est allongée, soutenue d’une agréable douceur tactile (tannins un rien plus sensibles) d’un bon équilibre, très persistante grâce aux intenses saveurs perçue à l’olfaction. Noté 16, même note plaisir.
Châteauneuf du Pape : Charvin 2000
Bouteille épaulée deux heures avant la dégustation et redégustée le lendemain ( date du commentaire définitif )
La robe est soutenue, de couleur rubis, légèrement évoluée au bord du disque. Le bouquet est séduisant et intense, avec des arômes de cerises légèrement kirschées, de fraises, de cuir, d’herbes de Provence, de chocolat, et des notes légèrement giboyeuse, de cuir, et florales (roses). L’attaque est séduisante, quasiment soyeuse, avec des tannins très distingués enrobés d’une chair délicate ; les sensations sont ascendantes, le milieu de bouche est plein et d’une bonne densité, rehaussé d’intenses et purs fruits épicés. La finale d’une bonne allonge est finement texturée, élégante, d’un bon maintien, harmonieuse, et complexe (attrayantes saveurs décelées à l’olfaction), avec une pointe de menthol en ultime sensation. Noté 17, même note plaisir
Re: Semaine du 16 novembre 2014
Pithon-Paillé Anjou Mozaïk 2011
Couleur rouge cerise foncé. Nez de fruits rouges, de fumée, d’épices, c’est très jolie et invitant. En bouche, fruits rouges, épices, du poivron rouge grillé, la fumée revient, ce n’est pas lourd ni vraiment corsé, mais plus sur le côté charnu du fruit. Plein de finesse et avec un peu d’air, grande buvabilité. À boire dès maintenant.
Fait à 100% de Cabernet Franc de vignes de 20 à 30 ans. Certifié Bio. Élevé 10 mois en barriques de 2 à 6 ans. Fait 12,5% d’alcool.
Couleur rouge cerise foncé. Nez de fruits rouges, de fumée, d’épices, c’est très jolie et invitant. En bouche, fruits rouges, épices, du poivron rouge grillé, la fumée revient, ce n’est pas lourd ni vraiment corsé, mais plus sur le côté charnu du fruit. Plein de finesse et avec un peu d’air, grande buvabilité. À boire dès maintenant.
Fait à 100% de Cabernet Franc de vignes de 20 à 30 ans. Certifié Bio. Élevé 10 mois en barriques de 2 à 6 ans. Fait 12,5% d’alcool.
Re: Semaine du 16 novembre 2014
A. et P. de Villaine Mercurey Les Montots 2012
Joli nez expressif de cerises rouges, avec du poivre. Le vin est de corps léger, bien tendu, avec une remarquable acidité, un fruit avenant, facile à boire. La finale est d'une belle subtilité. Déjà ouvert, il possède néanmoins les tanins pour assurer une bonne garde. 89+ pts
Jean-Philippe Fichet Monthélie blanc 2011
Un vin qui a du gras et du nerf, une belle acidité le rend vif et frais. Belle profondeur pour un Bourgogne de ce prix (45$). 89 pts
Joli nez expressif de cerises rouges, avec du poivre. Le vin est de corps léger, bien tendu, avec une remarquable acidité, un fruit avenant, facile à boire. La finale est d'une belle subtilité. Déjà ouvert, il possède néanmoins les tanins pour assurer une bonne garde. 89+ pts
Jean-Philippe Fichet Monthélie blanc 2011
Un vin qui a du gras et du nerf, une belle acidité le rend vif et frais. Belle profondeur pour un Bourgogne de ce prix (45$). 89 pts
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 16 novembre 2014
Barbaresco : Sottimano : Pajoré 2008
En bouteille après 48 heures
La robe, un peu terne, est soutenue de couleur grenat, très légèrement évoluée au bord du disque, le nez est net et expressif avec des arômes de fruits variés ( cerises, mûres, notes de baies de sureau) d’épices fortes (massala) de thym avec des notes balsamiques et d’eucalyptus. La bouche est veloutée, les tannins sont fins et bien enrobés, les sensations sont ascendantes, le centre, plein et d’une bonne ampleur, avec des rondeurs avenantes, est doté d’une chair de bon aloi, agrémenté de fruits expressifs et d’épices. La finale est longue, soutenue, d’une bonne fraîcheur, complexe, elle finit sur des sensations asséchantes et astringentes encore présentes. Note potentielle 16,5/17, note plaisir 14
Barbaresco : Sottimano : Cottà 2008
En bouteille après 48 heures
La robe de teinte rubis est moins soutenue et plus brillante que celle de Pajoré. L’olfaction, séduisante et intense, évoque les cerises mûres et fraîches, les fraises sauvages, un superbe bouquet floral (roses variées et pivoines), avec des notes épicées fines et discrètes. L’attaque est très veloutée presque soyeuse, les tannins fins et racés se trament dans un corps fuselé et dense, finement texturé, rehaussé de fruits intenses et purs. La finale est longue, fraîche, élancée, d’une grande douceur tactile, très persistante avec la rémanence des saveurs décelées à l’olfaction, elle est ponctuée par les mêmes mais plus discrètes sensations asséchantes et légèrement astringentes que sur la bouteille de Pajoré. Note potentielle 17,5, note plaisir 15. Un dernier verre 72 heures après l’ouverture de la bouteille montre que les sensations de sécheresse en finale se sont quasiment estompées
En bouteille après 48 heures
La robe, un peu terne, est soutenue de couleur grenat, très légèrement évoluée au bord du disque, le nez est net et expressif avec des arômes de fruits variés ( cerises, mûres, notes de baies de sureau) d’épices fortes (massala) de thym avec des notes balsamiques et d’eucalyptus. La bouche est veloutée, les tannins sont fins et bien enrobés, les sensations sont ascendantes, le centre, plein et d’une bonne ampleur, avec des rondeurs avenantes, est doté d’une chair de bon aloi, agrémenté de fruits expressifs et d’épices. La finale est longue, soutenue, d’une bonne fraîcheur, complexe, elle finit sur des sensations asséchantes et astringentes encore présentes. Note potentielle 16,5/17, note plaisir 14
Barbaresco : Sottimano : Cottà 2008
En bouteille après 48 heures
La robe de teinte rubis est moins soutenue et plus brillante que celle de Pajoré. L’olfaction, séduisante et intense, évoque les cerises mûres et fraîches, les fraises sauvages, un superbe bouquet floral (roses variées et pivoines), avec des notes épicées fines et discrètes. L’attaque est très veloutée presque soyeuse, les tannins fins et racés se trament dans un corps fuselé et dense, finement texturé, rehaussé de fruits intenses et purs. La finale est longue, fraîche, élancée, d’une grande douceur tactile, très persistante avec la rémanence des saveurs décelées à l’olfaction, elle est ponctuée par les mêmes mais plus discrètes sensations asséchantes et légèrement astringentes que sur la bouteille de Pajoré. Note potentielle 17,5, note plaisir 15. Un dernier verre 72 heures après l’ouverture de la bouteille montre que les sensations de sécheresse en finale se sont quasiment estompées
Re: Semaine du 16 novembre 2014
Belle petite verticale, hier soir:
Le 2001 a volé le show! Belle surprise avec le 1995. Je m'attendais à un peu plus du 1993. Étonné par le 2011, charmé par le 2012 et petites déceptions avec 2009 et 2000.
Le 2001 a volé le show! Belle surprise avec le 1995. Je m'attendais à un peu plus du 1993. Étonné par le 2011, charmé par le 2012 et petites déceptions avec 2009 et 2000.
Invité- Invité
Re: Semaine du 16 novembre 2014
Finca Villacreces Pruno Ribera del Duero 2012
Pourpre profond. Nez de fruits noirs, d’épices, de cèdre, de vanille, de caramel et de café. Assez complexe et profond. En bouche, explosion de fruits noirs et malgré la concentration perceptible, les tannins ne sont pas rêches mais plutôt soyeux. Épices, café, fumée, boisé bien intégré sur un fruit presque crémeux. Dans le style plus opulent, mais bien équilibré, vraiment bien fait, bien charmeur (meilleur après une bonne aération) et offert à bon prix.
Considéré par le critique Robert Parker Jr. comme un bébé du mythique domaine « Vega Sicilia » (il donne la note de 93 à ce vin), ce vin est fait de 90% Tempranillo et 10% Cabernet Sauvignon. Élevé 12 mois dans des barriques de chêne français de 3 vins. Fait 14% d’alcool.
Pourpre profond. Nez de fruits noirs, d’épices, de cèdre, de vanille, de caramel et de café. Assez complexe et profond. En bouche, explosion de fruits noirs et malgré la concentration perceptible, les tannins ne sont pas rêches mais plutôt soyeux. Épices, café, fumée, boisé bien intégré sur un fruit presque crémeux. Dans le style plus opulent, mais bien équilibré, vraiment bien fait, bien charmeur (meilleur après une bonne aération) et offert à bon prix.
Considéré par le critique Robert Parker Jr. comme un bébé du mythique domaine « Vega Sicilia » (il donne la note de 93 à ce vin), ce vin est fait de 90% Tempranillo et 10% Cabernet Sauvignon. Élevé 12 mois dans des barriques de chêne français de 3 vins. Fait 14% d’alcool.
Re: Semaine du 16 novembre 2014
Patrick Désy a écrit:Belle petite verticale, hier soir:
Le 2001 a volé le show! Belle surprise avec le 1995. Je m'attendais à un peu plus du 1993. Étonné par le 2011, charmé par le 2012 et petites déceptions avec 2009 et 2000.
Si vous souhaitez en savoir un peu plus sur cette jolie verticale:
http://blogues.journaldemontreal.com/mechantsraisins/vins/vin-dredi-clos-des-papes-a-travers-le-temps/
Invité- Invité
Re: Semaine du 16 novembre 2014
Voici le commentaire d’un Bordeaux Supérieur qui peut se boire dès maintenant en apportant du plaisir après une mise en carafe d’une heure.
Haut Carles 2008 est un vin de garde à attendre.
Bordeaux Supérieur : L’Isle Fort 2011 (12 Euros prix caviste)
La robe est assez profonde de couleur sanguine, le nez net et bien ouvert évoque les cerises, les mûres et le cassis, la boite à épices, avec des notes florales, et d’élevage discret. La bouche est veloutée, dans une construction allongée, bien centrée avec plénitude, charnue et très fruitée. La finale est fraîche, allongée, d’une agréable douceur tactile, d’un bon maintien, agrémentée de fruits gourmands, finement épicés, avec des notes florales. Noté 15,5, même note plaisir
Fronsac : Haut Carles 2008
La robe est profonde, avec un liseré de couleur sanguine à violine, l’olfaction est expressive, avec des arômes de soupe fraîche de fruits noirs, d’épices variées, d’élevage de qualité assez soutenu, et des notes réglissées. L’attaque laisse entrevoir les tannins mûrs tramés serrés au grain velouté, le centre est assez puissant et sphérique, délicatement charnu et fruité. La finale richement dotée est plus tannique, d’une bonne fraîcheur, persistante (fruits, épices, note de violette) avec de légers amers dus à un élevage pas encore fondu. Note potentielle 16, note plaisir 14
Pour ceux qui veulent en savoir plus sur L’Isle Fort : http://rivedroite.canalblog.com/archives/2014/11/04/30886742.html
Haut Carles 2008 est un vin de garde à attendre.
Bordeaux Supérieur : L’Isle Fort 2011 (12 Euros prix caviste)
La robe est assez profonde de couleur sanguine, le nez net et bien ouvert évoque les cerises, les mûres et le cassis, la boite à épices, avec des notes florales, et d’élevage discret. La bouche est veloutée, dans une construction allongée, bien centrée avec plénitude, charnue et très fruitée. La finale est fraîche, allongée, d’une agréable douceur tactile, d’un bon maintien, agrémentée de fruits gourmands, finement épicés, avec des notes florales. Noté 15,5, même note plaisir
Fronsac : Haut Carles 2008
La robe est profonde, avec un liseré de couleur sanguine à violine, l’olfaction est expressive, avec des arômes de soupe fraîche de fruits noirs, d’épices variées, d’élevage de qualité assez soutenu, et des notes réglissées. L’attaque laisse entrevoir les tannins mûrs tramés serrés au grain velouté, le centre est assez puissant et sphérique, délicatement charnu et fruité. La finale richement dotée est plus tannique, d’une bonne fraîcheur, persistante (fruits, épices, note de violette) avec de légers amers dus à un élevage pas encore fondu. Note potentielle 16, note plaisir 14
Pour ceux qui veulent en savoir plus sur L’Isle Fort : http://rivedroite.canalblog.com/archives/2014/11/04/30886742.html
Re: Semaine du 16 novembre 2014
Clos des Papes 2012, CNP, acheté ce vendredi, 124$-10%=cher quand même...
Robe clean de starlette, comme du vent. Nez d'actrice oscarisée, récompensée pour sa subtilité dans le jeu des arômes. Délicat, comme une caresse de mère aimante à l'enfant qui s'est fait mal...au nez. Fruits dans le noir, du côté du mur plutôt que du champs. Le mur est en chêne et une gousse de vanille s'y est frottée. L'attaque est hypocrite mais en dit long. Texture dense et veloutée qui séduit d'emblée, le tapis s'imprègne de flaveurs fruitées, ce n'est pas un boueux qui entre et salit le plancher que la mère aimante vient de laver. Mais il ressort, laissant une trace amère de son passage. La séduction est furtive, adolescente, mais en même temps envoûte le puceau et la jouissance persiste.
Robe clean de starlette, comme du vent. Nez d'actrice oscarisée, récompensée pour sa subtilité dans le jeu des arômes. Délicat, comme une caresse de mère aimante à l'enfant qui s'est fait mal...au nez. Fruits dans le noir, du côté du mur plutôt que du champs. Le mur est en chêne et une gousse de vanille s'y est frottée. L'attaque est hypocrite mais en dit long. Texture dense et veloutée qui séduit d'emblée, le tapis s'imprègne de flaveurs fruitées, ce n'est pas un boueux qui entre et salit le plancher que la mère aimante vient de laver. Mais il ressort, laissant une trace amère de son passage. La séduction est furtive, adolescente, mais en même temps envoûte le puceau et la jouissance persiste.
Alain Roy- Messages : 3458
Date d'inscription : 25/06/2010
Localisation : montreal
Re: Semaine du 16 novembre 2014
Bravo, Alain, pour ces impressions littéraires imagées qui me parlent.
Re: Semaine du 16 novembre 2014
Alves de Sousa, Reserva Pessoal Branco 2003 Le premier vin orange à ma connaissance de cette région et ma dernière bouteille sur 9 achetés. Robe ocre qui semble ne pas avoir bougé depuis sa mise en bouteille, le bois est totalement digéré, le vin est limpide avec de jolies arômes de coing mur, miel, un peu de rancio, épices, poivre rose. En bouche c'est gras à l'attaque mais frais et minéral en milieu de bouche, belles saveurs mielleuses et poivrée avec la finale qui accentue ses saveurs sur une bonne persistance. Beaucoup de plaisir avec ce vin qui commence à être à point. 17.5/20
Frederick Blais- Messages : 2987
Date d'inscription : 06/06/2009
Re: Semaine du 16 novembre 2014
Alain Roy a écrit:Clos des Papes 2012, CNP, acheté ce vendredi, 124$-10%=cher quand même...
Robe clean de starlette, comme du vent. Nez d'actrice oscarisée, récompensée pour sa subtilité dans le jeu des arômes. Délicat, comme une caresse de mère aimante à l'enfant qui s'est fait mal...au nez. Fruits dans le noir, du côté du mur plutôt que du champs. Le mur est en chêne et une gousse de vanille s'y est frottée. L'attaque est hypocrite mais en dit long. Texture dense et veloutée qui séduit d'emblée, le tapis s'imprègne de flaveurs fruitées, ce n'est pas un boueux qui entre et salit le plancher que la mère aimante vient de laver. Mais il ressort, laissant une trace amère de son passage. La séduction est furtive, adolescente, mais en même temps envoûte le puceau et la jouissance persiste.
Tu t'es surpassé sur celle-là mon Alain ! J'ai aimé !
Invité- Invité
Re: Semaine du 16 novembre 2014
Yvan J. Grisé a écrit:Alain Roy a écrit:Clos des Papes 2012, CNP, acheté ce vendredi, 124$-10%=cher quand même...
Robe clean de starlette, comme du vent. Nez d'actrice oscarisée, récompensée pour sa subtilité dans le jeu des arômes. Délicat, comme une caresse de mère aimante à l'enfant qui s'est fait mal...au nez. Fruits dans le noir, du côté du mur plutôt que du champs. Le mur est en chêne et une gousse de vanille s'y est frottée. L'attaque est hypocrite mais en dit long. Texture dense et veloutée qui séduit d'emblée, le tapis s'imprègne de flaveurs fruitées, ce n'est pas un boueux qui entre et salit le plancher que la mère aimante vient de laver. Mais il ressort, laissant une trace amère de son passage. La séduction est furtive, adolescente, mais en même temps envoûte le puceau et la jouissance persiste.
Tu t'es surpassé sur celle-là mon Alain ! J'ai aimé !
CR de l'année!
Frederik Boivin- Messages : 1963
Date d'inscription : 02/06/2009
Age : 50
Localisation : montréal
Re: Semaine du 16 novembre 2014
difficile de suivre après un tel cr
Pierre Gaillard St. Joseph Clos de Cuminaille 2006
Le nez évoque un cliché de la syrah, du poivre, de la violette, de la viande, quelques joyeuses notes de framboise. Il a bien digéré le boisé marqué qu'il avait en jeunesse. La bouche est de corps léger, avec une bonne acidité, une certaine tension, une petite sécheresse en finale. Un vin agréable, frais, mais j'aimerais plus de chair et je préfère nettement le nez à la bouche. Il me semble prêt à boire, sans se presser. 88-89 pts
Pierre Gaillard St. Joseph Clos de Cuminaille 2006
Le nez évoque un cliché de la syrah, du poivre, de la violette, de la viande, quelques joyeuses notes de framboise. Il a bien digéré le boisé marqué qu'il avait en jeunesse. La bouche est de corps léger, avec une bonne acidité, une certaine tension, une petite sécheresse en finale. Un vin agréable, frais, mais j'aimerais plus de chair et je préfère nettement le nez à la bouche. Il me semble prêt à boire, sans se presser. 88-89 pts
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 16 novembre 2014
Clos Marie Coteaux du Languedoc Pic St. Loup Vieilles Vignes Métairies du Clos 2007
Un perlant à l'ouverture
Un nez de fruit rouge, d'épices.
La bouche est fringante, d'une belle vivacité, avec la belle texture classique du domaine. Un vin encore bien jeune et un peu renfrogné. C'est dense, concentré, pur et long, excellent après une heure. À revoir idéalement en 2017. 92+ pts
Un perlant à l'ouverture
Un nez de fruit rouge, d'épices.
La bouche est fringante, d'une belle vivacité, avec la belle texture classique du domaine. Un vin encore bien jeune et un peu renfrogné. C'est dense, concentré, pur et long, excellent après une heure. À revoir idéalement en 2017. 92+ pts
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 16 novembre 2014
J'avais dégusté plusieurs Clos Marie dans le millésime 2005 qui présentaient des niveaux assez élevés d'acidité volatile . J'avais arrêté d'acheter ce Domaine pour ces raisons. Quand est-il Yves sur ce que tu as dégusté?
Christophe Cardona- Messages : 194
Date d'inscription : 29/11/2009
Re: Semaine du 16 novembre 2014
La cuvée Simon en 2005 était impeccable, je ne crois pas avoir goûté Les Métairies du Clos sur ce millésime, qui est une cuvée un peu plus wild (animal, giboyeux).....mais je n'ai pas de souvenir de volatile marquée dans une ou l'autre au fil des ans.
Karl Duval, s'il sort de sa caverne , pourrait nous en parler, il connait très bien le domaine.
Karl Duval, s'il sort de sa caverne , pourrait nous en parler, il connait très bien le domaine.
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 16 novembre 2014
Hier, j'ai ouvert une bouteille rapportée par mon pauvre enfant-étudiant, ayant passé 3 semaines en Europe, il y a deux ans. Un Domaine U Stiliccionu Ajaccio Kalliste 2007. Un vin de Corse à base de Sciacarello et de Nielluccio. Cerise rouge moyennement intense à reflet grenat, il y a beaucoup de dépot en suspension. Le nez explose de cassis, framboises confites, de fleur d'orangé, de violette, de figue fraîche et une toute petite pointe de vanille. L'attaque est soyeuse, le corps est ample, structuré et soutenu par une belle acidité. Les tannins sont légèrement poudreux. La finale est longue sur la figue. Une très belle découverte et un très bon vin du Sud!
Michelle Champagne- Messages : 3079
Date d'inscription : 26/07/2009
Re: Semaine du 16 novembre 2014
Château Yvonne "La Folie" Saumur-Champigny 2012
Couleur cerise rouge foncé. Nez de fruits rouges, d’épices, un brin animal, d’herbes séchées et un peu de bois. En bouche, les saveurs de fruits rouges et de poivron rouge grillé que peut offrir un vin fait de Cabernet Franc sont en avant plan, charmeur quoique un peu sauvage en même temps sur fond épicé et poivré. Acidité juste, longueur appréciable, mais la petite folie en bouche que cause ce vin en fait un régal.
Fait de Cabernet Franc de culture bio, rendements de 25hl/ha et élevage d’un an en barriques neuves. Fait 12,5% d’alcool.
Couleur cerise rouge foncé. Nez de fruits rouges, d’épices, un brin animal, d’herbes séchées et un peu de bois. En bouche, les saveurs de fruits rouges et de poivron rouge grillé que peut offrir un vin fait de Cabernet Franc sont en avant plan, charmeur quoique un peu sauvage en même temps sur fond épicé et poivré. Acidité juste, longueur appréciable, mais la petite folie en bouche que cause ce vin en fait un régal.
Fait de Cabernet Franc de culture bio, rendements de 25hl/ha et élevage d’un an en barriques neuves. Fait 12,5% d’alcool.
Re: Semaine du 16 novembre 2014
Patrick Ayotte a écrit:Château Yvonne "La Folie" Saumur-Champigny 2012
Couleur cerise rouge foncé. Nez de fruits rouges, d’épices, un brin animal, d’herbes séchées et un peu de bois. En bouche, les saveurs de fruits rouges et de poivron rouge grillé que peut offrir un vin fait de Cabernet Franc sont en avant plan, charmeur quoique un peu sauvage en même temps sur fond épicé et poivré. Acidité juste, longueur appréciable, mais la petite folie en bouche que cause ce vin en fait un régal.
Fait de Cabernet Franc de culture bio, rendements de 25hl/ha et élevage d’un an en barriques neuves. Fait 12,5% d’alcool.
À garder quelques années ou prêt maintenant ??
Merci
Invité- Invité
Re: Semaine du 16 novembre 2014
Bu sur 3 jours, il a bien tenu la route. Pas de trouble pour un 3-5, mais comme j'aime le style, je vais en acheter de nouveau et en boire dès maintenant...
Re: Semaine du 16 novembre 2014
Deux vins dégustés à l'aveugle. Ils ont été mis en carafe avant le service
Bordeaux : Saint Estèphe : Les Ormes de Pez 1990
La robe est assez profonde, de couleur pourpre, très légèrement évoluée au bord du disque, le nez est bien ouvert avec des arômes de cassis, de violettes, d’épices douces, et de nettes notes végétales ( poivrons plus verts que rouges). La bouche est souple en attaque, le milieu de bouche est structuré avec énergie par des tannins granuleux pas complètement mûrs, agrémenté de fruits à l’expression modérée. La finale est tannique, austère, d’une bonne fraîcheur, avec des sensations amères et végétales qui estompent les fruits. Peu de plaisir avec ce vin.
Bordeaux : Margaux : Palmer 1996
La robe est assez profonde de couleur grenat ; l’olfaction nette et d’une bonne intensité évoque le cassis nuancé d’épices légères, de violettes, de rose, et léger tabac, avec des notes végétales (léger poivron). L’attaque est très veloutée, les tannins fins se trament dans un corps fusiforme, très bien construit, délicatement charnu et fruité. La finale est élancée, allongée, bien dessinée, fraîche, bien tenue par des tannins finement texturés et polis, persistante (fruits, fleurs et légères épices) , mais elle est ponctuée par des notes végétales nettes et de légers amers qui limitent le plaisir. Note plaisir 15,5
Bordeaux : Saint Estèphe : Les Ormes de Pez 1990
La robe est assez profonde, de couleur pourpre, très légèrement évoluée au bord du disque, le nez est bien ouvert avec des arômes de cassis, de violettes, d’épices douces, et de nettes notes végétales ( poivrons plus verts que rouges). La bouche est souple en attaque, le milieu de bouche est structuré avec énergie par des tannins granuleux pas complètement mûrs, agrémenté de fruits à l’expression modérée. La finale est tannique, austère, d’une bonne fraîcheur, avec des sensations amères et végétales qui estompent les fruits. Peu de plaisir avec ce vin.
Bordeaux : Margaux : Palmer 1996
La robe est assez profonde de couleur grenat ; l’olfaction nette et d’une bonne intensité évoque le cassis nuancé d’épices légères, de violettes, de rose, et léger tabac, avec des notes végétales (léger poivron). L’attaque est très veloutée, les tannins fins se trament dans un corps fusiforme, très bien construit, délicatement charnu et fruité. La finale est élancée, allongée, bien dessinée, fraîche, bien tenue par des tannins finement texturés et polis, persistante (fruits, fleurs et légères épices) , mais elle est ponctuée par des notes végétales nettes et de légers amers qui limitent le plaisir. Note plaisir 15,5
Re: Semaine du 16 novembre 2014
Dernier souper entre amis au Pot d’Étain samedi dernier :
Raveneau Chapelot chablis 1er cru 2005 : Nez de fruits jaunes et blancs, de laine mouillée, de silex frotté et de croûtes de fromage. La maturité du millésime se fait sentir, mais des notes plus fraîches et typiques d’iode et de fougère se manifesteront à l’aération. La bouche est tout simplement réjouissante : pleine, finement suave, tendue, mais arrondie, concentrée, mais aérienne, parfumée, éclatante, détaillée, harmonieuse … Seul (tout petit!) bémol, la bouche ne possède pas une grande complexité aromatique. En termes structurels toutefois, c’est un grand vin, à n’en pas douter. Excellent, voire plus
Jean-Jacques Confuron Beaux Monts vosne-romanée 1er cru 2005 : Couleur encore sombre et jeune. Nez primaire, avec de petits relents fumés qui rappellent l’élevage, profond, sur des notes de cerises noires, d’encens et de violette. La bouche est charnue, puissante et riche, rendue suave par la douceur du grain. On le sent encore sur la réserve aromatiquement, mais tout semble en place pour faire un splendide premier cru. Si on aime les crus pulpeux, on se régale. Pour ma part, je continue de penser qu’il faille attendre les meilleurs 2005, question de leur permettre de briller de tous leurs feux aromatiques. Excellent, voire plus.
Coche-Dury Rougeots meursault 2008 : Pour accompagner un chariot de fromages exceptionnel. Cru qui jouxte les Tessons, juste au sud des Chevalières. Cet ensemble, avec le Limozin, situé sous les Genevrières, produit probablement les meilleurs « villages » de la commune. Bouteille qui a été carafée près de trois heures avant le service. Nez ouvert, profond, sur des notes d’agrumes, de poire, d’abricot, de fleur blanche, avec de petites touches mentholées et une minéralité chaude, voire grillée. En bouche, l’attaque est riche, puis le vin s’épure, devient aérien, tout en gardant une superbe tension, lui conférant un aspect athlétique. Finale salivante, expansive et parfumée qui nous incite déjà à y replonger. Je ne veux insulter personne ici, mais il me semble plus dans l’esprit d’un Puligny que d’un Meursault … et j’ose à peine imaginer ce que donne ce vigneron sur ses premiers crus et son Corton … Je m’emporte peut-être, charrié par la rareté de l’expérience, mais j’ai trouvé ce vin superbe.
Raveneau Chapelot chablis 1er cru 2005 : Nez de fruits jaunes et blancs, de laine mouillée, de silex frotté et de croûtes de fromage. La maturité du millésime se fait sentir, mais des notes plus fraîches et typiques d’iode et de fougère se manifesteront à l’aération. La bouche est tout simplement réjouissante : pleine, finement suave, tendue, mais arrondie, concentrée, mais aérienne, parfumée, éclatante, détaillée, harmonieuse … Seul (tout petit!) bémol, la bouche ne possède pas une grande complexité aromatique. En termes structurels toutefois, c’est un grand vin, à n’en pas douter. Excellent, voire plus
Jean-Jacques Confuron Beaux Monts vosne-romanée 1er cru 2005 : Couleur encore sombre et jeune. Nez primaire, avec de petits relents fumés qui rappellent l’élevage, profond, sur des notes de cerises noires, d’encens et de violette. La bouche est charnue, puissante et riche, rendue suave par la douceur du grain. On le sent encore sur la réserve aromatiquement, mais tout semble en place pour faire un splendide premier cru. Si on aime les crus pulpeux, on se régale. Pour ma part, je continue de penser qu’il faille attendre les meilleurs 2005, question de leur permettre de briller de tous leurs feux aromatiques. Excellent, voire plus.
Coche-Dury Rougeots meursault 2008 : Pour accompagner un chariot de fromages exceptionnel. Cru qui jouxte les Tessons, juste au sud des Chevalières. Cet ensemble, avec le Limozin, situé sous les Genevrières, produit probablement les meilleurs « villages » de la commune. Bouteille qui a été carafée près de trois heures avant le service. Nez ouvert, profond, sur des notes d’agrumes, de poire, d’abricot, de fleur blanche, avec de petites touches mentholées et une minéralité chaude, voire grillée. En bouche, l’attaque est riche, puis le vin s’épure, devient aérien, tout en gardant une superbe tension, lui conférant un aspect athlétique. Finale salivante, expansive et parfumée qui nous incite déjà à y replonger. Je ne veux insulter personne ici, mais il me semble plus dans l’esprit d’un Puligny que d’un Meursault … et j’ose à peine imaginer ce que donne ce vigneron sur ses premiers crus et son Corton … Je m’emporte peut-être, charrié par la rareté de l’expérience, mais j’ai trouvé ce vin superbe.
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"Mes goûts sont simples, je me contente aisément de ce qu'il y a de meilleur" - Winston Churchill
Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 16 novembre 2014
Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Dernier souper entre amis au Pot d’Étain samedi dernier :
Coche-Dury Rougeots meursault 2008 : Pour accompagner un chariot de fromages exceptionnel. Cru qui jouxte les Tessons, juste au sud des Chevalières. Cet ensemble, avec le Limozin, situé sous les Genevrières, produit probablement les meilleurs « villages » de la commune. Bouteille qui a été carafée près de trois heures avant le service (....)
Une décision intéressante, qui l'a recommandé et sur quelle base? C'est rare, quand même, de carafer si longtemps les blancs.
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
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