Semaine du 24 août 2014
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Michel Therrien
Michelle Champagne
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Re: Semaine du 24 août 2014
J'ai acheté mes 2002 (Poyeux, Bourg et Brézé) à la Signature. C'est le dernier millésime à avoir été vendu de la sorte il me semble.
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"Mes goûts sont simples, je me contente aisément de ce qu'il y a de meilleur" - Winston Churchill
Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
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Re: Semaine du 24 août 2014
Hier soir, pour la fête d’un ami :
Pierre Paillard grand cru brut champagne : Assemblage des millésimes 2008 et 2009, 60% pinot noir et 40% chardonnay, dosé à 5 grammes par litre et dégorgé en septembre 2013. Nez sur la levure, la mie de pain, les fleurs blanches, avec d’étonnantes notes sucrées rappelant les bonbons au melon d’eau. Bouche ample, bulle moyennement fine qui s’estompe assez rapidement en bouche. Milieu de bouche rond, sucré et finale un peu molle. Un vin particulier, dont l’aspect sucré m’étonne compte tenu du dosage indiqué sur la contre-étiquette. Bien, sans plus.
Domaine des Lambrays clos des lambrays grand cru 2006 : Couleur pâle, mais brillante et jeune. Nez complexe de fleur fraîche, de pot-pourri, de petits fruits rouges, d’eau de fleur d’oranger, d’épices douces et de terre brune. La bouche est bien en chair, assez ample et caressante, au grain fin. Longue finale, fine et séveuse, un peu discrète aromatiquement, mais dont l’impression perdure. Un vin qui se montre encore jeune et qui semble avoir pris du volume et du poids en bouteille. Excellent.
René Rostaing Landonne côte-rôtie 2007 : Couleur sombre, sans être opaque. Nez intense et détaillé sur des notes de bourgeon de cassis, de fumée, de lard, de violette et de poivre blanc, très typique il me semble. Bouche nourrie, mais droite, vigoureuse, sans être sévère, parfumée, sans être exubérante. Style très classique, tant aromatiquement que structurellement. Finale serrée, mais pas sévère, d’impression minérale, très précise et fort longue. Excellent.
Je trouve toujours fort intéressant de noter les comportements à table. Alors que tout le monde s’entendait pour trouver le Rostaing « meilleur » que le Lambrays au moment de le déguster avant le plat, la bouteille de Lambrays s’est bue en un temps record. Lorsqu’elle fut terminée, nous nous sommes rabattus sur la demie de Rostaing qu’il restait encore … intriguant!
Pierre Paillard grand cru brut champagne : Assemblage des millésimes 2008 et 2009, 60% pinot noir et 40% chardonnay, dosé à 5 grammes par litre et dégorgé en septembre 2013. Nez sur la levure, la mie de pain, les fleurs blanches, avec d’étonnantes notes sucrées rappelant les bonbons au melon d’eau. Bouche ample, bulle moyennement fine qui s’estompe assez rapidement en bouche. Milieu de bouche rond, sucré et finale un peu molle. Un vin particulier, dont l’aspect sucré m’étonne compte tenu du dosage indiqué sur la contre-étiquette. Bien, sans plus.
Domaine des Lambrays clos des lambrays grand cru 2006 : Couleur pâle, mais brillante et jeune. Nez complexe de fleur fraîche, de pot-pourri, de petits fruits rouges, d’eau de fleur d’oranger, d’épices douces et de terre brune. La bouche est bien en chair, assez ample et caressante, au grain fin. Longue finale, fine et séveuse, un peu discrète aromatiquement, mais dont l’impression perdure. Un vin qui se montre encore jeune et qui semble avoir pris du volume et du poids en bouteille. Excellent.
René Rostaing Landonne côte-rôtie 2007 : Couleur sombre, sans être opaque. Nez intense et détaillé sur des notes de bourgeon de cassis, de fumée, de lard, de violette et de poivre blanc, très typique il me semble. Bouche nourrie, mais droite, vigoureuse, sans être sévère, parfumée, sans être exubérante. Style très classique, tant aromatiquement que structurellement. Finale serrée, mais pas sévère, d’impression minérale, très précise et fort longue. Excellent.
Je trouve toujours fort intéressant de noter les comportements à table. Alors que tout le monde s’entendait pour trouver le Rostaing « meilleur » que le Lambrays au moment de le déguster avant le plat, la bouteille de Lambrays s’est bue en un temps record. Lorsqu’elle fut terminée, nous nous sommes rabattus sur la demie de Rostaing qu’il restait encore … intriguant!
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Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
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Re: Semaine du 24 août 2014
FrancisRémillard a écrit:Malgré qu'Internet ait beaucoup contribué dernièrement au partage des découvertes vinicoles, je suis sûr que nous ignorons aujourd'hui tout plein de produits qui traînent sur les tablettes et que dans 20 ans, en rétrospective, nous nous mordrons les doigts de ne pas avoir fait le plein!Michelle Champagne a écrit:Et dire que lorsque j'étais jeune, ce vin dormait sur les tablettes de la SAQ et combien de fois j'ai passé devant avec une totale ignorance du trésor qu'il renfermait...misère. Vive internet!
Intéressant comme sujet...
Je me suis déjà demandé souvent la même chose. Mais je crois que malheureusement, ce ne sera peut-être pas le cas, dû moins pas avec la même intensité.
La majorité des vins mythiques aujourd'hui, ou à la mode dans certains cas, sont en fait des domaines assez anciens de petites productions qui ont été "valorisés" par un plus grand nombre d'amateurs avec la mondialisation, la démocratisation du vin ou peut-être même un effet de mode qui fait que le vin est plus populaire qu'il ne l'était dans plus de couches sociales de la société.
Ces Rougeard, Chave, Raveneau, Quintarelli et autres ont été "découverts" par les amateurs et importateurs hors-France à une époque où beaucoup était à défricher, il y avait tout un monde à découvrir par rapport à aujourd'hui et ce même chez les domaines très anciens et à la micro-production. L'accessibilité et les prix étaient donc plus avantageux, pour qui démontrait un peu d'ouverture d'esprit.
Bien entendu il existe d'excellent et grands vins plus récents qui se vendent à des prix raisonnables et qui pourraient devenir plus à la mode dans 20-30 ans, dû moins se vendre plus chers. Mais j'ai comme l'impression que le saut entre ce qui est accessible comme trésors cachés aujourd'hui et ce qui sera très couru plus tard sera moins important. À moins que de nouveau domaines soient créés et deviennent mythiques, mais en France c'est très difficile et aux USA et de plus en plus ailleurs par exemple ces domaines naissent et s'autoproclament mythiques avec des prix gonflés dès leur premiers millésimes.
Les amateurs de moins de 40 ans seront vraiment au final les moins privilégiés dans leur vie par rapport à ce qu'ils peuvent dénicher comme perles et le prix payé!
Ludwig Desjardins- Messages : 5774
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Re: Semaine du 24 août 2014
Ludwig, je partage ton avis en grande partie. En même temps, on n'a jamais eu autant de vins différents, de bon niveau provenant de partout dans le monde.
Je regarde dans le dernier CV et, quand je vois des vins comme Macle, Mas Jullien, Dönnhoff ou Hatzidakis, je me trouve quand même chanceux ... même si je n'ai pas encore la trentaine! Je ne crois pas, même avec des moyens égaux, que ma passion aurait pris la même ampleur il y a 20 ans ou 30 ans, ne serait-ce qu'à cause des moyens de communication et de partage.
Je regarde dans le dernier CV et, quand je vois des vins comme Macle, Mas Jullien, Dönnhoff ou Hatzidakis, je me trouve quand même chanceux ... même si je n'ai pas encore la trentaine! Je ne crois pas, même avec des moyens égaux, que ma passion aurait pris la même ampleur il y a 20 ans ou 30 ans, ne serait-ce qu'à cause des moyens de communication et de partage.
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Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
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Re: Semaine du 24 août 2014
Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Ludwig, je partage ton avis en grande partie. En même temps, on n'a jamais eu autant de vins différents, de bon niveau provenant de partout dans le monde.
Je regarde dans le dernier CV et, quand je vois des vins comme Macle, Mas Jullien, Dönnhoff ou Hatzidakis, je me trouve quand même chanceux ... même si je n'ai pas encore la trentaine! Je ne crois pas, même avec des moyens égaux, que ma passion aurait pris la même ampleur il y a 20 ans ou 30 ans, ne serait-ce qu'à cause des moyens de communication et de partage.
Tout à fait d'accord.
Mon point portait seulement sur les vins mythiques, spéculatifs ou très à la mode qui auparavant étaient plus faciles à obtenir, parce que convoités par moins d'amateurs ou tout simplement... moins connus. L'offre internationale est bien sûr aujourd'hui incomparable et il y a moyen de s'amuser énormément.
Ludwig Desjardins- Messages : 5774
Date d'inscription : 05/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 24 août 2014
Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Ludwig, je partage ton avis en grande partie. En même temps, on n'a jamais eu autant de vins différents, de bon niveau provenant de partout dans le monde.
Je regarde dans le dernier CV et, quand je vois des vins comme Macle, Mas Jullien, Dönnhoff ou Hatzidakis, je me trouve quand même chanceux ... même si je n'ai pas encore la trentaine! Je ne crois pas, même avec des moyens égaux, que ma passion aurait pris la même ampleur il y a 20 ans ou 30 ans, ne serait-ce qu'à cause des moyens de communication et de partage.
Pas 30 ans ? Je croyais que c'était ta photo sur ton profil
Invité- Invité
Re: Semaine du 24 août 2014
Ludwig Desjardins a écrit:Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Ludwig, je partage ton avis en grande partie. En même temps, on n'a jamais eu autant de vins différents, de bon niveau provenant de partout dans le monde.
Je regarde dans le dernier CV et, quand je vois des vins comme Macle, Mas Jullien, Dönnhoff ou Hatzidakis, je me trouve quand même chanceux ... même si je n'ai pas encore la trentaine! Je ne crois pas, même avec des moyens égaux, que ma passion aurait pris la même ampleur il y a 20 ans ou 30 ans, ne serait-ce qu'à cause des moyens de communication et de partage.
Tout à fait d'accord.
Mon point portait seulement sur les vins mythiques, spéculatifs ou très à la mode qui auparavant étaient plus faciles à obtenir, parce que convoités par moins d'amateurs ou tout simplement... moins connus. L'offre internationale est bien sûr aujourd'hui incomparable et il y a moyen de s'amuser énormément.
Alors là, je ne peux qu'être d'accord avec toi!
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Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
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Localisation : Montréal
Re: Semaine du 24 août 2014
Yves Martineau a écrit:Michelle Champagne a écrit:
Et dire que lorsque j'étais jeune, ce vin dormait sur les tablettes de la SAQ et combien de fois j'ai passé devant avec une totale ignorance du trésor qu'il renfermait...misère. Vive internet!
Rougeard sur les tablettes SAQ? je ne savais pas que c'était déjà arrivé, quel millésime?
À titre d'exemple: Phaneuf parle Clos Rougeard 1992 Les Poyeux (27.65$) et de la cuvée régulière 1992 (22.50$) dans son Guide 1996. N'ajustez pas votre appareil....
Michelle Champagne- Messages : 3079
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Re: Semaine du 24 août 2014
Pomerol 2004 - Château l'Evangile: évidemment ce n'est pas le millésime du siècle et ce qui transparaît souvent dans les grands château en année moyenne est le boisé. A ce niveau nous sommes servi car les aspérités "plancheuses" ne peuvent se replier derrière une matière certes soyeuse mais totalement en retrait. Cette obsession du bois qui nivelle tous les arômes en vins jeunes et qui conduit les dégustateurs à plus évaluer les couleurs autorisées par les osmoseurs et la quzlité des merrains des tonneliers est parfois des plus pénibles. Un joli vin fin et racé semble poindre derrière tous ces artifices mais l'origine est beaucoup trop discrètement mise en valeur. Point de défaut mais aucune vibration.A ce niveau ce n'est pas suffisant.
Re: Semaine du 24 août 2014
Michelle Champagne a écrit:Yves Martineau a écrit:Michelle Champagne a écrit:
Et dire que lorsque j'étais jeune, ce vin dormait sur les tablettes de la SAQ et combien de fois j'ai passé devant avec une totale ignorance du trésor qu'il renfermait...misère. Vive internet!
Rougeard sur les tablettes SAQ? je ne savais pas que c'était déjà arrivé, quel millésime?
À titre d'exemple: Phaneuf parle Clos Rougeard 1992 Les Poyeux (27.65$) et de la cuvée régulière 1992 (22.50$) dans son Guide 1996. N'ajustez pas votre appareil....
malade!
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 24 août 2014
Yves Martineau a écrit:Michelle Champagne a écrit:Yves Martineau a écrit:Michelle Champagne a écrit:
Et dire que lorsque j'étais jeune, ce vin dormait sur les tablettes de la SAQ et combien de fois j'ai passé devant avec une totale ignorance du trésor qu'il renfermait...misère. Vive internet!
Rougeard sur les tablettes SAQ? je ne savais pas que c'était déjà arrivé, quel millésime?
À titre d'exemple: Phaneuf parle Clos Rougeard 1992 Les Poyeux (27.65$) et de la cuvée régulière 1992 (22.50$) dans son Guide 1996. N'ajustez pas votre appareil....
malade!
Un peu de nostalgie: Château Duhart-Milon 1991 à 27 $, Lynch-Bages 1992 à 35 $, Pichon-Longueville Baron 1992 à 35 $, Volnay 1990 Jean-Marc Boulay 32 $, Beaucastel 1992 à 36 $, Fonsalette 1992 à 29.5 $, Clos des Papes 1989 à 33.41 $, Vieux Télégraphe 1992 à 27.55 $ etc...Il fallait donc être avisé pour choisir d'acheter un vin du Saumur-Champigny!
Michelle Champagne- Messages : 3079
Date d'inscription : 26/07/2009
Re: Semaine du 24 août 2014
Mais 91 et 92, c'était pas terrible côté millésime ...
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Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 24 août 2014
Ça fait 50$ quelques pour le Poyeux en $$$ 2014, pas loin du prix que je viens de payer en France pour le 2009.
Ludwig Desjardins- Messages : 5774
Date d'inscription : 05/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 24 août 2014
Quelques Pauillac dégustés à l'UGC, mi-mai
Lynch-Bages 2011
L’olfaction, d’une bonne intensité évoque, le cassis (jus) la myrtille, la boite à épices, avec des notes de cerises et de cèdre. La bouche est très veloutée en attaque, le vin de développe avec énergie dans un centre charnu, d’une bonne plénitude et assez puissant, rehaussé de fruits avenants. La finale est très persistante, soutenue, bien tenue par des tannins un peu plus fermes, fraîche, soulignée par les saveurs expressives décelées à l’olfaction. Noté 16,5
Pichon-Longueville 2011
Le bouquet expressif évoque la soupe de fruits noirs, les épices variés, et un élevage assez soutenu. La bouche est richement dotée dans le contexte du millésime, avec un corps bien formé, plein et d’une bonne densité enrobé par une chair de bon aloi, et fruité. La finale d’une bonne longueur, assez massive, énergique, d’une bonne fraîcheur, rehaussée de fruits mûrs assez intenses, d’épices douces, et d’un élevage assez prononcé qui ne parait pas rédhibitoire. Noté 16,5
Pichon Longueville Comtesse de Lalande 2011
Le nez est légèrement dominé par des arômes de merrain neuf, qui font place à l’aération à des parfums de cassis et de cerises, de fines épices et à des notes florales. La bouche est allongée, les tannins fins et mûrs se trament dans un corps fuselé bien rempli et agréablement charnu, souligné par des fruits épicés expressifs. La finale est allongée, d’un bon maintien, élégante, fraîche, fruitée, épicée, avec des notes florales. Noté 16
Lynch-Bages 2011
L’olfaction, d’une bonne intensité évoque, le cassis (jus) la myrtille, la boite à épices, avec des notes de cerises et de cèdre. La bouche est très veloutée en attaque, le vin de développe avec énergie dans un centre charnu, d’une bonne plénitude et assez puissant, rehaussé de fruits avenants. La finale est très persistante, soutenue, bien tenue par des tannins un peu plus fermes, fraîche, soulignée par les saveurs expressives décelées à l’olfaction. Noté 16,5
Pichon-Longueville 2011
Le bouquet expressif évoque la soupe de fruits noirs, les épices variés, et un élevage assez soutenu. La bouche est richement dotée dans le contexte du millésime, avec un corps bien formé, plein et d’une bonne densité enrobé par une chair de bon aloi, et fruité. La finale d’une bonne longueur, assez massive, énergique, d’une bonne fraîcheur, rehaussée de fruits mûrs assez intenses, d’épices douces, et d’un élevage assez prononcé qui ne parait pas rédhibitoire. Noté 16,5
Pichon Longueville Comtesse de Lalande 2011
Le nez est légèrement dominé par des arômes de merrain neuf, qui font place à l’aération à des parfums de cassis et de cerises, de fines épices et à des notes florales. La bouche est allongée, les tannins fins et mûrs se trament dans un corps fuselé bien rempli et agréablement charnu, souligné par des fruits épicés expressifs. La finale est allongée, d’un bon maintien, élégante, fraîche, fruitée, épicée, avec des notes florales. Noté 16
Re: Semaine du 24 août 2014
Alsace:
Nous avions envie de retrouver ce que nous avions dégusté là-bas cet été... Difficile et surtout pas au même prix!
Voici un résumé de ce qui était disponible en Abitibi cette semaine (pas en ordre de préférence), et qui a accompagné nos flammekueches au four à bois:
A. Riesling:
1. Léon Beyer Réserve 2012 18,95$
2. Trimbach Cuvée Frédéric Émile 2007 53,25$
3. Ostertag Grand Cru Muenchberg 2010 57,50$
Le Beyer semble un bon choix passe-partout, sec, mais peu complexe et à mon goût à servir avec le repas plutôt qu'en apéro (comme les autres - l'acidité était un peu décapante pour l'estomac). On aurait peut-être dû choisir une choucroute garnie ou un poisson plutôt que des tartes flambées pour le Riesling... Déçue du Trimbach qui semblait boisé, avec une amertume désagréable en fin de bouche. L'Ostertag était plus rond et complexe, mais avec plus de sucre résiduel apparent, ce qui le rend moins typique. Déçue du prix des 2 derniers, car ça n'en valait pas la peine: j'aurais préféré un très bon St-Aubin pour moins cher ou un excellent Chablis au même prix!
Pour les trois, j'ai appris ma leçon et je remercie Vincent du conseil: j'aurais dû les ouvrir le midi pour les oxygéner lentement car ils étaient beaucoup plus digestes le lendemain. Je n'avais pas ce réflexe pour les blancs. On en apprend tous les jours.
B. Pinot Gris:
1. Léon Beyer 2012 21,20$
2. Ostertag Barriques 2011 33$
3. Bott-Geyl Les Éléments 2010 25,45$
4. Bott-Geyl Grand Cru Sonnenglanz 2008 41,75$
Le Béyer était décevant, voire insipide. L'Ostertag avait un peu plus de matière, mais pour moins cher j'ai de beaucoup préféré le Bott-Geyl Éléments. Ce dernier était équilibré en fruit, sucre résiduel, et une pointe épicée. Le Bott-Geyl Sonnenglanz ressemblait aux Éléments, mais avec la complexité en bonus, et une pointe florale.
C. Gewurztraminer:
1. Hugel 2012 21$
2. Pfaff Cuvée Bacchus 2012 20,20$
3. Trimbach Réserve 2007 31,50$
4. Ostertag Vignoble d'E 2012 32$
Le Hugel semblait dilué, vraiment pas ce à quoi je m'attendais d'un gewurz. Le Pfaffenheim s'est amélioré en cours de dégustation et a gagné un bon mélange de fruit et de fleur, mais avec peu de longueur; à boire avec un gratin de pommes de terre au munster. Le Trimbach était décevant vu le millésime: correct puis une finale amère et gazeuse. L'Ostertag était le plus plaisant, le plus proche de ce que je crois, dans mon expérience, être un gewurztraminer typique (bon mélange de fruit, d'épices, de sucre résiduel et de complexité).
Donc, nos préférés:
-Le Beyer en Riesling (pour le rapport qualité-prix et la simplicité)
-Les Bott-Geyl en Pinot Gris (surtout le Sonnenglanz)
-L'Ostertag en Gewurztraminer
Merci,
PS C'était mon premier CR
Nous avions envie de retrouver ce que nous avions dégusté là-bas cet été... Difficile et surtout pas au même prix!
Voici un résumé de ce qui était disponible en Abitibi cette semaine (pas en ordre de préférence), et qui a accompagné nos flammekueches au four à bois:
A. Riesling:
1. Léon Beyer Réserve 2012 18,95$
2. Trimbach Cuvée Frédéric Émile 2007 53,25$
3. Ostertag Grand Cru Muenchberg 2010 57,50$
Le Beyer semble un bon choix passe-partout, sec, mais peu complexe et à mon goût à servir avec le repas plutôt qu'en apéro (comme les autres - l'acidité était un peu décapante pour l'estomac). On aurait peut-être dû choisir une choucroute garnie ou un poisson plutôt que des tartes flambées pour le Riesling... Déçue du Trimbach qui semblait boisé, avec une amertume désagréable en fin de bouche. L'Ostertag était plus rond et complexe, mais avec plus de sucre résiduel apparent, ce qui le rend moins typique. Déçue du prix des 2 derniers, car ça n'en valait pas la peine: j'aurais préféré un très bon St-Aubin pour moins cher ou un excellent Chablis au même prix!
Pour les trois, j'ai appris ma leçon et je remercie Vincent du conseil: j'aurais dû les ouvrir le midi pour les oxygéner lentement car ils étaient beaucoup plus digestes le lendemain. Je n'avais pas ce réflexe pour les blancs. On en apprend tous les jours.
B. Pinot Gris:
1. Léon Beyer 2012 21,20$
2. Ostertag Barriques 2011 33$
3. Bott-Geyl Les Éléments 2010 25,45$
4. Bott-Geyl Grand Cru Sonnenglanz 2008 41,75$
Le Béyer était décevant, voire insipide. L'Ostertag avait un peu plus de matière, mais pour moins cher j'ai de beaucoup préféré le Bott-Geyl Éléments. Ce dernier était équilibré en fruit, sucre résiduel, et une pointe épicée. Le Bott-Geyl Sonnenglanz ressemblait aux Éléments, mais avec la complexité en bonus, et une pointe florale.
C. Gewurztraminer:
1. Hugel 2012 21$
2. Pfaff Cuvée Bacchus 2012 20,20$
3. Trimbach Réserve 2007 31,50$
4. Ostertag Vignoble d'E 2012 32$
Le Hugel semblait dilué, vraiment pas ce à quoi je m'attendais d'un gewurz. Le Pfaffenheim s'est amélioré en cours de dégustation et a gagné un bon mélange de fruit et de fleur, mais avec peu de longueur; à boire avec un gratin de pommes de terre au munster. Le Trimbach était décevant vu le millésime: correct puis une finale amère et gazeuse. L'Ostertag était le plus plaisant, le plus proche de ce que je crois, dans mon expérience, être un gewurztraminer typique (bon mélange de fruit, d'épices, de sucre résiduel et de complexité).
Donc, nos préférés:
-Le Beyer en Riesling (pour le rapport qualité-prix et la simplicité)
-Les Bott-Geyl en Pinot Gris (surtout le Sonnenglanz)
-L'Ostertag en Gewurztraminer
Merci,
PS C'était mon premier CR
Stéphanie Chénier- Messages : 2261
Date d'inscription : 26/04/2014
Re: Semaine du 24 août 2014
Stéphanie, fort agréable ce CR. En espérant que ce premier soit suivi d'une longue série!
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Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 24 août 2014
Et bienvenue sur le forum Stéphanie ! Bien rare de voir des gens de l'Abitibi ici (sauf les exilés comme moi!)
Beau CR bien détaillé en effet
Beau CR bien détaillé en effet
Re: Semaine du 24 août 2014
Merci Vincent et Patrick.
Pour ma part Patrick, je suis aussi une exilée mais en sens inverse donc on a dû se croiser sur la route! Disons que ma cave se remplit plus lentement que si j'étais restée à Montréal, faute d'exposition aux dégustations. C'est une des raisons pour lesquelles j'apprécie lire tous ceux qui nourrissent le forum.
Pour ma part Patrick, je suis aussi une exilée mais en sens inverse donc on a dû se croiser sur la route! Disons que ma cave se remplit plus lentement que si j'étais restée à Montréal, faute d'exposition aux dégustations. C'est une des raisons pour lesquelles j'apprécie lire tous ceux qui nourrissent le forum.
Stéphanie Chénier- Messages : 2261
Date d'inscription : 26/04/2014
Re: Semaine du 24 août 2014
Vendredi soir, entre amis :
Vouette et Sorbée Saignée de Sorbée extra-brut champagne : La contre-étiquette indique que ce vin est issu du millésime 2011 et qu’il a été dégorgé en décembre dernier. Couleur appuyée, bien brillante. Même le léger collet de mousse est rosé. Nez intense, parfumé, sur des notes de petits fruits rouges mûrs, de crème, de fleur fraîche et d’épices douces. Ça sent vraiment le pinot! Bouche crémeuse à l’attaque, combinant adroitement gourmandise et vigueur. Ensemble long, savoureux, puissant et pur. Nous l’avons pris à l’apéro, mais je l’imagine sans mal à table sur des poissons à chair rouge. Excellent, voire plus.
Vincent Dauvissat Les Preuses chablis grand cru 2007 : Nez profond, mais moyennement expressif, sur des notes de citron confit au sel, de fougère, de cailloux frottés et d’eau chlorée. Bouche concentrée, encore serrée, mais au grain tactile. Très longue finale, précise et intense. Un vin magnifique, mais plus intellectuel que charnel à l’heure actuelle et qui me rappelle que les grands crus de Dauvissat ne sont jamais meilleurs qu’à plus de dix ans. Excellent, mais à revoir dans quelques années.
Ramonet Vergers chassagne-montrachet 1er cru 2007 : Autant le précédent était en retenue, autant celui-ci se livre généreusement. Nez de poire william, de pêche blanche, d’acacia, avec une petite touche pralinée/crème pâtissière et un aspect mentholé. Bouche généreuse sans être réellement grasse, fraîche et mûre à la fois, parfaitement éclatante. Si la matière est conséquente, l’ensemble demeure aérien et la finale, minérale et ciselée, évoque le positionnement du cru en haut de coteau. Finale sur le fruit blanc, une minéralité fumée et des notes de pain grillé. Vraiment, un producteur qui ne me déçoit jamais! Excellent, voire plus.
Ghislaine Barthod Les Baudes chambolle-musigny 1er cru 2005 : Couleur juvénile, violine sans être opaque, très brillante. Nez de fruits noirs frais, de viande fumée, de poivre et de fleur mauve. On sent beaucoup de précision et de profondeur, mais l’ensemble apparaît encore un peu sur la réserve. Bouche tonique, fuselée, parfaitement mûre et de bonne concentration, mais indéniablement serrée. Très belle longueur, tannique certes, mais au grain fin, au caractère éclatant et croquant. À attendre encore, car ça sera encore meilleur dans quelques années. Excellent.
Comte Liger-Belair Aux Reignots vosne-romanée 1er cru 2005 : Couleur plus mate, un rien plus trouble aussi. Nez de fruits rouges et noirs, de cacao, de violette, d’encre, de pot-pourri et d’épices. Bouche suave et puissante à la fois, enrobée, voluptueuse. Un vin racé, mais qui ne manque pas de caractère pour autant. Très longue finale, expansive et savoureuse, complexe et détaillée. Un 2005 plus accessible et pas moins grand pour autant … au contraire en fait! Superbe.
Groffier bonnes-mares grand cru 2002 : Nez immédiatement séduisant, expressif et complexe, enivrant. On y trouve des notes de petits fruits, de roses fraîche et fanée, de terre brune, de réglisse, d’eau de fleur d’oranger, de jasmin, de viande grillée et d’épices orientales. La bouche est séveuse, épanouie, dévoilant à la fois une mâche de grand vin et une douceur de texture qui me chavire. Finale envoûtante, profonde, accomplie, d’une plénitude rare. Si l’on sent la complexité de ce terroir d’exception et ses accents un peu sauvages, rien n’y semble forcé, ni au détriment d’une infinie finesse, qui ne nie en rien une puissance aromatique hors du commun. Un des grands vins bus cette année. Superbe, voire plus. Petite remarque secondaire … le bouchon était d’anthologie! Pas forcément des plus longs, mais régulier, élastique, imbibé sur moins d’un millimètre … un bouchon de Bordeaux!
Vouette et Sorbée Saignée de Sorbée extra-brut champagne : La contre-étiquette indique que ce vin est issu du millésime 2011 et qu’il a été dégorgé en décembre dernier. Couleur appuyée, bien brillante. Même le léger collet de mousse est rosé. Nez intense, parfumé, sur des notes de petits fruits rouges mûrs, de crème, de fleur fraîche et d’épices douces. Ça sent vraiment le pinot! Bouche crémeuse à l’attaque, combinant adroitement gourmandise et vigueur. Ensemble long, savoureux, puissant et pur. Nous l’avons pris à l’apéro, mais je l’imagine sans mal à table sur des poissons à chair rouge. Excellent, voire plus.
Vincent Dauvissat Les Preuses chablis grand cru 2007 : Nez profond, mais moyennement expressif, sur des notes de citron confit au sel, de fougère, de cailloux frottés et d’eau chlorée. Bouche concentrée, encore serrée, mais au grain tactile. Très longue finale, précise et intense. Un vin magnifique, mais plus intellectuel que charnel à l’heure actuelle et qui me rappelle que les grands crus de Dauvissat ne sont jamais meilleurs qu’à plus de dix ans. Excellent, mais à revoir dans quelques années.
Ramonet Vergers chassagne-montrachet 1er cru 2007 : Autant le précédent était en retenue, autant celui-ci se livre généreusement. Nez de poire william, de pêche blanche, d’acacia, avec une petite touche pralinée/crème pâtissière et un aspect mentholé. Bouche généreuse sans être réellement grasse, fraîche et mûre à la fois, parfaitement éclatante. Si la matière est conséquente, l’ensemble demeure aérien et la finale, minérale et ciselée, évoque le positionnement du cru en haut de coteau. Finale sur le fruit blanc, une minéralité fumée et des notes de pain grillé. Vraiment, un producteur qui ne me déçoit jamais! Excellent, voire plus.
Ghislaine Barthod Les Baudes chambolle-musigny 1er cru 2005 : Couleur juvénile, violine sans être opaque, très brillante. Nez de fruits noirs frais, de viande fumée, de poivre et de fleur mauve. On sent beaucoup de précision et de profondeur, mais l’ensemble apparaît encore un peu sur la réserve. Bouche tonique, fuselée, parfaitement mûre et de bonne concentration, mais indéniablement serrée. Très belle longueur, tannique certes, mais au grain fin, au caractère éclatant et croquant. À attendre encore, car ça sera encore meilleur dans quelques années. Excellent.
Comte Liger-Belair Aux Reignots vosne-romanée 1er cru 2005 : Couleur plus mate, un rien plus trouble aussi. Nez de fruits rouges et noirs, de cacao, de violette, d’encre, de pot-pourri et d’épices. Bouche suave et puissante à la fois, enrobée, voluptueuse. Un vin racé, mais qui ne manque pas de caractère pour autant. Très longue finale, expansive et savoureuse, complexe et détaillée. Un 2005 plus accessible et pas moins grand pour autant … au contraire en fait! Superbe.
Groffier bonnes-mares grand cru 2002 : Nez immédiatement séduisant, expressif et complexe, enivrant. On y trouve des notes de petits fruits, de roses fraîche et fanée, de terre brune, de réglisse, d’eau de fleur d’oranger, de jasmin, de viande grillée et d’épices orientales. La bouche est séveuse, épanouie, dévoilant à la fois une mâche de grand vin et une douceur de texture qui me chavire. Finale envoûtante, profonde, accomplie, d’une plénitude rare. Si l’on sent la complexité de ce terroir d’exception et ses accents un peu sauvages, rien n’y semble forcé, ni au détriment d’une infinie finesse, qui ne nie en rien une puissance aromatique hors du commun. Un des grands vins bus cette année. Superbe, voire plus. Petite remarque secondaire … le bouchon était d’anthologie! Pas forcément des plus longs, mais régulier, élastique, imbibé sur moins d’un millimètre … un bouchon de Bordeaux!
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"Mes goûts sont simples, je me contente aisément de ce qu'il y a de meilleur" - Winston Churchill
Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 24 août 2014
Daniel, est-il un meilleur moyen d'y retourner, en pensée du moins, et prolonger un peu notre séjour là-bas?
Il faut bien l'allonger de la sorte car je suis persuadé que la semaine de novembre que nous y passerons filera à la vitesse de l'éclair ...
Il faut bien l'allonger de la sorte car je suis persuadé que la semaine de novembre que nous y passerons filera à la vitesse de l'éclair ...
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Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 24 août 2014
En accord complet avec le CR de Vincent.
J'ajouterais,
Ce rosé Champagne Extra Brut Saignée de Sorbée, Vouette et Sorbée nous démontre réellement au nez et non à l'œil, un fruité rouge fort intéressant. M'a semblé un peu plus dosé que d'habitude....je pensais à 7-8 grammes. Bien misé.....on commence fort....heureusement!
Sur le duo de blanc offert par Vincent, le verre de gauche soit Chablis Grand Cru Les Preuses 2007, Vincent Dauvissat offrait un bouquet peu typé chablis, une robe plus foncée que d'habitude mais un beau gras et une finale minérale. Je pensais à Cras de Buisson-Charles. Le verre de droite, i:e Chassagne-Montrachet 1er cru Vergers 2007, Domaine Ramonet nous offre tension, densité et puissance mais avec un touché propre aux vins rouges. J'y ai vu un Meursault Charmes de Lafon. Vraiment dans le champs.
J'ai eu un meilleur résultat avec les vins que nous avons apportés! Le jeune et sérieux Chambolle-Musigny 1er cru Les Baudes 2005, Ghislaine Barthod en a encore beaucoup sous les pédales. Un cru en général plus accessible en jeunesse mais dans les mains de Mme Barthod, on fait du vin! Le prochain rouge nous comble. Ce Vosne-Romanée 1er cru Aux Reignots 2005, Comte Liger-Bélair est tout simplement un grand vin. Touché de bouche, race, finesse et allonge....tut est en place et malheureusement ma dernière.
Vincent redescend à la cave et alors que les vignerons enjambent les vignes, Vincent, pour sa part, tente d'éviter bouteilles et caisses au sol pour finalement ouvrir un autre bijou en Bonnes-Mares 2002, Domaine Groffier. Vin séveux, aux tannins abondants et fins tout en étant plein et dense.
Les deux derniers rouges et le second blanc : 3 Grands Vins tout simplement. La vie est belle.
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WineBoy
La dégustation à l'aveugle est une grande leçon d'humilité.
Michel Therrien- Messages : 10010
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