Rive-Droite 1995 VS 1998 (Jeudi 20 mars 2014) 1 place de libre

Ça m'apparait OK

#1 !

Jonathan et Yves !

SVP, confirmation pour le 20 mars !

Merci !

Pour moi c'est ok

Impossible pour moi le 20 mars   

Une place de libre pour le 20 mars !

Me contacter en PM si intéressé avec une bouteille adéquate.

Merci !

Jeudi 20 mars 2014 19h00
Restaurant État Major
4005 Ontario Est
Montréal
H1W 1T1
514-905-8288

Super !

En plus, j'y vais bientôt.

J'ai entendu de très bons commentaires de ce resto !

Bonjour à tous,

Il reste une place pour cette belle dégustation, jeudi soir !

Un St-Émilion Grand Cru Classé de 1995 ou 1998 de bonne facture ou un Palmer 1998 serait bienvenu.

Est-ce que les bouteilles sont à l'aveugles?

En semi-aveugle très probablement.

N'oubliez pas de nettoyer vos bouteilles avant d'arriver !

A +

C'est ce soir !!   

Dégustation en excellente compagnie qui me confirme que j'aime beaucoup les vins de la rive droite.

1ière vague

Château Angélus 1995: grenat pas mal dark et un peu brouille. nez élégant et subtil. une petite acidité aux premiers instants s'estompe pour laisser place à un vin plein, belle matière, tendre, en parfaite santé ! mon préféré de cette première vague.

Château Palmer 1995: ça mousse, c'est dark et limpide. nez différent, plus végétal, mais également élégant. en bouche, féminin, aérien, ravissant mais moins intense qu'Angélus et un peu acide. aussi en très belle forme à 19 ans !

2ième vague

Pavie Macquin 1995: nez discret. miam que c'est bon...aérien, full fruit, velouté, un brin sucré...mon préféré de cette deuxième vague.

Pavie Macquin 1998: le même vin, et pourtant il m'apparait bien étranger au premier ! nez plus intense et plus plaisant, boisé, cependant en bouche, quoique je l'aime bien, il est moins plein, un peu sûrette et doté d'une finale plus bof que le 95.

En extra (Yvan)

Château Hosanna 1999: le vin de la soirée pour moi: quel beau nez, mais attention, la première gorgée envoûte instantanément...miam et re-miam, j'en boirais et j'en boirais, harmonie, rien n'accroche, doux fruité cajolant, un brin sucré, à partir de ce moment je n'ai pensé qu'à lui !

3ième vague

Clos Fourtet1998: s'il avait été un peu plus frais, il aurait chauffé les fesses à la Dominique ! même un peu chaud, je réussis à l'apprécier vraiment, rien ne jure, c'est tout prêt à être cueilli...

La Dominique 1998: Ah ah ! je pense qu'il en a confondu quelques-uns ! Je ne pense pas qu'elle en donnera plus, mais elle est à son top la demoiselle. j'en boirais et j'en boirais aussi de celle-là...mon deuxième favori de la soirée, mais éclipsé, aucun doute, par Hosanna.

Beauséjour Bécot 1998: selon moi, seul vin qui en a encore pas mal sous la pédale, ce pourquoi il m'a apporté moins de plaisir que ses confrères. corsé, intense, un peu dur, j'aime mais il doit se calmer. je ne suis pas inquiet pour son avenir.

En extra (moi)

La Conseillante 2005: je trouvais que ça manquait de pomerol cette rive droite, et je n'avais encore goûté aucune de mes 3 quilles. je me suis dit qu'à 9 ans, c'était un bel âge pour la découvrir...mais ouille, elle a mal paru en titi ! bien trop jeune...comparée aux nectars précédents, son immaturité fait mal ! mais pour en avoir bu de la "vieille", le plaisir n'est que partie remise.

En finale, un Sauternes (Benoit). j'apprécie, mais moi et Sauternes, ce n'est pas facile.

À part une excellente joue de bœuf, bouffe brouillonne et service plutôt lent.

Reste-t-il encore une place?

Voir votre messagerie svp.

D'autres participants ont-ils l'intention de commenter cette dégustation en plus des impressions d'Alain?
Je serai intéressé de savoir quel vin vous avez préféré.

Bonjour Daniel,

Je vais essayer de donner quelques impressions d'ici samedi !

Bientôt ! Promis !   

Pas de souci, Yvan
Je ne consulte le forum que très rapidement, je suis occupé par la dégustation des primeurs 2013 bordelais  

Je ne sais pas vraiment si vous avez bien gouté ce même vin, j'en ai ouvert une bouteille mise en carafe 4 heures avant la dégustation. Les amis viticulteurs-vignerons de la rive droite qui étaient chez nous, n'ont pas vidé leur verre dans le crachoir, une deuxième bouteille ne les aurait pas effrayés...

Saint Emilion : Pavie Macquin 1998
La robe est profonde, avec des reflets de teinte sanguine, à peine évoluée sur les bords du disque. Le bouquet est net et intense, avec des arômes de cerises, de mûres, d’épices douces, et des notes florales (roses et légère violette) d’encens et de truffe noire. La bouche est pleine, les tannins mûrs de trament dans un corps sphérique et dense, à la texture très veloutée, rehaussé de cerises expressives et d’épices. La finale est longue,  bien tenue par des tannins enrobés par une chair généreuse, fraîche, savoureuse (fruits, boite à épices, notes florales et truffés, sous-bois) Noté 17,5, même note plaisir. Une bouteille légèrement inférieure à celle dégustée précédemment

Réminiscence d’une très belle soirée !  Impressions plutôt que descriptions !

Le jour et la nuit avec la dégustation des 86. Dans le sens, cette fois il y a du plaisir !

D’abord, toutes les bouteilles étaient saines ! Elles représentaient à mon avis, la touche évolutive normale pour l’ensemble de celles-ci. Pas de bouteilles fatiguées ou suspectes.
Une belle distribution de Rive-droite !

Grandes années en Rive-Droite pour 1995 et 1998.

Première vague (à découvert)

Angélus 95 vs Palmer 95

J’avais tellement d’attente vis-à-vis l’Angélus en particulier !  Danger, danger !! Je le voyais dans ma soupe celui-là et depuis de nombreuses années ! J’avais enfin le privilège de le goûter ! Et puis, Palmer, qui l’accompagnera dans son tour de piste. Un excellent partenaire par ailleurs, et pas dans le rôle de faire valoir !

Deux vins de très grandes classes. Élégance et suavité au rendez-vous. Belle matière fruitée. Belle intégration de leurs composantes.  Une préférence pour le Angélus qui m’a semblé plus abouti, plus révélateur, rien n’accroche, une texture soyeuse et une longueur de bon aloi. Du velours en bouteille ! Un Palmer qui semblait nous cacher encore un peu de ses charmes particulièrement au nez qui paraissait réticent à s’exprimer. Il en a encore sous la pédale. Sera certainement meilleur dans quelques années.  Un très beau et émouvant départ !

Deuxième vague (semi aveugle)

Pavie Macquin 95 vs Pavie Macquin 98

Voilà qui était intéressant ! Pour avoir été épaté par le 98 il n’y a pas si longtemps, le comparé avec son ainé était une idée séduisante.

Il nous a semblé facile de départager les vins. L’un beaucoup plus accompli, le 95 et l’autre avec une identité plus affirmée, aux épaules plus large. 2 magnifiques vins ! Le 98 ne m’a pas déçu encore une fois et reste un très grand vin. Il sera là pour encore longtemps et deviendra encore meilleur ! Est-ce possible ? En tout les cas, je garde ma dernière bouteille pour quelques années encore.  Le 95 est vraiment très beau actuellement et je ne pense pas qu’il pourra devenir meilleur qu’actuellement. Il a atteint sa plénitude. Tout est en place ! Dégusté, il y a 5 ou 6 ans, il m’était apparu disjoint et un peu dur. Je m’était vraiment demandé à ce moment s’il se replacerait. Mission accomplie ! Pour moi, Pavie Macquin est un Grand Vin !  

Troisième vague (à découvert)

Beauséjour Bécot 98, La Dominique 98, Clos Fourtet 98

Moi qui avait hésité sur la présence de La Dominique dans cette dégustation.  Alors, mea culpa !

Mon vin de la vague !  Je l’ai vraiment beaucoup aimé. En parfaite forme, parfaitement équilibré, un vin gouleyant, soyeux, plein, d’une finesse sans égale, rien ne dépasse, prêt à boire et plaisir instantané ! Un beau moment !

Un Beaujésour Bécot un peu rude et un tantinet anguleux. Lui, il a des épaulettes ! Il détonne tellement par rapport à La Dominique ! Un autre registre, un autre monde. Des tannins et une structure qui nous donne un vin austère. Il y a du fruit, mais, je ne sais pas si celui-ci viendra à percer un jour cette carapace. L’équilibre semble compromis. J’ai mes doutes sur son avenir ! Mon cancre de la soirée !

Clos Fourtet a réussi là ou le Beauséjour a failli. C’est-à-dire, parvenir à mettre en place ses composantes. Un vin relativement charnu et structuré mais ou le fruit n’est pas en filigrane mais bien en vue dans cette masse tannique. Un vin avec de la mâche et qui en donne beaucoup.  Encore un deux ou trois ans et on devrait avoir une bonification significative. Bien aimé !
 
En terminant, un gros merci aux participants présents lors de cette soirée. Une superbe dégustation ! Une des belles dégustations de la dernière année pour moi !

Merci Yvan pour cet intéressant compte rendu. Pavie Macquin a été repris en gestion par Nicolas Thienpont, avec le millésime 1995, qui n'est pas à mon avis aussi grand en rive droite que 1998, année où la propriété a montré sa bonne connaissance du terroir avec notamment de remarquables Cabernets francs. Le grand terroir d'argiles puissantes de Pavie Macquin a permis de réaliser un excellent vin dans le si difficile et ingrat millésime 2013.