Semaine du 5 octobre 2009

Château Larose-Trintaudon Haut-Médoc Cru Bourgeois 2002 , Code SAQ : 11063074

Bu ma dernière bouteille ce soir du millésime 2002 (j'ai encore 2003-2004 et 2005 en cave), la robe se présente sous un beau grenat au contour légèrement rosé, montrant que le vin prend de l'âge. Au nez, on y retrouve un côté fruité (fruits rouges), une touche d'épices (girofle surtout) et un boisé subtil. En bouche, le fruit rouge est beau, le côté épicé accompagné du bois charmeur, bien intégré et agréable, le tout avec des notes de thé noir qui viennent compléter le tout après environ 45 minutes dans le verre. La finale est assez longue sur les notes d'épices, un peu de chocolat amer apparait aussi et malgré un léger creux en bouche, le tout est bien agréable et le vin aurait pu demeurer en cave 2-3 ans.

Patrick

Pat, tu m'enlèves les mots de la bouche.

Et pour les huitres, un conseil, ne vous contentez pas d'une vulgaire caisse de Malpeques, Caraquet ou Beausoleil mais amusez-vous avec la grande variété qu'il y a en ce moment, surtout en dehors du Canada: Connecticut, Massachusetts, Ireland, B-C, Washington State... les huitres du Pacifique sont incroyables.

Un doublon Huet pour moi ce week-end, avec:

Huët Vouvray Sec Le Mont 2007, Code SAQ : 10796479, 34,00 $
Un nez relativement fermé et discret, qui laisse entrevoir quelques arômes de pierres humides, de citrons/limes, de fleurs blanches et une touche très délicate et subtile de fruits exotiques. Ce nez nous donne l’impression qu’il sera très grand dans quelques années s’il peut émerger de sa coquille. La bouche est puissante et concentrée, dans un ensemble fin et tranchant. Elle se révélait très minérale lorsque dégustée avec les sushis. L’acidité est également bien présente; le vin gagnera à vieillir tranquillement. Que c’est bon du chenin. 90+

Petit match comparatif avec des amis pour Souper Samedi soir sur des vins Espagnols de Thelmo Rodriguez que l'on s'était procuré en IP au Salon des Vins 2008:

Lanzaga 2005, Rioja Alavesa: A eu besoin de 2 heures de carafe avant de s'épanouir et s'est finalement avéré le meilleur des 2. Au départ un nez sur l'écurie et l'étable, beaucoup de vanille au nez aussi, l'élevage est fort présent en bouche également, mais une bouche délicieuse, fraîche, puissante mais avec une finesse et un équilibre exemplaire. Très bon.

M2 2004, Ribera del Duero: Carafé lui aussi, le nez est sur l'anis étoilée, le tabac et une touche boisée, la bouche est charnue, beaucoup de matière, un style un peu plus flatteur et facile que le Lanzaga mais une finale un brin alcooleuse. Bon.

Mario

Belle dégustation jeudi dernier au resto Yoyo.

D’entrée de jeu, un vin de mise en bouche servi en pure aveugle soit, Les Vaillons 1er Cru 2007 de William Fèvre. Des arômes de pêches et de graffite principalement. L’attaque en bouche est vive, grande acidité et belle minéralité. Beau vin.

Les six vins ci-après, ont été servis en semi-aveugle en deux services de trois vins. La luminosité du resto ne nous permettait pas de bien juger des robes et par le fait même de leur évolution visuelles. Toutefois, pour l’odorat et le gustatif c’était autre chose.

1er service :

1-) Château Haut-Bailly 1982 : Des notes de tabac brun et de feuilles mouillées se dégagent du vin le rendant bien agréable. Malheureusement, les qualités du nez ne suivent pas en bouche. Le vin est un brin acide et sans vraiment de longueur.

2-) La Jota – Howell Mountain Selection 1990 : Arômes de cuir, cassis et de cerise et un peu mentholé qui trahit son origine (pareil pour les 2 autres vins américains). Douceur en bouche, tanins soyeux finale gracieuse. Très beau vin sur la finesse et l’élégance.

3-) Les Forts de Latour 1988 : Benoit et moi, nous nous sommes longtemps demandés si celui-ci n’était pas touché par de légères notes de TCA. Disons que c’était limite. Au-delà de ces notes, un enrobage de noisette et de boisé l’habille. La bouche a de la difficulté à bien suivre. Rond mais ses côtés assèchent, rugueux et déséquilibré ne lui font pas honneur. Avant le dévoilement des vins (après le 2e service) j’ai bien cru que celui-ci était le Talbot 86 tant ce millésime s’est dévoilé à plusieurs occasions de cette façon dans le passé.

2e service :

4-) Mondavi Reserve 1995 : Mélange de cassis, de fruits noirs et d’eucalyptus. Le vin est rond, soyeux, tanins fondus et le tout est d’un équilibre bien dosé. Belle bouteille.

5-) Etude 1994 – Napa Valley : Le nez renferme des notes boisés, vanille, de cèdre et de noisettes. L’attaque est importante et ce vin ne révèle pas son âge tant il est puissant. La matière est bien présente et sa masse tannique tout autant mais sans être désagréable. La finale est longue et puissante aussi. J’ai placé ce vin sur la première marche du podium pour ce qu’il donne présentement et pour l’avenir qu’il a devant lui. N’a pas encore atteint son plateau.

6-) Château Talbot 1986 : Très sanguin comme arômes. En plus du cuivre, sueur et cerises noires. La bouche est suave, tanins ronds tout en demeurant d’une belle ampleur et pour de longues secondes. Vraiment une belle bouteille. Surprise au dévoilement. J’étais convaincu d’avoir affaire au Forts de Latour. Comme quoi, les préjugés nous alignent vers de fausses pistes.

ça a bu fort ces derniers jours!!!

Michel Therrien a écrit:Meursault Clos de la Barre 2003, Comtes Lafon
Un accord plus que manqué avec le foie gras de canard en terrine. Un vin à la robe jaune or pâle. Le nez nous apporte des notes de pain grillé avec un peu de miel et de poires. La bouche est peu riche et peu grasse, l'acidité est bonne pour le millésime mais la finale se veut courte et sur des notes de caramel. Grande déception pour ce lieu-dit d'appellation communale que j'affectionne tant. 15/20 tout au plus.

Nous en avions bu une bouteille en novembre 2008 et elle avait plutôt bien paru. Le millésime semble avoir été bien réussi chez ce producteur (un Charmes et un Perrières bu au cours des six derniers mois me renforcent dans cette impression) ... mais peut-être le temps est-il venu de les boire, surtout en ce qui a trait aux villages ...