Revue Cellier Bordeaux 2009 (automne 2012)

Avez-vous reçu votre copie papier ? Moi oui. Ne semble pas encore disponible sur le site de la SAQ par contre...

On peut y voir des commentaires de Luc Rodrigue et Martin Gauthier dans celle-ci

Patrick

http://publications.saq.com/doc/MagazineCellier/cellier_24_aut_fr_opim/2012082301/#0

Merci !

Patrick

Belle sélection de vins pour les amateurs de Bordeaux de pacotille,franchement pas de quoi se ruer aux portillons encore une fois,et cette dégustation toute azimute de vins Bordeaux des deux rives ne nous livre a peu près rien de concret puisqu'il on saboté l'exercice en réeunissant des vins de différent millésime,crus classés,crus bourgeois,désolé pour ce chialage .

Sylvain,

Sans vouloir défendre la sélection de vins proposés, il y a, j'en suis sûr, quelques belles bouteilles qui méritent l'attention des amateurs. Certes, il n'y a rien de très "exclusif" dans cette offre. Il faut savoir aussi que l'offre Cellier vise une clientèle de plus en plus élargie. Cela dit, jusqu'à présent, j'ai été impressionné par bien des petits vins de "pacotille". Pas besoin de payer le gros prix pour se faire plaisir à Bordeaux, surtout en 2009!

Je déguste l'ensemble de l'offre, demain matin. Je vous laisserai savoir.

Le Pessac de Neipperg quelqu'un connaît?

Brown et Clauzet sont toujours des achats avisés dans les grands millésimes, ils vieillissent bien aussi.

Dauphine, un must.

Je suis aussi intéressé par quelques uns des vins offert. Du Bordeaux, tant que c'est bon, c'est bon et ce peu importe le prix ou le rang !

Patrick

C'est moi ou il y a eu de grosses coupures de budget dans la production du magazine? Plus de contenu lié à des voyages dans les régions vinicoles représentées...

Ludwig Desjardins a écrit:C'est moi ou il y a eu de grosses coupures de budget dans la production du magazine? Plus de contenu lié à des voyages dans les régions vinicoles représentées...

Ce sont les premiers signes d'une transformation majeure du magazine tel qu'on l'a connu. Dans sa forme actuelle, sauf erreur, il doit rester deux, voire trois numéros.

Cellier va continuer de vivre, mais dans un format plus commercial se rapprochant du Vintage de la LCBO et à plus grande fréquence (10 à 12 fois l'an).

Patrick Désy a écrit:

Ludwig Desjardins a écrit:C'est moi ou il y a eu de grosses coupures de budget dans la production du magazine? Plus de contenu lié à des voyages dans les régions vinicoles représentées...

Ce sont les premiers signes d'une transformation majeure du magazine tel qu'on l'a connu. Dans sa forme actuelle, sauf erreur, il doit rester deux, voire trois numéros.

Cellier va continuer de vivre, mais dans un format plus commercial se rapprochant du Vintage de la LCBO et à plus grande fréquence (10 à 12 fois l'an).

Eh ben, c'est désappointant.
Nous avions, je crois, une des belles revues francophones vinicoles.
Maintenant, un PubliSac de plus?
Vintages, c'est de la publicité. Point.

Navrant!

Martin Loranger a écrit:Nous avions, je crois, une des belles revues francophones vinicoles.
Maintenant, un PubliSac de plus?
Vintages, c'est de la publicité. Point.

Navrant!

Avec le tout le respect pour la forme du magazine et les contributeurs, je n'ai jamais vraiment perçu Cellier comme un magazine vinicole au même titre que la RVF, Decanter, WFW, etc. Le contenu étant largement dirigé vers la vente de vins SAQ, sans véritable point de vue critique sur quelque vin que ce soit...

Ça n'empêche pas que c'est dommage si ça devient un dépliant comme celui de Vintages, car il y avait un véritable souci de qualité dans la production de Cellier et des articles plus étoffés.

On m'indiquait ce midi que la nouvelle mouture sera tout de même différente d'un catalogue à la Vintage.

Le format final n'est pas encore tout à fait arrêté, mais on m'assure qu'il y aura encore quelques articles "de fond".

À suivre...

Par ailleurs, vous dire aussi que le premier relâchement prévu le 13 septembre prochain est franchement intéressant.

Compte rendu complet et commun des vins avec mon collègue Claude Langlois, sur Méchants Raisins/Journal de Montréal, autour du week-end du 8 septembre.

Ludwig Desjardins a écrit:

Martin Loranger a écrit:Nous avions, je crois, une des belles revues francophones vinicoles.
Maintenant, un PubliSac de plus?
Vintages, c'est de la publicité. Point.

Navrant!

Avec le tout le respect pour la forme du magazine et les contributeurs, je n'ai jamais vraiment perçu Cellier comme un magazine vinicole au même titre que la RVF, Decanter, WFW, etc. Le contenu étant largement dirigé vers la vente de vins SAQ, sans véritable point de vue critique sur quelque vin que ce soit...

Ça n'empêche pas que c'est dommage si ça devient un dépliant comme celui de Vintages, car il y avait un véritable souci de qualité dans la production de Cellier et des articles plus étoffés.

Bien d'accord sur le fond, Ludwig, le magazine reste celui de la SAQ.

Sauf que pour patauger dans le milieu depuis des années, je peux vous assurer que dans les magazines « ordinaires », au lieu d'être la SAQ, c'est très souvent, on serait surpris, les annonceurs qui drivent le contenu. Y compris à la RVF, y compris chez Decanter, y compris chez certain Wine Spectator...

Ces précisions apportées en toute modestie, on n'a rien révolutionné à Cellier c'est certain. Mais plusieurs de nos confrères et consoeurs, en Europe comme aux USA comme dans le reste du Canada, aiment bien ce que l'on fait - même si, encore une fois, impossible de le nier, ça demeure un magazine « promotionnel » en grande partie.

Au plaisir, cela dit.

Marc Chapleau

Mes impressions sur la seconde vague de Bordeaux 2009 et d'autres vins relâchés demain.

Patrick Désy a écrit:Mes impressions sur la seconde vague de Bordeaux 2009 et d'autres vins relâchés demain.

Donc Parker était dans le champs pas a peu près sur les ormes sorbet 1990?

Mais quelle description fait le plus rêver, Ludwig?

Un nez de merisier, ça doit être spécial à détecter dans un vin. La dernière fois que je suis tombé sur une branche, ça ne sentait pas grand chose de particulier...

Lud,

Pas lu Parker sur ce vin. Il en dit quoi et quand? Chose certaine, la bouteille dégustée était franchement intéressante.

Grand Ô,

Oui, oui, ton zizi est vraiment plus gros que le mien et celui de tous les autres de ce forum, sauf, peut-être, celui de Fred Blais! So get a life, pleaaaaase!

Pas si mauvais comme critique mais c'est l'état du vin après 22 ans qui m'étonne. Je ne m'aurais pas laissé tenté sur la base de la critique de Parker.


Reviewed by Robert Parker in Wine Advocate # 85 Feb 1993. Rating 86, Drink 1993 - 1999, Current retail $12, Release price $12
An oaky, cassis-scented nose is followed by sweet, rich, super-ripe flavors, low acidity, and firm tannins. The 1990 Les Ormes-Sorbet should prove to be an attractive wine for drinking over the next 5-6 years.

À 57$, difficile de faire un mauvais achat, selon moi. Give it a try!

Cela dit, le 2009 m'a vraiment laissé sur mon appétit (sur deux bouteilles ouvertes).

Patrick Désy a écrit:
Grand Ô,
Oui, oui, ton zizi est vraiment plus gros que le mien et celui de tous les autres de ce forum, sauf, peut-être, celui de Fred Blais! So get a life, pleaaaaase!

Tu ne réponds pas à la question qui, elle, intéresse très certainement pas mal de dégustateurs sur ce site : ça sent quoi le merisier? Le but d'une note de dégustation n'est-elle pas de communiquer quelque chose de tangible au lecteur?

Par ailleurs tu seras peut-être surpris que la vaste majorité des utilisateurs de ce forum ne voient pas les choses en termes si banalement métriques. Et plusieurs savent le respect que j'ai pour eux.

Et puis franchement cette attaque de Fred Blais, comme celle de Pierre Beauregard il y a quelques semaines, sont pour le moins gratuites...

Honnêtement, j'ai parfois du mal à te suivre.

Puisque tu insiste, et bien le merisier, ça sent... le merisier! C"est sortir de sa ville, se promener dans une plantation de cerisier, passer doucement sa main sur l'arbre et sentir le brise qui berce les feuilles. C'est entrer dans une pièce d'une vieille maison et sentir le plancher de MERISIER chauffé par le soleil qui traverse les fenêtres crasses. C'est moins exotique que le santal, plus épicé que le chêne, moins résineux que l'épinette et moins sucré que l'érable.

Tu veux que je te parle du maquis, un coup parti?

J'avoue que c'est un peu gratuit pour F. Blais. Mes excuses. Pour Beauregard, difficile de parler d'attaque. Simplement une remise à sa place. C'était mérité.

Pour la "banalité métrique", on en reparlera une autre fois, si tu veux bien.

Qui ne rêve pas de se faire citer par Mr. Parker. Maintenant presque à la retraite, savoir que le Parker québécois vante les mérite de mon zizi.... Un groupie ne pourrait demander mieux, de la pub gratuite!!! Heureusement il ne pourrait dire s'il y a plus de merisier ou de santal dans ce coin là!

Pour moi le merisier... bien y'a juste la Chicklets qui fait de la gum à saveur de merisier, ma seule référence. Un plancher, une fois verni, même au soleil, ça transpire pas beaucoup d'odeurs... Et des feuilles de cerisiers, ça sent tant que cela... si tu m'avais dit en fleurs, je te suivrais, mais pour l'avoir fait, la brise qui berce les feuilles c'est très poétique mais très peu sensoriel!