Semaine du 18 juin 2011

La fin de semaine a commencé sur des chapeaux de roues avec la dégustation Meursault Charmes 2007. Samedi, un BBQ de fruits de mers avec une tonne de grands vins.

Meursault Les Tessons 1988, Roulot
Grande Année rosé 2002, Bollinger
Meursault 2006, Coche Dury
Puligny Montrachet 1er cru Champ Gain 2008, Bernstein
Échézeaux 2007, Anne Gros
Échézeaux 2007, Dujac
Échézeaux 2009, Anne Gros
Richebourg 2009, Anne Gros

Hier soir plus tranquille mais avec un Magnum!

Sancerre Les Romains 2008, Alphonse Mellot
Second millésime pour cette cuvée issue d'un terroir de silex.
La robe est surprenante avec une belle intensité jaune.
Un bouquet de fruits exotiques dont mangues et ananas avec des notes épicées et iodées.
La bouche offre un petit volume en attaque, un certain gras se déploie, l'acidité est bonne mais non dominante pour ce jeune sauvignon bien mûr. La finale est citronnée et fumées tout en étant de longueur moyenne. 16,5/20. Vraiment un bel achat dans un format magnum pour environ 100$.

On ne se fait pas trop chi...!!! Merci de partager! Quels ont été les coups de coeur de la soirée??

Pour ma part, ce week-end:

Domaine Riffault Les Boucauds sancerre 2009 : Nez avenant de lime bien mûre, de melon miel, de fenouil et de fumée. La bouche est gourmande, fruitée, satinée, mais sait conserver une fraîcheur, une légèreté et une buvabilité incroyables. Décidément, alors qu’on leur a fait une mauvaise presse, les taxant de mollesse, je me régale avec les blancs de 2009! Et ça tient bougrement bien à l’air, le dernier tiers de la bouteille ayant été éclusé avec grand plaisir le lendemain! Bien, voire plus.

Roches Neuves Terres Chaudes saumur-champigny 2005 : Fort joli nez, encore primaire, sur des notes de cassis frais, de mûre et de tabac en feuille. La bouche dévoile toujours un joli fruit concentré et crémeux. La finale fait preuve de fermeté, sur des tanins mûrs et abondants. Une bonne acidité concorde également à l’impression d’équilibre. Pas une longueur à tout casser, ni une complexité aromatique ébouriffante, mais un beau vin issu d’un excellent millésime, plaisant, juteux et doté d’une excellente buvabilité. Bien, voire plus.

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:On ne se fait pas trop chi...!!! Merci de partager! Quels ont été les coups de coeur de la soirée??

Vraiment pas de notes et à bâtons rompus,

Meursault Les Tessons 1988, Roulot
Un peu sur le veiux rhum au nez mais le jeune en couleur. Aucunement oxydé, un beau volume, ça se boit tout seul.........avec les amis.

Grande Année rosé 2002, Bollinger
Beaucoup de fruits rouges. Vineux, peu dosé à mon palais. Je préfère la Grande Année en blanc.

Meursault 2006, Coche Dury
Ouverture 3 heures avant et ainsi, pas de notes de réduction (ce qu'il y avait d'ailleurs à l'ouverture. Poires, menthe, beau gras et grande longueur............mieux que son rang d'appellation communale.

Puligny Montrachet 1er cru Champ Gain 2008, Bernstein
Grosse bouteille à ranger! Bémol pour la chaleur en fin de bouche, douceur et finesse.........un bel exemple pour la commune au niveau de l'élégance.

Échézeaux 2007 et 2009, Anne Gros
Du sous-climat Loächausses. Bombe de fruit et douceur. Plutôt dans le registre gourmand.

Échézeaux 2007, Dujac
Du sous-climat Champs Traversin. Pas de robe. Un peu de bois, vin plus ferme et sérieux qui mérite réclusion.

Richebourg 2009, Anne Gros
Encore gourmand mais profond avec sève. Chapeau Mme Gros. Mes premiers 2009 de la Côte de Nuits............faudra acheter encore.......

De mon côté, samedi soir: Pommard, 1er cru les Bertins, Chantale Lescure, 2004. Cadeau ramené d'Europe au mois de février dernier. À l'ouverture, le nez est réduit, se montre extrêmement discret, est-ce que le vin dort? De couleur rouge clair, le nez développe des arômes de fraises mûres, de cassis et un petit côté floral. La bouche est sur le fruit mais montre également une acidité un peu trop élevée qui le rend plus ou moins facile à boire. Beau vin, content d'y avoir goûté!

Eric Laurence a écrit:Chambolle-Musigny Les Veroilles Bruno Clair 2007

Succulent et bougrement délicieux, right?

Indeed.

Müller-Catoir Mussbach Riesling Kabinett Pfalz 2009 Code SAQ : 11230477

Vin pâle avec reflets vert. Nez de pomme verte, agrumes, un peu de pétrole et de conifère. En bouche l'attaque est franche sur une belle acidité, c'est frais, les arômes percus au nez y sont (bien que les notes pétrolées soient plus subtile). La finale offre une sensation plus grasse que lors de la mise en bouche. Beau produit, mais certe très jeune...Très bien.

Patrick

Château Climens 2005
D’un 375 ml. Jamais je n’ai bu un Sauternes avec une matière aussi visqueuse et épaisse, au point où cela en était déplaisant. Et pourtant, au-delà de cette perception, tous les éléments étaient en place et l’ensemble était d’un grand équilibre. Sans surprise, il était peu développé aromatiquement, mais les quelques arômes qui s’en échappaient étaient purs et charmeurs. Incapable de terminer le demi-format le soir même, j’ai pu le revisiter le lendemain où l’on avait affaires à un vin beaucoup agréable, dotée d’une matière qui se fondait heureusement à l’ensemble. On m’accusera certainement d’avoir ouvert ce vin quelques décennies trop tôt, mais j’aime normalement mes Sauternes riches, très botrytisés, opulents, etc. Plus souvent qu’autrement, mes plus belles expériences dans cette région ont été avec des bouteilles qui n’étaient pas très âgées. Celui-ci implique cependant impérativement une garde très longue; il sera fort probablement encore en vie dans deux générations! Dans sa forme actuelle, il appelle de la nourriture.

Condrieu 09 de Pierre Gaillard: moyen, un peu lourd, bien expressif sur la pêche et text book condrieu. Bien. 15

Ch9 Janasse Chaupin 04: Au départ tendu, puis expansif, très licorice mais fini par tomber sur des notes fermières et donner un corps moyen. L'ensemble reste d'excellente tenue. Bien - très bien 16

Le vin de la soirée (ici-bas): grande bouteille, matière noble, nerveuse mais combien fine et gagnant en amplitude. Longue finale. Superbe. À revoir dans 4-5 ans. 17.5+

Hier soir, un arrivage tout frais :

Domaine Guiberteau saumur 2009 : Issu de deux parcelles totalisant 1.65ha cette cuvée produite à hauteur de 10 000 cols constitue l’entrée de gamme du domaine. Nez franc et plutôt expressif sur des notes de framboise, de mûre, de terre brune, de tabac, avec des nuances poivrées/poivronnées. La bouche est vigoureuse, tendue. Si je m’attendais à un vin plus facile d’accès compte tenu du millésime, j’ai beaucoup apprécié son énergie, son fond et sa longueur. Finale un peu raide pour l’heure, mais je suis plutôt confiant qu'elle s'assouplira sur le moyen terme. Devrait faire un vrai régal d’ici quelques années. Bien, voire plus. Bien hâte de goûter au blanc qui vient également d’arriver, Le Clos de Gichaux.

Fort sympathique souper entre amis hier. Les commentaires suivront ... mais ne dit-on pas qu'une image vaut mille mots?

Plusieurs belles bouteilles.
Pas de notes prises mais je vais écrire sur l'américain............

Mondavi CS reserve 1997
Offrande d'Yves dit le chevalier casanova.
La robe est pourpre en son centre mais la déclinaison vers le ménisque évolue vers le jaune et blanc sur le dernier mm..........un vieux vin!
Ça sent d'emblée le vin bordelais avec cèdre, graphite et cassis.
La bouche est juteuse, une bonne mâche pour un vin bordelais, un brin sucrée avec longue finale sur le havane et les épices chaudes comme le clou de girofle. J'y ai vu un vin bordelais de la rive gauche d'un millésime chaud comme 89 mais la robe n'était pas en phase avec ce choix. Une autre leçon. Merci Yves. J'ai beaucoup aimé. 17,5/20.

Je vais laisser aux amis les écrits sur les autres vins mais Cornas 96 de Clape et Turque 2006 n'étaient pas à des lieues l'un de l'autre, certes Clape avait moins de densité et de sève mais une belle expression de dentelle rhodannienne exprimée par la syrah.

Une belle bouteille hier soir:

2007 Jacques-Frédéric Mugnier Chambolle-Musigny
Nez épicé, floral, gourmand et expressif, où s’entremêlent notamment cerises, mûres et tabac. J’aime beaucoup, bien qu’il soit clairement moins profond que le 2006. Bouche suave, élégante, tendre, équilibrée, encore une fois moins intense ou profonde que sur le millésime précédent, mais beaucoup plus sérieuse que plusieurs 2007. Tannins fins et souples. Un vin déjà accessible qui respire le plaisir, et qui est tout à fait conforme à l’idée que je me fais des vins de cette appellation que j’adore. Un très bel achat. 90

Rien de trop beau pour célébrer les succès de la Princesse Justine, au cours d'un repas princier au palais même!

Trimbach Riesling Clos Ste. Hune 2003
Joli nez qui sent vaseline, citronné ensuite. La bouche est expressive mais un peu molle, petit sucre en finale. Au dévoilement, je comprend que ce coté mou est sans doute l’effet millésime, que j’aurai deviné (j'étais plutôt sur un riesling Autrichien). Beau vin et fort généreuse offrande, mais décevant pour le pedigree. 88 pts

Domaine Henri Boillot Puligny-Montrachet 1er crû Les Pucelles 2006
À l'ouverture, nez de pipi, réduit, très souffré. ça disparaît ensuite pour un joli nez de poires dans le sirop. La bouche est très sèche, minérale, pierre à fusil, un peu de souffre en bouche aussi. Un peu mou en finale. Impression d'un coté brouillon et grognon! Jeune vin, à revoir. 2 heures + tard le souffre est toujours présent. Je crois qu’il a du potentiel mais il faut la foi! 89 (?)+ pts

Domaine Auguste Clape Cornas 1996
Nez suave qui évoque le bordelais âgé, malgré la forme de la bouteille! Plus Rhodanien par la suite, cerises, fumée et terre. Vieille syrah italienne ai-je pensé ou Rhône Nord 2000. Suave et long, raffiné. Beau vin que les autres ont apprécié encore davantage que moi. 91-92 pts

Robert Mondavi Winery Cabernet Sauvignon Reserve 1997
Nez de cerises, de terre, de cuir.
La bouche est souple, bonne acidité, un peu sucreuse et chaude, mais d'une belle complexité, longue et vaporeuse. Très bien et, comme prévu , tout le monde était à Bordeaux, Pauillac ou St-Estèphe 1989! 92-93 pts

Et c'est à ce moment que le Prince Winston se déchaîne!

E. Guigal Côte-Rôtie La Turque 2006
Nez boisé avec du fruit noir, cèdre, style vendange entière. Poivre.
Bouche fraiche et fruitée, un peu bonbon, voluptueuse, jeune mais pleine de fougue et d'énergie. Très beau, élégant mais puissant à la fois. Finale longue et précise. J'étais en Bourgogne 2006 après avoir hésité Côte Rôtie 06. Jeune et déjà grand. 96 + pts

Je confonds parfois Bourgogne et Rhône Nord à l’aveugle et apparemment je ne suis pas le seul! ;-)

Château Suduiraut, Sauternes 1997
Nez suave d'abricots, sirop, un peu de conifère. Puissance moyenne, joli et assez riche, un peu d'alcool. Pas assez de finesse et de complexité à mon goût pour un vin de cet âge, mais néanmoins fort agréable. 90 pts

Yves Martineau a écrit:
Domaine Henri Boillot Puligny-Montrachet 1er crû Les Pucelles 2006
À l'ouverture, nez de pipi, réduit, très souffré. ça disparaît ensuite pour un joli nez de poires dans le sirop. La bouche est très sèche, minérale, pierre à fusil, un peu de souffre en bouche aussi. Un peu mou en finale. Impression d'un coté brouillon et grognon! Jeune vin, à revoir. 2 heures + tard le souffre est toujours présent. Je crois qu’il a du potentiel mais il faut la foi! 89 (?)+ pts

Bu à deux reprises avec une bouteille fort similaire à ce que tu évoques mais l'autre, complètement folle d'expression et de finesse. M'en reste une en cave. Ça me rend un peu anxieux...

Pour célébrer le départ d'un ami pour 2 mois au Nigéria:

Pontet-Canet 1996
Léoville-Poyferré 1999

Commentaires sous peu.

Pieropan La Rocca soave classico 2005 : Servi en magnum. Couleur hallucinante, jaune pissenlit. Nez d’agrumes mûrs, de pêche en sirop, avec des notes fumées et miellées. La bouche est volumineuses, texturée, dans être très grasse. Finale de longueur correcte qui, sans être acide, n’est pas molle. Bien.

Trimbach Clos Ste-Hune riesling alsace 2003 : Nez plutôt complexe, avec des notes vaseline, de bougie, de pêche blanche, de fumée et de gomme de pin. Attaque ample et matière conséquente. Le milieu de bouche manque de fond et la finale est un peu empâtée, entre quelques grammes de sucre et des amers pas encore intégrés. Un nez qui me ravit, mais un drôle d’équilibre en bouche … le terroir triomphera-t-il? En l’état, une relative déception. Très bien.

Henri Boillot Pucelles puligny-montrachet 1er cru 2006 : Nez contrit de soufre, de pierre à fusil, avec quelques arômes de pomme verte et d’écorce de citron. L’aération amènera quelques nuances exotiques de mangue et d’ananas. La bouche est tendue, sèche, renfrognée. Bonne longueur, mais le vin sortira-t-il de sa gangue? Je gardais le souvenir d’un vin beaucoup plus épanoui et charnu. Ici aussi, un vin qui présente de belles qualités, mais qui ne semble pas en place … Très bien, mais à revoir.

Clape cornas 1996 : Très beau nez finement fumé, sur des notes de cassis, de cuir, de viande crue et de poivre blanc. Le tout est expressif et profond. La bouche est un réel ravissement : de bon volume, fondue mais énergique, avec du fond, de la grâce et beaucoup, beaucoup de longueur. Très belle patine en finale où le fruit enrobe parfaitement une structure assagie, mais qui propulse encore le vin longuement en bouche. Quand on dit que les vins de Clape sont de longue garde … et il ne s’agit pas d’un grand millésime! Probablement ce que j’ai goûté de plus abouti sur ce millésime en Rhône Nord – devant les grandes Côte Rôtie de Guigal! Superbe.

Robert Mondavi Reserve cabernet-sauvignon napal valley 1997 : Fort joli nez ici aussi, profond et mûr, sur des notes de crème de cassis, de prune, de terre noire, de havane et de cèdre. La bouche est opulente, avec un fruit pulpeux, de bon volume et bien parfumé. L’ensemble est long, avec, seule ombre au tableau à mon sens, une légère chaleur en finale. Un vin bien maîtrisé, indéniablement complexe, qui illustre une fois de plus la superbe tenue de cette cuvée. Excellent, voire plus.

Guigal La Turque côte-rôtie 2006 : Ouverte en matinée en soutirant quelques gouttes pour s’assurer qu’elle ne soit pas bouchonnée, puis mise en carafe quatre heures avant le service … et le vin donnait l’impression d’être juste débouché tant il était frais et éclatant! Nez aromatique et complexe sur des notes de cassis frais, de cerise noire, d’espresso, de cacao, de fumée, de poivre blanc, avec de fines nuances lardées. C’est toutefois la précision et la définition, malgré l’intensité, qui m’ont littéralement sidéré. La bouche est pleine, juteuse, gourmande et énergique à la fois, à la tenue tout simplement parfaite. D’une jeunesse incroyable et doté d’une puissance sauvage, ce vin n’en demeure pas moins racé et précis. Un grand vin, à la longueur conséquente, voilà tout. Superbe, voire davantage.

Château Suduiraut sauternes GCC 1997 : Nez passablement mûr, sur des notes grillées, d’agrumes confit, d’abricot sec, de miel chaud et de romarin (!). Bouche costaude, ample et grasse, moyennement puissante. Si le tout apparaît encore très jeune, une complexité moyenne et un manque de vigueur, particulièrement en finale, me laissent sur ma faim. Très bien, sans plus.

Alors qu’il arrive parfois que les blancs fassent ombrage aux rouges, ce ne fut clairement pas le cas hier, avec trois superbes rouges qui ont survolé le reste.

Simon Bize, Savigny les Beaune, Aux Guettes, 1er cru 2007
Quel beau vin pour assister à la première ronde du repêchage de la LNH. Complètement génial! Fruit gourmand, épices fines, acidité prometteuse, structure élégante et longueur persistante. Pourrait être un tantinet moins mince en milieu de bouche, mais on pardonne le millésime. Une fois la bouteille terminée, le verre vide a été contemplé olphactivement pendant de longues minutes. Superbe

Lucien Muzard Santenay 1er Cru Maladière 2005

Excellent bourgogne qui dépasse mes attentes (et bon RQP pour la région), nez passablement complexe (fraises, fleur) et bouche concentrée, longueur étonnante, tannins bien construits, un peu rudes. Encore jeune et gros potentiel. Prochaine bouteille: dans 3-4 ans. 91.

Hier soir, ce fut:
Thibault Liger-Bélair, NSG "La Charmotte" 2005:
Decanter lui a donné 5 étoiles:
Lovely ripeness of generous raspberry flavours. This wine is extremely elegant with beautiful expression of classic, ripe Pinot Noir fruits. Silky, well-integrated tannins. Totally delicious. Great freshness and elegance. Drink from 2009.

Pour ma part, ce fut une déception relative. On cherche le fruit au nez avec un boisé qui donne des effluves de caramel, les tannins de NSG sont peu présents et rustiques et la finale n'est pas très longue. 70$ en IP MdC. 2e expérience avec ce vin, qui ne m'a pas encore séduit.

Pour corriger le tir, ce soir, on ouvre du sûr et certain!!

Allemand, Cornas "Les Chaillots" 2005:
Robe encore presque pourpre. Le nez devient envoûtant avec l'aération, presqu'entêté sur des notes de lard fumé, d'épices asiatiques et d'olives. En bouche, c'est la vivacité qui me conquiert, marque que je relie souvent (peut-être à tord) aux vins plus naturels qu'industriels. Avec l'air, les tannins attendus dans le précédent s'affirment ici avec conviction et tact. La finale s'étire pour laisser rêver à ce que la prochaine donnera dans 3-4 ans.

Michel Jodoin, Cidre de glace 2006:
Petite expérience de ma part de laisser reposer en cave quelques exemplaires de cidres de glace. Je ne suis pas encore convaincu du réel potentiel de s'améliorer avec les années, mais ça tient la route tout au moins. L'acidité, comme toujours, est vive, mais la tenue en bouche est fort satisfaisante. À suivre...

Martin

Ouin bon .. Grosse semaine. Je me suis séparé, j'ai rencontré une femme extraordinaire (après la séparation), mon meilleur ami a presque perdu la vie dans un accident, j'ai soupé avec Robert Parker à Mtl et j'ai témoigné de l'évolution magistrale de Guigal La Mouline 2003 sur une période d'une semaine. Tout va bien. Mais je suis absolument estomaqué de constater que la perfection existe. Le plus grand vignoble au monde ?

Patrice Breton a écrit: j'ai rencontré une femme extraordinaire

laisse ma femme tranquille Pat!

Frederik Boivin a écrit:

Patrice Breton a écrit: j'ai rencontré une femme extraordinaire

laisse ma femme tranquille Pat!

LOL!!