Alsace: Domaine Louis Sipp à Ribeauvillé
2 participants
Page 1 sur 1
Alsace: Domaine Louis Sipp à Ribeauvillé
Alsace: Domaine Louis Sipp à Ribeauvillé
Une dégustation en Alsace revêt souvent des allures de parcours initiatique tant les cépages et les crus variés parviennent à faire émerger chez le tasteur des sensations gustatives multiples. C'est avec ces idées en tête que je suis arrivé dans la grande cours du domaine Louis Sipp où nous attendait le fort sympathique Etienne Sipp. Homme de haute stature, discret et attentif, il a su tout au long de la journée nous guider à travers les arcanes de sa production en usant d'un verbe concis destiné à nous renseigner le plus simplement possible.
J'ai apprécié ses instants d'échange sur les principes culturaux ou de vinifications, mais aussi sur la vision que le vinificateur possède de ses vins et crus. Ils sont sans doute contribué à affiner mes évaluations sur les vins que nous avons dégustés, mais plus encore sur les cépages considérés et les terroirs qui les portent. Voici en préambule à ce tasting technique sur les millésimes 2010 en élevage, 2009 et 2008 en bouteilles, une "volée" de remarques - non exhaustives - sur des thèmes abordés penndant la séance. Je vous renvoie par ailleurs aux photos de celle-ci qui sont déjà en ligne.
Sur la culture et les vignes: Le choix fait par le domaine est de parfaitement contrôler les parcelles possédées en propre et de définir un cahier des charges stricts pour les approvisionnements en raisins achetés à des "partenaires". Une culture biologique est aujourd'hui utilisée sur les parcelles du domaine. Le domaine souhaite également augmenter la part de vigne qu'il possède dans ses vinifications. Il est passé de 12 ha en propre à plus de 40 ha aujourd'hui, cela en moins de trente ans.
Les vins me sont apparus très purs, francs. Quelques bouteilles sont marquées par des niveaux de soufre élevés. Mais les mises étaient récentes sur 2009 donc n'en tirons pas de conclusions car il n'est pas dans les habitudes d'Etienne de sur-sulfiter.
Sur les vinifications: Clairement, Etienne Sipp est convaincu que la neutralité de ses cuvées et leur ultime expression de terroir passe par des élevages en grands contenants - foudres, cuves - et la non réalisation des fermentations malo-lactiques...même si elles peuvent à certains moments se déclencher sans que cela n'inquiète le vinificateur. Pressurages pneumatiques très lents. Mises en bouteilles après 10 mois d'élevage et importance très nette de la composante acide dans l'équilibre du vin. L'homme aime les vins tranchants et les niveaux élevés d'acidité tartrique...sur des matières concentrées.
Certains vins un peu lactés qui émergent de la gamme montrent effectivement que lorsque le processus FML est enclenché et qu'il se retrouve partiellement dans les vins, les crus se singularisent nettement par rapport au reste de la gamme.Les dosages de SO2 son effectués par des ajoûts assez importants à des moments clefs sur des niveaux de libre compris entre 30 et 40 mg/l...il faut contenir les FML.Mais au regard de la production alsacienne "moyenne" ils restent très mesurés
Sur les cépages: Le domaine aime par dessus tout l'équilibre du Riesling, sa pureté et sa relative neutralité variétale. Point de notes "pétrolées" intempestives chez Sipp mais des expressions ciselées portées sur les grands crus par des matières serrées. Le pinot gris est soigné avec la même rigueur mais sa tonalité variétale plus amère le déssert parfois et il n'a pas la classe du Riesling en moyenne - ce que j'ai trouvé dans toutes les propriétés visitées - et je m'interroge sur son expression sèche assez terne. Le Gewurztraminer me paraît en revanche de très haut niveau chez Sipp. Comme je crains beaucoup les sucres mal amalgamés et la lourdeur de ces cuvées marquées parfois par les notes sucreuses, je souligne ici l'incroyable pureté de ces cuvées, toutes impeccablement "balancées". Une révélation pour moi.
J'aime beaucoup la politique du domaine qui consiste à limiter sa gamme en cultivant des cépages en adéquation avec les sols qu'il exploite. Point de Riesling sur les sols à Gewurztraminer...une vraie bonne idée! Cela confère une unité à la gamme Sipp dont beaucoup devraient s'inspirer.
Sur les terroirs: La permanence aromatique du Kirchberg est étonnante. Son côté épicé et voluptueux transparaît avec force dans toutes les cuvées. Etonnant. Osterberg est plus droit et doit sans doute confiner à la maigreur en année tardive si l'on n'est pas très attentif au moment de récolte. Mais le fait le plus marquant est que le terroir un peu frais et tardif de Ribeauvillé semble profiter des conditions climatiques des dernières années en "surclassant" encore la qualité des vins. Le Hagel - grêle en alsacien - est un sol plus froid et discret qui doit encore gagner en profondeur et en complexité. Certaines notes entrevues au nez pourraient signaler qu'il souffre assez régulièrement de l'humidité et de l'oïdium, mais je n'en ai pas parlé avec Etienne sur l'instant. Le Steinacker est sans doute un "premier cru " naturel car sa forme ressemble quelque peu au Kirchberg voisin et sa place haute en fond de vallée dans un secteur très favorable autorise la production de vin très racés. Une découverte.
J'insiste sur la solidité d'une gamme cohérente et sur la parfaite complémentarité de ses crus. Mention pour les Gewuztraminer d'élite de l'Osterberg.
Re: Alsace: Domaine Louis Sipp à Ribeauvillé
Louis Sipp - Les Vins : 2010 - 2009 - 2008
Si les blancs alsaciens sont très connus il apparaît évident que les terroirs de cette régionsont mal identifiés et associés à un classement qui ne fait rien - pour l'instant mais cela change - pour les mettre véritablement en valeur. Aires d'appellations très vastes, nombreuses, découpées trop largement, complantées de cépages pas toujours à leur place...Bref le cartésien que je suis ne se retrouve guère dans cette mosaïque que les viticulteurs eux même ont du mal à classifier et à caractériser. Aucun travail sérieux n'a d'ailleurs été écrit sur la personnalité de ses crus en dehors des sacro-saintes descrptions liées aux substrats géologiques. Il semble même que peu de producteurs fassent le lien entre substrat, exposition, drainage, permanence des cépages plantés et zones de plantations, ressources hydriques et styles afférents aux différents modes d'élevage.
Non, nous sommes dans une région où le producteur pense largement que le caractère général du cépage est impreigné de la nature de son sol et que celle-ci s'exprime d'autant mieux qu'elle sait préserver un équilibre - supposé idéal - centré sur une présence acide saillante. Cette vision quelque peu réductrice est cependant utile pour harmoniser les cuvées et leur conférer une permanence à travers les millésimes. Personne - parmi les vignerons que j'ai rencontré depuis 15 ans - n'est en revanche capable de communiquer sur le caractère aromatique du cru, sa tension naturelle, son grain de texture, ses variations en fonction de la précocité naturelle ou pas de l'année et selon les diverses expositions et surtout selon le mode d'élevage employé. Point de jeu sur les lies en fonction des épaisseurs des contenants, de travail sur le débourbage associé aux durées de fermentations, de reflexion sur la FML selon les indices analytiques initiaux. On pourrait être sévère à bon droit en affirmant tout cela, mais tel n'est pas le cas car...
...la tradition alsacienne a de sains avantages et de vrais arguments à faire valoir. Les vins se présentent élevés selon des modèles comparables, non fardés par les élevages, très purs et d'une tension toujours remarquable lorsque les concentrations sont là, c'est à dire lorsque les rendements ne dépassent pas 50 HL /ha sur des vignes plantées à 6500 pieds. Au dessus la plupart du temps les crus me paraissent revêtir la même pureté mais "pêchent" du côté de l'expression et de la complexité en même temps que de la tension. Et puis tous ces vins ont une buvabilité - et une fraîcheur - qui sans doute les place parmi les crus les plus accessibles jeunes de la galaxie blanche tout êtant "quasi" inoxydables au vieillissement. Ajoutez-y une vraie transparence dans les gammes des producteurs et même inter-producteurs et vous aurez compris pourquoi ces vins m'interpellent depuis si longtemps et pourquoi chaque année j'essaie d'étoffer mes connaissances sur leur expression pour mieux les "interpréter" et vous en parler. Heureusement je bénéficie pour cela du "meilleur guide mondial sur pieds des vins d'Alsace": Thierry Meyer himself!
Sur le finage assez froid de Ribeauvillé, les trois grands crus Kirchberg, Geisberg et Osterberg dominent la vieille cité de 5.000 âmes. Les vignes semblent même s'enfoncer dans les ruelles tant leur proximité verticale s'insinue dans le paysage. Ainsi ai je dégusté les vins du domaine en ayant en point de mire le Geisberg, le sommet du Kirchberg et le Hagel. Je crois avoir perçu lors de mes visites différentes une certaine unité stylistique qui marque l'endroit, si le village est exhubérant et fleuri, il répond à la relative austérité initiale des crus qui entourent le village. Le froid éolien qui lèche la vallée en y transportant parfois des nuages de grêle est compensé par une insolation unique en Alsace et cette sècheresse climatique apporte une tonalité ascétique.Tous les crus produits portent en eux une part de ce "théorème Ribeauvillien". Au point qu'intuitivement le domaine Sipp fasse apparaître des déclivités pensées et mesurées pour identifier graphiquement ses crus sur les étiquettes... crus qui pour la première fois en cette contrée me semblent devenir des "climats".
Pinot Blanc du Finage de Ribeauvillé
Les assemblages blancs de pinots ne sont pas toujours mes meilleurs amis car je les trouve souvent un peu maigres et marqués par des amertumes peu élégantes. Je dois avouer qu'Auxerrois et pinots blancs offrent ici une vision assez précise de ce que le finage marno-calcaro-gréseux de Ribeauvillé procure au vin. Une fraîcheur évidente des arômes, une jolie acidité constitutive et des marqueurs aromatiques discrets qui évoquent les fleurs de fruitiers, le gingemnbre et une fine impression ligneuse. Le 2008 m'est apparu très droit, franc et assez similaire au 2010 dans la forme. J'ai moins apprécié - tout est relatif car c'est un bon vin - le côté amer d'un 2009 manquant un rien de tension. Mais nous sommes déjà bien au dessus des standards "Pinot Blanc" habituels. Bien.
Riesling du climat Hagel
Le Hagel se situe en amont du village dans une zone fraîche, pentues et cultivées parfois en terrasse qui comporte quelques sous secteurs plus solaires situés sous les trois anciens châteaux de la commune. Ce sol pierreux est également marqué par des dépots sableux, il regarde le Sud Est et s'exprime sur un grain de texture fluide qui peut confiner à la minceur dans les secteurs les plus en hauteur à l'ouest. Marqué par des vents de vallée, il réssuie vite et est parfois sujet à la grêle (hager = grêle). Dégusté également au domaine Henry Fuchs je l'ai trouvé austère et incisif avec une part tartrique importante qui a tendance a procurer un certain "coupant" à la matière de ses rieslings de terre froide sur finage frais.
Nous n'avons pas goûté le 2010 mais les 2009 et 2008 se montraient tranchants sur leur acidité vive et construit de manière ciselée s'exprimant sur des arômes d'agrumes vertes. Le 2009 un rien plus amer et finement réduit à ce stade a pour lui une vraie gourmandise de fruit alors que 2008 est l'archétype du beau riesling de cru, proche de ses origines et impeccablement vinifié sur la transparence d'arômes de fruits blancs et d'écorce d'agrumes. Bien +
Riesling du climat Steinacker
Le Steinacker est situé dans le prolongement du grand cru Kirchberg dans un secteur marno-calcaire assez similaire. Un rien plus frais, un rien moins solaire et sans doute plus tardif il me paraît "cousiner" fortement avec lui. Premier cru naturel - j'espère qu'on aura la présence d'esprit de le classer très vite - il exprime une nature assez ferme sur de fins accents épicés,salins et une énergie interne remarquable. J'avoue avoir été particulièrement séduit par son caractère altier et racé. Remarquable!
Le 2010 en élevage est encore un peu variétal et marqué par les lies mais on perçoit une densité de texture de fort bon aloi. Le 2009 est mûr et centré sur des notes fleuries étonnantes et séductrices, avec une richesse de matière remarquable. Il est toutefois surpassé par un 2008 largement au niveau d'un grand cru par sa puissance et sa complexité. Equilibre acide magistral et finale aérienne impeccable...la classe! Très bien à Très bien +.
Si les blancs alsaciens sont très connus il apparaît évident que les terroirs de cette régionsont mal identifiés et associés à un classement qui ne fait rien - pour l'instant mais cela change - pour les mettre véritablement en valeur. Aires d'appellations très vastes, nombreuses, découpées trop largement, complantées de cépages pas toujours à leur place...Bref le cartésien que je suis ne se retrouve guère dans cette mosaïque que les viticulteurs eux même ont du mal à classifier et à caractériser. Aucun travail sérieux n'a d'ailleurs été écrit sur la personnalité de ses crus en dehors des sacro-saintes descrptions liées aux substrats géologiques. Il semble même que peu de producteurs fassent le lien entre substrat, exposition, drainage, permanence des cépages plantés et zones de plantations, ressources hydriques et styles afférents aux différents modes d'élevage.
Non, nous sommes dans une région où le producteur pense largement que le caractère général du cépage est impreigné de la nature de son sol et que celle-ci s'exprime d'autant mieux qu'elle sait préserver un équilibre - supposé idéal - centré sur une présence acide saillante. Cette vision quelque peu réductrice est cependant utile pour harmoniser les cuvées et leur conférer une permanence à travers les millésimes. Personne - parmi les vignerons que j'ai rencontré depuis 15 ans - n'est en revanche capable de communiquer sur le caractère aromatique du cru, sa tension naturelle, son grain de texture, ses variations en fonction de la précocité naturelle ou pas de l'année et selon les diverses expositions et surtout selon le mode d'élevage employé. Point de jeu sur les lies en fonction des épaisseurs des contenants, de travail sur le débourbage associé aux durées de fermentations, de reflexion sur la FML selon les indices analytiques initiaux. On pourrait être sévère à bon droit en affirmant tout cela, mais tel n'est pas le cas car...
...la tradition alsacienne a de sains avantages et de vrais arguments à faire valoir. Les vins se présentent élevés selon des modèles comparables, non fardés par les élevages, très purs et d'une tension toujours remarquable lorsque les concentrations sont là, c'est à dire lorsque les rendements ne dépassent pas 50 HL /ha sur des vignes plantées à 6500 pieds. Au dessus la plupart du temps les crus me paraissent revêtir la même pureté mais "pêchent" du côté de l'expression et de la complexité en même temps que de la tension. Et puis tous ces vins ont une buvabilité - et une fraîcheur - qui sans doute les place parmi les crus les plus accessibles jeunes de la galaxie blanche tout êtant "quasi" inoxydables au vieillissement. Ajoutez-y une vraie transparence dans les gammes des producteurs et même inter-producteurs et vous aurez compris pourquoi ces vins m'interpellent depuis si longtemps et pourquoi chaque année j'essaie d'étoffer mes connaissances sur leur expression pour mieux les "interpréter" et vous en parler. Heureusement je bénéficie pour cela du "meilleur guide mondial sur pieds des vins d'Alsace": Thierry Meyer himself!
Sur le finage assez froid de Ribeauvillé, les trois grands crus Kirchberg, Geisberg et Osterberg dominent la vieille cité de 5.000 âmes. Les vignes semblent même s'enfoncer dans les ruelles tant leur proximité verticale s'insinue dans le paysage. Ainsi ai je dégusté les vins du domaine en ayant en point de mire le Geisberg, le sommet du Kirchberg et le Hagel. Je crois avoir perçu lors de mes visites différentes une certaine unité stylistique qui marque l'endroit, si le village est exhubérant et fleuri, il répond à la relative austérité initiale des crus qui entourent le village. Le froid éolien qui lèche la vallée en y transportant parfois des nuages de grêle est compensé par une insolation unique en Alsace et cette sècheresse climatique apporte une tonalité ascétique.Tous les crus produits portent en eux une part de ce "théorème Ribeauvillien". Au point qu'intuitivement le domaine Sipp fasse apparaître des déclivités pensées et mesurées pour identifier graphiquement ses crus sur les étiquettes... crus qui pour la première fois en cette contrée me semblent devenir des "climats".
Pinot Blanc du Finage de Ribeauvillé
Les assemblages blancs de pinots ne sont pas toujours mes meilleurs amis car je les trouve souvent un peu maigres et marqués par des amertumes peu élégantes. Je dois avouer qu'Auxerrois et pinots blancs offrent ici une vision assez précise de ce que le finage marno-calcaro-gréseux de Ribeauvillé procure au vin. Une fraîcheur évidente des arômes, une jolie acidité constitutive et des marqueurs aromatiques discrets qui évoquent les fleurs de fruitiers, le gingemnbre et une fine impression ligneuse. Le 2008 m'est apparu très droit, franc et assez similaire au 2010 dans la forme. J'ai moins apprécié - tout est relatif car c'est un bon vin - le côté amer d'un 2009 manquant un rien de tension. Mais nous sommes déjà bien au dessus des standards "Pinot Blanc" habituels. Bien.
Riesling du climat Hagel
Le Hagel se situe en amont du village dans une zone fraîche, pentues et cultivées parfois en terrasse qui comporte quelques sous secteurs plus solaires situés sous les trois anciens châteaux de la commune. Ce sol pierreux est également marqué par des dépots sableux, il regarde le Sud Est et s'exprime sur un grain de texture fluide qui peut confiner à la minceur dans les secteurs les plus en hauteur à l'ouest. Marqué par des vents de vallée, il réssuie vite et est parfois sujet à la grêle (hager = grêle). Dégusté également au domaine Henry Fuchs je l'ai trouvé austère et incisif avec une part tartrique importante qui a tendance a procurer un certain "coupant" à la matière de ses rieslings de terre froide sur finage frais.
Nous n'avons pas goûté le 2010 mais les 2009 et 2008 se montraient tranchants sur leur acidité vive et construit de manière ciselée s'exprimant sur des arômes d'agrumes vertes. Le 2009 un rien plus amer et finement réduit à ce stade a pour lui une vraie gourmandise de fruit alors que 2008 est l'archétype du beau riesling de cru, proche de ses origines et impeccablement vinifié sur la transparence d'arômes de fruits blancs et d'écorce d'agrumes. Bien +
Riesling du climat Steinacker
Le Steinacker est situé dans le prolongement du grand cru Kirchberg dans un secteur marno-calcaire assez similaire. Un rien plus frais, un rien moins solaire et sans doute plus tardif il me paraît "cousiner" fortement avec lui. Premier cru naturel - j'espère qu'on aura la présence d'esprit de le classer très vite - il exprime une nature assez ferme sur de fins accents épicés,salins et une énergie interne remarquable. J'avoue avoir été particulièrement séduit par son caractère altier et racé. Remarquable!
Le 2010 en élevage est encore un peu variétal et marqué par les lies mais on perçoit une densité de texture de fort bon aloi. Le 2009 est mûr et centré sur des notes fleuries étonnantes et séductrices, avec une richesse de matière remarquable. Il est toutefois surpassé par un 2008 largement au niveau d'un grand cru par sa puissance et sa complexité. Equilibre acide magistral et finale aérienne impeccable...la classe! Très bien à Très bien +.
Re: Alsace: Domaine Louis Sipp à Ribeauvillé
Merci Patrick. À ma connaissance, les vins du domaine Sipp ne sont pas distribués au Québec.
_________________
"Mes goûts sont simples, je me contente aisément de ce qu'il y a de meilleur" - Winston Churchill
Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8731
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 40
Localisation : Montréal
Sujets similaires
» Visite au Domaine Louis Boillot
» Morgon Château des Lumières Domaine Louis Jadot 2006
» Visite au Domaine Trapet (Jean et Jean-Louis), 11 juillet 2017
» Le "sucre" et l'Alsace!
» Séjour en Alsace
» Morgon Château des Lumières Domaine Louis Jadot 2006
» Visite au Domaine Trapet (Jean et Jean-Louis), 11 juillet 2017
» Le "sucre" et l'Alsace!
» Séjour en Alsace
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Hier à 20:19 par Yves Martineau
» Semaine du 10 novembre 2024
Hier à 8:13 par Michel Therrien
» Les petites pépites pour le temps des fêtes?
Mer 13 Nov 2024 - 11:57 par Alain Roy
» Semaine du 17 mars 2024
Dim 10 Nov 2024 - 15:21 par Yves Martineau
» Un très beau mercurey blanc... en magnum!
Dim 10 Nov 2024 - 14:13 par Yves Martineau
» Semaine du 3 novembre 2024
Sam 9 Nov 2024 - 19:31 par Patrick Ayotte
» Semaine du 27 octobre 2024
Sam 9 Nov 2024 - 11:51 par Yves Martineau
» Semaine du 20 octobre 2024
Lun 4 Nov 2024 - 9:14 par Patrick Ayotte
» Événement Clos Rougeard (21 octobre 2024)
Mar 29 Oct 2024 - 16:57 par PeteVungoc
» Semaine du 13 octobre 2024
Lun 28 Oct 2024 - 20:22 par Frederick Blais
» Les loteries 2024
Ven 25 Oct 2024 - 18:04 par Ludwig Desjardins
» Rubrique thé de l'année
Dim 13 Oct 2024 - 12:09 par PeteVungoc
» Semaine du 6 octobre 2024
Sam 12 Oct 2024 - 10:57 par Yves Martineau
» Semaine 23 Septembre 2024
Mar 8 Oct 2024 - 18:38 par François Guyot
» Semaine du 29 septembre 2024
Mar 8 Oct 2024 - 18:12 par François Guyot