Commune de Nuits-Saint-Georges

Il est temps de poursuivre nos apprentissages!
On passe à la commune de Nuits-Saint-Georges.

Date: Vendredi le 18 février 2011

Endroit: Joliette

Heure: 19hres30..........afin d'éviter la circulation lourde

Participants: 10-12 et ainsi 4-6 places de libre!

Offrande: 1er cru des millésimes 99 ou 2002 ou 2006

Confirmés:

Mario Vaillancourt................NSG 1er cru Les Saint-Georges 2006, Thibault Liger-Belair
Patrice Breton....................NSG 1er cru Clos de La Maréchale 2006, Mugnier
Vincent Messier-Lemoyne.....NSG 1er cru Les Cailles 2006, Bouchard
Alex Bélanger.....................NSG 1er cru Les Cras 2006, Liger-Bélair
Gaël Giraud........................NSG 1er cru Les Pruliers 2006, Gouges
Alexandre Deslauriers...........NSG 1er cru Les Argillières 2006, Patrice Rion
Martin Letarte....................NSG 1er cru les Didiers 2006 Hospices de Nuits, Hubert Lignier
Seconde place de Martin......NSG 1er cru les Boudots 2006, Méo-Camuzet

Luc Rodrigue......................NSG 1er cru Les Vaucrains 2002, Gouges
Michel Therrien...................NSG 1er cru Les Pruliers 1999, Robert Chevillon
Éric Springuel.....................NSG 1er cru Les Vaucrains 1999, Gouges
Natacha Vanasse................NSG 1er cru Les Vaucrains 1997, Henri Gouges




Complet

Pierre ne sera pas de cette dégustation.
Une place de plus..........ça ne se bouscule pas trop à date!

Plusieurs choix à La SAQ......Rion,Faiveley, Pascal Marchand..........et plusieurs choix à la LCBO!

allô,

partant. je confirme l’offrande sous peu…

Pour ma part, j'offre un NSG Gouges 2002 Vaucrains. Mon bon ami Éric Springuel offre lui un NSG Gouges 1999 Vaucrains.
Voilà

probablement Les Cras 2006 de Comte Liger-Belair, je confirme ce soir après vérification à la cave…

Belles offrandes les gars.
Mise-à-jour plus haut!

Si je trouve un lift depuis Mtl, je peux offrir Pruliers 2006 de Gouges

Gael Giraud a écrit:Si je trouve un lift depuis Mtl, je peux offrir Pruliers 2006 de Gouges

Vincent peut-être?
À confirmer par l'un ou l'autre!

On s'arrangera sans problème.

Je sors de mon isolement nordique pour démontrer mon intérêt a cette dégustation... Offrande a venir!

Probablement Rion

P.S Aucun problème pour lifter Gael

oui, Michel partant pour 2 places

à bientôt

Parfait les gras.........Alexandre et Martin X 2 et nous sommes 12 et donc Complet.

Michel Therrien a écrit:Parfait les gras.........Alexandre et Martin X 2 et nous sommes 12 et donc Complet.

Tu parles pas de Vince et Gaël j'espère?

il n'en laisse jamais passer une, ce Yves !!!!!!!!

Bon, bon ... depuis quand tu lis ce qui se rapporte à la Bourgogne??

Pas gras, juste enrobés...

Deux petits points,

°1 As-tu le nom de ton offrande Martin? Et celui de ta seconde place?

°2 Mario ou Vincent, nous feront-ils un merveilleux résumé encore une fois?

salut Michel,

Hubert Lignier Nsg les Didiers 1er des Hospices de Nuits 2006
Méo-Camuzet Nsg les Boudots 1er 2006

bye,bye

Martin Letarte a écrit:salut Michel,

Hubert Lignier Nsg les Didiers 1er des Hospices de Nuits 2006
Méo-Camuzet Nsg les Boudots 1er 2006

bye,bye

Merci Martin.
Ça sera mon 1er vins des Hospices de Nuits............vraiment moins médiatisé et connu que ceux de Beaune.
Ça sera aussi mon 1er "Didiers"..........1er cru situé entre Saint-Georges et Forrets.
Pas bu souvent Boudots.........1er cru accolé à Vosne et le prolongement des Malconsorts.

Didiers n'est-il pas un monopole des Hospices de Nuits?

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Didiers n'est-il pas un monopole des Hospices de Nuits?

J'ai bien hâte à ton résumé et ainsi nous le saurons!

ps: de ce que j'ai lu rapidement sur le web.......oui mais en quelques cuvées différentes.....

Je vais essayer de m'y mettre ce soir.

En attendant, le site des Hospices de Nuits présente les Didiers comme un monopole: http://www.hospicesdenuits.com/nos-appellations/premiers-crus.0_3_67464_.php

Les informations sont tirées de la dernière édition de The Wines of Burgundy de Clive Coates et librement traduites. J’ai également ajouté des liens glanés sur dégustateurs.com, à la fois en ce qui a trait aux crus qu’aux domaines dégustés.

Situé approximativement à mi-chemin entre Dijon et Beaune, le finage de Nuits-St-Georges (sis également sur la commune de Prémeaux, au sud) marque la limite méridionale de la Côte de Nuits. Village d’importance, grâce à son titre de capitale commerciale de la Côte de Nuits, la superficie de l’appellation est également conséquente : deuxième en importance après Gevrey-Chambertin.

Comme c’est le cas pour Beaune, Nuits possède ses Hospices, dont les origines remontent à 1692. Les Hospices de Nuits veillent maintenant sur 10 ha de vignes. La vente annuelle se tient le dimanche précédent le dimanche des Rameaux. Tous les vins vendus lors de l’enchère sont issus de premiers crus.

Autre ressemblance avec un village de la Côte de Beaune, Nuits, tout comme Meursault, ne possède pas de grand cru, mais un premier cru en a la réputation : les St-Georges. Les premiers écrits faisant état de ce cru, alors appelé Clos-St-Georges, remontent à 1023! Dans le classement de Morelot de 1831, les St-Georges se voient gratifiés comme tête de cuvée, avec les Romanées, Richebourg et La Tâche. Lavalle, pour sa part, les place sur le même d’égalité avec le Clos des Lambrays et Corton.

Les communes de Nuits-St-Georges et de Prémeaux comptent 37 premiers crus, qui peuvent être scindés en trois familles géographiques :
- Entre Vosne et Nuits : Aux Boudots, La Richemone, Aux Murgers, Les Damodes et Aux Chaignots. Les vins les plus fins et bouquetés du lot, ressemblant à leurs voisins vosniens.
- Le cœur de Nuits : Les Pruliers, Roncière, Porrets-St-Georges, Les Vaucrains, Les Cailles et Les St-Georges. Beaucoup d’intensité, de matière, de sève et de puissance ici. Ce sont ces crus qui ont contribué à forger l’image de sévérité, voire de rusticité dans certains cas, qui colle au nom des vins issus de ces contrées.
- Prémeaux : Clos des Forêts St-Georges, Clos de l’Arlot, Clos de la Maréchale, Aux Perdrix et Argillières. Des exposition souvent moins favorables, davantage de roche dans les sols, résultant en des vins robustes, moins fins et riches qu’au nord – exception faite peut-être du Clos de l’Arlot qui possède un sol très particulier permettant d’en tirer un vin qui s’approche de ceux issus du côté de Vosne.

Dernière comparaison avec un autre village, à Nuits, comme à Morey, on produit, à la fois dans les aires villages que dans les premiers crus, des vins blancs. Coates souligne même qu’il était pratique courante, jusque dans les années 70, de complanter des raisins blancs afin d’assagir la structure des rouges et d’en peaufiner l’aromatique – comme c’est encore le cas dans le nord de la Vallée du Rhône. Cette production n’est pas à confondre avec celle de Gouges issue d’une mutation albinos du pinot noir.

Les crus dégustés (du Nord au Sud en partant de Vosne) :
Aux Boudots : Ce cru de 6.30 ha est le prolongement des Malconsorts sur Vosne-Romanée. Possiblement le plus vosnien d’expression, il se montre souple, suave et parfumé.

Aux Cras : 3 ha. Avec Richemone et Murgers, les Cras produisent des vins typiquement nuitons, à mi-chemin, stylistiquement parlant entre les Boudots et ceux issus du cœur de Nuits. Plutôt élégants, ces vins sont néanmoins structurés et puissants.

Les Pruliers : 7.11 ha. Avec Roncières et Porrets-St-Georges, ce sont pour Coates, les crus qui s’approchent le plus, en termes qualitatifs, des St-Georges. Les vins produits sont costauds, profonds, viandeux, sévères en jeunesse. Ils se révèlent être pourtant de vraies merveilles au vieillissement. http://www.degustateurs.com/forum/forum_posts.asp?TID=17983&KW=nuits

Les Cailles : 7.11 ha. Cru situé juste au nord des St-Georges, il produit des vins, relativement aux autres crus nuitons, féminins et subtiles, plutôt complets. http://www.degustateurs.com/forum/forum_posts.asp?TID=16636&KW=nuits

Les Vaucrains : 6.20 ha. Cru situé à l’ouest (donc plus haut sur le coteau) des Cailles et des St-Georges. Les vins produits ici sont structurés, intenses, corsés, sans être rustiques ou sauvages aromatiquement.

Les St-Georges : 7.52 ha. Sorte de synthèse des deux précédents. Ni trop sauvage aromatiquement, mais puissant, complexe, intense et précis, tout en profondeur. Entre bonnes mains et issu d’un bon millésime, il est aisé de comprendre pourquoi certains militent en faveur de son élévation au rang de grand cru. http://www.degustateurs.com/forum/forum_posts.asp?TID=18457&KW=nuits

Les Didiers : 2.40 ha, monopole des Hospices de Nuits. Vins masculins, austères et structurés. S’ils peuvent être riches et équilibrés, il leur manque la finesse et la complexité des meilleurs. Les Didiers s’élèvent cependant au-dessus de ces voisins que sont Forêts, Corvées, Perdrix et Argilières.

Les Argilières : 4.44 ha, incluant le 4.22 ha du Clos des Argilières. Voir description ci-haut.

Clos de la Maréchale : 9.55 ha, monopole du Domaine Mugnier, qui a repris les vignes de Faiveley à partir de 2004. Sols similaires aux Corvées et aux Forêts, mais avec une exposition plus au sud. Vins pleins, robustes et de bonne garde. Le style des vins a cependant passablement changé depuis la reprise par Mugnier. http://www.degustateurs.com/forum/forum_posts.asp?TID=17442&KW=nuits

Les domaines :
Thibault Liger-Bélair : Domaine récemment créé (2002) suite à la reprise des vignes louées aux domaines Chicotot et Mugneret. 6.75 ha de vigne au total, dont 2.10 ha de St-Georges, ce qui en fait le plus important propriétaire. Les raisins sont égrappés. 30% à 40% de fûts neufs employés. Un domaine plein de promesses, dont les vignes sont conduites en biodynamie. http://www.degustateurs.com/forum/forum_posts.asp?TID=2896&KW=nuits

Mugnier : 13.5 ha dont plus de 9.5 ha en Clos de la Maréchale (plus grand monopole de la Côte d’Or). Vinifications peu interventionnistes produisant des vins très purs, peu colorés, mais parfumés et d’une rare élégance. http://www.degustateurs.com/forum/forum_posts.asp?TID=5863&KW=nuits

Bouchard Père & Fils : Monstre de 130 ha, Les Cailles est le seul cru de Nuits qu’il possède en propre. Cette maison beaunoise a connu une période de dormance, comme beaucoup de domaines bourguignons, entre une période glorieuse qui s’achève au début des années 60 et son rachat par Joseph Henriot en 1995. Égrappage majoritaire, quand ce n’est pas entier, avec un bon apport de bois neuf (30% minimum sur les rouges). Qualité constante et vinifications soignées.

Lucien Boillot : Rare domaine dont il n’est pas question dans le livre de Coates! Pierre Boillot veille ici au grain, suite à la séparation du domaine en deux. Son frère, Louis Boillot, s’est installé auprès de son épouse, Ghislaine Barthod, à Chambolle. http://www.degustateurs.com/forum/forum_posts.asp?TID=18117&KW=nuits

Comte Liger-Bélair : Louis-Michel reprend les vignes familiales à partir de 2000. Viticulture d’inspiration biodynamique. Vinification plutôt moderne, avec des longues cuvaisons, des raisins égrappés et passablement de bois neuf, sans soutirage. Des vins intenses, concentrés, avec beaucoup de personnalité, de pureté et d’élégance. http://www.degustateurs.com/forum/forum_posts.asp?TID=151&KW=liger

Henri Gouges : 14.69 ha en fermage. Domaine historique ayant été à l’avant plan de la mise au domaine, à la manière des domaines Rousseau et d’Angerville. Ce sont maintenant deux petits-fils d’Henri, les cousins Pierre et Christian, qui président aux destinées au domaine. Reconnu ses vinifications archétypales (égrappage, macération pré-fermentaire, fermentation à 30 degrés maximum, peu de bois neuf), le domaine produit des crus de garde, austères, sveltes, bâtis sur la longueur, avec une empreinte tannique bien extraite.

Patrice Rion : Domaine créé en 2000, issu d’une scission du domaine Daniel Rion. Usage conséquent de bois neuf (50% à 100%) et fruits égrappés confèrent aux vins une touche moderne, mais élégante.

Hospices de Nuits : 12.15 ha en production. Pour Coates, les Hospices de Nuits, bien que moins connus que ceux de Beaune, possèdent une meilleure feuille de route en termes de production de vins de qualité. Le domaine possède d’ailleurs sa propre équipe de viticulteurs. Les fruits sont totalement égrappés, puis les moûts sont placés dans des fûts neufs à 100%. La qualité finale dépend ultimement du domaine en charge de l’élevage.

Méo-Camuzet : 13.9 ha de vignes. Domaine dont les vignes étaient majoritairement louées à Henri Jayer jusqu’en 1988. C’est maintenant Jean-Nicolas Méo qui dirige le domaine avec des techniques héritées de leur fameux métayer : viticulture attentionnée, égrappage, longue cuvaison et amplement de bois neuf. Qualité irréprochable, même si parfois affichant un boisé marqué en jeunesse.

Robert Chevillon : 13ha de vignes en propriété et en métayage, exclusivement sur Nuits-St-Georges. 8 premiers crus distincts produits en plus de villages en blanc et rouge. Superbe patrimoine de vieilles vignes (plus de 75 ans) sur St-Georges, Cailles et Vaucrains. Vinification classique, avec un peu de vendange entière, une courte macération à froid, des fermentations entre 30 et 33 degrés Celsius, ainsi que 30% de bois neufs. Les vins produits sont classiques, mais dotés d’une belle richesse, voire d’une opulence plutôt rare.

Salut Michel,

J'ai eu ton message mais j'étais alors en vacances.

Je constate que c'est complet, mais de toute façon je ne suis pas disponible le 18.

Dommage que la distribution par millésime ne soit pas plus équitable...

Bonne dégustation

Karl Duval a écrit:Salut Michel,

J'ai eu ton message mais j'étais alors en vacances.

Je constate que c'est complet, mais de toute façon je ne suis pas disponible le 18.

Dommage que la distribution par millésime ne soit pas plus équitable...
Bonne dégustation

Effectivement. Y a pas d'autres 2002 ou 1999 parmi les gens inscrits??