Se libérer du connu!

Un sujet discuté avec Hervé Bizeul hier soir.

Le déroulement: chacun (e) apporte une bouteille

But: Un partage avec les amis (e) et se faire plaisir!

Choix de l'offrande: À votre guise.......on veut faire plaisir!

Au final: On quitte avec nos souvenirs et on ne dévoile pas notre ofrande!

Bref, on ne saura jamais!

Un jeu passionnant qui nous garde en mode complètement aveugle!
Un jeu qui vous anime?

ps: Pierre Beauregard avait déjà fait quelque chose de semblable, que j'ai entendu dire.......

Isa et moi !

Je propose de faire ça à la maison. Ça fera changement...

Patrick Desy a écrit:Isa et moi !

Je propose de faire ça à la maison. Ça fera changement...

Le but est de jaser du concept et de sonder l'intérêt!
Il est vite sur la gachette le Pat.............comme dans précoce....

Michel Therrien a écrit:Un sujet discuté avec Hervé Bizeul hier soir.

Le déroulement: chacun (e) apporte une bouteille

But: Un partage avec les amis (e) et se faire plaisir!

Choix de l'offrande: À votre guise.......on veut faire plaisir!

Au final: On quitte avec nos souvenirs...ainsi que notre corps mort et on ne dévoile pas notre ofrande!

Bref, on ne saura jamais!

Un jeu passionnant qui nous garde en mode complètement aveugle!
Un jeu qui vous anime?

ps: Pierre Beauregard avait déjà fait quelque chose de semblable, que j'ai entendu dire.......

Intéressant de ne pas savoir la soirée même...mais quel intérêt de ne jamais savoir ...difficile d'en reparler après, impossible d'acheter un vin coup de coeur par la suite. Je suis perplexe quant à l'utilité de la chose.

Un jeu un peu "violent".
Hervé racontait que certains amis ne lui parlent plus depuis ce jeu. Il avait un tas de bouteilles qu'il ne voulait pas déménager, avant de partir pour Vingrau, et sans nommer aucuns vins à ses amis! Certaines bouteilles, il ne savait rien car donné ou "tiré" d'une cuve ou autre alors que pour d'autres, simplement le jeu car parfois introuvable, trop cher ou trop autrement!

Je suis de l'avis de Karl! Concept audacieux, mais je n'y vois pas d'intérêts!

L'hypothèse à laquelle j'adhère et qui rend la chose intéressante veut qu'on abordera les vins bien différemment en sachant que nous ne connaîtrons jamais leur identité. Rien ne sert alors de tenter de les identifier. On doit se concentrer que sur le plaisir qu'ils nous donnent. Je serais partant.

Rester dans l'inconnu........souffrance!

Michel Therrien a écrit:Rester dans l'inconnu........souffrance!

Pour moi, oui!

J'ai trouvé l'idée intéressante hier, je crois que je participerais.

Je croyais me souvenir que Bizeul avait écrit là-dessus ... j'ai retrouvé le billet:
http://closdesfees.com/blog2/index.php/post/2007/04/27/348-se-liberer-du-connu

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Je croyais me souvenir que Bizeul avait écrit là-dessus ... j'ai retrouvé le billet:
http://closdesfees.com/blog2/index.php/post/2007/04/27/348-se-liberer-du-connu

J'aime beaucoup ce passage!

« Tu te moques de nous. On veut savoir si on a trouvé. On veut savoir ce qu'on a bu »

– Non, mes amis, je ne vous le dirai pas. Pourquoi est-ce si difficile de déguster sans référence ? Le plaisir était il là, oui ou non voici la seule question que vous devriez vous poser »

Il y a une différence fondamentale entre ce qu'il a fait et ce que tu proposes.

Au départ les convives n'étaient pas au courant qu'ils ne sauraient jamais les vins dégustés et c'est lui seul qui a fait le choix des bouteilles...plus facile pour une personne de garder le secret que pour 8 ou 10.

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:L'hypothèse à laquelle j'adhère et qui rend la chose intéressante veut qu'on abordera les vins bien différemment en sachant que nous ne connaîtrons jamais leur identité. Rien ne sert alors de tenter de les identifier. On doit se concentrer que sur le plaisir qu'ils nous donnent. Je serais partant.

Je suis certain que les participants à une telle dégustation tenteraient de découvrir l'identité des vins.

Karl Duval a écrit:

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:L'hypothèse à laquelle j'adhère et qui rend la chose intéressante veut qu'on abordera les vins bien différemment en sachant que nous ne connaîtrons jamais leur identité. Rien ne sert alors de tenter de les identifier. On doit se concentrer que sur le plaisir qu'ils nous donnent. Je serais partant.

Je suis certain que les participants à une telle dégustation tenteraient de découvrir l'identité des vins.

Mon vin ne serait pas dans sa bouteille d'origine et cette dernière ne m'accompagnerait pas!
Le lendemain matin, tous prennent le temps d'écrire un CR avec leurs "calls"...........intéressant à lire!

ps: gant de boxe non inclus!

Michel Therrien a écrit:

Karl Duval a écrit:

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:L'hypothèse à laquelle j'adhère et qui rend la chose intéressante veut qu'on abordera les vins bien différemment en sachant que nous ne connaîtrons jamais leur identité. Rien ne sert alors de tenter de les identifier. On doit se concentrer que sur le plaisir qu'ils nous donnent. Je serais partant.

Je suis certain que les participants à une telle dégustation tenteraient de découvrir l'identité des vins.

Mon vin ne serait pas dans sa bouteille d'origine et cette dernière ne m'accompagnerait pas!
Le lendemain matin, tous prennent le temps d'écrire un CR avec leurs "calls"...........intéressant à lire!

ps: gant de boxe non inclus!

Pas en cherchant des indices comme la forme de la bouteille, le bouchon, colerette...non, je voulais dire que je serais tenter de chercher le pays, la région, le ou les cépages, le millésime, le producteur...et ce même si je sais que ces informations de seront jamais disponibles.

Pour pousser encore plus loin, on refait la soirée un mois plustard et chacun des participants apportent encore la même bouteille...et à la fin de cette soirée il y a dévoilement !

Michel Therrien a écrit:
Mon vin ne serait pas dans sa bouteille d'origine et cette dernière ne m'accompagnerait pas!
Le lendemain matin, tous prennent le temps d'écrire un CR avec leurs "calls"...........intéressant à lire!

Alors là le concept pourrait être très intéressant si on fait ça, mais que les vins sont tout de même dévoilés disons une semaine après la dégustation, après publication/rédaction des CRs, etc.

Julien Martel a écrit:

Michel Therrien a écrit:
Mon vin ne serait pas dans sa bouteille d'origine et cette dernière ne m'accompagnerait pas!
Le lendemain matin, tous prennent le temps d'écrire un CR avec leurs "calls"...........intéressant à lire!

Alors là le concept pourrait être très intéressant si on fait ça, mais que les vins sont tout de même dévoilés disons une semaine après la dégustation, après publication/rédaction des CRs, etc.

Par leurs "calls", , j'entends que chacun tente d'identifier les vins dégustés mais jamais ils sauront! Personne ne dit son offrande à jamais.........souffrance que je disais! Le but est de ne pas le dire à personne.........rester dans l'ignorance..........se libérer du connu......explorer une nouvelle avenue.........faire simple.......faire différent.......simplement faire plaisir......simplement boire.......tout simplement!

Pas simple de faire simple ...

Je me souviens de ce billet sur le Blog de Hervé Bizeul. J'avais écrit un commentaire poli indiquant mon désintérêt face à ce genre de dégustation. Malheureusement, il n'a jamais été publié.

Le but initial de cette dégustation était le plaisir. Cependant, le constat est que cette dégustation semble être un échec. Certains convives sont partis frustrés et en colère.

Personnellement, l'idée d'une telle dégustation ne m'enchante guère. Resté dans l'ignorance ne permet pas de se libérer du connu. Certes, le vin est un plaisir, mais on y trouve également une dimension intellectuelle. Et à cause de cet aspect, il est essentiel d'assouvir notre curiosité.

Si je m'y pointais à cette dégustation, mon vin serait dans un tetrapak. Ainsi, jamais vous ne sauriez si j'ai apporté un vin que j'ai transvidé dans le tetrapak (en fait deux fois le même vin, puisqu'il faut un litre), si j'ai réellement offert un French Rabbit, ou encore si le vin dégusté est un Montrachet mélangé avec un vin industriel ou quelque chose de complètement éclaté comme un Sauternes oxydatif.

Mais l'important n'est pas de savoir ce que l'on boit, mais si on aime ça et si on y prend du plaisir. Une sorte de paradis perdu, d'Eden avant qu'Ève ne goûte la pomme de la connaissance!!

Je suis un peu d'accord avec Patrick et Karl: il me semble qu'on évacue un aspect essentiel du vin. On ne peut décrire l'expérience de la dégustation comme relevant simplement du plaisir. Et même si on y ajoutait la dimension intellectuelle du plaisir (qui pourrait être stimulée par une telle dégustation), ce qui manque, c'est l'enracinement du vin dans son contexte: la possibilité de le comprendre comme expression de son cépage et de sa région. Il m'apparaît que l'idée qui voudrait être défendue par cet exercice est qu'on doit pouvoir apprécier un vin sans en connaître le nom comme on devrait apprécier une peinture ou un roman peu importe le nom de son auteur (donc ce qui serait visé ici est une forme d'objectivité). Mais le vin n'est pas une oeuvre d'art et est bien plus près d'un objet naturel, ainsi le lien avec le sol, le climat et même la culture au sein de laquelle évoluent ceux qui l'élèvent fait partie de son évaluation. Outre le fait qu'on pourrait même dire qu'une oeuvre d'art ne peut pas être comprise hors de son contexte historique et en faisant abstraction d'un dialogue entre les artistes au fil du temps (serait-on autorisé à apprécier comme on le fait l'oeuvre de Rembrandt s'il s'agissait d'un peintre travaillant à Villeray en 2010?), l'appréciation complète du goût d'un vin me paraît nécessiter la référence à sa région.

Cela dit, jouer le jeu pour tout casser après 2 semaines est complètement sans intérêt, puisque cela reviendrait au fond à ce que nous faisons tout le temps en ne rajoutant qu'un petit délais tout juste assez long pour qu'on ne se rappelle plus bien nos impressions de dégustation.

Enfin, comme je suis un masochiste notoire, j'accepterais volontiers de participer à cet exercice.

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Mais l'important n'est pas de savoir ce que l'on boit, mais si on aime ça et si on y prend du plaisir. Une sorte de paradis perdu, d'Eden avant qu'Ève ne goûte la pomme de la connaissance!!

La Bible se trompe: le paradis vient après l'Eden. Croquer la pomme, c'est cesser d'ignorer ce que Dieu savait, c'est donc vraiment entrer dans son royaume, même si c'est en lui désobéïssant.

Je trouve personnellement très intéressante cette approche beaucoup plus basée sur ce que nous procurent nos sens... que nos connaissances...

je serais très certainement partante.

je suis partant si il reste de la place

mais faut pas dévoiler