Semaine du 7 avril 2024

Sans prise de notes, mais le plaisir y était:

Georges Descombes Morgon Vielles Vignes 2013
Rouge cerise assez pâle. Le vin est fondu, suave, encore savoureux, fait saliver et dure en bouche. Une gâterie! Excellent (91)

Comm G. B. Burlotto Verduna Pelaverga 2022
Rouge translucide. Floral, fruité, salivant, complexe et profond malgré la légèreté apparente. Coup de cœur pour ce vin! Excellent+ (92)

Et surprise ce soir avec ce vin de vignerons en devenir (les vignes sont plantées et ils ont une activité de négoce en attendant)

Mâsson Villages Le Nouveau Rosemont
Rouge cerise pâle et translucide. Arômes de fruits rouges acidulés, orange sanguine et anis étoilée. En bouche l’acidité présente mais sous contrôle pave la voie à une explosion de petits fruits rouges légèrement épicés. Petite bulle à l’ouverture qui disparaît assez rapidement, ça reste frais, dangereusement « chugable » au point où on rêve de ce vin en magnum. Très bien (89), mais facteur plaisir beaucoup plus haut!

Un vin d'un domaine que nous aimons particulièrement.
Certes non pas son meilleur 1er cru mais ...

Chassagne-Montrachet 1er cru Morgeot 2016, Domaine JC Ramonet
La robe est jaune or pâle.
Bouquet peu réduit, note boisé et de caramel chaud avec un fond de poires.
Bouche large et ample sans réel gras, creux en milieu de bouche, finale un peu beurrée et lourde. Bon, nous n'avons pas aimé alors que l'on adore en général les vins de Jean-Claude.
3e bouteille en 3 mois avec même constat.
Petit millésime 2016 mais d'un grand domaine...
En reste une de ce millésime et elle patientera tout comme ses soeurs Ruchottes, Caillerets, BBM et Bâtard.
15/20 tout au plus.

J'ai pourtant beaucoup aimé la Boudriotte 2016 de Ramonet prise fin décembre

Cascina Della Rose Langhe 2021 et 2022 Bu à quelques jours d'intervalle, sans prise de notes.

Couleur de faible saturation, le 2001 est plus grenat et légèrement plus saturé que le 2002 qui a cette jeune teinte rubis/rose.

Le 2021 a charmé la table! Un vin à acheter à la caisse. Glou Glou Sérieux avec un incroyable bouquet de rose et épices, intense, précis, profond! La bouche est ronde et charmante, très gouleyant avec une très longue persistance aromatique. Un vin de plaisir et de méditation en même temps. 17/20

Je me devais de valider le 2022 récemment arrivé. Un vin un brin moins aromatique et plus sérieux, avec le côté terreux du Nebiolo plus présent, des notes de fruits rouges et le côté floral se pointe sous la pivoine. En bouche, les tannins fins et serrés s'affirment mais en dentelle. Très bon mais moins magique. 16/20+ À revoir l'an prochain pour voir s'il évoluera comme le 2021.

Je pense que c'est Boires qui a le petit domaine de 4 hectares au Québec, garroché vous la dessus, Parker vient de lui donner des gros points, à mon avis c'est une question de temps avant que les prix deviennent fou la dessus.

edit : 22 euros ici, 50$ en IP...pas le même rapport qualité prix

Vieilles vignes 2019, Mercurey, Theulot-Juillot, 40$ en 2021.

Pnp. Jolie robe rubis moyennement soutenue et nette. Bouquet pas gêné, ça pinote tout plein de petites baies rouges fraîches, fleurs des champs, c'est brut, pur et avenant comme un printemps. Dès le premier toucher, c'est excellent...Ça fait pas mal de crus que je bois de cette appellation et je l'adore, elle en donne beaucoup à prix d'ami. Ici l'entrée et la texture passent incognito tellement c'est ce fruité rouge gorgé de soleil, pulpeux, sucré qui emplit de joie le palais. C'est simple, mais touche le coeur direct. Harmonieux, savoureux, long, sensuel, plein, chic, les mots me manquent...C'est bon en ta ! Et quel rqp...

Lendemain: quelle jolie robe...Quels parfums envoûtants...Quelle plénitude en bouche...Un coup de coeur ici !

Château Beau-Site 2005, Saint-Estèphe cru bourgeois, 45$ en 2010.

En carafe une heure. Robe évoluée sans être vieillotte, grenat moyennement soutenu et net, brunâtre au collet. Bouquet rebutant, vieille cave de service humide, feuilles mortes mouillées, du graphite, du minéral, du végétal mais aussi un fruité rouge frais, de la truffe, des épices. On est dans le tertiaire...

Pas d'extravagance en bouche, c'est plutôt mince...Entrée voilée, texture molle, fruité rouge en sourdine, tension de bon aloi. Finale ordinaire où on ressent le squelette, ou la colonne du vin mais pas tant plus. Comme on dit, c'est pas mort mais c'est pas fort. Il m'en donne plus d'habitude celui-là, je sais pas ce qu'il lui est arrivé.

Lendemain: le bouquet me semble un brin plus avenant...Ça a pas bougé en bouche, c'est fluide et simple, pas mort mais pas fort.

Chambolle-Musigny Les Sentiers 2019 - Marchand frères:Les #sentiers de #chambollemusigny sont situés juste sous le grand cru #bonnesmares. Toutefois à cet endroit le décalage entre les deux parcelles est assez important et les vignes de ce premier cru sont positionnées au moins 10 mètres plus bas et forment une cuvette assez solaire où les raisins mûrissent bien. Il en résulte un vin en général très délicat qui a tous les atouts des meilleurs vins de cette commune, symbole de finesse. Le domaine #marchandfrères vinifie ici une petite parcelle qui livre année après années un vin délicat et sensuel mais également profond et intense. Le #millesime2019 ne déçoit pas et après un #volnay de haute volée a su nous plaire grâce à sa texture soyeuse unique qui signale une vinification très soignée et peu interventionniste. Denis Marchand a beaucoup de talent, il nous le prouve ici.

Mâcon Village Clos Saint Pancras 2021:le domaine Chagnoleau est l’un des plus talentueux du mâconnais et voici plusieurs fois que je déguste - du Bourgogne au Pouilly - dès vins et qu’ils me plaisent beaucoup. Certes on sent qu’il est toujours un peu en dedans au niveau de la maturité des fruits et que son objet est de ne pas trop capter la chaleur de nos temps réchauffés mais il y a toujours une matière vivante et pure dans les vins…j’aime cela! Ce Clos Saint Pancras se présente discret et fin sur des accents floraux, il évite le piège des agrumes simples en bouche pour se livrer sur un corps svelte ayant une belle densité. L’élevage est soigné et en retrait et la salinité de la finale de fort bon aloi pour un vin au rapport qualité prix étonnant. Joli!

Patrick Essa a écrit:Chambolle-Musigny Les Sentiers 2019 - Marchand frères:Les #sentiers de #chambollemusigny sont situés juste sous le grand cru #bonnesmares. Toutefois à cet endroit le décalage entre les deux parcelles est assez important et les vignes de ce premier cru sont positionnées au moins 10 mètres plus bas et forment une cuvette assez solaire où les raisins mûrissent bien. Il en résulte un vin en général très délicat qui a tous les atouts des meilleurs vins de cette commune, symbole de finesse. Le domaine #marchandfrères vinifie ici une petite parcelle qui livre année après années un vin délicat et sensuel mais également profond et intense. Le #millesime2019 ne déçoit  pas et après un #volnay de haute volée a su nous plaire grâce à sa texture soyeuse unique qui signale une vinification très soignée et peu interventionniste. Denis Marchand a beaucoup de talent, il nous le prouve ici.

Du haut de mes paradigmes…. une cuvette assez solaire me dirige vers un vin profond et intense plutôt que délicat et sensuel. Alors, j’imagine que le terroir joue un grand rôle ici. De quoi est-il composé? De sable?

Hier, un très beau Riesling, celui de Donnhoff Felsenberg Felsenturmchen Riesling Trocken Grosse Gewachs 2016. Jaune paille, brillant. Un nez très floral de fleurs blanches délicates ayant pris racines dans une cour de Montréal-Est….citron et lime apparaissent comme bouclier de ces fleurs sans défense. Texture élégante et fine baignant dans une salinité époustouflante. Longueur kilométrique qui nous fait oublier les raffineries….

Hier soir, en ne sachant pas trop à quoi m’attendre :

Charles Lachaux Les Champs d’Argent bourgogne aligoté 2020 : Bouteille ouverte et carafée une petite heure. C’était un peu réduit, mais pas de manière gênante. Couleur pâle, mais avec des reflets dorés. Le nez est discret, sur des notes de fruits blancs, avec des touches de popcorn, de beurre chaud et de fleur blanche. La bouche dévoile une réelle concentration et une texture suave. L’acidité est modérée et l’ensemble se révèle long, texturé et savoureux. Finale saline du plus bel effet. Si le prix sur wine-searcher est des plus délirants (1,134$!), il vaut tous les 105$ que cette bouteille a coûtés et, à ce prix, j’en rachèterais sans hésiter, en dépit de son appellation modeste. Excellent.

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Hier soir, en ne sachant pas trop à quoi m’attendre :

Charles Lachaux Les Champs d’Argent bourgogne aligoté 2020 : Bouteille ouverte et carafée une petite heure. C’était un peu réduit, mais pas de manière gênante. Couleur pâle, mais avec des reflets dorés. Le nez est discret, sur des notes de fruits blancs, avec des touches de popcorn, de beurre chaud et de fleur blanche. La bouche dévoile une réelle concentration et une texture suave. L’acidité est modérée et l’ensemble se révèle long, texturé et savoureux. Finale saline du plus bel effet. Si le prix sur wine-searcher est des plus délirants (1,134$!), il vaut tous les 105$ que cette bouteille a coûtés et, à ce prix, j’en rachèterais sans hésiter, en dépit de son appellation modeste. Excellent.

Pour une fois un avis positif sur les vins de ce jeune vigneron dont on parle surtout des prix et de leur évolution à la baisse.
J’avoue que trois derniers rouges que j’ai goûté ne m’ont pas vraiment déplu non plus. Mais c’est devenu une sorte d’épiphénomène marketing avant que d’être du vin. Dommage.

Michelle Champagne a écrit:

Patrick Essa a écrit:Chambolle-Musigny Les Sentiers 2019 - Marchand frères:Les #sentiers de #chambollemusigny sont situés juste sous le grand cru #bonnesmares. Toutefois à cet endroit le décalage entre les deux parcelles est assez important et les vignes de ce premier cru sont positionnées au moins 10 mètres plus bas et forment une cuvette assez solaire où les raisins mûrissent bien. Il en résulte un vin en général très délicat qui a tous les atouts des meilleurs vins de cette commune, symbole de finesse. Le domaine #marchandfrères vinifie ici une petite parcelle qui livre année après années un vin délicat et sensuel mais également profond et intense. Le #millesime2019 ne déçoit  pas et après un #volnay de haute volée a su nous plaire grâce à sa texture soyeuse unique qui signale une vinification très soignée et peu interventionniste. Denis Marchand a beaucoup de talent, il nous le prouve ici.

Du haut de mes paradigmes…. une cuvette assez solaire me dirige vers un vin profond et intense plutôt que délicat et sensuel. Alors, j’imagine que le terroir joue un grand rôle ici. De quoi est-il composé? De sable?

Méfions nous des paradigmes associés au vin…et laissons nous porter par les sensations.

Cuvée Antoinette 2011, Bandol, dom.du Gros'Noré, 90$ en 2017.

En carafe une heure. Superbe robe d'allure jeune à 13 ans, grenat bien dense, brillant, sans aucune tuile au pourtour. Bouquet délié, riche, confiture de fraises, pâtisserie, fleurs fraîches.

Eh que c'est bon...Je la connaissais déjà Antoinette, j'avais eu un coop de foudre en 2017, et bien j'ai bien fait de la choisir comme compagne, dans la fleur de l'âge je l'aime comme au premier jour ! Brise printanière à l'entrée, texture de velours, explosion de fruits frais rouges et noirs, un brin sucrés, pointe salivante, amers solides mais nobles. Longue finale savoureuse sur le fruité gourmand et les amers, c'est légèrement astringent, grande fraîcheur, notre relation n'est pas encore à son apogée, les plus belles années sont encore devant nous ! Un style Bandol gourmand que je préfère à la droiture.

Lendemain: miam...

Domaine Bachelet-Monnot Maranges 1er Cru Clos de la Boutière 2014
Nez charmeur, floral. La structure du vin a bien évolué, c’est harmonieux. La bouche est un peu acidulée, la finale de longueur correcte. Digeste et agréable mais ça manque de fruit, je le préférais en jeunesse.

Patrick Essa a écrit:

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Hier soir, en ne sachant pas trop à quoi m’attendre :

Charles Lachaux Les Champs d’Argent bourgogne aligoté 2020 : Bouteille ouverte et carafée une petite heure. C’était un peu réduit, mais pas de manière gênante. Couleur pâle, mais avec des reflets dorés. Le nez est discret, sur des notes de fruits blancs, avec des touches de popcorn, de beurre chaud et de fleur blanche. La bouche dévoile une réelle concentration et une texture suave. L’acidité est modérée et l’ensemble se révèle long, texturé et savoureux. Finale saline du plus bel effet. Si le prix sur wine-searcher est des plus délirants (1,134$!), il vaut tous les 105$ que cette bouteille a coûtés et, à ce prix, j’en rachèterais sans hésiter, en dépit de son appellation modeste. Excellent.

Pour une fois un avis positif sur les vins de ce jeune vigneron dont on parle surtout des prix et de leur évolution à la baisse.
J’avoue que trois derniers rouges que j’ai goûté ne m’ont pas vraiment déplu non plus. Mais c’est devenu une sorte d’épiphénomène marketing avant que d’être du vin. Dommage.

Il l’a quand même un peu cherché non?

Hier, le petit Chenin de Foucault, le Domaine du Collier Saumur 2014. Jaune paille assez brillant. Très discret au nez mais la bouche est explosive avec ses poires et pommes en début de cuisson baignants dans un équilibre d’école. Acidité juste et saline. Pointe d’amertume en rétro sur une finale noisetée. C’est jeune et la pomme n’a pas dit son dernier mot!

Ludwig Desjardins a écrit:

Patrick Essa a écrit:

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Hier soir, en ne sachant pas trop à quoi m’attendre :

Charles Lachaux Les Champs d’Argent bourgogne aligoté 2020 : Bouteille ouverte et carafée une petite heure. C’était un peu réduit, mais pas de manière gênante. Couleur pâle, mais avec des reflets dorés. Le nez est discret, sur des notes de fruits blancs, avec des touches de popcorn, de beurre chaud et de fleur blanche. La bouche dévoile une réelle concentration et une texture suave. L’acidité est modérée et l’ensemble se révèle long, texturé et savoureux. Finale saline du plus bel effet. Si le prix sur wine-searcher est des plus délirants (1,134$!), il vaut tous les 105$ que cette bouteille a coûtés et, à ce prix, j’en rachèterais sans hésiter, en dépit de son appellation modeste. Excellent.

Pour une fois un avis positif sur les vins de ce jeune vigneron dont on parle surtout des prix et de leur évolution à la baisse.
J’avoue que trois derniers rouges que j’ai goûté ne m’ont pas vraiment déplu non plus. Mais c’est devenu une sorte d’épiphénomène marketing avant que d’être du vin. Dommage.

Il l’a quand même un peu cherché non?

Bien entendu!
Je crois même que cela doit être une volonté de faire parler de lui. Mais on ne peut nier que dans les vignes il bouscule les codes et que sa manière de les conduire en étonne beaucoup.
Cela dit s’il est un de ceux dont les prix ont explosés, il n’est pas le seul. Des négociants sortis de nulle part vendent leurs vins à des prix fous et cela semble marcher!
J’aimais déjà les vins du Papa… et même je crois que je préférais ceux du Papa qui déjà n’était pas donnés.

Michel Therrien a écrit:Un vin d'un domaine que nous aimons particulièrement.
Certes non pas son meilleur 1er cru mais ...

Chassagne-Montrachet 1er cru Morgeot 2016, Domaine JC Ramonet
La robe est jaune or pâle.
Bouquet peu réduit, note boisé et de caramel chaud avec un fond de poires.
Bouche large et ample sans réel gras, creux en milieu de bouche, finale un peu beurrée et lourde. Bon, nous n'avons pas aimé alors que l'on adore en général les vins de Jean-Claude.
3e bouteille en 3 mois avec même constat.
Petit millésime 2016 mais d'un grand domaine...
En reste une de ce millésime et elle patientera tout comme ses soeurs Ruchottes, Caillerets, BBM et Bâtard.
15/20 tout au plus.

Salut Michel,
 Leur Morgeot est pourtant plutôt bien placé dans les dessus du cru il me semble. Mais c’est vrai que ce n’est pas leur meilleur vin en général même si le niveau moyen est élevé.

Hier soir, en remplacement d’un 2006 bouchonné :

Giuseppe Mascarello Monprivato barolo 2007 : Couleur brillante et limpide, qui ne semble pas avoir vraiment changée depuis la mise en bouteille. Nez séduisant immédiatement sur des notes de cerise rouge, de réglisse, de rose fanée et de poivre blanc, avec une fraîcheur mentholée qui aurait conduit le Chevalier à identifier son origine les deux doigts dans le nez (au figuré bien sûr). La bouche est pleine, richement constituée, large et puissante. On sent la maturité de l’année dans le grain plus gras et les tanins particulièrement tendres. L’éclat est magnifique, la profondeur d’école et la longueur digne d’un grand vin. Une approche classique sublimée par les largesses du millésime. Superbe.