Semaine du 14 mai 2023
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Pierre Beauregard
Patrick Ayotte
Michelle Champagne
Michel Therrien
8 participants
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Re: Semaine du 14 mai 2023
Yves,
Si je comprends l'intérêt d'ouvrir des vins à l'avance, pourquoi carafer des Bourguogne de plus de 10 ans plusieurs heures?
Dommage pour les Amoureuses ...
Et dire que Vergers est dans les plus petits premiers crus de Ramonet. Jean-Claude est un magicien.
Si je comprends l'intérêt d'ouvrir des vins à l'avance, pourquoi carafer des Bourguogne de plus de 10 ans plusieurs heures?
Dommage pour les Amoureuses ...
Et dire que Vergers est dans les plus petits premiers crus de Ramonet. Jean-Claude est un magicien.
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"Mes goûts sont simples, je me contente aisément de ce qu'il y a de meilleur" - Winston Churchill
Vincent Messier-Lemoyne- Messages : 8697
Date d'inscription : 12/05/2009
Age : 39
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 14 mai 2023
J'étais un peu étonné en effet Vincent. Je pense que la prochaine fois ce sera fait différemment
Yves Martineau- Messages : 8199
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 14 mai 2023
J'avais envie d'ouvrir cette unique bouteille, neveu est partant. Fidèles à nos bonnes habitudes, on l'accote en semi-aveugle à un pair beaucoup moins onéreux !
Deux robes assez semblables, grenat/rubis ? bien soutenues, collet trahissant un peu l'âge, le Cras étant un brin brouille et Grande Rue pas du tout.
La Grande Rue 2005 grand cru monopole, F.Lamarche, 245$ en 2007.
Bouquet fort timide, extrêmement subtil, qui parait nettement plus jeune que son acolyte. C'est frais, délicat, presque poivré, boisé, du sapin, sans notes secondaires, par contre le fruit, nous le cherchons. Première gorgée: ouille, c'est surette, et je grimace ! 2ième essai: attaque franche, texture ordinaire (légère), fruité très sec sur la canneberge, acidulé, le tout bien tendu donc avec des amers solides en finale, celle-ci étant courte et peu complexe. Vu le grain, vu la jeunesse, vu la délicatesse du bouquet, je pense que c'est la Grande Rue même si en bouche franchement y'a rien là...Une demie-heure plus tard, le bouquet est quand même beau même si unidimensionnel, en bouche je devine une certaine finesse mais c'est peu/pas fruité et court. Quand on dévoile, il va sans dire, une grosse déception nous envahit.
Les Cras 2005, Beaune 1er cru, Château de Morey, 55$ en 2007.
Bouquet délié, qui pinotte cuit ! Bien fruité rouge/noir, épicé, il y a du secondaire, sous-bois, branches, une petite puanteur de stalle également. Ça pinotte pas frais comme j'aime que ça pinotte, mais ça pinotte un peu ! Pas un bouquet si avenant par contre. On est ailleurs en bouche sans être à des km. L'entrée est franche sur une texture nettement plus dodue, le fruit rouge est généreux et imprègne le palais, c'est globalement beaucoup plus plaisant malgré une finale, fort longue, qui laisse des impressions de rudesse et/ou d'austérité.
Il n'y avait rien d'évident pour nous permettre d'identifier la Grande Rue. Deux vins somme toute assez ordinaires...J'ai quitté et il en restait la demie dans chaque bouteille...Pour comparer à notre dernière dégustation on a sifflé 3 bouteilles ! Ça dit tout. On se console en se remémorant la grand Clos des Lambrays 2000 bu récemment pour 40$ chacun !
En rince-bouche, un blanc également fort décevant: Mule Blanche crozes-hermitage de Jaboulet: rude, pas de fruit, amer, pointe oxydative, j'étais dans le Jura ! Oxydé en fait je pense bien...
Deux robes assez semblables, grenat/rubis ? bien soutenues, collet trahissant un peu l'âge, le Cras étant un brin brouille et Grande Rue pas du tout.
La Grande Rue 2005 grand cru monopole, F.Lamarche, 245$ en 2007.
Bouquet fort timide, extrêmement subtil, qui parait nettement plus jeune que son acolyte. C'est frais, délicat, presque poivré, boisé, du sapin, sans notes secondaires, par contre le fruit, nous le cherchons. Première gorgée: ouille, c'est surette, et je grimace ! 2ième essai: attaque franche, texture ordinaire (légère), fruité très sec sur la canneberge, acidulé, le tout bien tendu donc avec des amers solides en finale, celle-ci étant courte et peu complexe. Vu le grain, vu la jeunesse, vu la délicatesse du bouquet, je pense que c'est la Grande Rue même si en bouche franchement y'a rien là...Une demie-heure plus tard, le bouquet est quand même beau même si unidimensionnel, en bouche je devine une certaine finesse mais c'est peu/pas fruité et court. Quand on dévoile, il va sans dire, une grosse déception nous envahit.
Les Cras 2005, Beaune 1er cru, Château de Morey, 55$ en 2007.
Bouquet délié, qui pinotte cuit ! Bien fruité rouge/noir, épicé, il y a du secondaire, sous-bois, branches, une petite puanteur de stalle également. Ça pinotte pas frais comme j'aime que ça pinotte, mais ça pinotte un peu ! Pas un bouquet si avenant par contre. On est ailleurs en bouche sans être à des km. L'entrée est franche sur une texture nettement plus dodue, le fruit rouge est généreux et imprègne le palais, c'est globalement beaucoup plus plaisant malgré une finale, fort longue, qui laisse des impressions de rudesse et/ou d'austérité.
Il n'y avait rien d'évident pour nous permettre d'identifier la Grande Rue. Deux vins somme toute assez ordinaires...J'ai quitté et il en restait la demie dans chaque bouteille...Pour comparer à notre dernière dégustation on a sifflé 3 bouteilles ! Ça dit tout. On se console en se remémorant la grand Clos des Lambrays 2000 bu récemment pour 40$ chacun !
En rince-bouche, un blanc également fort décevant: Mule Blanche crozes-hermitage de Jaboulet: rude, pas de fruit, amer, pointe oxydative, j'étais dans le Jura ! Oxydé en fait je pense bien...
Alain Roy- Messages : 3323
Date d'inscription : 25/06/2010
Localisation : montreal
Re: Semaine du 14 mai 2023
Pinard et Filles Pornfelder 2017
Couleur cerise rouge un peu brouillon. Arômes de fruits rouges acidulés, d’épices, de terre et un soupçon de fumée, c’est assez complexe. Bonne acidité en bouche qui rend le fruit éclatant, puis il y a une certaine rondeur accompagnée de saveurs plus mûres, c'est juste assez concentré et ça se termine sur des notes épicées. Très belle bouteille. Assemblage de Pinot noir, Dornfelder et Meunier. Excellent (91)
Couleur cerise rouge un peu brouillon. Arômes de fruits rouges acidulés, d’épices, de terre et un soupçon de fumée, c’est assez complexe. Bonne acidité en bouche qui rend le fruit éclatant, puis il y a une certaine rondeur accompagnée de saveurs plus mûres, c'est juste assez concentré et ça se termine sur des notes épicées. Très belle bouteille. Assemblage de Pinot noir, Dornfelder et Meunier. Excellent (91)
Re: Semaine du 14 mai 2023
Je viens de réaliser qu'on a sauté la semaine du 21 mai !
Domaine Hudelot-Baillet Bourgogne Hautes-Côtes de Nuits 2020 40$
J'attendais avec impatience le retour de ce vin qui m'avait beaucoup plus sur 2019 et qui s'était rapidement envolé. Le revoici donc sur 2020. Superbe robe or blanc citron brillante et peu soutenue. Bouquet subtil sur le fruit jaune, agrumes, miel, vanille. Entrée délicate sur texture de velours présentant un fruité pulpeux, dodu, sucré supporté par une tension de bon aloi et de beaux amers. Finale harmonieuse, gourmande, rafraîchissante. Ça me rappelle bien pourquoi j'avais tant aimé !
Argiles Rouges 2019, pinot noir, Alsace, Muré, 34$.
Pnp. Drôle de robe: plus pêche que rouge, limite dans un ton de brun, très peu soutenue et comme "voilée". Le bouquet pinote façon nature , des petites baies rouges mais avec relents de fuel et basse-cour. Ça se poursuit conséquemment en bouche, on dirait un vin nature comme je les hais ! Très fruité, acidulé, et avec en finale un arrière-goût indescriptible qui me fait grimacer, pas parce que c'est tendu, parce que...ça goûte pas bon ! Déçu car j'ai bien aimé ce que j'ai bu à date de Muré (en blanc). On verra si l'air y changera quelque chose.
Jour 4 (contexte obligea): même robe. Bouquet vachement plus attrayant, ayant délaissé son fuel et sa basse-cour pour mettre de l'avant un fruité rouge frais mais qui fait tout de même encore "nature" sans que je puisse le décrire précisément. La bouche a gagné en gras, en beauté, la tension est surpassée par un beau fruité rouge frais un brin sucré, bref nettement plus agréable. La finale laisse cependant encore , quoi que moindrement, un je-ne-sais-quoi d'arrière-goût désagréable, comme un goût de carton. À force de le boire, et particulièrement en mangeant, j'en viens à l'apprécier. Ça lui aura fait du bien de traîner sur le comptoir pendant 3 jours !
Domaine Hudelot-Baillet Bourgogne Hautes-Côtes de Nuits 2020 40$
J'attendais avec impatience le retour de ce vin qui m'avait beaucoup plus sur 2019 et qui s'était rapidement envolé. Le revoici donc sur 2020. Superbe robe or blanc citron brillante et peu soutenue. Bouquet subtil sur le fruit jaune, agrumes, miel, vanille. Entrée délicate sur texture de velours présentant un fruité pulpeux, dodu, sucré supporté par une tension de bon aloi et de beaux amers. Finale harmonieuse, gourmande, rafraîchissante. Ça me rappelle bien pourquoi j'avais tant aimé !
Argiles Rouges 2019, pinot noir, Alsace, Muré, 34$.
Pnp. Drôle de robe: plus pêche que rouge, limite dans un ton de brun, très peu soutenue et comme "voilée". Le bouquet pinote façon nature , des petites baies rouges mais avec relents de fuel et basse-cour. Ça se poursuit conséquemment en bouche, on dirait un vin nature comme je les hais ! Très fruité, acidulé, et avec en finale un arrière-goût indescriptible qui me fait grimacer, pas parce que c'est tendu, parce que...ça goûte pas bon ! Déçu car j'ai bien aimé ce que j'ai bu à date de Muré (en blanc). On verra si l'air y changera quelque chose.
Jour 4 (contexte obligea): même robe. Bouquet vachement plus attrayant, ayant délaissé son fuel et sa basse-cour pour mettre de l'avant un fruité rouge frais mais qui fait tout de même encore "nature" sans que je puisse le décrire précisément. La bouche a gagné en gras, en beauté, la tension est surpassée par un beau fruité rouge frais un brin sucré, bref nettement plus agréable. La finale laisse cependant encore , quoi que moindrement, un je-ne-sais-quoi d'arrière-goût désagréable, comme un goût de carton. À force de le boire, et particulièrement en mangeant, j'en viens à l'apprécier. Ça lui aura fait du bien de traîner sur le comptoir pendant 3 jours !
Alain Roy- Messages : 3323
Date d'inscription : 25/06/2010
Localisation : montreal
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