Les vins de négoce

Michelle Champagne a écrit:

Dagenais, Simon a écrit:

Michelle Champagne a écrit:

Ludwig Desjardins a écrit:Dommage bouteille défectueuse Michel.

Je fuis ses vins rouges de négoce pour cette raison, mais je n’ai jamais eu telles déviances avec les vins du domaine.

Je ne comprends pas pourquoi, les rouges de négoce sont plus déviants que ceux du Domaine...ne devraient-ils pas être traités de la même façon?    Il me semble que cela ne fait pas très sérieux de la part d'un vigneron qui a l'étiquette d'être grand...

Sans parler de déviance (car un vin déviant est problématique no matter what), je repondrai à ta question avec une autre question: Est-ce que les vins de négoce de Chave, Dujac et Leroy sont aussi sérieux que ceux du domaine ou est-ce que ces cuvées ont un autre but que celle du domaine?

Je ne connais pas les vins de négoce de Dujac et Leroy mais j’imagine qu’ils sont probablement trop chers...Par contre, les vins de négoce de Chave sont intéressants et représentent un excellent rapport qualité/prix.  J’achète à chaque année son Mon cœur et je prends mon pied. Mais ce n’est pas comparable avec du Ganevat qui fait du nature. Pas facile de faire du nature surtout lorsque tu ne t’investis pas assez.

Je crois que tu mélanges deux truc ici Michelle. Je ne crois pas que ce soit un manque d'investissement personnel de la part de Ganevat mais plutôt un pari d'ingéniosité qui ne peut pas plaire à tous. J'ai trouvé ce petit texte sur site d'un caviste irlandais et traduit avec google translate:

"Après des millésimes consécutifs de perte de grandes portions de sa récolte, Jean-François a été contraint d'innover pour faire plus de vin. En partenariat avec sa sœur Anne, il est allé chez des amis du Jura, d'Alsace, du Beaujolais et de Savoie pour s'approvisionner en fruits. Chaque cuvée Vin de France est un assemblage de fruits du domaine du Jura et de fruits achetés (ou du domaine) d'une autre région, permettant ainsi à Jean-François d'appliquer son savoir-faire en matière de vinification avec des cépages indigènes du Jura pour créer un nouveau et gamme unique de vins. Tous les vignobles contribuant à ce projet sont issus de l'agriculture biologique."

Aussi, plusieurs vins ne voyage pas bien malheureusement, encore là ce n'est pas purement une question de manque d'effort du vigneron mais plutôt un problème philosophique lié au vin nature et des problèmes de chaîne d'approvisionnement (le niveau de soufre à l'embouteillage et les conditions d'entreposage durant le transport)

Finalement, pour revenir à ma question sur le sérieux des cuvées de négoce de grands producteurs, oui mon coeur de Chave est bien et peut procurer du plaisir mais c'est très, très, très loin de son St-Joseph sans même mentionner son Hermitage. Il y a aussi beaucoup de vin moins cher en provenance du Rhône qui sont aussi bon sinon meilleur et plus complexe. Donc, pour moi, si ca négoce était les seuls vins qu'il produisait, Chave ne serait pas reconnu comme un grand vigneron. Pas très sérieux right?

Plusieurs vignerons font des vins de négoce du même niveau que leur vin de propriété. Ça prend quelques années d'approvisionnement ainsi qu'une meilleure compréhension du parcellaire acquis et parfois du partage de connaissances de la viticulture pratiquée.

Pour ne nommer que quelques gros négociants - propriétaires qui font très bon sur de large volume...Guigal - Bouchard Père&Fils - William Fèvre....

Michel Therrien a écrit:Plusieurs vignerons font des vins de négoce du même niveau que leur vin de propriété. Ça prend quelques années d'approvisionnement ainsi qu'une meilleure compréhension du parcellaire acquis et parfois du partage de connaissances de la viticulture pratiquée.

Pour ne nommer que quelques gros négociants - propriétaires qui font très bon sur de large volume...Guigal - Bouchard Père&Fils - William Fèvre....

À quelques exceptions près, je trouve que les vins de domaine de ces producteurs sont habituellement plus complets et plus intéressants que ceux de négoce.

Vous pensez quoi de ceux de Lucien Le Moine (Mounir Saouma) ?

En ce moment je sirote un bourgogne chardonnay réserve de Bouchard à 23$ et comme dirait Michèle je prends mon pied ! Et j'ai bu une Pucelles 2014 de Lucien Lemoine à 180$ en 2017 et je lui avais donné une note de 30/10  Vive la négoce !

Alain Roy a écrit:En ce moment je sirote un bourgogne chardonnay réserve de Bouchard à 23$ et comme dirait Michèle je prends mon pied ! Et j'ai bu une Pucelles 2014 de Lucien Lemoine à 180$ en 2017 et je lui avais donné une note de 30/10  Vive la négoce !

Un des mes vins de tous les jours préférés. Encore acheté aujourd'hui.

Une tendance fâcheuse sur le négoce ce sont ces domaines bourguignons pour qui les étiquettes de négoce et domaine sont tellement similaire qu’on ne peut presque pas les différencier. Le négoce devrait être clairement un business différent avec une image différente.

J’ai moins vu cela dans d’autres régions.

Alain Roy a écrit:En ce moment je sirote un bourgogne chardonnay réserve de Bouchard à 23$ et comme dirait Michèle je prends mon pied ! Et j'ai bu une Pucelles 2014 de Lucien Lemoine à 180$ en 2017 et je lui avais donné une note de 30/10  Vive la négoce !

J'ai beaucoup aimé, aussi. Dans mon Top 15 des vins pour les Fêtes du Journal, samedi prochain!

Ludwig Desjardins a écrit:Une tendance fâcheuse sur le négoce ce sont ces domaines bourguignons pour qui les étiquettes de négoce et domaine sont tellement similaire qu’on ne peut presque pas les différencier. Le négoce devrait être clairement un business différent avec une image différente.

J’ai moins vu cela dans d’autres régions.

C'est vrai que c'est frustrant cela!