Côte Rôtie 2014- JM Stephan

Côte Rôtie 2014 - Jean Michel Stephan: J’avoue d'emblée ne jamais avoir trouvé une bouteille de ce producteur à mon goût tant les déviances aromatiques provenant - à mon sens - à l'évidence de fautes de vinifications flagrantes m’ont toujours - à l’aveugle - dérangées. Entre brettanomyces récurant et niveau d'acidité volatile mêlés d’accents aromatiques évoquant l’acétates, j’ai systématiquement été déstabilisé par ces crus possédant pourtant à l’évidence une certaine densité. A Ampuis en 2019 aucune bouteille ne possédait une réelle pureté et j’ai pourtant pris le temps d’essayer de comprendre en écoutant les commentaires de ceux qui me servaient et en me concentrant. Alors finalement ce 2014 n’est pas une surprise car il combine brett, acétate, volatile et même goût de souris...je ne sais que dire tant entrevoir les qualités d’un vin me parait plus important qu’en souligner les scories. La seule question que je me pose est: « mais comment peut on accepter de mettre cela en marché! »

Les grands esprits se rencontrent...j’ai ouvert son 2013 hier et le vin était « nickel »....Je vais m’acheter un 6/49! Blague à part, peut-être qu’il ajoute un peu plus de sulfite pour le transport des bouteilles au Québec?

J'ai toujours trouvé son Côte Rotie déviant, donc j'ai abandonné. Par contre j'ai eu de belles expériences avec ses cuvées de crus.