semaine du 1 mars (avec quelques heures d'avance...)

retour sur un beau petit souper jeudi soir entre potes, chez Apollo.

d'abord, un mot sur la bouffe... bien, mais rien à ne se jeter par terre. un peu décevant en fait, contrairement à mes autres expérience. ça paraissait que giovanni n'y était pas.

les vins maintenant... de mémoire, je n'ai pris aucune note...

guigal hermitage ex-voto blANC 2005 - trop jeune. beau nez sur les amandes grillés, la pêche et les poires. un peu beurré. le vin est court et fermé en bouche. sans grande émotion. laisser dormir 10 ans. merci marcelin

fargues 2003 - miel et abricot, big time. un beau sauternes. peu complexe mais super plaisait à boire jeune. super avec le crumble de foie gras (le plat de la soirée!) merci dave

Comte de Vogue Bonnes Mares 2001 - cerise, belle acidité, un peu de violettes. tout de même pas mal muet. déception pour moi... dommage, j'avais hâte d'y goûter, ayant à chaque expérience bien aimé les vins du comte... merci christophe

rossignol-trapet chambertin grand cru 2006 - deuxième déception en deux bourgognes... ils n'ont pas fait belle figure ce soir. suis pourtant un fan du domaine... petits fruits rouge. un peu "dry" et court. mais quand même plus d'énergie que le bonne mares... merci carl

opus one 1998
opus one 1999 - 2 vins très différents... le 1999, à l'aveugle, aurait pu passer pour de la syrah du nord de la californie. le 1998 était plus fin et plus bordelais. bel effet millésime - intéressant de comparer. me confirme que je ne suis pas prêt à payer le prix de ce cru... merci jean et marcelin


ch margaux 1996 - on entre dans les grandes ligues... truffes, cerise, des tannins soyeux. le vin est encore jeune. il est bien balancé, avec une bouche qui évolue sur les bleuets et le cassis. long. très beau vin. du satin. merci carl!

ch cheval blanc 1996 - WOTN pour pas mal tout le monde... WOW - une belle bouteille pleine d'énergie et d'émotion. mon meilleur cheval à vie - pas une picouille!! plus évolué et complexe que le margaux. plus prêt à boire, quoiqu'ayant de belles années devant lui - une bonne dizaine facile. un peu de tabac, de cassis, de fruits rouges... du velours... évole vers la boite à cigare. petite touche vanillée et de beaux petits fruits rouges. superbe. mon offrande.

two hands ares 2006 - puissant. mûres, pommegrenade, vanille. aurait bénéficié d'un peu plus de carafe, mais le genre de vin (fille) qu'on aime rencontrer quand on est seul au bar vers 2:30... merci dave
penfolds grange 2001 - élégant. cassis, caramel. carafé quelques heures. très beau... merci franque

dom perignon 1978 ET 2000 ;-) - WOW. première expérience avec un vieux champagne... madérisé, crème caramel... des bulles pour 5 minutes. super intéressant... le 2000 fut mon rinse bouche! merci JF

all in all, une belle soirée! ;-)

Frederik Boivin a écrit:retour sur un beau petit souper jeudi soir entre potes, chez Apollo.

d'abord, un mot sur la bouffe... bien, mais rien à ne se jeter par terre. un peu décevant en fait, contrairement à mes autres expérience. ça paraissait que giovanni n'y était pas.

les vins maintenant... de mémoire, je n'ai pris aucune note...

guigal hermitage ex-voto blANC 2005 - trop jeune. beau nez sur les amandes grillés, la pêche et les poires. un peu beurré. le vin est court et fermé en bouche. sans grande émotion. laisser dormir 10 ans. merci marcelin

fargues 2003 - miel et abricot, big time. un beau sauternes. peu complexe mais super plaisait à boire jeune. super avec le crumble de foie gras (le plat de la soirée!) merci dave

Comte de Vogue Bonnes Mares 2001 - cerise, belle acidité, un peu de violettes. tout de même pas mal muet. déception pour moi... dommage, j'avais hâte d'y goûter, ayant à chaque expérience bien aimé les vins du comte... merci christophe

rossignol-trapet chambertin grand cru 2006 - deuxième déception en deux bourgognes... ils n'ont pas fait belle figure ce soir. suis pourtant un fan du domaine... petits fruits rouge. un peu "dry" et court. mais quand même plus d'énergie que le bonne mares... merci carl

opus one 1998
opus one 1999 - 2 vins très différents... le 1999, à l'aveugle, aurait pu passer pour de la syrah du nord de la californie. le 1998 était plus fin et plus bordelais. bel effet millésime - intéressant de comparer. me confirme que je ne suis pas prêt à payer le prix de ce cru... merci jean et marcelin


ch margaux 1996 - on entre dans les grandes ligues... truffes, cerise, des tannins soyeux. le vin est encore jeune. il est bien balancé, avec une bouche qui évolue sur les bleuets et le cassis. long. très beau vin. du satin. merci carl!

ch cheval blanc 1996 - WOTN pour pas mal tout le monde... WOW - une belle bouteille pleine d'énergie et d'émotion. mon meilleur cheval à vie - pas une picouille!! plus évolué et complexe que le margaux. plus prêt à boire, quoiqu'ayant de belles années devant lui - une bonne dizaine facile. un peu de tabac, de cassis, de fruits rouges... du velours... évole vers la boite à cigare. petite touche vanillée et de beaux petits fruits rouges. superbe. mon offrande.

two hands ares 2006 - puissant. mûres, pommegrenade, vanille. aurait bénéficié d'un peu plus de carafe, mais le genre de vin (fille) qu'on aime rencontrer quand on est seul au bar vers 2:30... merci dave
penfolds grange 2001 - élégant. cassis, caramel. carafé quelques heures. très beau... merci franque

dom perignon 1978 ET 2000 ;-) - WOW. première expérience avec un vieux champagne... madérisé, crème caramel... des bulles pour 5 minutes. super intéressant... le 2000 fut mon rinse bouche! merci JF

all in all, une belle soirée! ;-)

Un super C-R qui rejoint mes impressions........

premièrement merci à F pour l'organisation de premier plan comme toujours et merci à tous les participant pour leurs offrandes incroyables.

un excellent blanc pour débuter

Ensuite Fargues fidèle à lui même fait son travail, très bon

Déception au niveau de la bourgogne, si je peux comprendre que le 2006 étais fermer, je m'attendais à plus du 2001. Quand même du bon jus mais on vraiment souffert en comparaison avec les autres.

Les 2 opus donnent du plaisir au nez et en bouche, mes sens on vraiment rester accroché sur les similitudes entres les 2 plutôt que les différences. Du bon vins mais à cause du prix au Québec, ça vaut juste pas la peine. Pour les USA je préfère de loin: Insignia, mondavi réserve et Vice/Versa

Explosion bordelaise: les 2 bordeaux ont vraiment été à la hauteur. Puissance, finesse, équilibre, longeur,etc. On aurais été capable de passer des heures à sentir les 2 verres, mon coup de coeur changeait à chaque visite. En bouche ça suit le nez c'est magique. Un moment qui confirme que pour moi en ce moment ma région pour les grandes émotions c'est bordeaux.

On tombe dans un tout autre registre: L'australie, j'ai été époustoufler par le nez du ares, quel vin !! j'achète depuis 2005 et ça confirme que je continus les yeux fermé. Première expérience avec le Grange, Le nez avait moins de puissance que le Ares mais en bouche je l'ai trouver plus complexe et plus subtil. Pas donné, mais on a juste une vie à vivre.

Dom Pérignon: Une expérience qui confirme que le champagne vieilli et change. Estce qu'il change pour le mieux, à mes goût oui mais je peux comprendre ceux qui le préfère en jeunesse, c'est tellement différents. Un 78 puissant et complexe vs un 2000 frais et croquant à vous de choisir ? bref je continus à garder mes champagne pour les faire vieillir

what a night

merci encore à tous et à la prochaine soirée

Carl

Merci pour vos CR!

Ce soir : Clos des Papes 2003

à première vue c'est bon, l'alcool ressort un peu au nez et en bouche mais je viens de le verser dans la carafe. Pour l'instant c'est vraiment réglisse, bonbon, fruit rouge....

à voir avec le boeuf bourguignon tantôt

Carl

Côtes du Rhône Coudoulet de Beaucastel 2007
Aussitôt débouché et versé, le nez est très expressif avec des notes typiques de garrigue et de viande grillée, de la réglisse et, beaucoup moins typique, des dattes mûres (!)
La bouche est ample et assez puissante, belle pureté du fruit et des saveurs expansives qui reflètent la nature généreuse du millésime. L'ensemble est encore assez serré et mérite certainement quelques années de garde.
Je ne saurais dire s'il est meilleur que le 2005. De mémoire, il est probablement un peu plus joufflu avec un fruit plus mûr, un peu plus d'alcool. Mais chose certaine c'est un des très bons Coudoulet, ce qui en soi est un éloge suffisant pour justifier l'achat de plusieurs bouteilles pour la garde vu son prix doux. Comme d'habitude, il parait cher pour l'appellation mais vraiment une aubaine pour la qualité. 90+ pts

Yves Martineau a écrit:Côtes du Rhône Coudoulet de Beaucastel 2007
Aussitôt débouché et versé, le nez est très expressif avec des notes typiques de garrigue et de viande grillée, de la réglisse et, beaucoup moins typique, des dattes mûres (!)
La bouche est ample et assez puissante, belle pureté du fruit et des saveurs expansives qui reflètent la nature généreuse du millésime. L'ensemble est encore assez serré et mérite certainement quelques années de garde.
Je ne saurais dire s'il est meilleur que le 2005. De mémoire, il est probablement un peu plus joufflu avec un fruit plus mûr, un peu plus d'alcool. Mais chose certaine c'est un des très bons Coudoulet, ce qui en soi est un éloge suffisant pour justifier l'achat de plusieurs bouteilles pour la garde vu son prix doux. Comme d'habitude, il parait cher pour l'appellation mais vraiment une aubaine pour la qualité. 90+ pts

je l'ai bu le week-end dernier et j'ai très apprécié, mais je me questionnais sur son potentiel de garde: Il vas se bonifier pendant combien d'année et de là combien d'année pourra t'il être apprécié ?

J'ai rarement eu autant de plaisir immédiat avec un vin de ce prix bref je veux m'en procurer d'autres mais je les gardes ou je les bois sur la prochaine année ??

Carl

Le 98 bu à dix ans d'âge était tout à fait réjouissant ... je ne serais pas inquiet de garder Condoulet 2007 jusqu'en 2015 au moins.

William Fèvre Champs Royaux chablis 2007 : Nez frais et pur sur le citron, la crème fraîche et les coquillages. La bouche a de l’éclat, de l’énergie. Si elle est légère, elle développe néanmoins un volume appréciable. Un beau village qui semble gagner en poids sous verre. Bien.

Alain & Pascal Lorieux Thélème chinon 2002 : Un vin retrouvé en faisant le ménage de la cave. Nez sur la fraise écrasée, la framboise fraîche, le tabac, la terre humide et le poivron. La bouche a gagné en volume, développant un velouté inattendu. Si l’ensemble n’est pas très complexe, il est fondu, mais encore ample, plutôt fin et franchement plaisant. Même Justine, qui ne fait partie des adeptes du cépage, a aimé! Très bien.

Carl Gauthier a écrit:
je l'ai bu le week-end dernier et j'ai très apprécié, mais je me questionnais sur son potentiel de garde: Il vas se bonifier pendant combien d'année et de là combien d'année pourra t'il être apprécié ?

J'ai rarement eu autant de plaisir immédiat avec un vin de ce prix bref je veux m'en procurer d'autres mais je les gardes ou je les bois sur la prochaine année ??

Carl

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Le 98 bu à dix ans d'âge était tout à fait réjouissant ... je ne serais pas inquiet de garder Condoulet 2007 jusqu'en 2015 au moins.

D'accord avec Vincent pour le 1998 mais j'irais plus loin que lui. Apparemment les Coudoulet 1989 et 1990 sont encore superbes à 20 ans. Je suis vraiment tenté par l'expérience de garder un 2007 jusqu'en 2025. Qui sait, j'irai peut-être le servir à l'aveugle au Baron à son hospice? Il dira que ça lui brûle le dentier...

Tout ça pour dire Carl que rien ne presse! Tu peux le boire sur le fruit maintenant ou le revoir dans 4 ou 5 ans si t'es pressé, dans 10 si tu es patient.

Super!! merci pour les réponses, je vais échelonner ma consommation sur plusieurs années

Carl

2007 Domaine Joblot Givry 1er Cru Pied de Chaume
En écoutant pour la énième fois The Thomas Crown Affair hier soir, je me suis claqué une seconde bouteille de beau vin, qui m’a cependant paru moins exubérante et faite pour plaire dans l’immédiat que sa prédécesseur. Le fruité semblait une touche brouillon, encore appuyé par un boisé de qualité. 88-89

Gruaud Jarose 1986 en demi-bouteille. Belle couleur sans avoir de signe d'évolution. Nes léger sur le cèdre. En bouche, les saveurs tertiaires, le foin, de sous-bois etc. Bien sans plus et définitivement sur le déclin. Je me rends compte que je préfère mes vins davantange dans la braquette 7@15 ans.

j'ai bu Gruaud Larose 1982 récemment - d'une bouteille full size, et c'était très, très beau.

Richard Philippe Guay a écrit:Gruaud Jarose 1986 en demi-bouteille. Belle couleur sans avoir de signe d'évolution. Nes léger sur le cèdre. En bouche, les saveurs tertiaires, le foin, de sous-bois etc. Bien sans plus et définitivement sur le déclin. Je me rends compte que je préfère mes vins davantange dans la braquette 7@15 ans.

Mais je ne me fierais pas sur le comportement d'une demi-bouteille de 1986 pour parler de préférences... Le format joue pour beaucoup sur la conservation d'un tel vin, surtout côté fruité et fraîcheur... Un vin comme Gruaud 1986 était très tannique en jeunesse, je doute qu'il ait vraiment été séduisant à cette époque, mais je comprends ta frustration face à une déception. D'ailleurs Parker n'avait-il pas dit Given the enormous structure, impressive concentration, and massive tannins, one must wonder when this wine will be ready to drink. That may preclude a number of consumers from actually deciding to buy it.

M'en reste une 750ml en cave, à voire vers 2016 probablement...

J'avais bu le même millésime il y a deux ans et on ne parlait pas de la même perception. Je me souviens du 86, acheté à NY et revenu au Québec sur une Harley, était dans un autre registre. Du fruits, de la matière, un goût d'eucalyptus. Défénitivement que le format a joué contre.
Pour le terme Gruaud Jarose, il fait référence au souper que nous avons eu au Château lors d'un voyage avec la SAQ.

Il y a des soirs comme ça. Ma blonde ne veut pas boire et moi j'ai soif! Nous avons fait abstinence de boire hier soir, en plus de lundi soir et assurément demais soir...........donc il faut consommer un peu! Rien de mieux que de lui parler d'une visite, ensemble, chez un producteur afin d'ouvrir sa soif et sa curiosité.

Cahors Expression 2000, Château Lamartine. 47,75$
Un 100% Malbec ou Côt ou Auxerrois ou Pressac selon ce que vous voulez. Nous lisons souvent qu'il faut attendre au moins 10 ans pour un vin de l'appellation Cahors alors aussi bien ouvrir un des seigneurs du vignoble cadurcien.
Cette cuvée est la plus ambitieuse du château et est élevée sous un boisé 100% en barriques neuves. La robe est cerise/pourpre foncée, bien éclatante/brillante et a perdu ses reflets violacés de jeunesse. Le bouquet est de bonne intensité et s'exprime par du cassis, du cuir, un peu de chocolat brun avec un soupçon de truffe noire à l'évolution. La bouche est charnue sans être large, les tannins n'agressent pas le moindre du monde (tant de cahors sont durs en jeunesse), l'ensemble est frais, long et droit. La rétro sur un fruité noir et de fleurs sauvages nous séduit. Pas le plus long des vins mais un réel plaisir pour accompagner une bavette de boeuf. Ça faisait longtemps que je n'avais pas dégusté un vin de malbec......faudra le faire plus souvent alors qu'une bonne trentaine de vins des millésimes 2000-2001 et 2002 me supplient à chaque visite à la cave!

Les Choisilles, Montlouis sur Loire 2006 mais maudit qu'ils ne sont pas fort, le bouchon est déjà imbibé avec du verre de gris sur le dessus.

Pegau 2003 par la suite

Coudoulet de Beaucastel Côtes du Rhône 2007 , Code SAQ : 00973222
D’un grenat tirant sur un rouge un peu plus vif, c’est le nez qui capte toute mon attention. Un beau fruit rouge exubérant, des épices, une touche de bois. Par contre, la bouche me convainc moins. L’ensemble est encore un peu austère, même si la qualité du vin est indéniable. Les tannins sont granuleux et j’ai bien aimé cet aspect. Le bois est de qualité et bien intégré et le tout d’une belle longueur.

Carmenère Vina Chocalan valle del Maipo 2008 , Code SAQ : 11156107
Le vin est assez foncé, mais pas noir et le nez offre fruit noir, épices dont le poivre et après longue réflexion, un poil de poivron vert, mais pas facilement perceptible. En bouche, ca explose ! Beaucoup de fruit, légèrement racoleur, long et se termine de toute évidence sur le poivre blanc. Bien aimé, mais encore très jeune…

Patrick

Beaucoup de vins bordelais 2000 depuis une semaine. Après Cambon la Pelouse, Meyney et Potensac qui se sont avérés de bons vins sans plus, 2 vins se sont nettement mieux exprimés hier soir.

Château d'Escurac Médoc 2000
50% Merlot / 40% CS / 8% CF / 2% PV.
Une grande réussite que j'ai dégusté à 6-7 reprises. La dernière bouteille! Une robe peu évoluée, une bonne chair en milieu de bouche qui apporte du gras, l'ensemble demeure frais et droit avec une longue rétro sur des notes de poivron rouge, de cassis et de cèdre. Un très beau vin qui se serait mérité un rang de grand cru classé en pure aveugle. 16,5-17/20.

Château Clauzet Saint-Estèphe 2000
55% CS / 40% MERLOT / 5% PV et CF.
Plus mince que le précédent mais cette austérité toute bordelaise dans un ensemble qui peut gagner à se fondre m'a grandement plu. 16-16,5/20. À table, les gens ont nettement préféré d'Escurac avec le filet mignon de boeuf grâce à son style plus charmeur.

Samedi soir, avec un poisson blanc aux agrumes et fenouil:

Domaine Billaud-Simon Tête d'Or chablis 2007: Nez intense sur la pomme verte, le jus de citron, les coquillages et des nuances rappellant le fenouil. La bouche est pure, ciselée, intense. Finale de bonne longueur, soutenue et fraîche. J'ai rarement eu autant de plaisir à ce niveau hiérarchique et de prix. Très bien.

Vincent Messier-Lemoyne a écrit:Samedi soir, avec un poisson blanc aux agrumes et fenouil:

Domaine Billaud-Simon Tête d'Or chablis 2007: Nez intense sur la pomme verte, le jus de citron, les coquillages et des nuances rappellant le fenouil. La bouche est pure, ciselée, intense. Finale de bonne longueur, soutenue et fraîche. J'ai rarement eu autant de plaisir à ce niveau hiérarchique et de prix. Très bien.

Entièrement d'accord avec toi Vincent, j'en suis à ma 4e bouteille de ce vin depuis sa sortie dont une il y a 1-2 semaines environ et j'ai les mêmes impressions que toi. Je n'en reviens pas de la qualité de ce vin pour ce prix et compte tenu de l'appellation.

Mario

Samedi soir à refaire le monde avec l'ami Luc autour de deux belles fioles:

1997 Jean-Michel Gerin Côte-Rôtie Les Grandes Places

1998 Domaine Jamet Côte-Rôtie

Pas de notes, mais le Gérin était beaucoup plus intéressant, plus en finesse et en fruits. Une bien belle soirée...merci l'ami !

Toujours un plaisir, mon cher Karl. Merci à toi!

On n’aurait jamais dit que le Gérin avait 13 ans. Il a bien conservé sa fraicheur, son intensité, sa matière dense et son acidité. Dégageait des arômes viandés de bacon fat, de cahoutchouc et bien sûr de fruits noirs. Sans être grandiose, s’est avéré très intéressant. Quant au Jamet, on était dans un tout autre registre, une approche un peu plus chimique, voilant ainsi la profondeur et la vigueur qu’il a sans doute déjà eues. Un déclin amorcé et annoncé. À côté du Gérin, il n’a pas eu de chances, mais une belle expérience académique sommes toutes.