Semaine "historique" du 10 juin 2018

et j'apporterai une cuvée qu'il ne fait plus!
2005 Richard Leroy Anjou Les Noëls de Montbenault en 500 ml.

Jean-Marc Burgaud Beaujolais Villages Les Vignes de Lantignié

Une belle petite bombe de fruits acidulés.Sur la cerise,framboise,groseille.Petit côté terreux que j'aime bien.
Longueur moyenne
20$...que demander de mieux.
89 pts.

Barolo Falleto 2010, Bava Couleur bien briquée, claire et limpide mais le disque de maturité débute à peine. Nez expressif et complexe, les fleurs, fruits acidulés, écorce, sous bois. En bouche, l'attaque est sur la chaire du fruit rouge mais l'acidité et les tannins se rattrapent copieusement en milieu de bouche. Finale un peu sèche, tannins fins, serrés, amers et chocolaté, sur les fleurs et les notes d'écorces. J'aime beaucoup et surtout pour le prix, un Barolo qui offre déjà un bouquet évolué et complexe, le tout reste en harmonie, à revoir dans 3-5 ans pour voir ses tannins fondus et plus de plénitude. 17/20

Frederick Blais a écrit:Barolo Falleto 2010, Bava  Couleur bien briquée, claire et limpide mais le disque de maturité débute à peine.  Nez expressif et complexe, les fleurs, fruits acidulés, écorce, sous bois.  En bouche, l'attaque est sur la chaire du fruit rouge mais l'acidité et les tannins se rattrapent copieusement en milieu de bouche.  Finale un peu sèche, tannins fins, serrés, amers et chocolaté, sur les fleurs et les notes d'écorces.  J'aime beaucoup et surtout pour le prix, un Barolo qui offre déjà un bouquet évolué et complexe, le tout reste en harmonie, à revoir dans 3-5 ans pour voir ses tannins fondus et plus de plénitude.  17/20

Bava! Bava! Bava! Ouf! J'ai chaud!    Bava pour moi, évoque les bons vieux rendez-vous annuels du mois de novembre. Il avait tellement d'attitude avec ses lunettes et son approche purement italienne...et au final, son petit chocolat et avec son espèce de cuvée épicée sous le comptoir....le bonheur!   Excuse-moi Fred!

Michelle Champagne a écrit:

Frederick Blais a écrit:Barolo Falleto 2010, Bava  Couleur bien briquée, claire et limpide mais le disque de maturité débute à peine.  Nez expressif et complexe, les fleurs, fruits acidulés, écorce, sous bois.  En bouche, l'attaque est sur la chaire du fruit rouge mais l'acidité et les tannins se rattrapent copieusement en milieu de bouche.  Finale un peu sèche, tannins fins, serrés, amers et chocolaté, sur les fleurs et les notes d'écorces.  J'aime beaucoup et surtout pour le prix, un Barolo qui offre déjà un bouquet évolué et complexe, le tout reste en harmonie, à revoir dans 3-5 ans pour voir ses tannins fondus et plus de plénitude.  17/20

Bava! Bava! Bava! Ouf! J'ai chaud!    Bava pour moi, évoque les bons vieux rendez-vous annuels du mois de novembre. Il avait tellement d'attitude avec ses lunettes et son approche purement italienne...et au final, son petit chocolat et avec son espèce de cuvée épicée sous le comptoir....le bonheur!   Excuse-moi Fred!

C'est bon! j'ai aussi des bons souvenirs avec les frères Bava, ayant aider Univins à quelques salons! Ils avaient des belles histoires! et du bon vin. La cuvée épicée c'est le Quinato.

À quelques jours d'intervalle, j'ai pigé dans la réserve de Joblot, avec des résultats inégaux...

Domaine Joblot Givry 1er Cru Clos de la Servoisine 2005
Nez plutôt discret. Bouche séveuse, un brin austère, bien proportionnée, avec encore de la mâche, une belle densité, avec une dimension terreuse. J'ai eu de bien meilleures bouteilles de ce vin. Il lui manque l’éclat et l'énergie de la bouteille précédente et d’autres avant. Ça reste un bon vin, mais bien moins profond que ce à quoi il m'avait habitué. 89 pts

Domaine Joblot Givry 1er Cru Clos de la Servoisine 2009
Que c’est bon! Avec une bonne acidité et surtout ce fruit sucré propre au millésime, un peu acidulé dans ce cas précis. Encore fringuant et jeune, le vin est bien ouvert, avec une profondeur rare pour un vin de ce prix. Atypique certes, mais très savoureux, un pur délice. 92 pts

Dugat-Py Gevrey-Chambertin les Évocelles 2008. À 10 ans je me demandais comment ce vin avait maturé... à l’oeil, c’est un beau rubis étincelant, aucune trace d’ âge. Au nez c’est très complexe, difficile à décrire. Vendange entière certes, profond, rhubarbe dans le pot de sucre, etc. En bouche, belle mâche, des tanins présents mais agréables, assez long. Vraiment un vin magnifique pour son rang. Dommage que les prix se soient envolés de la sorte, au prix du 2008 c’était un achat très intéressant.

Merci Éric.

Les Évocelles est un des très beaux climats en villages sur Gevrey, Louis Boillot nous en vantait les mérites, preuve à l'appui! Mais malheureusement le sien n'est pas importé (faudrait que j'en parle à l'agence ). Je crois que Michel et Vincent importent celui de son frère Pierre, du Domaine Lucien Boillot.

Patrick va dans le même sens ici: http://www.degustateurs.pro/article-gevrey-chambertin-lieux-dits-2010-98716124.html

Pour l'Evocelles de Lucien Boillot, je crois qu'il n'a jamais été importé non plus ... nous débuterons sur 2016 avec quelques magnums. C'est toujours un vin parfumé, assez élégant, plus proche qualitativement d'un premier cru qu'un villages à mon avis.

Les prix sont plus à 60$-70$ chez Leroy. Et depuis 2010, il y a eu de gros changements d'approche. Les vins sont tout simplement spectaculaires! Et la demande aujourd'hui complètement folle...

2000 Château Langlais Puisseguin-St. Émilion

Le bouchon n'a aucun problème à sortir.
Le nez est bien beau, sur le fruit.
En bouche,le fruit est présent mais clairement sur le déclin.
N'est pas oxydé ,pas tertiaire.Juste sans goût ou presque.
La belle-famille semble avoir apprécié.
86 pts

Patrick Désy a écrit:Les prix sont plus à 60$-70$ chez Leroy. Et depuis 2010, il y a eu de gros changements d'approche. Les vins sont tout simplement spectaculaires! Et la demande aujourd'hui complètement folle...

Patrick, tu parles de quel vin? Tu ne trouveras aucun Évocelles à ce prix, sauf en demi-bouteilles! Encore moins si tu parles de Lalou Bize-Leroy..

Il parlait des vins de Richard Leroy, évoqués à la page précédente...

Château Rayas Châteauneuf-du-Pape Réserve 1999
Un nez envoûtant d’herbes séchées, de garrigue, avec quelques notes de confiture, ça commence à évoluer vers le tertiaire. La bouche séduit avec sa texture aérienne classique, élégante, non sans une pointe d’alcool qui nous rappelle fièrement ses origines sudistes. Sans être un grand Rayas, ça reste une très belle bouteille, encore en forme, mais sans doute à boire dans les prochaines années sans trop attendre. 92 pts