Semaine du 20 mai 2018

Dr. Bürklin-Wolf Ruppertsberger Riesling Auslese 2015:

Le nez les téléporta tous au rayon des boyaux d’arrosage chez Canadian Tire. Stupéfait, Kirk ordonna à Scotty de retourner à bord de l’Entreprise sur le champ. À bord du vaisseau, les 4 acolytes cherchèrent à comprendre ce phénomène étrange. Spock suggéra de procéder à l’analyse détaillée du cépage, du terroir ainsi que du processus de vinification. Devant l’air interrogatif de Kirk et McCoy, il s’empressa de rajouter qu’il est tout à fait logique de prendre du recul pour comprendre le phénomène. À ce dernier propos, les yeux de Kirk s’illuminèrent. C’est bien cela, prendre du recul. À avoir le nez trop profond dans le verre, on en finit par perdre les nuances. Kirk et McCoy approchèrent leurs appendices tout juste au-dessus de leurs verres et humèrent à nouveau le curieux nectar. McCoy de s’exclamer : ‘De l’abricot’. Kirk de renchérir : ‘De la tarte au citron’. Fiers de leurs découvertes, ils portèrent un toast et prirent une bonne lampée. McCoy trouva le nectar riche et onctueux. Kirk, quant à lui, apprécia cette belle acidité persistante en fin de bouche et se remémora avec nostalgie ses moments sur Terre où il éprouva cette même sensation lorsqu’il croquait dans une belle pomme verte. Devant le silence de Scotty, les 3 comparses se tournèrent vers lui. Scotty s’était endormi. Face à ces comportements humains incompréhensibles, Spock se leva pour quitter la pièce, mais au dernier moment se retourna vers ses amis et dit :

https://www.youtube.com/watch?v=GOoJK_fY7nE

Gevrey-Chambertin 2014: Trapet Père & Fils Ostrea VS Hubert Lignier
Les 2 sont évidemment primaires, sur le fruit (le Lignier est davantage sur les arômes de cassis et le Trapet sur les arômes de cerise).
Le Trapet est davantage végétal (VE?), très jeune, profond mais pas encore prêt.
Le Lignier est davantage terreux, minéral, un peu plus classique (bourguignon) à ce stade-ci.
2 excellents achats!

MESSAGE ÉDITÉ:
Le lendemain, la palme va au Trapet qui conserve encore beaucoup de fruit mais a gagné en profondeur. Le Lignier s'est durci un peu. Je vais boire mes Lignier avant mes Trapet.

2015 Jean-Marc Vincent Santenay 1er Cru Passetemps:
Robe rubis foncée, soutenue. Nez fruits noirs, confiture fraises aussi, un peu épices, cannelle. Un superbe fruit en bouche, c’est mûr et assez riche comme le millésime mais avec suffisamment de fraîcheur et de finesse, bien équilibré avec une bonne longueur. Un excellent producteur de Santenay (IP de ABC), il me semble plus accessible que Gravières entre autres en jeunesse.

2014 Domaine Laroche Chablis 1er Cru Les Vaudevey
Un nez assez discret mais pomme verte entre autres. Un 2014 assez typique, acidité vive et presque tranchante, minéral, assez frais, finale moyenne et peu saline, mais très bon. Acheté lors du courrier vinicole de 2014.

Je suis comme Alain, je suis une buveuse en série...! J'ai ouvert encore 2 chenins en fin de semaine et il s'agit de très beaux rapports qualité/prix dans leur catégorie respective:

Le premier est le petit vin de négoce de Vincent Carême Vouvray Spring Chenin Blanc 2016. Je ne sais pas si je vais dire une niaiserie mais comme je ne suis pas à ma première....j'ai trouvé son Spring plus tranchant que son Vouvray sec de style plus mûr. Jaune paille, le nez s'ouvre sur des notes de pin et de pomme verte. Bouche suave et salivante avec une belle minénéralité. C'est assez incroyable d'avoir un blanc de cette qualité à 19.85 $. Pris en apéro, il y avait un petit restant le lendemain et il était nickel.  

Le deuxième, un Domaine du Collier Saumur 2012. À l'ouverture, je n'étais pas chez Canadian Tire mais comme le vin avait un nez de clown, j'ai cru bon de carafer. Couleur jaune or brillant assez étonnant pour un vin non filtré mais peut-être collé? La prise d'air lui a fait grand bien, un nez de tilleul et de gingembre et comme au printemps surgissent les petites fleurs blanches. L'attaque est saline, la bouche est soyeuse et pleine. Gingembre en rétro et pointe miellée légèrement beurrée en finale qui s'étire un bon moment et pan! L'acidité éclate les papilles....Un très très beau chenin avec beaucoup de potentiel à l'aube de l'âge adulte. À 45$, je le préfère et de loin au chenin de Sadie.

Château Chasse-Spleen 2005, Moulis, acheté en 2008, 40$ tu me niaises-tu ?

Bref je disais qu'Yves m'a donné le goût d'en ouvrir une...Un cru que j'affectionne (je réalise que j'éprouve davantage d'affection pour les petits crus abordables et généreux que pour ceux qui coûtent la peau des fesses !) et que j'ai acheté la première fois en 2001 (c'étaient des 96) à cause d'une fille...non ce n'est pas Manon

En carafe une heure. Grenat de jeunot assez dense mais net et un brin évolué au pourtour. Bouquet gracieusement bordelais, sur le minerai, le fruit noir confit, la vanille, tout en fraîcheur, rien de tertiaire ni même de secondaire à mon humble nez...Ce parfum délecte !

Entrée en dentelles, soyeuse, suivie d'un fruit gourmand mais élégant, noir et à peine sauté, la tension ajoute à la joie et de même les amers avec leur pacifisme. La finale, quoi que légèrement astringente, appelle avec envie la prochaine lampée. Quel beau vin, doux, tendre, harmonieux et de bon caractère...Il chasse le spleen avec classe ! Miam.

Lendemain: bouquet envoûtant...presque primaire de jeunesse...bouche suave, généreuse, en pleine forme, seule cette légère astringence en finale le mine un peu...Quel vin ! "Il démontre à nouveau que ce domaine est parmi les meilleurs rapports qualité-prix du Médoc, voire de France."
Bien d'accord avec cette célèbre citation ! Ma dernière, pour la science, sera éclusée en 2035, si je me rends là, j'aurai 71 ans

Je perds peu à peu l‘appétit pour l’écriture de CRs même si le vin mais surtout le désir du partage lui ne diminue pas, au contraire! Je sais que c’est une passe, mais parfois la vie réoriente les priorités, sans pour autant tout changer ou chambouler. Mais il y a aussi de ces soirées où le partage, les rires, un bon (non, un excellent repas!) et bien sûr de belles bouteilles viennent ranimer cette flamme et que le souligner, même si ce n’est qu’avec quelques mots, ne peut que rendre justice au moment vécu…

Alors voilà. Je reviens d’une (autre) fin de semaine à Prince Edward County. Un endroit qui m’est si précieux, réconfortant. Puis comme je le disais, ces moments de partage… bien il y en a eu un exceptionnel! Bien entouré, chez un vignoble que j’adore, du poulet sauce aux morilles, ail des bois sur des asperges fraîches (en toute franchise un des meilleurs repas à vie!), accompagné bien sûr de quelques bouteilles…



Maturana Wines (José Inácio Maturana) Naranjo Torontel 2016
Un vin orange du Chili. Frais, pas vraiment funky, goûteux, amusant. J’ai bien apprécié cet entrée en matière à la soirée! (89)

Les Domaines Paul Mas Clairette Blanche Vînus 2015
Un blanc gras, rond, un brin sucré. Pas mauvais, mais moins dans mes goûts…

Hill Farmstead Brewery Florence Wheat Ale
Que j’aime ces bières-là! Fraîcheur, bien citronné, effervescence super fine, bref, de la grande bière! (93)

Domaine J. Chamonard Morgon Le Clos de Lys 2014
Tout en élégance et en équilibre. Du très beau gamay. (91)

Jean Foillard Morgon Les Charmes Eponym' 2014
Plus charmeur, un brin funky mais pas trop, juteux et bien fruité. Moins classe et plus « cochon » que le Chamonard, mais pas nécessairement meilleur. (91)

Jean-Claude Bessin Chablis Grand Cru Valmur 2015
Un Chablis gras, rond, pas trop d’acidité, mais jeune et encore serré. Reste que c’était plus que délicieux! (92)

Cédric Bouchard Roses de Jeanne Côte de Val Vilaine Champagne (je n’ai pas noté le millésime…)
Un de mes préférés. Je dois avoir bu cette cuvée 4-5 fois minimum. J’aime, que dire de plus! (92)

Domaine Morey-Coffinet Chassagne-Montrachet 1er Cru La Romanée 2011
Goûteux, profond, complexe, mais il m’a semblé que le bois était encore bien présent. (91)

Hinterland Rosé VQA Prince Edward County 2009 (magnum)
Alors voilà, habituellement je préfère les bulles “blanches”, surtout chez ce producteur. Mais là, j’ai été jeté par terre. Soufflé. Par l’offre généreuse, mais aussi par la finesse, les saveurs, la longueur en bouche… ça clôturait une magnifique soirée dans un lieu d’une grande beauté! (95 – hautement influencé par le moment je dois dire…)

Ah oui, je dois aussi dire que ma fille est plus courageuse que moi! Elle mange des huîtres maintenant, pas son père

Patrick Ayotte a écrit:Je perds peu à peu l‘appétit pour l’écriture de CRs même si le vin mais surtout le désir du partage lui ne diminue pas, au contraire! Je sais que c’est une passe, mais parfois la vie réoriente les priorités, sans pour autant tout changer ou chambouler. Mais il y a aussi de ces soirées où le partage, les rires, un bon (non, un excellent repas!) et bien sûr de belles bouteilles viennent ranimer cette flamme et que le souligner, même si ce n’est qu’avec quelques mots, ne peut que rendre justice au moment vécu…

Pas facile en effet!

Dégusté tout récemment:

Domaine Bernard Baudry Chinon Les Grézeaux, 2015:
Robe rubis dense;
Nez subtil, relativement simple, sur un fruité léger (fraise, framboise), note de poivron vert grillé bien perceptible. Dimension florale intéressante, ensemble agréable bien parfumé. Invitant, petite dimension de cèdre qui se mêle avec les notes de poivrons verts, petit qqchose de ronce mouillée. Plus le temps passe, plus le nez est harmonieux & complexe.
Bouche relativement simple & mince au départ. Le temps apporte plus d'ampleur aux arômes, principalement sur les petits fruits des champs. Belle longueur, finale sur les épices, légèrement astringente. Se transforme avec le temps, très harmonieux.
Très surpris de l'évolution dans le verre. Première expérience avec ce producteur. Je compte revisiter plus souvent les produits de la Loire.

Domaine William Fèvre Chablis 1er Cru Montée de Tonnerre, 2011:
Robe dorée légèrement verdâtre;
Nez principalement sur les citrons & le bord de mer. Beau mélange harmonieux ou tout semble bien à sa place. Léger aspect florale, belle ampleur. Très invitant.
Bouche vive, belle acidité, principalement sur les citrons, belle texture lisse. Superbe ampleur, finale longueur sur des notes salines qui font salivés. Équilibre exemplaire, légère note d'épices vertes fraîches.
Tout semble bien en place. Superbe.

Salutations

Merci du CR Patrick, c’est toujours apprécié

Merci Simon.
Tu m'as donné l'envie d'acheter Grézeaux.....seulement des 1 bouteille dispo et donc erreur d'inventaire probable.

Michel Therrien a écrit:Merci Simon.
Tu m'as donné l'envie d'acheter Grézeaux.....seulement des 1 bouteille dispo et donc erreur d'inventaire probable.

En fait, c'était la dégustation de Cab. Franc de la Loire dans laquelle vous vouliez comparer Rougeard avec d'autres producteurs qui m'a donné le goût de commencer à explorer cette région.
J'ai aussi dégusté un Philippe Alliet Chinon Vieilles Vignes 2015 dernièrement (suite à un commentaire de Olivier Collin) qui m'a vraiment impressionné pas sa profondeur & densité.

Bref, pour revenir au Grézeaux, pour le prix... C'est un "no brainer" comme on dit.

Les Grézeaux dans une année bien mûre est un pur délice, pour une bouchée de pain. Les 2015 en inventaire SAQ sont les dernières de l'arrivage annuel, me semble-t-il.

J'y ai goûté mais ensuite oublié dans faire provision, dommage!

C'est des fois un peu bretté dans les millésimes mûrs, non?

Il y a parfois quelques arômes de brett, parmi de nombreux autres, mais cela n'affecte pas l'expression au palais. Ceci dit, je ne garde pas ces vins très longtemps.

J'aime les millésimes plus mûrs sur ce vin, parce qu'autrement j'y trouve trop de verdeur à mon palais.

Olivier Collin a écrit:Il y a parfois quelques arômes de brett, parmi de nombreux autres, mais cela n'affecte pas l'expression au palais. Ceci dit, je ne garde pas ces vins très longtemps.

J'aime les millésimes plus mûrs sur ce vin, parce qu'autrement j'y trouve trop de verdeur à mon palais.

Le 2014 est particulièrement beau également. Avec 2015, ce sont les premiers millésimes que j'achète depuis 2009 et 2010. Il me reste aussi quelques 2005, je crois. LE vin de moyenne garde par excellence, à mon sens. J'ai fait à 3-4 reprises des dégustations de plusieurs tops CF de la Loire et systématiquement, Baudry a fini dans le top 3. Je n'ai jamais trouvé que les arômes de Brett étaient dérangeants chez ce producteur. Moins que chez Alliet, par exemple.

Aux Brûlées 2015, Vosne-Romanée 1er cru, Michel Gros, 170$.

Faut ben comparer Brûlées 15 avec Brûlées 15 (Cacheux je m'en rappelle pu, je vais pouvoir être impartial hé hé...).

En carafe 2 heures. Rubis doux allant de rose à eau au collet, assez soutenu mais clair. Quel bouquet...délié et enivrant ! Ça pinote royalement les fraises, les framboises, olé olé, avec jardin de fleurs, quelle fraîcheur printanière, je m'emballe, violette ?, une p'tite affaire empyreu-machin, des herbes fraîches ?, aïe aïe aïe, full aromatique complexe pour moi ce bouquet, et vachement avenant !

Et vlan dans les dents, euh dans le palais, la bouche suit ! Texture divine, soyeuse et aérienne, voire angélique présentant un fruité rouge tendre et naturel, un brin sucré, sur une tension juste comme il faut et accompagné d'amers qui veulent ton bien. La finale, noblement fumée, s'éternise et fait baver, que de tant de finesse elle me rappelle, malgré un corps bien enrobé. C'est bon en ta !

Lendemain: quel bouquet, délié et enivrant ! en bouche, my god y'a de quoi méditer...j'ai hâte dans 7-8 ans ! miam.

Lors d’un souper entre amis, ces deux rouges ont éclipsé les blancs qui précédaient … ce qui n’est pas toujours le cas!

Armand Rousseau Clos des Ruchottes ruchottes-chambertin grand cru 2007 : Couleur rouge, pâle et brillante. Nez de petits fruits rouges frais, d’épices douces, de fleur et une touche de fourrure. La bouche est déliée, aérienne, avec des tanins fondus, mais un grain assez riche, patiné, développant dans les faits une certaine suavité. Finale expansive et parfumée. Un très beau vin, qui incarne tous les charmes du pinot. À point. Excellent, voire plus.

Armand Rousseau chambertin grand cru 2013 : Couleur sombre et nez plus fermé. On y trouve des notes de fruits noirs frais, de viande crue, des relents poivrés et de la cannelle. La bouche est dense, structurée, mais sans dureté. Superbe éclat et grande longueur, avec une réelle densité. Un bébé encore, qui montre beaucoup de potentiel, mais qui se laisse quand même déguster avec grand plaisir. Les vins du domaine sont certes fins et parfumés, délicats, mais ici, le caractère du terroir semble primer sur la main du vigneron. Assurément superbe, si ce n’est davantage, à maturité.

Vincent, on ne connaît pas les blancs dégustés mais comme les rouges étaient de très grands vins, le lecteur n'est pas trop étonné qu'ils aient éclipsés les blancs. Peut être à cause des millésimes ?

Pierre Beauregard a écrit:Vincent, on ne connaît pas les blancs dégustés mais comme les rouges étaient de très grands vins, le lecteur n'est pas trop étonné qu'ils aient éclipsés les blancs.  Peut être à cause des millésimes ?

Les blancs accompagnaient un bar rayé en croûte de sel,
Sancerre 2006 Cuvée Edmond
Chablis 1er cru Les Butteaux, Raveneau

Ça devait être pas mal bon aussi la Cuvée Edmond 2006 d'Alphonse Mellot et probable aussi pour le Raveneau du millésime ?

Pierre Beauregard a écrit:Ça devait être pas mal bon aussi la Cuvée Edmond 2006 d'Alphonse Mellot et probable aussi pour le Raveneau du millésime ?

Très bon mais les rouges ont dominé pour eux-mêmes. Les blancs étaient meilleur accompagnateurs à table cependant.
2007 pour Butteaux.

Quelques vins dégustés au cours de la semaine:

Pascal Doquet Grand Cru Le Mesnil sur Oger Extra-Brut 2005: D'une belle couleur dorée claire. La bulle est fine et peu abondante. Nez de pâtisserie. La bouche est riche et crémeuse. Finale sur la pomme cuite. 92

Étienne Sauzet Bourgogne 2015: Le nez est assez discret. Notes minérales et citronnées. Bouche ronde. Finale courte. À 43$, un peu cher. 87-88. Personnellement, je trouve que le Bourgogne 2015 de François Carillon, à 33$, représente un meilleur achat.

Hyde de Villaine Chardonnay 2009: Çà faisait longtemps que je n'avais pas bu un blanc des USA…et j'ai compris pourquoi. Boisé, beurré et vanillé. Vraiment pas ma tasse de thé. Certains ont aimé. Étant incapable d'être objectif face à ce style, je m'abstiendrai de noter.

Uccelliera Brunello di Montalcino 2004: Robe évoluée passant du rouge brique à l'oranger au pourtour du verre. Le nez est boisé et fumé. On perçoit des arômes de crème brulée. La bouche est puissante et tannique  sans que ce soit trop agressant. Très longue finale. Un Brunello qui ne fait pas dans la dentelle. À mon avis, peut encore faire du kilométrage (4-5 ans). 91+. Je me demande bien pourquoi il n'y a pas plus de commentaires sur ce site de vins en provenance de l'Italie.

Ce soir, j'ai poursuivi mon apprentissage sur les bonnes bières brassées au Québec. Il faut dire que j'ai un bon professeur, en l'occurrence fiston qui s'y connaît pas mal dans le domaine. Dans un premier temps, une PAB, bière collaborative entre trois brasseurs: Sutton Brouërie, Auval et Pit Caribou. Une bière élevée en barrique de vin rouge qui ne fait que 4,8% en alcool. Une bière assez surette mais non dépourvue de finesse. Dans un deuxième temps, un coup de cœur avec la Vox Populi Anna Assemblage 2018; une bière élevée 13 mois en barrique de chêne de Chardonnay, et çà se sent. Une bière riche avec une belle amertume en fin de bouche. C'est un peu traître comme bière car on ne sent pas du tout les 9,6% en alcool. À 20$, çà peut paraître cher, mais c'est pas mal meilleur que bien des vins de ce prix. J'ai comme l'impression que cet été, le vin d'apéro va céder de plus en plus sa place à la bière.

j'aime bien les bières de Vox Populi, je vais regarder pour cette cuvée! En effet, certaines bières valent plus que du vin! J'ai ramené 2 caisses de l’Ontario la semaine dernière et ca descend vite! Les IPA de Nickel Brook, Beau's et Rurban Brewing valent vraiment la peine.

Beau’s j’aime bien. Je ne connais pas les 2 autres. Je vais tenter de m’en procurer la prochaine fois que j’irai en Ontario. Merci Fred pour l’info.