Semaine du 25 mars 2018
+7
Mario Vaillancourt
Patrick Désy
Yves Martineau
Michelle Champagne
Alain Roy
Michel Therrien
Patrick Ayotte
11 participants
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Semaine du 25 mars 2018
Quelques vins bus récemment:
Louis-Antoine Luyt Legno Duro Carignan 2014
Couleur rubis violacé. Arômes de fruits rouges et noirs, de viande grillée, de terre et de fleurs séchées. En bouche le fruit est croquant, la finale est sur des saveurs de canneberges et il y a une bonne acidité (sans que ce soit tranchant) qui apporte de la fraîcheur. Un vin pur, gouleyant, juste bon quoi! Très bien+ (90)
G.D. Vajra Dolcetto d'Alba 2016
Couleur violet assez sombre. Arômes de terre, d’épices, de tarte aux bleuets et de fruits noirs. Le fruit est croquant légèrement acidulé en bouche et les saveurs tapissent le palais. On en redemande tout simplement! Très bien+ (90)
Paterna Colli Aretini Chianti 2015
Couleur rubis moyen foncé. Arômes de terre, de fruits rouges, d’épices avec un peu de notes de verdure et de fleurs. La bouche est vraiment sur les fruits acidulés, croquants et frais avec une finale bien épicée. Top avec une pizza ou un plat de pâte! Très bien (89)
Louis-Antoine Luyt Legno Duro Carignan 2014
Couleur rubis violacé. Arômes de fruits rouges et noirs, de viande grillée, de terre et de fleurs séchées. En bouche le fruit est croquant, la finale est sur des saveurs de canneberges et il y a une bonne acidité (sans que ce soit tranchant) qui apporte de la fraîcheur. Un vin pur, gouleyant, juste bon quoi! Très bien+ (90)
G.D. Vajra Dolcetto d'Alba 2016
Couleur violet assez sombre. Arômes de terre, d’épices, de tarte aux bleuets et de fruits noirs. Le fruit est croquant légèrement acidulé en bouche et les saveurs tapissent le palais. On en redemande tout simplement! Très bien+ (90)
Paterna Colli Aretini Chianti 2015
Couleur rubis moyen foncé. Arômes de terre, de fruits rouges, d’épices avec un peu de notes de verdure et de fleurs. La bouche est vraiment sur les fruits acidulés, croquants et frais avec une finale bien épicée. Top avec une pizza ou un plat de pâte! Très bien (89)
Re: Semaine du 25 mars 2018
Il y a de la couleur dans ses étiquettes!
Vin de printemps qui arrivera un jour....
Vin de printemps qui arrivera un jour....
_________________
WineBoy
La dégustation à l'aveugle est une grande leçon d'humilité.
Michel Therrien- Messages : 10010
Date d'inscription : 01/06/2009
Age : 61
Localisation : Joliette
Re: Semaine du 25 mars 2018
Michel Therrien a écrit:Il y a de la couleur dans ses étiquettes!
Vin de printemps qui arrivera un jour....
Et j'ai hâte que ce soit le cas! Vivement les ribs avec un bon zin
Re: Semaine du 25 mars 2018
Les Barcillants 1999, Cornas, Les Vins de Vienne, acheté en 2002, 55$.
PNP. Voilà surprenamment un joli petit rubis peu soutenu et limpide qui tuile à peine au liséré. Le bouquet est sage, celui d'un aîné en forme. Un peu de booze, ou plutôt de fumée, aussitôt relayé par un fruité cuit style pruneaux d'abord et confitures de baies rouges ensuite. Je me sens bizarrement étendu dans un champs de fleurs en train de savourer une pâtisserie à la crème vanillée. Le bouquet évolue vitesse grand V dans le verre avant même que j'y goûte, genre il s'affaiblit.
J'ai peur vite j'y goûte: plaisir simple ! Texture légère, fofolle, tension bien vive voire un peu sûrette, fruité ma foi plutôt noir et naturel (je m'attendais à du cuit), avec des amers polis. Pas mort, loin de là, mais le plateau a débordé je le crains, selon mes goûts. Un brin trop de sûrette et d'amers et un brin pas assez de texture et de fruits. Il a quand même 18 ans ce p'tit Cornas et y'a pas encore lâché, bravo tout de même !
Lendemain: belle robe toujours à la mode...nez puant (lire tertiaire, fumée, sous-bois, champignons), mais oui c'est sûr il y a encore du fruit...bouche vivante, intéressante, mais m'apportant peu de plaisir...Allez hop je le refile à nièce ! Et je passe de suite à celui-ci:
Cuvée Tradition 2005, Bosquet des Papes, CNP.
PNP. Six ans plus jeune mais robe ben plus évoluée ! Grenat mat à la limite orange-brun au collet bien tuilé, le tout peu soutenu et limpide. Le pire advient au nez: oxydé raide. La bouche suit la tendance sans que ce soit imbuvable, mais y'a un peu trop de bouillon en poudre au nez comme en bouche ! Je sens bien le fruit rouge cuit enfoui, la texture est légère, amers rudes, sucre, mais....Chaud ça ferait une bonne soupe quand t'as le rhume ! Je passe icto facto à u autre cnp d'un an plus vieux, et j'ai nommé:
Château de Beaucastel 2004, CNP, acheté en 2007, 90$.
PNP. Robe pas si loin en parenté mais d'allure absolument plus jeune et rutilante: d'un rubis vivant, peu soutenu et limpide. Bouquet discret mais vachement plus avenant et sans aucune note oxydative. Fraîcheur printanière me vient, avec ce fruité libanais genre dattes, mais arrivé en second après un beau fruité rouge à peine sauté à la poêle. Ça demeure timide mais bien élégant.
En bouche mais voilà, enfin, c'est ce que je vais siroter ce soir ! Texture allègre, fruité, ma foi cela m'étonne, de petites baies rouges toutes fraîches à la bourguignonne, un brin sucrées un brin acidulées, sur une tension des plus tonifiantes et des amers amicaux. Encore une fois, c'est comme si la finale annonçait le printemps ! Un vin aérien, fort chic, d'une grande finesse, des plus rafraîchissant, en pleine forme et tendre. À 13 ans bravo miam ! Ouf...quelle soirée !
PNP. Voilà surprenamment un joli petit rubis peu soutenu et limpide qui tuile à peine au liséré. Le bouquet est sage, celui d'un aîné en forme. Un peu de booze, ou plutôt de fumée, aussitôt relayé par un fruité cuit style pruneaux d'abord et confitures de baies rouges ensuite. Je me sens bizarrement étendu dans un champs de fleurs en train de savourer une pâtisserie à la crème vanillée. Le bouquet évolue vitesse grand V dans le verre avant même que j'y goûte, genre il s'affaiblit.
J'ai peur vite j'y goûte: plaisir simple ! Texture légère, fofolle, tension bien vive voire un peu sûrette, fruité ma foi plutôt noir et naturel (je m'attendais à du cuit), avec des amers polis. Pas mort, loin de là, mais le plateau a débordé je le crains, selon mes goûts. Un brin trop de sûrette et d'amers et un brin pas assez de texture et de fruits. Il a quand même 18 ans ce p'tit Cornas et y'a pas encore lâché, bravo tout de même !
Lendemain: belle robe toujours à la mode...nez puant (lire tertiaire, fumée, sous-bois, champignons), mais oui c'est sûr il y a encore du fruit...bouche vivante, intéressante, mais m'apportant peu de plaisir...Allez hop je le refile à nièce ! Et je passe de suite à celui-ci:
Cuvée Tradition 2005, Bosquet des Papes, CNP.
PNP. Six ans plus jeune mais robe ben plus évoluée ! Grenat mat à la limite orange-brun au collet bien tuilé, le tout peu soutenu et limpide. Le pire advient au nez: oxydé raide. La bouche suit la tendance sans que ce soit imbuvable, mais y'a un peu trop de bouillon en poudre au nez comme en bouche ! Je sens bien le fruit rouge cuit enfoui, la texture est légère, amers rudes, sucre, mais....Chaud ça ferait une bonne soupe quand t'as le rhume ! Je passe icto facto à u autre cnp d'un an plus vieux, et j'ai nommé:
Château de Beaucastel 2004, CNP, acheté en 2007, 90$.
PNP. Robe pas si loin en parenté mais d'allure absolument plus jeune et rutilante: d'un rubis vivant, peu soutenu et limpide. Bouquet discret mais vachement plus avenant et sans aucune note oxydative. Fraîcheur printanière me vient, avec ce fruité libanais genre dattes, mais arrivé en second après un beau fruité rouge à peine sauté à la poêle. Ça demeure timide mais bien élégant.
En bouche mais voilà, enfin, c'est ce que je vais siroter ce soir ! Texture allègre, fruité, ma foi cela m'étonne, de petites baies rouges toutes fraîches à la bourguignonne, un brin sucrées un brin acidulées, sur une tension des plus tonifiantes et des amers amicaux. Encore une fois, c'est comme si la finale annonçait le printemps ! Un vin aérien, fort chic, d'une grande finesse, des plus rafraîchissant, en pleine forme et tendre. À 13 ans bravo miam ! Ouf...quelle soirée !
Alain Roy- Messages : 3458
Date d'inscription : 25/06/2010
Localisation : montreal
Re: Semaine du 25 mars 2018
Alain, tu es mon idole!
Hier, j'ai ouvert le Jean Foillard Morgon 2016. Je n'ai pas votre expérience des vins de Foillard. Je n'en bois que depuis qu'ils sont disponibles à la SAQ. Jusqu'à maintenant, j'aime bien les bojos 2016 bâtis sur la fraîcheur. Le Foillard est dans la même lignée. Rubis assez foncé, le nez est sur la cerise presque confite, légèrement végétal chapeauté par de beaux arômes fumés. La bouche est fruitée, souple, goulayante avec une belle acidité. Très floral en rétro. Du bon gamay pas compliqué. Je ne sais pas si c'est moi mais j'ai l'impression que les deux derniers millésimes s'écartent de plus en plus de l'étiquette Foillard plus masculine aux arômes de fleurs mauves, légèrement anisés et animais avec plus de matière. Je les perçois plus féminins. J'aimerais avoir votre avis là-dessus.
Hier, j'ai ouvert le Jean Foillard Morgon 2016. Je n'ai pas votre expérience des vins de Foillard. Je n'en bois que depuis qu'ils sont disponibles à la SAQ. Jusqu'à maintenant, j'aime bien les bojos 2016 bâtis sur la fraîcheur. Le Foillard est dans la même lignée. Rubis assez foncé, le nez est sur la cerise presque confite, légèrement végétal chapeauté par de beaux arômes fumés. La bouche est fruitée, souple, goulayante avec une belle acidité. Très floral en rétro. Du bon gamay pas compliqué. Je ne sais pas si c'est moi mais j'ai l'impression que les deux derniers millésimes s'écartent de plus en plus de l'étiquette Foillard plus masculine aux arômes de fleurs mauves, légèrement anisés et animais avec plus de matière. Je les perçois plus féminins. J'aimerais avoir votre avis là-dessus.
Michelle Champagne- Messages : 3079
Date d'inscription : 26/07/2009
Alain Roy- Messages : 3458
Date d'inscription : 25/06/2010
Localisation : montreal
Re: Semaine du 25 mars 2018
Michelle Champagne a écrit:Alain, tu es mon idole!
Hier, j'ai ouvert le Jean Foillard Morgon 2016. Je n'ai pas votre expérience des vins de Foillard. Je n'en bois que depuis qu'ils sont disponibles à la SAQ. Jusqu'à maintenant, j'aime bien les bojos 2016 bâtis sur la fraîcheur. Le Foillard est dans la même lignée. Rubis assez foncé, le nez est sur la cerise presque confite, légèrement végétal chapeauté par de beaux arômes fumés. La bouche est fruitée, souple, goulayante avec une belle acidité. Très floral en rétro. Du bon gamay pas compliqué. Je ne sais pas si c'est moi mais j'ai l'impression que les deux derniers millésimes s'écartent de plus en plus de l'étiquette Foillard plus masculine aux arômes de fleurs mauves, légèrement anisés et animais avec plus de matière. Je les perçois plus féminins. J'aimerais avoir votre avis là-dessus.
Michelle, je ne connais pas son "simple" Morgon. La plupart des cr lus ici, dont les miens, portent sur les cuvées Côte de Py, Corcelette ou la plus rare 3.14. Elles sont souvent florales et "bombes de fruit rouge", mais aucune de ces cuvées n'a jamais eu d'étiquette masculine à mon avis, bien au contraire.
Alors je ne suis pas étonné que cette cuvée, sans doute plus légère, n'ait pas davantage ce trait et je ne crois pas qu'on puisse parler de changement récent.
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 25 mars 2018
Yves Martineau a écrit:Michelle Champagne a écrit:Alain, tu es mon idole!
Hier, j'ai ouvert le Jean Foillard Morgon 2016. Je n'ai pas votre expérience des vins de Foillard. Je n'en bois que depuis qu'ils sont disponibles à la SAQ. Jusqu'à maintenant, j'aime bien les bojos 2016 bâtis sur la fraîcheur. Le Foillard est dans la même lignée. Rubis assez foncé, le nez est sur la cerise presque confite, légèrement végétal chapeauté par de beaux arômes fumés. La bouche est fruitée, souple, goulayante avec une belle acidité. Très floral en rétro. Du bon gamay pas compliqué. Je ne sais pas si c'est moi mais j'ai l'impression que les deux derniers millésimes s'écartent de plus en plus de l'étiquette Foillard plus masculine aux arômes de fleurs mauves, légèrement anisés et animais avec plus de matière. Je les perçois plus féminins. J'aimerais avoir votre avis là-dessus.
Michelle, je ne connais pas son "simple" Morgon. La plupart des cr lus ici, dont les miens, portent sur les cuvées Côte de Py, Corcelette ou la plus rare 3.14. Elles sont souvent florales et "bombes de fruit rouge", mais aucune de ces cuvées n'a jamais eu d'étiquette masculine à mon avis, bien au contraire.
Alors je ne suis pas étonné que cette cuvée, sans doute plus légère, n'ait pas davantage ce trait et je ne crois pas qu'on puisse parler de changement récent.
Je seconde l'analyse de Yves, si ce n'est que les 2015, de par la nature du millésime, sont plus "costauds" qu'à l'habitude. J'ai par ailleurs beaucoup aimé le "simple" Morgon 2016.
Patrick Désy- Messages : 1076
Date d'inscription : 12/11/2017
Re: Semaine du 25 mars 2018
Michelle Champagne a écrit:Alain, tu es mon idole!
Hier, j'ai ouvert le Jean Foillard Morgon 2016. Je n'ai pas votre expérience des vins de Foillard. Je n'en bois que depuis qu'ils sont disponibles à la SAQ. Jusqu'à maintenant, j'aime bien les bojos 2016 bâtis sur la fraîcheur. Le Foillard est dans la même lignée. Rubis assez foncé, le nez est sur la cerise presque confite, légèrement végétal chapeauté par de beaux arômes fumés. La bouche est fruitée, souple, goulayante avec une belle acidité. Très floral en rétro. Du bon gamay pas compliqué. Je ne sais pas si c'est moi mais j'ai l'impression que les deux derniers millésimes s'écartent de plus en plus de l'étiquette Foillard plus masculine aux arômes de fleurs mauves, légèrement anisés et animais avec plus de matière. Je les perçois plus féminins. J'aimerais avoir votre avis là-dessus.
J'en ai acheté aussi et à la lumière de tes commentaires Michelle, bien hâte d"y gouter aussi.
Mario Vaillancourt- Messages : 1297
Date d'inscription : 03/06/2009
Re: Semaine du 25 mars 2018
Mario Vaillancourt a écrit:Michelle Champagne a écrit:Alain, tu es mon idole!
Hier, j'ai ouvert le Jean Foillard Morgon 2016. Je n'ai pas votre expérience des vins de Foillard. Je n'en bois que depuis qu'ils sont disponibles à la SAQ. Jusqu'à maintenant, j'aime bien les bojos 2016 bâtis sur la fraîcheur. Le Foillard est dans la même lignée. Rubis assez foncé, le nez est sur la cerise presque confite, légèrement végétal chapeauté par de beaux arômes fumés. La bouche est fruitée, souple, goulayante avec une belle acidité. Très floral en rétro. Du bon gamay pas compliqué. Je ne sais pas si c'est moi mais j'ai l'impression que les deux derniers millésimes s'écartent de plus en plus de l'étiquette Foillard plus masculine aux arômes de fleurs mauves, légèrement anisés et animais avec plus de matière. Je les perçois plus féminins. J'aimerais avoir votre avis là-dessus.
J'en ai acheté aussi et à la lumière de tes commentaires Michelle, bien hâte d"y gouter aussi.
Acheté et bu aussi. Foillard c'est bon!
Re: Semaine du 25 mars 2018
Merci pour la rétro sur Foillard. Je semble avoir fait une mauvaise lecture de la typicité de son Morgon. Je ne sais pas quel millésime m'a aligné sur un profil plus masculin. Et ce n'était certainement pas le 2015. Il demeure que c'est du bon gamay qui ressemble plus à un Fleury qu'un Morgon.
Michelle Champagne- Messages : 3079
Date d'inscription : 26/07/2009
Re: Semaine du 25 mars 2018
Deux vins "naturels" à souligner:
Le Cloud 2015, Prieuré-Roch, Ladoix
Un des derniers ajouts au carré de sable d’Henri-Frédéric Roch, cogestionnaire du légendaire Domaine de la Romanée-Conti. La parcelle « Le Cloud » couvre 2,16 ha dont 1,68 ha est en rouge (pinot) et 0,49 ha en blanc (chardonnay). Selon mes infos, Roch a pressé des raisins millerandés. Les rendements sont ridiculement bas. À L’œil, à travers la bouteille, le vin paraît trouble, laiteux et dense. Épurée, la capsule transparente de plastique porte les sigles (cosmique/First Nation) du domaine et se détache facilement. Une fine couche de cire molle recouvre le bouchon. Pas de dégât en introduisant la vrille. Ça glisse tout seul. Longueur de bouchon étonnante pour un vin de ce rang et rappelle ceux de Gaja et Quintarelli. Couleur jaune dorée et brillant avec reflets verdoyants. Finement trouble. On devine qu’il y a pu avoir un peu de macération pelliculaire, ce que mes recherches confirment. Dans les premières heures, le nez comme la bouche m’ont paru discrets. Des parfums frais de fruits blancs, de fleur, de sésame et de menthe. En bouche, le vin est dense et moelleux à la fois. Énergique, volumineux, long, austère. Longue finale structurelle, sèche et saline. Au réchauffement, il devient plus agrippant et se complexifie. Malgré ses limites et qu’on puisse trouver plusieurs options dans cette gamme de prix, l’exercice de style singulier et l’équilibre du vin sont remarquables. Je vais patienter 4-5 ans pour la prochaine.
16,5-17/20
Le Ginglet 2016, Bornard, Arbois-Pupillin
Mon orangeade préférée! Du trousseau poussant sur des graviers et un sous-sol de marne rouge. Plus léger que la cuvée Garde Corps. Robe pâle avec teintes d’orange sanguine. Ma Gazelle m’a demandé si c’était du vin orange... Nez intense et affreusement repoussant à l’ouverture. Du gros nature sale. Sauf que la bouche nous rassure immédiatement. À un piont tel que c'en est déstabilisant. Nourrie, d’une grande finesse, énergique et soyeux avec toujours une impression de croquer dans le fruit. Longueur appréciable. Comment une telle dichotomie « nez de merde » et « bouche magique » peut exister?!? Après 16-18 heures d’ouverture, le nez s’est métamorphosé et offre une complexité que l’on retrouve dans les grands vins. Tonalités de groseille, poivre rose, gomme de pin, cumin, rhubarbe, tomate confite avec un fond animal qui persiste. La bouche n’a pas pris une ride. Si vous connaissez un aréna qui sert de l’orangeade qui ressemble à ça, merci de me faire signe.
17/20
Le Cloud 2015, Prieuré-Roch, Ladoix
Un des derniers ajouts au carré de sable d’Henri-Frédéric Roch, cogestionnaire du légendaire Domaine de la Romanée-Conti. La parcelle « Le Cloud » couvre 2,16 ha dont 1,68 ha est en rouge (pinot) et 0,49 ha en blanc (chardonnay). Selon mes infos, Roch a pressé des raisins millerandés. Les rendements sont ridiculement bas. À L’œil, à travers la bouteille, le vin paraît trouble, laiteux et dense. Épurée, la capsule transparente de plastique porte les sigles (cosmique/First Nation) du domaine et se détache facilement. Une fine couche de cire molle recouvre le bouchon. Pas de dégât en introduisant la vrille. Ça glisse tout seul. Longueur de bouchon étonnante pour un vin de ce rang et rappelle ceux de Gaja et Quintarelli. Couleur jaune dorée et brillant avec reflets verdoyants. Finement trouble. On devine qu’il y a pu avoir un peu de macération pelliculaire, ce que mes recherches confirment. Dans les premières heures, le nez comme la bouche m’ont paru discrets. Des parfums frais de fruits blancs, de fleur, de sésame et de menthe. En bouche, le vin est dense et moelleux à la fois. Énergique, volumineux, long, austère. Longue finale structurelle, sèche et saline. Au réchauffement, il devient plus agrippant et se complexifie. Malgré ses limites et qu’on puisse trouver plusieurs options dans cette gamme de prix, l’exercice de style singulier et l’équilibre du vin sont remarquables. Je vais patienter 4-5 ans pour la prochaine.
16,5-17/20
Le Ginglet 2016, Bornard, Arbois-Pupillin
Mon orangeade préférée! Du trousseau poussant sur des graviers et un sous-sol de marne rouge. Plus léger que la cuvée Garde Corps. Robe pâle avec teintes d’orange sanguine. Ma Gazelle m’a demandé si c’était du vin orange... Nez intense et affreusement repoussant à l’ouverture. Du gros nature sale. Sauf que la bouche nous rassure immédiatement. À un piont tel que c'en est déstabilisant. Nourrie, d’une grande finesse, énergique et soyeux avec toujours une impression de croquer dans le fruit. Longueur appréciable. Comment une telle dichotomie « nez de merde » et « bouche magique » peut exister?!? Après 16-18 heures d’ouverture, le nez s’est métamorphosé et offre une complexité que l’on retrouve dans les grands vins. Tonalités de groseille, poivre rose, gomme de pin, cumin, rhubarbe, tomate confite avec un fond animal qui persiste. La bouche n’a pas pris une ride. Si vous connaissez un aréna qui sert de l’orangeade qui ressemble à ça, merci de me faire signe.
17/20
Patrick Désy- Messages : 1076
Date d'inscription : 12/11/2017
Re: Semaine du 25 mars 2018
Quinta da Costa De Pinhao, Gradual 2014, Douro
J'ai découvert ce producteur l'an dernier et je ne me tanne pas d'en boire! Autrefois le proprio vendait l'entièreté de sa production, maintenant il a réussi à convaincre ses partenaires familiaux de se lancer dans l'aventure. Il commence en 2013 tranquillement à préserver ses meilleurs parcelles pour faire des supers vins de table et de vendre le reste pour apporter une stabilité financière.
C'est lorsqu'il a découvert la qualité des vins que Niepoort faisait à partir de ses vignes que l'idée commença à mijoter. C'est donc sans surprise si aujourd'hui Luis Seabra vinifie ses vins, lui qui auparavant vinifiait chez Niepoort.
La quinta est situé entre 300-400 mètres d'altitude sur la rive est de la rivière Pinhao, endroit plein de chaleur mais réputé pour la fraicheur et la finesse de ses Porto.
Le Gradual est son entré de gamme, 5 euros départ chais. D'une jolie couleur rubis, clair, saturation moyenne, le vin tire 12,5%. Au nez un complexe éventail de fraicheur avec des notes florales, cerises fraiches, fumé, minéral, chocolaté. La bouche s'ouvre avec une sévérité que j'apprécie sur les fruits acidulés et les tannins finement tissés. Le milieu de bouche continue en harmonie, plein de fruit printaniers, les tannins, l'acidité et la chaire offrent vraiment une tension méconnaissable pour le Douro. Finale agréable sur les notes de cerises, fumé, minéral 16.5-17/20 j'ai vraiment beaucoup de plaisir à boire ce vin, je l'ai suivis sur une semaine et il ne faiblit pas du tout. À suivre!!!
Michelle tu devrais importer ce vin
J'ai découvert ce producteur l'an dernier et je ne me tanne pas d'en boire! Autrefois le proprio vendait l'entièreté de sa production, maintenant il a réussi à convaincre ses partenaires familiaux de se lancer dans l'aventure. Il commence en 2013 tranquillement à préserver ses meilleurs parcelles pour faire des supers vins de table et de vendre le reste pour apporter une stabilité financière.
C'est lorsqu'il a découvert la qualité des vins que Niepoort faisait à partir de ses vignes que l'idée commença à mijoter. C'est donc sans surprise si aujourd'hui Luis Seabra vinifie ses vins, lui qui auparavant vinifiait chez Niepoort.
La quinta est situé entre 300-400 mètres d'altitude sur la rive est de la rivière Pinhao, endroit plein de chaleur mais réputé pour la fraicheur et la finesse de ses Porto.
Le Gradual est son entré de gamme, 5 euros départ chais. D'une jolie couleur rubis, clair, saturation moyenne, le vin tire 12,5%. Au nez un complexe éventail de fraicheur avec des notes florales, cerises fraiches, fumé, minéral, chocolaté. La bouche s'ouvre avec une sévérité que j'apprécie sur les fruits acidulés et les tannins finement tissés. Le milieu de bouche continue en harmonie, plein de fruit printaniers, les tannins, l'acidité et la chaire offrent vraiment une tension méconnaissable pour le Douro. Finale agréable sur les notes de cerises, fumé, minéral 16.5-17/20 j'ai vraiment beaucoup de plaisir à boire ce vin, je l'ai suivis sur une semaine et il ne faiblit pas du tout. À suivre!!!
Michelle tu devrais importer ce vin
Frederick Blais- Messages : 2987
Date d'inscription : 06/06/2009
Re: Semaine du 25 mars 2018
Simon m'a allumé avec ses Tessons et j'ai donc ouvert mon unique bouteille rapportée de voyage!
Couleur paille au reflet doré très brillant. Pas très exubérant mais de belles notes florales et de fruits à chair blanche.
Moi: Wow! Quelle belle acidité!
Mon chum: Y connaît ça M. Maserati! C'est rare que l'on boit un blanc aussi raffiné...(ouch! ça fait mal!)
Moi: Effectivement, c'est très raffiné, fin, élégant, subtil, long. Le bois est tellement bien dosé que je ne suis pas à Meursault mais à Chablis pour ses notes salines et iodées. Note à moi-même, je n'achète pas assez de Meursault...Beaucoup de plaisir!
Michelle Champagne- Messages : 3079
Date d'inscription : 26/07/2009
Re: Semaine du 25 mars 2018
c'est un récent cr d'Alain qui m'a fait rappeler qu'il me restait cette bouteille:
Château de Beaucastel Châteauneuf-du-Pape 2004
Un vin léger doté d'une texture presque bourguignonne! C’est élégant et fin, délicieux, dans un style qui n'a rien à voir avec la proverbiale puissance de l’appellation. Pas très long ni profond, mais d'un équilibre exemplaire, ça se boit tout seul avec grand plaisir. À boire sans tarder. 91 pts
Château de Beaucastel Châteauneuf-du-Pape 2004
Un vin léger doté d'une texture presque bourguignonne! C’est élégant et fin, délicieux, dans un style qui n'a rien à voir avec la proverbiale puissance de l’appellation. Pas très long ni profond, mais d'un équilibre exemplaire, ça se boit tout seul avec grand plaisir. À boire sans tarder. 91 pts
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 25 mars 2018
Yves Martineau a écrit:c'est un récent cr d'Alain qui m'a fait rappeler qu'il me restait cette bouteille:
Château de Beaucastel Châteauneuf-du-Pape 2004
Un vin léger doté d'une texture presque bourguignonne! C’est élégant et fin, délicieux, dans un style qui n'a rien à voir avec la proverbiale puissance de l’appellation. Pas très long ni profond, mais d'un équilibre exemplaire, ça se boit tout seul avec grand plaisir. À boire sans tarder. 91 pts
Est-ce un millésime difficile (et de coccinelle) comme d’autres endroits ailleur?
Re: Semaine du 25 mars 2018
Non, 2004 est une bonne année dans l'ensemble à Châteauneuf, sans être une année de grande garde. Je pense que la plupart des vins gagneraient à être bus prochainement.
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 25 mars 2018
Yves Martineau a écrit:c'est un récent cr d'Alain qui m'a fait rappeler qu'il me restait cette bouteille:
Château de Beaucastel Châteauneuf-du-Pape 2004
Un vin léger doté d'une texture presque bourguignonne! C’est élégant et fin, délicieux, dans un style qui n'a rien à voir avec la proverbiale puissance de l’appellation. Pas très long ni profond, mais d'un équilibre exemplaire, ça se boit tout seul avec grand plaisir. À boire sans tarder. 91 pts
Salut Yves ! Il m'en reste une, tu crois que ça ne vaudrait pas la peine de la garder quelques années encore genre ? C'est vrai que c'est bon en ta là maintenant !
Alain Roy- Messages : 3458
Date d'inscription : 25/06/2010
Localisation : montreal
Re: Semaine du 25 mars 2018
Alain, je pense qu'il va se garder mais pas s'améliorer. Il va lentement, graduellement décliner sur une dizaine d'années à mon avis.
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 25 mars 2018
Michelle Champagne a écrit:
Simon m'a allumé avec ses Tessons et j'ai donc ouvert mon unique bouteille rapportée de voyage!
Couleur paille au reflet doré très brillant. Pas très exubérant mais de belles notes florales et de fruits à chair blanche.
Moi: Wow! Quelle belle acidité!
Mon chum: Y connaît ça M. Maserati! C'est rare que l'on boit un blanc aussi raffiné...(ouch! ça fait mal!)
Moi: Effectivement, c'est très raffiné, fin, élégant, subtil, long. Le bois est tellement bien dosé que je ne suis pas à Meursault mais à Chablis pour ses notes salines et iodées. Note à moi-même, je n'achète pas assez de Meursault...Beaucoup de plaisir!
Nan mais c’est quoi cette étiquette!!!?
Est-moi qui en ai rêvé où mes yeux me jouent des tours!!-))
Re: Semaine du 25 mars 2018
Effectivement un ajout sous Tessons?
_________________
WineBoy
La dégustation à l'aveugle est une grande leçon d'humilité.
Michel Therrien- Messages : 10010
Date d'inscription : 01/06/2009
Age : 61
Localisation : Joliette
Re: Semaine du 25 mars 2018
Patrick Essa a écrit:Michelle Champagne a écrit:
Simon m'a allumé avec ses Tessons et j'ai donc ouvert mon unique bouteille rapportée de voyage!
Couleur paille au reflet doré très brillant. Pas très exubérant mais de belles notes florales et de fruits à chair blanche.
Moi: Wow! Quelle belle acidité!
Mon chum: Y connaît ça M. Maserati! C'est rare que l'on boit un blanc aussi raffiné...(ouch! ça fait mal!)
Moi: Effectivement, c'est très raffiné, fin, élégant, subtil, long. Le bois est tellement bien dosé que je ne suis pas à Meursault mais à Chablis pour ses notes salines et iodées. Note à moi-même, je n'achète pas assez de Meursault...Beaucoup de plaisir!
Nan mais c’est quoi cette étiquette!!!?
Est-moi qui en ai rêvé où mes yeux me jouent des tours!!-))
Ha!Ha! J'ai fait un petit clin d'œil à votre commentaire:
"Va falloir que je mette le trident sur la bouteille pour combiner Les plaisir!!"
Michelle Champagne- Messages : 3079
Date d'inscription : 26/07/2009
Re: Semaine du 25 mars 2018
2015 Domaine J. Chamonard Morgon Le Clos de Lys
Oui je bois encore !
Un 2015 qui n'est pas lourd du tout.Sur la cerise et les bleuets et un côté très floral (violette).Ça se boit très bien sur deux jours.Longueur moyenne mais en bouche c'est délicieux.
90 pts
Oui je bois encore !
Un 2015 qui n'est pas lourd du tout.Sur la cerise et les bleuets et un côté très floral (violette).Ça se boit très bien sur deux jours.Longueur moyenne mais en bouche c'est délicieux.
90 pts
Invité- Invité
Re: Semaine du 25 mars 2018
Michelle Champagne a écrit:
Ha!Ha! J'ai fait un petit clin d'œil à votre commentaire:
"Va falloir que je mette le trident sur la bouteille pour combiner Les plaisir!!"
Michelle, n'étant pas un gars de char, j'ai mis du temps à la comprendre mais elle est excellente!
Yves Martineau- Messages : 8370
Date d'inscription : 07/06/2009
Localisation : Montréal
Re: Semaine du 25 mars 2018
PhilippeGingras a écrit:2015 Domaine J. Chamonard Morgon Le Clos de Lys
Oui je bois encore !
Un 2015 qui n'est pas lourd du tout.Sur la cerise et les bleuets et un côté très floral (violette).Ça se boit très bien sur deux jours.Longueur moyenne mais en bouche c'est délicieux.
90 pts
et cela vieilli super bien!!
Arnaud Bridon- Messages : 186
Date d'inscription : 22/08/2017
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